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Les petites curiositées
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Répertoire des subversions : Art, activisme, méthodes
Martin Le Chevallier
- Zones
- 24 Octobre 2024
- 9782355222153
Enfumer un mariage royal, danser sur un silo nucléaire, transformer un abribus en théâtre...
Cet ouvrage répertorie les mille et une tactiques inventées par les artistes, activistes, résistant.es, dissident.es et autres esprits libres pour déjouer la violence des dominations ou la tristesse des conventions, en imaginant des formes d'action non violentes inédites.
Structuré comme un abécédaire, il établit une typologie de ces méthodes d'insoumission créative : détourner, infiltrer, parasiter, saboter, braconner, bricoler, etc. Sont ainsi rassemblés une multitude d'exemples pris à travers l'histoire et le monde et restitués sous la forme de microrécits.
Des grèves de l'Égypte antique jusqu'au mouvement Black Lives Matter, en passant par les suffragettes, les hippies, les luttes LGBT ou les Printemps arabes, les mobilisations les plus diverses croisent des gestes d'artistes qui font irruption dans l'espace public avec insolence, humour ou poésie.
À la fois boîte à outils, ouvrage de référence et promenade facétieuse, cet inventaire rend hommage à celles et ceux qui désirent agir plutôt que subir. Et invite à en faire autant. -
Leopold & Rudolf Blaschka, les invertébrés marins
Guido Mocafico
- Amateur
- Cote De L'amateur
- 23 Octobre 2024
- 9791037512994
Plus de 200 photos d'animaux marins en verre d'une incroyable précision et d'une beauté exceptionnelle
Artisans verriers installés à Dresde, Rudolph Blaschka et son fils Leopold mirent au point, au cours de la deuxième moitié du 19e siècle, une technique permettant de reproduire en verre les invertébrés marins qui n'étaient jusqu'alors représentés qu'en dessins. Entre 1860 et 1890, ils produisirent plus de 600 modèles destinés aux musées d'histoire naturelle, aux aquariums et aux universités qui souhaitaient étudier ces animaux marins mais ne savaient pas comment les conserver de manière satisfaisante.
Ces objets d'une incroyable précision et d'une beauté exceptionnelle font aujourd'hui partie des collections d'un certain nombre de musées en Europe et aux Etats-Unis.
LE LIVRE EST COMPOSÉ EN TROIS PARTIES.
Une introduction imprimée sur un cahier de 16 pages en papier mat comprenant : un texte de Delphine Roche, rédactrice en chef du magazine Numéro, présentant la démarche photographique de Guido Mocafico et son travail sur les invertébrés marins des
Blaschkas.
Une présentation de l'oeuvre de Rudolph et Leopold Blaschka par Emmanuel G Reynaud, chercheur en biologie marine. Un essai sur la restauration des modèles en verre créés par les Blaschkas par Isabelle Pirotte, conservatrice et restauratrice. L'ensemble est illustré par des dessins réalisés par Rudolph et Leopold Blaschka.
Photographies de Guido Mocafico.
Photographe de nature morte, plébiscité par les marques de luxe et connu pour ses photos de serpents et de méduses déjà réunis en plusieurs ouvrages publiés par Steidl, Guido Mocafico, s'est passionné pour cette production. Obtenant des différentes institutions, où ces précieux et fragiles objets sont conservés, la permission de les sortir de leurs vitrines, il a passé plusieurs années à les documenter. -
À l'origine, il y a Paris. Et un flâneur infatigable qui explore ses deux rives depuis des années. De cette expérience amoureuse, il a distillé au fil des jours 100 cartes incongrues. 100 cartes pour dire tout ce qu'on ne sait pas. 100 cartes pour rêver tout ce qu'on ne voit pas.
À l'origine, il y a Paris. Et un flâneur infatigable qui explore ses deux rives depuis des années. De cette expérience amoureuse, il a distillé au fil des jours 100 cartes incongrues. Sur chacune se dessine une vision : on y découvre ainsi toutes les rues depuis lesquelles on peut apercevoir la Tour Eiffel, celles où les barricades avaient été installées lors de la Commune de 1871, les quartiers définis selon la provenance de l'eau dans votre robinet, les îles disparues que l'on trouvait autrefois sur la Seine, le trajet du premier vol habité (en montgolfière)...
Cet
Atlas inutile est une invitation graphique à un voyage poétique, à la rencontre de choses oubliées, et d'autres qui sont sous notre nez sans qu'on y prête attention. Les cartes se succèdent et s'accumulent dans un plaisir du détail, de l'anecdote et de la contemplation, enfin dans une balade à travers l'inutile, à la (re)découverte d'une ville cent fois immense. -
A dictionary of color combinations (anglais japonais) - edition bilingue
Collectif
- Seigensha
- 17 Mars 2011
- 9784861522475
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The complete commercial artist : Making modern design in Japan, 1928-1930
Gennifer Weisenfeld
- Dap Artbook
- Letterform Archive Books
- 26 Mars 2024
- 9781736863343
A revelatory, beautifully produced compendium of the influential Japanese commercial design journal, with posters, billboards, shop window displays and more.
From 1928 to 1930, Tokyo publisher Ars issued The Complete Commercial Artist: a fully illustrated journal of commercial design for both commercial retail spaces and print design. Featuring countless original designs, its 24 volumes were dedicated to topics ranging from posters, packaging, flyers, page layout and typography to neon signage, billboards and shop window displays. Under the guidance of lead editor and writer Hamada Masuji, a passionate advocate for commercial design, the publication became the most important?and visually dazzling?document of Japanese design in its time.
This generous volume from Letterform Archive Books shares hundreds of exuberant and whimsical pages from all 24 volumes of the now-rare publication. An extensive historical essay and volume-by-volume walk-throughs by art historian Gennifer Weisenfeld introduce readers to the magazine's creators and offer analyses of their use of illustration, photography, typography and lettering, highlighting both Japanese and European influences as new forms of media sparked a global dialogue.
Presented for the first time to an English audience, The Complete Commercial Artist: Making Modern Design in Japan 1928-1930 takes readers on an eye-opening tour of interwar Japan's vibrant visual culture. -
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Inviter des inconnus à dormir dans son lit, suivre un homme dans les rues de Paris jusqu'à Venise, engager un détective pour l'espionner elle-même et lui rendre un compte rendu de sa journée, se faire engager en tant que femme de chambre dans un hôtel pour photographier les objets personnels des clients, demander à des aveugles de lui raconter la dernière image dont ils se souviennent, chasser les fantômes d'oeuvres volées dans les musées.
Sophie Calle orchestre de petits moments de vie depuis près de trente ans. Ces sortes de règles du jeu qu'elle se fixe, autant à elle-même qu'aux autres, estompent la frontière entre l'art et la vie. Si elle choisit méthodiquement les expériences à vivre qu'elle met en scène, la «faiseuse d'histoires», selon l'expression d'Hervé Guibert, n'a pas peur de dévoiler l'intime de ses amours déçues ou les douleurs exquises des absences qui peuvent rendre mélancolique.
La conservatrice et critique d'art, Christine Macel, résume les contours de son travail ainsi : «L'association d'une image et d'une narration, autour d'un jeu ou d'un rituel autobiographique, qui tente de conjurer l'angoisse de l'absence, tout en créant une relation à l'autre contrôlée par l'artiste.» Sophie Calle ne cesse d'explorer cette relation avec les autres et conçoit une façon de voir singulière, autant qu'une quête personnelle poétique et artistique.
Ses récits à la première personne sont souvent associés à toutes sortes de supports possibles (livres, photos, vidéos, films, performances). Ce jeu de cartes postales en est une trace de plus, une nouvelle facette. Il devient un portfolio embrassant l'ensemble de ses oeuvres.
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Les deux font la paire : un jeu mémo-photographique
Sylvie Meunier
- Pyramyd
- Jeux
- 24 Juin 2022
- 9782350175416
Ce jeu de memory réunit 24 paires de portraits d'anonymes pris dans des photocabines, il y a plusieurs décennies. L'artiste plasticienne Sylvie Meunier a collecté et sélectionné ces images. Les premières cabines photographiques apparaissent dans les années 1920. Accessible à tous, bon marché, l'automatisme du procédé se substitue à l'oeil du photographe. Seul ou à plusieurs, des femmes, des hommes, des enfants s'amusent, grimacent et se mettent en scène à l'abri des regards. Les modèles de ce jeu ont légèrement bougé entre chaque pose... Quel joueur réussira à reconstituer les paires en premier ?
Réalisé à partir d'émouvantes photographies anonymes, ce jeu d'association plongera avec nostalgie ses joueurs dans une époque où se faire tirer le portrait était un sacré événement ! -
Carte nouveau Paris monumental : Géographie nostalgique
Frères Garnier
- Reliefs éditions
- Paris
- 22 Mars 2024
- 9782380361551
Parmi les innombrables plans de Paris qui se sont succédé depuis ceux publiés par le commissaire Nicolas de la Mare (1639-1723), beaucoup mettent en exergue les monuments de la capitale. L'essor formidable du tourisme au XIXe siècle multiplie les plans de visite, tel cet « Itinéraire pratique de l'étranger dans Paris » daté de 1889. Un tout nouveau monument y apparaît : la tour Eiffel, inaugurée cette année-là. Un autre manque : la basilique du Sacré-Coeur, en construction (jusqu'en 1923) sur l'emplacement de la tour de Solférino, guinguette de quatre étages construite sous Napoléon III et détruite en 1874. Une curiosité : les gares y sont encore appelées « embarcadères » (ou débarcadères) par analogie avec le trafic fluvial.
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Ce livre débute par une question apparemment simple: pourquoi y a-t-il des cartes (plutôt que rien) ? Nous n'utilisons pas systématiquement des cartes pour nous déplacer dans l'espace, préférant demander notre chemin à un passant, ou bien consulter notre smartphone... Alors, qu'est-ce que les cartes apportent de particulier, lorsqu'il s'agit par exemple de s'orienter dans l'espace? Quelle valeur spécifique leur accordons-nous? Par ailleurs, les cartes ne sont pas seulement des outils pratiques servant à se rendre d'un lieu à l'autre (et d'ailleurs toutes les cartes ne le font pas). Il existe en effet toutes sortes de cartes, et pas seulement des cartes topographiques. Si, bien sûr, les cartes produisent de la connaissance sur le monde, on peut également y observer la présence active d'autres motivations, qui parfois l'emportent sur la dimension simplement cognitive: les cartes répondent à des intentions politique, poétique, voire biographique, par exemple. Ce livre se propose alors de mettre en évidence les diverses "raisons" des cartes et dans les cartes, autrement dit, d'analyser les diverses rationalités présentes et agissantes au sein de la cartographie.
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Aujourd'hui, on dit travailleur·ses de l'art
Julia Burtin Zortea, Louise Drul
- 369 Editions
- Manuels
- 4 Novembre 2022
- 9782490148110
Sur quels rapports de production repose la création ? Les représentations dominantes de l'artiste comme un individu isolé ne créant que par lui-même et pour lui-même invisibilisent depuis longtemps la précarité et les souffrances qui structurent le milieu de l'art. Contre l'idée que la passion et la vocation viendraient, à elles seules, nourrir l'artiste, des mobilisations émergent aujourd'hui, à l'image du collectif La Buse qui situe réflexion et actions dans le champ des arts visuels. Tout en témoignant des rapports de pouvoir et d'exploitation qui procèdent de la faible régulation du milieu de l'art, ses membres militent pour une réforme du statut et de la rémunération des artistes-auteur·es et de leurs complices précarisé·es. Sous l'identité commune de travailleur·ses de l'art, ils et elles invitent à repenser les rapports de travail sur une tonalité collective.
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L'ouvrage de Katherine L. Battaiellie est un prodigieux tour de force : redonner corps à la voix intérieure et secrète de Marguerite Sirvins, native de Lozère, en 1890, et qui fut admise à l'hôpital psychiatrique de Saint-Alban, à l'âge de quarante et un ans, en raison de troubles schizophréniques. Dans cet établissement, après avoir pratiqué l'aquarelle et la broderie, elle compose, pensant ardemment connaître un jour le mariage et rencontrer l'époux si désiré, une oeuvre majeure de l'art brut, admirée par Jean Dubu0et : une robe de mariée, selon la technique du point de crochet avec des aiguilles à coudre et du 1l patiemment obtenu à partir de morceaux de draps usagés.
Après une minutieuse enquête sur la vie de Marguerite Sirvins, Katherine L. Battaiellie, dans un texte magistral de maîtrise et de sensibilité, nous laisse entendre un véritable 3ux de conscience sous la forme d'un monologue intérieur, à travers lequel se dessinent et se laissent approcher la 1gure d'une artiste (inclassable) à l'ouvrage d'une oeuvre (inclassable) et d'une vie (tout aussi parfaitement inclassable).
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Cette carte de Kyôto (littéralement "ville capitale" , aussi appelée "Miyako" dans les textes littéraires) date de 1861-1863, une époque où la ville était le coeur du pouvoir japonais : on peut y voir le palais de Kyôto-gosho, résidence officielle de l'Empereur jusqu'à la fin de l'ère d'Edo (1603-1868), et le château de Nijo-jô, demeure du clan Tokugawa, construite en 1603 par le nouveau shogun, Tokugawa Ieyatsu.
L'orientation de la carte est typique de la tradition cartographique japonaise : le nord à gauche et le sud à droite. Les couleurs vives de la carte ne sont pas uniquement décoratives, elles précisent l'attribution des bâtiments : rouge pour l'Empereur, orange pour le shogun... Carte pliée 196 × 338 mm, carte dépliée 980 × 676 mm. Une carte au recto, son histoire au verso.
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Le papier peint jaune (édition 2023)
Charlotte Perkins Gilman
Coup de coeur- Tendance Negative
- 10 Février 2023
- 9782955216576
Une vieille demeure, une femme frappée de dépression post-partum séquestrée par son mari médecin... un papier peint jaune où se projettent hallucinations et apparitions fantomatiques... Véritable charge contre l'enfermement, le patriarcat et l'obscurantisme médical, Tendance Négative vous propose de redécouvrir ce texte unique de Charlotte Perkins Gilman. Une nouvelle édition et une nouvelle traduction qui mettent en lumière la folie qui s'empare de la narratrice, prise au piège du papier peint. Un récit féministe et fantastique à lire couteau en main.
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Manhoru de Thomas Couderc rassemble une collection de photographies de plaques d'égouts japonaises. Capturées par l'auteur lors de voyages au Japon, où glanées plus tard sur internet, ce corpus inédit invite à découvrir ou redécouvrir un art subtil et souvent ignoré. Ce livre inédit rassemble sur près de 130 pages une centaine de plaques aux styles et aux sujets variés. Mis en commun pour la première fois dans un même recueil, ces objets banals du quotidien révèlent à eux-seuls l'univers graphique exceptionnel de l'archipel nippon.
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Réédition en format mini pour cet ouvrage dédié à l'irridescence en design d'objet, packaging et graphisme.