Nos revues indispensables, pour toute la famille !
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Après le succès du premier numéro, le magazine Frustration revient pour poursuivre l'offensive contre la concentration capitalistique en cours dans le monde des médias et de l'édition. Il est plus que temps de s'armer pour mener la guerre des classes.
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Comment s'aimer quand c'est la fin du monde ? Les 10 ans de Manifesto XXI
Collectif
- Editions Trouble
- 17 Janvier 2025
- 9782494567948
Pour célébrer ses dix ans, le média culturel queer et féministe Manifesto XXI se penche sur le thème de la réparation. La réparation prolonge l'idée du soin. Par ce mot, nous songeons aux solutions concrètes pour nous réparer collectivement et pour assumer la responsabilité difficile de guérir le vivant. Le corps, être politique et intime, est au centre de nos réflexions. Nous pensons la justice sociale comme une émotion, celle qui nous permet de nous sentir aimé·es à l'endroit où nous habitons. Notre édition est pensée comme un manifeste collectif. Nous invitons des artistes émergent·es, des jeunes auteur·ices, des journalistes qui, selon nous, marqueront les années à venir ou nous ont inspiré·es une décennie durant. Nous explorerons ce thème en nous appuyant aussi sur l'immense archive qu'est notre média. Par nos voix et nos plumes, nous voulons répondre à la question qui nous hante : comment s'aimer quand c'est la fin du monde ?
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Kometa Revue n.5 : Rire, pour résister
Collectif
- Kometa Revue
- Kometa Revue
- 15 Janvier 2025
- 3770032113081
Rire, pour résister Après l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, une blague a circulé à Moscou. Poutine meurt, et arrive en enfer. Après quelques années, il a droit à une journée de permission pour bonne conduite. Il va à Moscou, pousse la porte d'un bar, commande un verre et demande au serveur : « La Crimée est toujours à nous ? » « Oui, toujours. » « Le Donbass ? » « Aussi. » « Et Kiev ? » « Aussi. » Soulagé, Poutine finit son verre et demande : « Je vous dois combien ? » « 5 euros. » En Russie, en Inde, en Iran, tourner le pouvoir en dérision peut vous envoyer en prison. En Afghanistan, les talibans ont interdit le rire. En Corée du Nord, les Kim posent hilares de père en fils mais confisquent le rire au peuple. Alors qu'elle se trouve sur une plage de Gaza avec des amis, en 2009, la journaliste palestinienne pro-laïcité Asmaa Al-Ghoul est arrêtée par des hommes en noir du Hamas : les femmes ne doivent pas rire trop fort. Cette haine du rire vient de loin. Des siècles durant, le christianisme a considéré que le Christ n'avait jamais ri. Le Nom de la Rose, roman d'Umberto Eco situé dans la chrétienté médiévale, raconte la lutte d'un moine rationaliste contre un religieux fanatique, contempteur du rire. Chez Milan Kundera, l'étudiant Ludvik, personnage de La Plaisanterie, est persécuté par le régime communiste pour avoir blagué sur une carte postale destinée à celle qu'il courtise : « L'optimisme est l'opium du genre humain ! L'esprit sain pue la connerie ! Vive Trotski ! » Le rire rapproche les humains, que fanatiques et dictateurs cherchent à séparer. Il sape le pouvoir des tyrans, les ridiculise. Ce numéro rassemble des esprits libres, courageux, combatifs. Des rires pour résister, des rires pour exister. Un témoignage depuis les prisons russes, où Olga Smirnova, militante anti-guerre, dit : « Rire de l'absence de sens est bon pour la santé, intellectuelle et mentale. »Un retour sur l'incroyable destin de Germaine Tillion, ethnologue, résistante, maniant le rire pour survivre à la guerre et aux camps nazis.Un entretien avec le sociologue Michel Wieviorka, qui identifie un déclin de l'humour juif - « cette arme puissante face au malheur » - à la fin des années 90.Un portfolio sur le rire insolent des Kim en Corée du Nord.Un récit décapant de Iegor Gran dans la Russie des divinations, philtres d'amour, sorcières blanches et conversations avec les revenants. Pour comprendre le désir de surnaturel et la perméabilité des Russes aux fake news. Et s'en moquer.Et bien sûr, des blagues. Retrouvez aussi les rubriques qui font la richesse de Kometa. Grands récitsLa disparue de BonheurLa dernière fois que Valentina a été vue vivante, c'était au café Arc-en-ciel de la ville de Bonheur, dans le Donbass, région ukrainienne occupée par les Russes. Léna Mauger a remonté la piste des tueurs. Rencontre Salman Rushdie, par Christophe Ono-dit-BiotDe son enfance en Inde à son attaque au couteau, le grand écrivain livre le récit poignant d'une vie qui bascule. SérieLes oligarques ont disparu, épisode 3Dans ce troisième épisode sur le déclin des oligarques, éliminés les uns après les autres par Poutine, le journaliste et écrivain Christophe Boltanski retrace le destin du milliardaire russe Oleg Deripaska. ArchivesL'oeil de Budapest Des archives sauvées de l'oubli en Hongrie. Une plongée unique dans la Budapest des années 1970-1980, marquée par l'insurrection populaire de 1956 contre le régime communiste. Le regard sensible du jeune Sandor Kereki, dont les images rappellent celles d'Henri Cartier-Bresson, Marc Riboud ou Sabine Weiss. Petite histoire d'un grand livreLes lectures de Brigitte Giraud
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Ce numéro de Gaze, la revue des regards féminins, s'intéresse au thème de l'érotisme.
En 40 ans, deux générations après la naissance du féminisme dit "pro-sexe", on a retourné la question sexuelle dans tous les sens mais il reste un espace qui échappe à l'idéologie : celui de l'imaginaire. Comment réinventer l'érotisme au prisme féministe ? S'il s'agit d'un monde intérieur qui se nourrit de ce qu'on voit, peut-on être sûr·es que ce qu'on trouve sexy nous appartient vraiment ? Si on arrivait à s'extraire des conventions, qu'est-ce qui nous donnerait chaud ? On vous emmène dans des contrées où de nouveaux langages érotiques s'écrivent. -
Revue Censored n.10 : Holy Night
Collectif
- Editions Trouble
- Revue Censored
- 25 Octobre 2024
- 9782494567931
Baptisée Holy Night, cette dixième livraison de Censored est pensée comme le programme d'une veillée nocturne spirituelle, féministe et queer. Rythmant son déroulé : des prières païennes et interreligieuses, des textes d'auteur·ices, cinq cartes blanches à des artistes visuelles. Elle amène aussi des réflexions sur les liens entre rituels et alimentation, illustrée par la photographe Hélène Tchen, ainsi qu'une série d'oeuvres de l'artiste Lisa Bootsani. Une archive : un poème évocateur de Gloria Anzaldùa ainsi qu'une nouveauté : la traduction inédite d'un essai contemporain étranger. Une édition questionnant rituels et rites mortuaires, spiritualité et croyances. Qu'est-ce que le sacré ?
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À l'heure de la mondialisation, des réseaux informationnels et de la crise écologique, les frontières sont-elles toujours là où on les attend ou se sont-elles déplacées et de quelle façon ? Comment penser les limites spatiales dans leur plasticité ? Faut-il inventer d'autres formes de cartographie pour rendre compte des manières dont frontières et limites sont réellement vécues ? Tel est l'enjeu de cette nouvelle livraison de Terrain qui réunit des contributions de chercheurs en sciences humaines, mais aussi d'artistes. Numéro coordonné par Cédric Parizot, l'antiAtlas des frontières et Locus Sonus.
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Chaque numéro de Sphères explore une communauté de passionnés pour en raconter les grandes histoires. Parce que découvrir la passion d'une personne, c'est dévoiler ce qu'elle a de plus intime et de plus essentiel. Et découvrir une passion partagée par des milliers d'autres, c'est comprendre une facette de notre société.
La communauté retenue est celle des photographes.
Les plus grandes signatures photos de Sphères seront présentes pour composer un numéro spécial. -
Revue la deferlante n.16 : S'habiller : En découdre avec les injoctions
Collectif
- La Déferlante
- Revue La Deferlante
- 22 Novembre 2024
- 9782487162167
La Déferlante consacre son dernier dossier de l'année à S'HABILLER. Les habits que l'on porte révèle un statut social, et assignent chacun·e à des identités souvent stéréotypées. Alors que l'économie du prêt-à-porter est affiche un bilan écologique désastreux, que dit de nous notre rapport aux vêtements ?
Au sommaire également: une rencontre entre la cinéaste Justine TRIET et l'écrivaine Neige Sinno [sous réserve], une enquête sur les violences sexuelles et sexistes auxquelles sont confrontées les femmes racisées travaillant dans les milieux culturels, un reportage dans une ferme agro-écologique qui accueille d'anciennes détenues sorties de prison, un portrait de la plasticienne cubaine Belkis Ayon, tragiquement disparue en 1999, des chroniques, une bande dessinée inédite, un portfolio... -
Revue du crieur n.25 : La solitude de Gaza
Collectif
- La découverte
- Revue Du Crieur
- 14 Novembre 2024
- 9782348085437
Le vingt-cinquième numéro de la
Revue du Crieur marque la fin de cette aventure éditoriale, après neuf années d'enquête sur la culture et les idées et des dizaines d'articles qui resteront accessibles sur la plateforme Cairn.
Pour son dernier numéro, le
Crieur propose un grand dossier, " La solitude de Gaza ", sur l'un des sujets les plus préoccupants des dernières décennies. Il s'ouvre sur la prise de parole importante de l'essayiste Mona Chollet, révoltée par la passivité des dirigeants occidentaux face au massacre des Palestinien.nes. Thomas Vescovi s'interroge ensuite sur ce qui reste du camp de la paix en Israël, dont le nombre de partisan.es s'est réduit à peau de chagrin depuis le 7 octobre 2023. Meryem Belkaïd, pour sa part, revient sur une notion centrale pour comprendre la guerre en cours : la colonialité de l'État d'Israël, sans laquelle il est impossible d'imaginer sortir de l'impasse et de la violence dans laquelle les Palestien.nes comme les Israélien.nes sont coincé.es depuis trop longtemps. Marion Slitine déplie, elle, le concept de " culturicide ", soit la politique d'anéantissement culturel et identitaire du peuple palestinien, qui n'a pas débuté à l'automne 2023. Enfin, le dossier se clôt sur la traduction d'un texte important du grand intellectuel israélien Eyal Weizman, qui fait un détour par l'Allemagne pour réfléchir à la notion de génocide et inscrire dans l'histoire longue l'extermination des peuples dominés. Un dossier qui prend la mesure de la gravité des événements en cours à Gaza et en Palestine.
Le reste du dernier numéro du Crieur met en avant des thématiques qui sont chères à la revue : une grande enquête d'Ève Charrin sur la ville d'Illiers-Combray, berceau de
La Recherche du temps perdu de Proust qui, afin de trouver des ressources et se dynamiser, slalome entre la valorisation de ce patrimoine littéraire et l'implantation de géants mondiaux de la logistique ; et, par Anne-Laure Pineau, une plongée dans les masters de création littéraire, fabriques de la nouvelle garde littéraire française qui tentent de bousculer un milieu éditorial rigide et peu accessible. On lira aussi une réflexion de Romaric Godin sur les débats qui agitent la gauche radicale étatsunienne divisée par la politique économique de Joe Biden, des débats qui interrogent finalement la place de l'État dans une économie en crise, à l'heure où l'élection présidentielle peut complètement rebattre les cartes. Roméo Isarte revient sur la longue lutte - politique, administrative, financière - en faveur de la constitution d'archives LGBTQIA+ en France, un outil essentiel pour faire exister les mémoires queers et combattre l'oubli qui menace sans cesse les cultures et histoires des groupes minorisés. Fabien Escalona et Romaric Godin retracent soixante années de choix politiques qui ont nourri un vote de rupture identitaire et mené l'extrême droite française jusqu'aux portes du pouvoir - six décennies dont il est urgent de tirer des leçons. Enfin, Pamina Guyot-Sionnest prend part à un débat majeur sur la place à accorder à la notion de consentement en contexte de violences sexuelles, exposant les différentes positions dans le champ féministe et s'interrogeant sur ce qui permettrait, enfin, de sortir du déni sur ce que sont vraiment les violences sexuelles. -
Futu&r n.45 : Comment protéger nos cerveaux
Collectif
- Usbek et Rica
- Futu&r
- 7 Octobre 2024
- 9782487453029
Croulant sous les sollicitations, les notifications et les informations, nos cerveaux sont en surchauffe. Dans le même temps, les neurosciences sont invoquées pour promettre (et vendre) à peu près tout et n'importe quoi. Il semble donc urgent de préserver notre précieux organe des assauts multiples auxquels il est soumis.
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Socialter Hors-Série n.18 : Décroissance(s) : Réinventer l'abondance
Collectif
- Socialter
- Socialter
- 14 Novembre 2024
- 9782493288080
Caricaturée grossièrement, la décroissance est devenue ces dernières années un épouvantail pour les défenseurs du business as usual.
Brandie comme un repoussoir, la décroissance n'est pourtant pas une idée neuve. La catastrophe climatique devient chaque année plus palpable, et l'érosion de la biodiversité, plus alarmante. Alors que les illusions du « développement durable » et de la « croissance verte » se dissipent, la décroissance, longtemps cantonnée aux marges du débat public, connaît un puissant regain d'intérêt.
Plutôt qu'à un avenir de privations, c'est à l'invention d'une nouvelle abondance, plus égalitaire, qu'invitent les pensées de la décroissance. A l'exemple de cette maxime, formulée en 1974 par l'écologiste André Gorz pour rompre avec la dynamique inégalitaire du consumérisme : « Seul est digne de toi ce qui est bon pour tous. Seul mérite d'être produit ce qui ne privilégie ni n'abaisse personne. »
En 180 pages d'entretiens, réflexions, reportages et échanges, ce hors-série veut défaire le mythe de la croissance, passer de l'utopie à l'action et bâtir de nouveaux imaginaires.
Avec Timothée Parrique, économiste spécialiste de l'écologie et de la décroissance, auteur de « Ralentir ou Périr » (Seuil). -
Kometa Revue Hors-Série : Arménie : Et si l'Arménie était le centre du monde ?
Collectif
- Kometa Revue
- Kometa Revue
- 13 Novembre 2024
- 3770032113098
Et si l'Arménie était le centre du monde ?
Qui seraient nos héros ? Nos légendes ? A quels films ou chansons penserions-nous en nous réveillant le matin ? A quoi ressembleraient les rapports de forces géopolitiques ou économiques ? Quels seraient nos alliés, nos ennemis ? Quels conflits auraient façonné notre continent, les autres continents, et quelle mémoire en aurions-nous gardé ? Où rêverions-nous de marcher, de vivre, de voyager ? Quelles saveurs aimerions-nous, quels aliments feraient partie de notre alimentation quotidienne ? Quelle langue parlerait-on ?
Voir le monde autrement, c'est aussi imaginer à quoi il ressemblerait si l'influence dominante était celle d'un autre pays. Pour ce premier numéro de sa collection de hors-série, Kometa a choisi l'Arménie, mouchoir de poche à l'histoire la plus riche et troublée au monde, terre de feu, de cendre, de résistance, mais aussi de religion, de culture et de fête.
Un hors-série exceptionnel, avec les rubriques et la qualité d'écriture qui font la force et l'originalité de la revue Kometa.
Des récits inédits, pour raconter le monde d'un point de vue intime.
Des photos, pour incarner l'histoire.
Des cartes et des graphiques, pour comprendre la géopolitique et enrichir nos connaissances.
Des pages musique, littérature et cinéma, pour nous plonger dans un imaginaire culturel... et prendre du plaisir.
Les plus de ce numéro :
La France compte plus forte communauté arménienne au monde, avec 350.000 personnes.
Un partenariat avec le festival Un week-end à l'Est, du 20 au 25 novembre à Paris, dédié à l'Arménie.
Un partenariat avec l'émission « Le Dessous des cartes »
Le numéro sera porté par des parrains identifiés du grand public (Alain Manoukian et Robert Guédiguian) -
Dossier Deltas : un article sur les relations entre les humains et les deltas par la géographe Magali Reghezza-Zitt, un article sur le mode de
fonctionnement des deltas par la géographe Delphine Gramond, un
article sur les impacts du changement climatique dans les zones deltaïques par la géophysicienne Mélanie Becker, un entretien avec Gaël
Hemery sur le delta du Rhône, extraits littéraires illustrés, infographies,
conseils de lectures, de films, de musiques...
Hors dossier : correspondance, atlas, cartes anciennes, héros et héroïnes d'hier et aujourd'hui, entretien avec Christine Rollard sur les
araignées, portfolios de Mark Ruwedel, Taiyo Onorato et Nico Krebs,
aparté avec Stephen Rostain, histoire des légumineuses d'Afrique par
Éric Birlouez, portrait d'Henry David Thoreau par Valérie Chansigaud,
trésors photographiques, récit et poème illustrés, agenda culturel. -
Revue de contre-histoire
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Ce numéro plonge au coeur des contradictions soulevées par le lait, aliment à la fois banal, savoureux et indigeste, pour tirer les fils des phénomènes sociaux et physiologiques liés au fait d'ingérer et de digérer.
Combien de modes, de conseils, de dogmes, d'injonctions autour des nourritures ? Comment y échapper ? Comment ce qu'on ingère peut transformer notre disponibilité au travail ? Sucre, tisane, hormone, drogue, alcool, comment ce que nous faisons entrer dans notre corps nous affecte-t-il et nous transforme-t-il ? Comment colonialités et nourritures s'imbriquent-t-elles ? C'est quoi le prix du beurre ? C'est quoi manger quand on a peu d'argent ? Cantines de lutte, recup', comment se politise l'alimentation ? -
Blink Blank, la revue du film d'animation n.10
Jacques Kermabon, Marcel Jean, Xavier Kawa-Topor
- Warm
- Blink Blank, La Revue Du Film D'animation
- 2 Octobre 2024
- 9782493524119
160 pages abondamment illustrées pour rendre compte tous les 6 mois de l'animation mondiale dans toute sa diversité et créativité. Une revue de référence, écrite par des spécialistes et par les artistes eux-mêmes. Une coédition la NEF Animation, WARM et la Cinémathèque québécoise.
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Kometa Revue n.4 : Qui aime encore les États-Unis ?
Collectif
- Kometa Revue
- Kometa Revue
- 4 Septembre 2024
- 3770032113074
Comprendre comment les Etats-Unis sont vus ailleurs dans le monde. Kaboul, Afghanistan. Un taliban raconte qu'à l'époque où il était en prison à Bagram, les détenus n'avaient qu'une obsession : Trump ou Obama, qui serait le prochain président des Etats-Unis ? De ce duel dépendait le retrait des troupes américaines. Huit ans plus tard, à Kyiv comme à Moscou, à Gaza comme à Tel Aviv, les regards sont tournés vers la prochaine bataille pour la Maison-Blanche. À Pékin, le candidat favori de Xi Jinping ne fait aucun doute : un second mandat de Trump permettrait à la Chine de consolider son empire. À Kyiv, il compromettrait l'issue des combats. A Téhéran, les mollahs continuent d'essuyer leurs pieds sur la bannière étoilée, tout en envoyant, pour certains, leurs enfants étudier chez "le grand Satan". Après-guerre, aveuglés par la propagande stalinienne, Robert Capa et John Steinbeck décrivaient une Union Soviétique trop belle pour être vraie. Aujourd'hui, les vérités alternatives du Kremlin intoxiquent à la fois l'élection américaine et les Russes ordinaires. Donald Trump voulait rendre l'Amérique plus grande. Preuve qu'elle ne l'est plus tout à fait. L'a-t-elle jamais été ? Ce numéro de Kometa explore le mythe et les ambiguïtés de la puissance américaine à travers les voix d'autrices et d'auteurs de pays en pleine transformation, poussés à haïr une Amérique qui continue à façonner leur avenir.Les plus : 10 pages de cartes pour comprendre l'élection américaine vue de l'EstDes récits intimes des grands auteurs et photographes, pour décentrer le regard. Avec Ai Weiwei, Elisa Shua Dusapin, Christophe Boltanski, Karim Kattan, Hélène Gaudy, Elitza Gueorguieva, Artem Chepeye, Elitza Gueorguieva, Negar Djvavadi, Nana Ekvtimishvili, Sacha Filipenko, Julie Otsuka, John Steinbeck.
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Les carnet du paysage n.45 : Sur les pas d'Olmsted
Collectif
- Actes Sud
- Les Carnet Du Paysage
- 2 Octobre 2024
- 9782330196202
Frederick Law Olmsted (1822-1903) ne fut pas seulement le concepteur de Central Park à New York, aux côtés de Calvert Vaux. Son nom est aussi associé à une myriade de parcs, d'avenues, de quartiers résidentiels, de campus, de sites naturels aménagés à travers l'Amérique du Nord au cours de la seconde moitié du
XIX siècle. Il fut par ailleurs, au fil de ses voyages et de ses écrits, l'inventeur et le théoricien d'une manière nouvelle de faire les métropoles avec le paysage, par le maillage des espaces, une pensée à toutes les échelles, une vision systémique de l'aménagement. De cet héritage considérable, plusieurs dimensions sont explorées au fil de ce numéro des Carnets du paysage : les références et les influences croisées venues des villes d'Europe, le dialogue transatlantique, l'impensé de la question raciale dans l'adoption de cette nouvelle culture paysagère. Olmsted lui-même, par ses écrits, demeure un continent entier à explorer : n'était-il pas conscient, très tôt, de ce qu'apportent les paysages à la santé corporelle et psychique ? Autant de pistes que les contributeurs de ce numéro, historiens, paysagistes, critiques, nous proposent de suivre, dans ses pas. -
Fracas Tome 1 : La révolution écologique qui vient
Philippe Vion-dury, Clément Quintard, Marine Benz
- Fracas
- 27 Septembre 2024
- 9782487599000
La bataille pour l'écologie a commencé. Désormais, tout le monde veut en être : l'extrême centre nous promet un capitalisme « décarboné » tandis que l'extrême droite flirte avec un pétainisme vert. Au milieu, le camp de la justice sociale et de l'émancipation est parvenu, à force de cris d'alarme et de mobilisations pacifiques, à placer les enjeux écologiques au coeur de l'agenda politique. Au risque de voir ses mots d'ordre lui échapper. Quelles perspectives s'offrent à celles et ceux qui ne demandent qu'à préserver les conditions d'habitabilité sur terre pour y vivre dignement ? Alors que les effets de la catastrophe écologique commencent à se faire sentir, ce numéro, le premier de Fracas, explore les voies et les impasses de l'écologie politique.
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Revue la deferlante n.15 : résister en féministes
Collectif
- La Déferlante
- Revue La Deferlante
- 30 Août 2024
- 9782487162105
Pour la rentrée 2024, dans la foulée des élections européennes qui risquent de
voir l'extrême droite multiplier les succès, la revue La Déferlante propose un numéro
spécial : RÉSISTER A L'EXTRÊME DROITE.
Comment l'extrême droite s'empare-t-elle des questions féministes et LGBT+ ? En France,
comment Marine Le Pen et le Rassemblement national sont-ils progressivement parvenus
à conquérir un électorat féminin ? Au-delà du champ politique, comment les mouvements
affiliés à l'extrême droite mènent-ils, au sein de l'Education nationale, dans les médias ou
sur internet, des batailles culturelles aux conséquences violentes ?
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Des milliards d'euros et de dollars continuent de pleuvoir sur les gisements de gaz, de pétrole ou de charbon alors que l'exploitation des réserves fossiles menace l'habitabilité de la planète. Or, derrière chacun de ses projets bruns se cache toute une faune financière. Banques et investisseurs, grands adeptes du greenwashing, mais aussi assureurs et institutions publiques abreuvent l'industrie de liquidités, espérant bénéficier en retour de ses insolents profits. Aux yeux des spécialistes du secteur, la symbiose entre or noir et billet vert est consubstantielle au capitalisme. Faire dérailler la machine suppose donc d'agir à de multiples niveaux, des blocages d'AG à la régulation drastique de la finance. Mais abolir le règne du fric fossile impose aussi de réfléchir à un modèle de développement alternatif pour les pays du Sud qui renonceraient à exploiter les richesses de leur sous-sol.Le capitalisme fossile est cependant loin d'avoir abattu toutes ses cartes. Et certains magnats des énergies brunes financent en toute discrétion des réseaux d'extrême droite pour faire avorter toute tentative de régulation.
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Nuisances sonores, chimiques, particules fines, COV, ondes électromagnétiques, bruits de fond, réseaux telluriques, sables du désert...
À l'heure du nouveau régime climatique, comment naissent et se cultivent de nouvelles formes de sensibilité ? Jusqu'où peut-on faire varier nos seuils de perception ? Avec ou sans technologie, comment arpenter les limites du phénoménal et se rendre sensible à de nouvelles composantes du monde ? -
Usbek & Rica n.43 : Écrans, climat, sécurité : La fin des grands rassemblements ?
Collectif
- Usbek Et Rica
- Usbek & Rica
- 19 Avril 2024
- 9782487453005
Découvrez le futur des grands rassemblements dans un monde confronté à de nouveaux défis, de la biodiversité menacée aux innovations technologiques remodelant notre façon de vivre en communauté. Et plongez dans le débat sur le potentiel et les risques des avancées génétiques, où la science-fiction devient réalité, soulevant des questions éthiques fondamentales. Notre nouveau numéro explore ces territoires complexes avec des experts, offrant des perspectives essentielles pour comprendre et naviguer dans notre avenir collectif.
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« L'eau source de vie » n'est pas seulement un slogan publicitaire, c'est une réalité indiscutable. Aucun être vivant sur Terre, animal, végétal ou microbien, ne peut survivre sans eau. La vie est apparue dans l'océan primitif, il y a trois milliards d'années, sous forme de micro-organismes unicellulaires qui se sont développés, diversifiés et complexifiés pendant plus de deux milliards d'années pour donner des être vivants pluricellulaires, nos lointains ancêtres. Il y a 400 millions d'années, la terre ferme a été colonisée par des êtres vivants qui ne se sont pas pour autant affranchis de l'eau. « L'eau n'est pas nécessaire à la vie, elle est la vie » (Antoine de Saint-Exupéry). Rappelons enfin que les milieux aquatiques et les zones humides en bon état stockent 30 % du carbone terrestre et atténuent les inondations, et qu'une partie du cycle vital de 40 % des espèces animales et végétales se déroule dans l'eau.
« L'eau source de mort » est une réalité aussi indiscutable : selon l'ONU, 1,1 milliard d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau potable et 2,6 milliards vivent sans système d'assainissement adapté. L'eau contaminée tue 2,6 millions de personnes chaque année. Sa contamination microbiologique est à l'origine de la transmission de maladies potentiellement mortelles : diarrhée, dysenterie, choléra, fièvre typhoïde et poliomyélite. Un enfant meurt d'une maladie liée à la pollution de l'eau toutes les huit secondes, et selon l'OMS « la bonne qualité de l'eau de boisson fait davantage pour la santé publique que n'importe quel vaccin ou médicament ». En France, les ARS (Agences régionales de santé) rapportent qu'en 2021 12 millions de nos concitoyens, soit 20 % de la population nationale (43 % en Bretagne), ont bu une eau non conforme aux critères de qualité, essentiellement du fait de la présence de pesticides d'origine agricole.
En raison du progrès des connaissances et de l'évolution des techniques, on pouvait espérer que cette situation catastrophique s'améliore. Il n'en est rien. En 2000, 500 millions de personnes ne disposaient pas du minimum vital en eau ; en 2025, 2,5 milliards subiront cette pénurie.
La dégradation de la situation planétaire de l'eau est cependant à resituer dans un contexte plus large : nous vivons désormais dans l'anthropocène, une nouvelle ère dans laquelle ce sont les activités humaines, et non plus les forces dites « naturelles », qui guident les transformations majeures de l'environnement. Elles sont à l'origine du dérèglement climatique, de l'effondrement dramatique de la biodiversité, de la pollution généralisée, des prélèvements excessifs des ressources naturelles, de l'artificialisation du cycle de l'eau, etc., autant de changements globaux qui affectent gravement le fonctionnement de notre planète et la vie de ses habitants.
L'urgence à agir... Pour promouvoir une transition écologique et solidaire vers un développement durable et responsable, un changement de paradigme s'impose à nos sociétés. Il concerne d'abord notre mode d'agriculture chimique et intensive, qui a un impact négatif déterminant sur la qualité et la quantité de la ressource en eau.
Hélas, les pouvoirs publics n'ont pas le courage de mettre en place cette transition d'intérêt général et préfèrent criminaliser les écologistes qui attirent l'attention sur la gravité de ces dégradations. Traiter d'« éco-terroristes » des jeunes gens qui grimpent dans les arbres pour empêcher leur abattage est totalement irresponsable et ne repose sur aucune base juridique. Ces écologistes n'ont tué personne et ces propos, inacceptables en démocratie, sont une insulte aux victimes du vrai terrorisme. De même, l'expression « écologie punitive », employée à satiété par tous ceux qui souhaitent que rien ne change, est particulièrement insupportable. C'est l'absence d'écologie qui est punitive, notamment pour les plus précaires, exposés à une mauvaise alimentation et aux passoires thermiques.
En France, nous avons la chance d'avoir une loi, de 2006, qui définit l'eau comme « bien commun de la nation » et qui énumère les usages prioritaires de cette ressource naturelle. Il serait grand temps que nos dirigeants aient le courage d'accomplir leur mission, c'est-à-dire de faire appliquer la loi.