Mon récit familial a souffert de grands vides et d'un lourd silence. Mais ma généalogie de voyageurs m'a bercée de lointains. À travers toutes ces images personnelles ou d'archives familiales et ces cartes patiemment dessinées par mon grand père, j'ai tenté de reconstituer cet outre-mer imaginaire ...
Ce projet est né suite à la rencontre entre le photographe et un ancien membre de la Camorra qui vivait dans ce quartier au nord de Naples : Scampia. Devenu écrivain-éducateur après une longue incarcération, Davide travaille ardemment dans cette cité, il s'occupe des enfants, ouvre une bibliothèque, une ludothèque et se bat avec quelques autres pour que ce quartier ne soit pas perçu comme l'antre de la Gomorra mais comme un quartier ordinaire où vivent des gens simples.
Dans ce quartier, l'un des plus pauvres d'Italie, la chance de vivre plus que 25 ans est de 4 sur 10. Le chômage endémique pousse à soit faire du travail au noir, soit et c'est bien plus la norme à être acteur du traffic de drogues (Scampia est considéréer comme le plus grand supermarché européen de vente de drogue au détail).
Dans cet essai photographique Oriane Zérah a choisi les fleurs comme fil conducteur afin de partager sa vision de ce pays déchiré par la guerre depuis plus de quarante ans. C'est le reflet d'une décennie de voyages à travers le pays, dont plus de six ans à vivre à plein temps à Kaboul. Très attachée à l'Afghanistan elle souhaite représenter son peuple - surtout ses hommes - d'une manière peu commune et surprenante. Ce projet se veut une excursion picturale enchanteresse dans un autre Afghanistan, celui qui ne se réduit pas à ses tragédies. Ce que ces images veulent montrer, c'est le pouvoir même des roses au-delà de leurs épines.
Située entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, la Mer d'Aral s'évapore inexorablement depuis les années 60, conséquence du plan soviétique pour l'irrigation des champs de coton, dont la culture intensive a provoqué un désastre écologique et climatique sans précédent. La mer intérieure a perdu 90% de sa surface initiale. L'achèvement du barrage de Kokaral en 2005 a permis le retour de la mer et du poisson dans la partie nord mais condamne définitivement la partie sud, vouée à disparaître. Le photographe Grégoire Eloy, du collectif Tendance Floue, a réalisé plusieurs voyages en Ouzbékistan et au Kazakhstan entre 2008 et 2013 afin de partager le quotidien des pécheurs de la Mer d'Aral. Avec « Ressac » il nous livre un témoignage visuel en couleur et en noir et blanc de cette région marquée par l'avancée du désert, où les populations vivent entre mémoire et espoir de l'eau.
L'appareil «Polaroid» se révèle être un allié de taille lorsque l'on voyage parce qu'à l'instant de la prise de vue, on peut l'offrir à la personne photographiée et gagner sa confiance. C'est ainsi que je concevais mes photos polaroid de voyage comme des moments d'échange, de rencontre vraie et de partage. Ce sont ces images qui sont présentées ici et qui révèlent un Bénin, berceau du Vaudou, inédit, onirique et unique.
C'est sur les routes d'Afrique de l'Ouest, de 2013 à 2016 que je les ai rencontrés. Equipe´s pour la plupart de vieux argentiques des anne´es 70/80, ces photographes connaissent des difficulte´s, a` l'heure ou` le nume´rique prend le dessus. Sans formation solide, ils ont tout appris sur le terrain ou par le bouche a` oreille, et le re´sultat sur leurs photos s'en ressent : image e´crase´e par le flash frontal, cadrage peu soigne´, la mise au point qui n'est pas toujours au rendez- vous... En Afrique il n'y a pas encore de culture artistique en photographie, ce que les gens veulent, c'est du souvenir. De plus, les cou^ts mate´riel augmentent (pellicules, frais de labos, location du studio...), et la population n'a pas toujours les moyens de payer, une fois les impressions termine´es. Que se passera-t-il quand toute la population sera e´quipe´e et sera a` me^me de prendre des photos au rendu e´gal, voir supe´rieur a` celles des photographes ? Te´moin de ce virage dans leur profession et me sentant entre deux pages de l'histoire de la photographie en Afrique, j'ai souhaite´ les immortaliser avec leur troisie`me oeil, a` l'inte´rieur des studios et sur le terrain. Pour ainsi te´moigner des re´alite´s de leur me´tier, et conserver une trace d'une e´poque presque re´volue.
Aka Zidane est un projet photographique réalisé en Afrique. Un état des lieux original révélé grâce au « maillot de foot » porté tous les jours par des milliers de jeunes Africains comme costume de héros contemporain. Amoureux de foot dans mon enfance, photographe en Afrique depuis 15 ans, aujourd'hui, je reconnais les miens : ceux qui portent le maillot et se projettent dans d'autres vies que les leurs.
Les inattendues ou l'étonnant rendez-vous avec le moment opportun. Avoir la rue comme champ de vision avec un Leica en laisse, implique nécessairement quelques rencontres. Les fenêtres, cadres propices à la curiosité, sont le point d'orgue de cette quête appelée aussi « street photographie ». Point de précipitation pour une attention particulière. La simple démarche encline à cet exercice, et plusieurs films plus tard vos fenêtres composeront un thème si cher aux amoureux de l'image
Réalisées dans différents continents, du Brésil au Mexique, de l'Italie à la Finlande, du Limousin à la Provence les images de la photographe Angélique Boudet se marient aux impressions et aux sentiments que la Terre inspire à ses admirateurs, les astronautes et cosmonautes, qui ont pu vivre l'expérience extraordinaire de la contempler depuis l'espace. Tous en sont partis en techniciens et en sont revenus en humanistes.
Un regard d'éveil et de reconnexion et de grandes bouffées d'émotion et d'émerveillement.
Des voyages à travers le monde. Ici le temps ne compte pas. Peu importe l'origine, les enfants sont rois. C'est à travers des rues étroites, des immeubles dévastées ou des terrains vagues faisant office de rues, des enfants qui jouent, qui vivent ou qui travaillent que le photographe nous balade.