Catalogues d'exposition d'ici et d'ailleurs
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En piste ! Clowns, pitres et saltimbanques
Vincent Giovannoni
- Éditions de la Martinière
- 13 Décembre 2024
- 9791040121336
Entrez dans le cabinet de curiosités de Macha Makeïeff, une drôle de roulotte où l'imaginaire du cirque et des saltimbanques a trouvé refuge !
Accompagnant l'exposition « En piste ! », au Mucem à Marseille, cet ouvrage propose une « traversée sensible, autour du destin prosaïque et sublime du saltimbanque ». « Approchez, approchez, Mesdames et Messieurs... », osez déambuler dans ce livre objet à la forme surprenante : on progresse parmi campements, cahutes et cabanes, loges et coulisses ; on y croise de célèbres figures de saltimbanques tels Yanco, Mae West, Buster Keaton, Monsieur Hulot, Bartabas, Zouk, Grock ou les Fratellini. Laissez-vous surprendre par toutes sortes d'objets insolites, de costumes, d'accessoires, de miroirs déformants, d'attractions, sans oublier les oeuvres de grands artistes fascinés par l'univers du cirque : Varda, Sorin, Saint Phalle, Picasso... Dans cette joyeuse parade, les plus grands spécialistes du cirque, mais aussi un philosophe, un psychanalyste, des comédiens, metteurs en scène, des écrivains apportent leurs voix pour raconter et célébrer cet univers. -
Caillebotte et les impressionnistes : Histoire d'une collection
Stéphane Guégan, Fanny Matz, Paul Perrin, Sadekova Souria
- Éditions Hazan
- 2 Octobre 2024
- 9782754113700
Gustave Caillebotte est un homme de passions aux multiples facettes : tour à tour peintre, mécène, philatéliste, régatier ou encore jardinier, il est aussi l'un des plus grands collectionneurs de l'impressionnisme.
Ami de ces artistes indépendants, indéfectible soutien, organisateur de leurs expositions, Caillebotte est visionnaire. Il commence à acheter et à collectionner leurs oeuvres très tôt, convaincu de l'importance de cette nouvelle peinture. Il acquiert au total près de 70 oeuvres des plus grands noms de l'impressionnisme tels Monet, Renoir, Pissarro, Sisley, Manet, Degas et Cézanne.
Loin de penser qu'elles devaient se limiter à orner les appartements, il leur assigne un destin national et lègue ainsi par voie testamentaire sa collection à l'État.
Cet ouvrage retrace le parcours de ce Caillebotte collectionneur, l'histoire mouvementée du legs, le rôle déterminant de Renoir dans cette entreprise jusqu'à l'acceptation partielle par l'État.
Le Bal du Moulin de la Galette de Renoir, la Gare Saint-Lazare de Monet, le Balcon de Monet... 40 de ces oeuvres sont aujourd'hui conservées au musée d'Orsay et constituent le coeur de la collection impressionniste du musée. -
Surréalisme
Didier Ottinger, Marie Sarré
- Centre Pompidou
- Catalogues Du Mnam
- 28 Août 2024
- 9782844269881
Le surréalisme d'abord et toujours : exposition, Paris, Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025.
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L'or des Ming : Fastes et beautés de la Chine impériale (XIVe-XVIIe siècles)
Hélène Gascuel, Monique Crick, Alice Bianchi, Pierrick Rivet, Tianyou Zhou
- In Fine éditions d'art
- 18 Septembre 2024
- 9782382032015
« Portez des bijoux en or et en jade ornés de perles pour disperser la lumière ».
Ce fameux adage remonte à la célèbre dynastie chinoise des Ming (1368-1644). Contemporaine de la Renaissance en Italie, cette nouvelle puissance, d'ethnie Han, parvient à renverser le pouvoir mongol. Elle déplace sa capitale de Nankin à Pékin et la Cité interdite y devient le coeur symbolique d'une nation s'ouvrant au monde. Elle se protège des invasions de la steppe avec la Grande Muraille et inaugure une ère de grandes richesses artistiques (porcelaines, laques, textiles, peintures, objets cloisonnés). L'élégance subtile est la clé.
Dès les périodes anciennes en Chine, on associait le prestige au jade et au bronze, symboles d'incorruptibilité et de puissance, et dans une moindre mesure à l'or (jin) et à l'argent (yin). Le terme jin désignait alors le métal en général et ce n'est que plus tard qu'il a pris le sens qu'il a aujourd'hui, à savoir l'or. Ce n'est que sous l'influence des populations de la steppe que l'or commence à symboliser la richesse ostentatoire. En outre, alors que sous la dynastie des Yuan, d'ethnie mongole, les monnaies d'or et d'argent se multiplient, il en va de même dans son usage pour des fins esthétiques. Sous la dynastie Ming, l'or est considéré, avec le jade et la soie, comme le matériau le plus précieux et comme un symbole important de richesse et de statut social.
La vaisselle en or reste le privilège de l'empereur et de la famille impériale, comme l'exigent les lois somptuaires et en témoignent les tombes impériales.
Ce métal joue un rôle prépondérant dans l'esthétique féminine de haut rang comme l'attestent les nombreuses découvertes funéraires, de même que les peintures et portraits, romans et descriptions des fastes de la cour. Au teint semblable à celui de la porcelaine, sans imperfection, les femmes à la cour s'attachent à mettre en valeur leurs traits naturels plutôt que d'y apporter des modifications radicales. La peau brillante est alors rehaussée par l'ajout de broderies délicates, de coiffures, et de parures en or très élaborées. Les bijoux deviennent de plus en plus sophistiqués et attestent une maîtrise technique et un souci esthétique au sommet du raffinement.
À l'occasion de la célébration des soixante ans de relations diplomatiques entre la Chine et la France, le musée national des arts asiatiques - Guimet accueillera une exposition exceptionnelle : le Qujian Museum of Fine Arts de Xi'an, qui détient l'une des plus magnifiques collections d'or des deux dernières dynasties impériales chinoises, présente en dialogue avec les collections du musée Guimet une exposition sur le thème de l'art des parures en or du temps des Ming. -
55e Rencontres internationales de la photographie
Collectif
- Actes Sud
- Arts - Photographie
- 28 Juin 2024
- 9782330193034
Catalogue des 55e Rencontres internationales de la photographie.
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Au coeur de la couleur, chefs-d'oeuvre de la porcelaine monochrome chinoise : VIIIe-XVIIIe siècles
Collectif, Claire Déléry, Peter Y.K. Lam
- Lienart
- 4 Juillet 2024
- 9782359064346
Cet ouvrage propose d'explorer, dans un parcours chromatique de 250 chefs-d'oeuvre datant du VIIIe au XVIIIe siècle, l'art de la porcelaine monochrome chinoise, retraçant ainsi la longue et flamboyante histoire de la maîtrise des couleurs de grand feu en Chine.
Si la porcelaine est célèbre aujourd'hui dans le monde entier, c'est en raison de la pureté du corps de kaolin, qui, une fois cuit à haute température, peut être d'une blancheur absolue. Ce medium a fasciné l'Europe et il est resté une exclusivité de la Chine jusqu'au XVIIIe siècle.
La cuisson à très haute température rend cependant le développement des couleurs difficiles, le nombre de pigments pouvant résister au grand feu étant réduit. Les potiers chinois n'ont eu de cesse d'essayer de maîtriser de nouvelles couleurs afin de satisfaire les princes et l'exigence de perfection liée à l'utilisation de la porcelaine dans les rituels. Une quête incessante de l'épure, jusqu'à trouver la forme et la couleur parfaites, ayant donné naissance à des pièces uniques et d'une grande finesse esthétique.
La présentation de ces pièces, pour certaines vieilles de plus de 2 000 ans mais d'une incroyable modernité, a pour ambition de montrer la place privilégiée de la porcelaine dans la civilisation chinoise et de faire ressentir au lecteur l'éblouissement et l'admiration qui étreignent le coeur, l'oeil et la main de celui qui, en Chine, fait face à une porcelaine parfaite. -
Léger et les nouveaux réalismes. les collections du mamac a biot
Anne Dopffer, Julie Guttierez, Rebecca François
- Rmn Éditions
- 19 Juin 2024
- 9782711880201
Relecture de l'oeuvre du pionnier de l'art moderne à travers un dialogue esthétique, thématique et formel entre ses productions et celles des artistes affiliées au nouveau réalisme comme Yves Klein, Kiki de Saint-Phalle, Arman, César, Daniel Spoerri, Raymond Hains ou Martial Raysse, mais aussi Roy Lichtenstein, Keith Haring et Robert Indiana.
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Créé en 1911, L'Atelier rouge d'Henri Matisse est devenu l'une des oeuvres les plus influentes de l'histoire de l'art moderne. Acquise en 1949 par le Museum of Modern Art (MoMA) de New York, où elle est depuis exposée, cette toile représente l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en proche banlieue parisienne. Elle montre un espace rempli de peintures, de meubles et d'objets décoratifs. La décision radicale de Matisse de recouvrir de rouge la majeure partie de la surface du tableau a fasciné des générations de chercheurs et d'artistes, mais il restait encore beaucoup à découvrir sur la genèse et l'histoire de l'oeuvre.
Cet ouvrage abondamment illustré accompagne l'exposition consacrée à L'Atelier rouge qui réunit, pour la première fois depuis qu'ils ont quitté l'atelier de l'artiste, les tableaux, sculptures et objets qui y figurent - qu'il s'agisse des trois peintures aujourd'hui conservées au Danemark dans les collections du SMK - Statens Museum for Kunst, dont Le Luxe (II) (1907-1908), ou de pièces moins connues qui n'ont été localisées que récemment.
Publié en français à l'occasion du volet parisien de l'exposition à la Fondation Louis Vuitton, Matisse, L'Atelier rouge propose des analyses d'Ann Temkin, The Marie-Josée and Henry Kravis Chief Curator of Painting and Sculpture au MoMA, et de Dorthe Aagesen, chercheuse et conservatrice en chef au SMK. Ensemble, elles retracent le parcours du tableau de Matisse, de sa commande initiale à son arrivée à New York, en passant par l'historique de ses expositions et de ses propriétaires successifs. Par leurs recherches approfondies et leur lecture attentive, elles transforment notre compréhension de cette oeuvre clé de l'art du XXe siècle. -
Photographier en Normandie 1840-1890 : Un dialogue pionnier entre les arts
Emmanuelle Delapierre, Dominique Rouet, Sylvie Aubenas, Benoît Eliot
- In Fine éditions d'art
- 29 Mai 2024
- 9782382031759
Terrain d'expérimentation pour les peintres du plein air, la Normandie a aussi joué un rôle décisif dans les débuts de la photographie. Chefs-d'oeuvre de la peinture et de la photographie se répondent dans cette exposition qui fait de la Normandie le lieu idéal pour mesurer l'influence réciproque des arts.
Enregistrant le riche patrimoine normand, la photographie permet d'en mesurer toute l'importance mais aussi la fragilité. Elle suit la transformation des côtes par l'architecture balnéaire et l'arrivée de riches estivants, recherche le pittoresque des campagnes, s'attaque aux scènes de genre et aux vues maritimes affirmant très clairement ses ambitions artistiques. -
S'étendant sur quatre siècles, ce volume rassemble une large sélection d'oeuvres d'art et d'artefacts qui mettent en lumière les histoires souvent peu reconnues des communautés trans et non conformes au genre. Grâce aux contributions d'artistes, d'écrivains, de poètes, d'activistes et d'universitaires, ce titre réfléchit sur l'effacement historique et imagine les futurs trans.
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Une présentation d'oeuvres emblématiques de la collection Pinault, initiant un dialogue entre artistes confirmés et émergents, entre pratiques artistiques, disséminées dans les divers espaces de la Bourse de commerce qui sont jalonnés de grandes installations. Les oeuvres ont pour point commun de déplacer et dérégler les repères et mesures habituels. Avec : Maurizio Cattelan, Damien Hirst, Jeff Koons, Cindy Sherman, Sturtevant, Rosemarie Trockel, Anne Imhof, Mohammed Sami, Pol Taburet, Salman Toor...
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Présences arabes : art moderne et décolonisation, Paris 1908 1987 au Musée d'art moderne de Paris
Collectif
- Paris-Musées
- 17 Avril 2024
- 9782759605804
Une série d'études sur les trajectoires artistiques en France de plus d'une centaine d'artistes originaires de pays arabes, entre 1908 et 1987.
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Sacrilège ! L'État, les religions et le sacré
Collectif
- Gallimard
- Beaux Livres
- 21 Mars 2024
- 9782073038456
Il y a sacrilège depuis qu'il existe des pouvoirs organisés soucieux d'établir une barrière infranchissable entre sacré et profane, gouvernants et gouvernés. Depuis une dizaine d'années, le sacrilège verbal qu'est le blasphème a fait son grand retour dans le débat public, particulièrement en France, première nation en Europe à l'avoir dépénalisé en 1791. Le présent ouvrage passe en revue l'histoire et les significations du blasphème et du sacrilège depuis les premiers temps des grandes religions monothéistes. Très tôt en France, ils ont été instrumentalisés par le pouvoir temporel pour s'affirmer face à l'Église. À l'époque de la Révolution, après avoir laïcisé la monarchie puis profané les tombes des rois, on s'empresse de sacraliser le nouveau régime. Un peu plus tard, Napoléon se fait représenter en souverain thaumaturge. Par la suite, tout au long du XIX? siècle et jusqu'à la V? République, la part de sacralité dont il convient d'investir le chef de l'État fait l'objet d'hésitations et de débats constants. Enfin, la période contemporaine est celle d'un fragile équilibre entre liberté d'expression et respect des croyances, et de la difficile recherche d'un «sacré commun», indispensable au bon fonctionnement d'un État laïque.
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Ingres et Delacroix : Objets d'artistes
Claire Bessede
- Le Passage
- Beaux Arts
- 14 Mars 2024
- 9782847425130
Partant de leur rivalité réelle ou supposée,
Ingres et Delacroix. Objets d'artistes nous invite à entrer dans l'intimité et le processus créatif de deux des plus grands peintres du XIXe siècle français en nous présentant les objets leur ayant appartenu.
Jean Auguste Dominique Ingres et Eugène Delacroix symbolisent, peut-être malgré eux, un moment emblématique dans l'histoire de l'art de la première moitié du XIXe siècle, la bataille entre néoclassicisme et romantisme. En face à face : deux hommes, deux peintres qui ont marqué leur époque, deux styles très différents. Aujourd'hui, les deux établissements qui portent leurs noms, le musée national Eugène-Delacroix à Paris et le musée Ingres Bourdelle à Montauban, réinterrogent cette confrontation avec un angle original : la présentation de leurs objets familiers et quotidiens, utiles à leur création ou témoignages de leurs goûts personnels.
Partant de leur rivalité réelle ou supposée,
Ingres et Delacroix. Objets d'artistes explore dans le détail l'univers des deux peintres. Les objets intimes leur ayant appartenu (objets décoratifs ou souvenirs de voyage) joints aux objets de la création (palettes, dont celle qu'aurait utilisée Ingres pour
Le Bain turc, pinceaux, boîtes et meubles à peinture...) sont mis en regard avec des vues d'ateliers ou encore des tableaux représentatifs de leur art. Sont également présentés différents portraits des deux hommes, images d'apparat mises en scène pour les glorifier ou caricatures illustrant leur affrontement, ainsi que leurs médailles et décorations et divers documents révélant leurs goûts artistiques et leurs aspirations.
Tous ces objets nous parlent d'une autre manière des deux artistes, montrant leurs différences mais induisant aussi des rapprochements inattendus. Son violon est passé à la postérité mais on sait moins qu'Ingres aimait à s'entourer de moulages d'antiques ou de vases grecs et vouait un véritable culte à Raphaël. Delacroix avait conservé des objets (armes, céramiques de Fès, instruments de musique...) rapportés de son voyage au Maroc et aimait par ailleurs les bibelots animaliers, ornés de poissons ou de serpents. Si ces objets nous amènent à nous interroger sur les liens entre la vie des artistes et leur oeuvre, ils nous permettent également d'entrer dans l'intimité et dans le processus créatif de deux des plus grands peintres du XIXe siècle français.
Exposition au musée national Eugène-Delacroix (20 mars - 10 juin 2024) et au musée Ingres Bourdelle de Montauban (12 juillet - 10 novembre 2024) -
Coming soon
Sandrine Alexandre, K. Allado-Mcdowell, Ama Josephine Budge Johnstone, Kara Keeling, Rebecca Lamarche-Vadel
- Lafayette Anticipations
- 13 Mars 2024
- 9782490862382
Cet ouvrage comprend des notices des oeuvres exposéees ainsi que des textes et essais.
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Figure majeure d'un art engagé et féministe américain, depuis les luttes pour les droits civiques jusqu'à celles des Black Lives Matter, auteur de très célèbres ouvrages de littérature enfantine, activiste militante, Faith Ringgold a développé une oeuvre qui forme un pont unique entre le riche héritage de la Harlem Renaissance et l'art actuel des jeunes artistes africains-américains. Elle mène, à travers ses relectures de l'histoire de l'art moderne, un véritable dialogue artistique et critique avec la scène artistique parisienne du début du xxe siècle, notamment avec Picasso et ses Demoiselles d'Avignon, qui trouve, au musée Picasso de Paris, un cadre particulièrement emblématique pour cette première exposition en France consacrée à cette artiste new-yorkaise.