Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Fayard
22 produits trouvés
-
Député gaulliste à 33 ans et titulaire de plusieurs grands ministères, porte-parole du général de Gaulle pendant quelque quatre ans, Alain Peyrefitte a eu avec celui-ci, entre 1959 et 1969, trois centaines d'entretiens en tête à tête. Sans compter autant de Conseils des ministres, des dizaines de Conseils restreints, des rencontres avec des chefs d'Etat ou de gouvernement étrangers.
Il a estimé qu'il était de son devoir de prendre note au jour le jour des propos tenus par le fondateur de la Ve République, pour les soustraire à l'oubli, en respectant non seulement leur teneur, mais aussi leur style et le ton des dialogues. Il s'était interdit jusqu'à présent de les publier.
La transcription fidèle de ces notes produit un effet saisissant. Comme si le temps s'effaçait, le lecteur voit surgir, dans toute l'intensité de sa présence, un homme habité par une idée plus grande que lui.
Nous entrons dans l'intimité du Général. Nous l'écoutons penser tout haut. C'est un de Gaulle en liberté, qui va beaucoup plus loin que dans ses textes officiels, et s'exprime avec une familiarité et une franchise surprenantes.
Par la richesse et la diversité des révélations qu'il apporte, par le portrait intellectuel et moral qui s'en dégage, ce livre constitue un témoignage capital sur le dernier héros de notre Histoire.
-
C'était de Gaulle Tome 1
Alain Peyrefitte
- Fayard
- Pour Une Histoire Du Xxe Siecle
- 19 Octobre 1994
- 9782213028323
Député gaulliste à 33 ans et titulaire de plusieurs grands ministères, porte-parole du général de Gaulle pendant quelque quatre ans, Alain Peyrefitte a eu avec celui-ci, entre 1959 et 1969, trois centaines d'entretiens en tête à tête. Sans compter autant de Conseils des ministres, des dizaines de Conseils restreints, des rencontres avec des chefs d'Etat ou de gouvernement étrangers.
Il a estimé qu'il était de son devoir de prendre note au jour le jour des propos tenus par le fondateur de la Ve République, pour les soustraire à l'oubli, en respectant non seulement leur teneur, mais aussi leur style et le ton des dialogues. Il s'était interdit jusqu'à présent de les publier.
La transcription fidèle de ces notes produit un effet saisissant. Comme si le temps s'effaçait, le lecteur voit surgir, dans toute l'intensité de sa présence, un homme habité par une idée plus grande que lui.
Nous entrons dan l'intimité du Général. Nous l'écoutons penser tout haut. C'est un de Gaulle en liberté, qui va beaucoup plus loin que dans ses textes officiels, et s'exprime avec une familiarité et une franchise surprenantes.
Par la richesse et la diversité des révélations qu'il apporte, par le portrait intellectuel et moral qui s'en dégage, ce livre constitue un témoignage capital sur le dernier héros de notre Histoire. -
Plus d'un quart de siècle a passé sur Le Mal français et le mal qu'il met en évidence: est toujours avec nous, un mal venu de très loin, et qui a l'avenir devant lui.
Nous pouvons nous reconnaître dans ce miroir, mais après ? « Le succès d'un livre n'est qu'une minuscule ride sur l'eau profonde d'une culture. » Le Mal français a connu le succès, il est un livre de référence, un classique de la pensée politique. Mais il n'a jamais cessé d'être un livre d'actualité, un livre d'action.
« quand j'ai écritLe Mal français, j'éprouvais le besoin de faire un bilan. Je n'avais pu aboutir, par deux fois, dans une entreprise de réforme pourtant minutieusement préparée, en mai 1968 à l'Education nationale, en 2973 à la Déforme administrative. » Combien d'autres réformes, depuis, ont-elles trébuché et fait trébucher... La réflexion d'hier vaut pour les données d'aujourd'hui.
« Inciter nos compatriotes à guérir le mal gui est dans nos têtes de Français : je ne prétends nullement y être parvenu. Pourra-t-on jamais y parvenir ? Le chantier reste ouvert.
« C'est pourquoi, ami lecteur, ne refermez pas ce livre comme un consommateur satisfait. Ne vous repliez pas sur le plaisir éventuel d'avoir un peu mieux compris. Parlez, écrivez, agissez. » -
Député gaulliste à 33 ans et titulaire de plusieurs grands ministères, porte-parole du général de Gaulle pendant quelque quatre ans, Alain Peyrefitte a eu avec celui-ci, entre 1959 et 1969, trois centaines d'entretiens en tête à tête. Sans compter autant de Conseils des ministres, des dizaines de Conseils restreints, des rencontres avec des chefs d'Etat ou de gouvernement étrangers.
Il a estimé qu'il était de son devoir de prendre note au jour le jour des propos tenus par le fondateur de la Ve République, pour les soustraire à l'oubli, en respectant non seulement leur teneur, mais aussi leur style et le ton des dialogues. Il s'était interdit jusqu'à présent de les publier.
La transcription fidèle de ces notes produit un effet saisissant. Comme si le temps s'effaçait, le lecteur voit surgir, dans toute l'intensité de sa présence, un homme habité par une idée plus grande que lui.
Nous entrons dan l'intimité du Général. Nous l'écoutons penser tout haut. C'est un de Gaulle en liberté, qui va beaucoup plus loin que dans ses textes officiels, et s'exprime avec une familiarité et une franchise surprenantes.
Par la richesse et la diversité des révélations qu'il apporte, par le portrait intellectuel et moral qui s'en dégage, ce livre constitue un témoignage capital sur le dernier héros de notre Histoire. -
La tragédie chinoise
Alain Peyrefitte
- Fayard
- Pour Une Histoire Du Xxe Siecle
- 13 Juin 1990
- 9782213025445
" le printemps de pékin " de 1989 marque une brutale rupture: l'histoire de la chine a paru alors aux occidentaux prendre un tour odieux que peu d'entre eux imaginaient. pourtant, comment ne pas repérer dans cette tragédie-là tous les ingrédients d'une constante tragédie chinoiseoe et dans cette dernière, comment ne pas reconnaître un simple cas particulier _ mais significatif entre tous _ de l'universelle tragédie du tiers-monde?
Cette tragédie au carré et au cube, même si elle semble sans précédent à l'observateur rapide, récapitule tous les facteurs de l'éternelle équation chinoise. sans doute ceux-ci se retrouveront-ils longtemps dans les inévitables épisodes à venir d'un drame à rebondissements, qui bouleverse tour à tour bien des pays sous-développés et, par contrecoup, la planète entière. le grand écrivain révolutionnaire lu xun, lui, ne se faisait pas d'illusions: " pour les peuples attardés, il n'y a pas de raccourcis... peuvent-ils se permettre la démocratieoe " le " printemps de pékin " a placé la chine en face des terribles problèmes qui lui restent à résoudre. lui en a-t-il donné la clef?
Et si nous avions été victimes d'autant de désinformation à propos du drame chinois qu'à propos du drame roumain?
Franz-olivier giesbert: " alain peyrefitte est le seul à avoir annoncé que le printemps de pékin se terminerait très mal... quand l'histoire est là, nous aussi, on doit faire preuve d'un peu plus de distance... " alain genestar: " effectivement, quand peyrefitte a dit: " attention, vous allez voir, il va les reprendre en mains ", il était tout seul, j'étais de ceux qui disaient: " il a une conception un peu xixe siècle de la chine. " " europe n° 1 (10 juin 1989)
-
-
Alain Peyrefitte a pu mener jusqu'au terme sa tâche de mémorialiste du général de Gaulle. Il y tenait d'autant plus qu'il fut, dans ces trois années 1966-1968, personnellement impliqué.
De Gaulle et Peyrefitte ont trébuché ensemble sur Mai 68 - le ministre d'une Education nationale en folie, le Président d'une République bousculée et déconcertée.
Fidèle à sa méthode, plus chroniqueur qu'analyste, Alain Peyrefitte rapporte ses entretiens avec le Général, mais aussi avec tous ceux dont l'action ou l'inaction concourent à créer ce que de Gaulle appellera l'"insaisissable". Avec une simplicité de ton et une loyauté intellectuelle exemplaires, il restitue l'enchaînement des interrogations, des décisions et des réactions. Pour la première fois, chacun peut suivre du sommet de l'Etat ce drame qui a ébranlé l'Etat.
Ce dernier tome ne se réduit pas à Mai 68. Sur bien d'autres sujets - la sortie de l'OTAN, le secret de la Bombe H, le Québec à libérer, une cohabitation éventuelle, la participation, la pilule, Pompidou, le dernier référendum - de Gaulle parle, provoque et agit. Il est pressé. " Pour moi, l'horizon est proche." Le sentiment presque tragique de cette hâte unifie tout le livre.
Jusqu'à la fin, c'était de Gaulle en effet, rendu dans une vérité qui n'a pas besoin de légende.
-
Quand la chine s'éveillera... le monde tremblera
Alain Peyrefitte
- Fayard
- Pour Une Histoire Du Xxe Siecle
- 24 Janvier 1980
- 9782213006710
Le Printemps de Pékin sur la place Tiananmen et, surtout, la tuerie du 4 juin 1989 semblent marquer une si brutale coupure, qu'on serait tenté de tenir pour péripéties les événements qui les ont précédés, comme la Révolution culturelle, cette formidable poussée d'hystérie collective.En juillet 1973, paraissait la première édition de cet ouvrage, rapport d'enquête sur l'état de la Chine dans l'été 1971, au beau milieu de la Révolution culturelle: quelques mois pour préparer le voyage, quelques semaines pour observer, deux ans pour digérer...L'ouvrage restait-il encore valide, après si longtemps? Les événements de ces dernières années sont assurément importants; mais les structures de la vie collective et de la mentalité chinoises en ont-elles été transformées en profondeur? Ce que j'avais essayé de mettre à nu, c'étaient les ressorts fondamentaux de ce peuple et de cette révolution. Ils demeurent.Fallait-il donc republier ce livre en l'état? C'eût été possible, s'il se fût agi d'un simple récit de voyage. Toutefois, j'avais tenté d'écrire une introduction à l'intelligence de la Chine contemporaine. Pour que le livre pût encore rendre ce service, il fallait l'actualiser, sans rien toucher à son équilibre interne.Avouons-le, ces dernières années, la Chine nous a encore étonnés: plus semblable à elle-même de nous surprendre toujours, que de se conformer à l'image que nous nous en faisions. Elle nous interroge de nouveau, et sur elle, et sur nous. .
-
Entre 1959 et 1969, Alain Peyrefitte, titulaire de plusieurs grands ministères et porte-parole du général de Gaulle pendant près de quatre ans, a eu avec celui-ci plus de trois cents entretiens en tête à tête. Il a pris note au jour le jour des propos tenus par le fondateur de la Ve République et livre un témoignage capital qui dresse le protrait intellectuel et moral du dernier héros de notre Histoire. Ce premier tome va de 1958 à la moitié des années 60 et raconte de l'intérieur l'instauration de la Ve République, la fin de la guerre d'Algérie, les choix de politique extérieure de la France en temps de guerre froide, d'émergence du tiers-monde et de réconciliation franco-allemande. Leur vie est un roman et ces romans ont changé le monde. Ils sont dix géants de l'Histoire qui ont fait de leur combat la plus palpitante des sagas. Ils ont façonné le XXe siècle et par là même marqué notre destin. Les éditions Fayard et le Nouvel Observateur se sont associés pour raconter leur histoire, qui a fait l'Histoire, à travers les meilleures biographies réunies dans cette collection : "les géants du XXe siècle". Essentiels pour comprendre le monde qui nous entoure, ces ouvrages de référence, très documentés, ont été écrits par des auteurs d'excellence. Ils sont présentés, à chaque fois, par un texte inédit de Laurent Joffrin.
-
Un choc de cultures Tome 1 : la vision des Chinois
Alain Peyrefitte
- Fayard
- Histoire
- 6 Décembre 1991
- 9782213023281
Les affrontements de nos banlieues, comme l'éclatement de l'Empire soviétique, ont fait récemment apparaître la permanente actualité du choc des cultures. Chacune d'elles a sa logique interne, son code propre. Elles défendent leur identité par un rejet mutuel.Peu d'aventures humaines ont mieux mis en lumière ce phénomène, que la mission Macartney auprès du Céleste Empire (1792-94), la première expédition occidentale en Chine, qu'a contée L'Empire immobile. La trame de ce récit historique reposait sur des documents d'archives. Trois volumes, précédés chacun d'une substantielle introduction d'Alain Peyrefitte, vont rendre publics ces textes inédits: La vision des Chinois, Le regard des Anglais, L'oeil des Missionnaires. Trois optiques sur la même rencontre.Une correspondance, restée secrète pour l'essentiel depuis deux siècles, entre l'Empereur Qianlong et ses grands mandarins, montre que les Anglais, qui étaient loin de s'en douter, faisaient l'objet d'une surveillance de tous les instants. La Chine est la seule Civilisation sous le Ciel: si Macartney ne reconnaît pas humblement cette évidence en se prosternant neuf fois devant l'Empereur, il faut traiter cette mission en ennemie. On envisage même de saboter ses vaisseaux.Les Anglais se font, eux, de la planète, de la Chine et du Royaume-Uni, une idée totalement incompatible avec celle des Chinois. Quant aux Pères missionnaires, fils obéissants de l'Eglise romaine et fidèles sujets de l'Empereur de Chine, ils sont écartelés entre deux mondes... et n'ont d'espoir que dans l'autre monde.Trois livres indispensables à tous ceux qui ont su reconnaître dans L'Empire immobile une grande page de l'aventure de l'humanité _ une page prémonitoire.
-
Images de l'Empire immobile
Alain Peyrefitte
- Fayard
- Pour Une Histoire Du Xxe Siecle
- 8 Janvier 1998
- 9782213023830
En pleine Révolution française, les Anglais envoient vers Pékin une nombreuse expédition - diplomates, militaires, marins de commerce et de guerre, savants, musiciens pour ouvrir un 'Empire céleste' obstinément fermé. La mission essuie auprès de l'empereur Qianlong (ci-dessus) un échec complet. Mais elle réussit, dans un véritable voyage initiatique, à voir la Chine profonde telle qu'elle est, non telle que les Européens la rêvaient, Parmi les voyageurs, l'artiste William Alexander croque, dessine, peint. Il rapporte pour notre bonheur un foisonnant reportage en images, le premier de tous les temps.
-
Saviez-vous qu'en pleine Révolution française, les Anglais avaient envoyé une expédition de cinq voiliers et sept cents hommes dans l'Empire chinois, pour l'amener à s'ouvrir à eux? Qu'ils entendaient, bien qu'ils ne fussent encore que huit millions, négocier fièrement d'égal à égal avec un pays qui en comptait déjà trois cent trente _ le tiers de l'humanité? Que la Chine, considérant qu'elle était la seule civilisation sous le Ciel , repoussa brutalement toutes leurs demandes? Qu'elle traita leurs envoyés comme des prisonniers de marque? Qu'ils furent soumis _ de Macao à la Tartarie, à travers les rites de la Cour et les surprises de la Ville, parmi les bureaucrates célestes et les missionnaires-otages _ à un véritable voyage initiatique? Que cette occasion historique fut un rendez-vous manqué?C'est un double voyage initiatique que le lecteur fera en leur compagnie; au tréfonds de l'Empire du Milieu, enclos dans une perfection figée, mais aussi de l'Empire britannique, tendu dans son essor; vers l'identité de l'Extrême-Orient, comme vers celle de l'Extrême-Occident; vers l'essence du dirigisme et celle du libéralisme.La mission Macartney dans une Chine à son apogée fait retenir le heurt de deux cultures: la brillante civilisation chinoise, plus de quarante fois séculaire, et la jeune civilisation occidentale, emportée par les effets croisés des révolutions intellectuelle, scientifique, technologique, marchande, maritime, agronomique, industrielle, financière. Une seconde mission, en 1816, dirigée par lord Amherst, reçut un accueil encore plus humiliant. Pour accéder à la Chine, les Anglais décidèrent de recourir à la force: ce fut la peu honorable guerre de l'Opium. Une société raffinée s'effondrait sous le poids de son enfermement et de son immobilisme. Cet enchaînement dramatique jette une lumière nouvelle sur la double énigme du développement et du sous-développement .A.P.
Grand format 37.20 €Indisponible
-
Coffret chine - l'empire immobile ou le choc des mondes, quand la chine s'eveillera..., la tragedie
Alain Peyrefitte
- Fayard
- 6 Décembre 1990
- 9782213026367
Grand format 63.60 €Indisponible
-
-
Rue d'ulm ; chroniques de la vie normalienne
Alain Peyrefitte
- Fayard
- Pour Une Histoire Du Xxe Siecle
- 19 Janvier 1994
- 9782213030753
L'Ecole normale supérieure a traversé deux siècles, deux empires, deux monarchies, cinq républiques. Quel est son passé récent? Son présent? A-t-elle encore un avenir?Aucun " lieu de mémoire " de l'intelligence française n'a sans doute suscité autant de littérature. Les romans, Mémoires, essais qui décrivent les moeurs de la tribu normalienne restaient dispersés. Il fallait les rassembler en florilège: ce fut l'objectif du premier Rue d'Ulm, composé en 1946.Que de changements, depuis lors! Entre-temps, appartenir à une élite était devenu un péché capital, dont on ne pouvait obtenir l'absolution qu'en se reniant. Qui rêverait d'entrer dans une institution dont les membres pratiquent l'auto-flagellation? L'Ecole a connu une longue éclipse.Il semble qu'en cette année de son bicentenaire, elle reprenne confiance en elle-même. Destinée à recruter des professeurs ou des chercheurs, elle continue à déboucher aussi sur la finance, le journalisme, l'industrie, la diplomatie ou la politique, le théâtre ou l'épiscopat... Les " archicubes " forment une pyramide à l'envers. Leur proportion parmi les licenciés est de plus en plus insignifiante; parmi les agrégés, beaucoup plus importante; parmi les énarques ou les docteurs, davantage encore. Ils détiennent le cinquième des fauteuils à l'Académie française, le quart à l'Académie des sciences morales et politiques, le tiers à l'Académie des sciences, les deux tiers à l'Académie des inscriptions et belles lettres, la moitié des chaires au Collège de France; sans compter le tiers des " prix Nobel " et les quatre cinquièmes des " Médailles Fields " vivants.On verra que les langues se sont déliées. Des zones d'ombre se sont éclairées: l'Ecole scientifique, quasi absente des précédentes éditions de l'ouvrage; la guerre, l'Occupation et la Résistance; le déferlement de la vague communiste après la Libération; le maoïsme et le gauchisme, les anathèmes, les abjurations; les mutations, les nouvelles carrières, l'ouverture au monde de l'entreprise; l'Ecole des femmes et la fusion avec Sèvres.Cette édition, où plus de la moitié des pages sont nouvelles, révélera au grand public, sous des signatures prestigieuses, la vie privée d'une grande école française, sans doute à la fois la plus illustre et la plus méconnue.
-
" La surprise coupe le souffle. Rien de vieilli ni de rouillé dans ces propos, qui gardent une fraîcheur intacte, une vivacité palpitante. Trente ans après, ils forcent l'attention comme s'ils parlaient d'aujourd'hui. " Patrick Jarreau, Le Monde (21.10.94) " Tous les historiens se féliciteront de disposer de tels matériaux, dont l'authenticité n'a pas besoin d'être prouvée. " Jean Lacouture, Le Nouvel Observateur (8.12.94) " Ministre en même temps que lui, je l'ai vu prendre des notes pendant les Conseils des ministres avec beaucoup de diligence. Nous savions tous que le Général l'y avait autorisé, alors que la tradition l'interdit... Des propos privés très utiles et très éclairants. Des informations d'une qualité et d'un intérêt inestimables. " Pierre Messmer, Le Journal du Dimanche (26.11.95) " Plus qu'un livre: une date dans l'histoire contemporaine. L'habileté suprême du peintre est de s'effacer devant celui qu'il fait revivre en un portrait saisissant. Peyrefitte est à de Gaulle ce que Joinville est à Saint Louis. C'est du grand art, qui paraît simple. " Jean d'Ormesson, Le Figaro Magazine (30.12.94) " Ce qui rend ce livre si vivant, ce n'est pas que de Gaulle ait toujours raison, il en est fort loin: c'est qu'il ne dit rien qu'il ne pense lui-même. De Gaulle est toujours original... La résurrection d'une voix, d'un individu, d'un tempérament, qu'à chaque seconde nous voyons exister et entendons s'épancher, réagir, réfléchir. " Jean-François Revel, Commentaire (Printemps 95)
-
Avec ce troisième tome, auquel il a travaillé jusqu'à la veille de sa mort, Alain Peyrefitte achève l'oeuvre monumentale qu'il a consacrée au général de Gaulle.
Depuis sa première rencontre avec le Général, le 5 mars 1959, Alain Peyrefitte avait décidé de consigner, le soir même, tous les entretiens que le Général lui accorderait. Il en écrivait non seulement le contenu, mais, chose plus extraordinaire, la forme elle-même.
Au lendemain de la mort de De Gaulle, il a choisi de respecter la prescription trentenaire qui est d'usage pour tous les documents de l'État, et de révéler ensuite au public tous les propos dont il avait ainsi gardé la trace.
C'est un monument pour l'Histoire.
C'est un chef-d'oeuvre littéraire.
Un monument pour l'Histoire. Un trésor inestimable pour les historiens, parce que c'est un livre de première main. De Gaulle commente les événements, juge les hommes, analyse dans de fréquents raccourcis les grands moments de l'Histoire, annonce et explique les décisions qui ne seront connues que beaucoup plus tard. Partisans et adversaires de De Gaulle ont été unanimes à saluer les deux premiers tomes de cette oeuvre quand ils ont été publiés. Et cela ne doit pas étonner. Contrairement à ce que l'on pouvait penser, il ne s'agit pas d'une hagiographie. L'auteur, certes, est rempli d'admiration, mais il n'est pas aveuglé par elle. De Gaulle est présent, avec ses défauts et ses erreurs, mais aussi avec les qualités qui ont fait de lui un personnage d'exception : à la différence de la quasi-totalité des hommes politiques, il sait ce qu'il pense, et il sait l'exprimer. Sa très grande intelligence, la cohérence absolue de ses positions ; le courage avec lequel il brade tous les conformismes et toutes les conventions s'imposent avec la force d'une évidence.
Et c'est aussi un chef-d'oeuvre littéraire, car Alain Peyrefitte a inventé en quelque sorte un genre que personne n'avait tenté avant lui. Il a recréé une parole vivante. Il met en scène. Nous sommes dans le bureau du Général, ou dans l'avion, ou autour de la table du Conseil des ministres, et nous l'entendons, non pas " tel qu'en lui-même enfin l'éternité le change ", mais tel qu'il était. D'où le titre : C'était de Gaulle.
Et l'émotion, le suspense, sont d'autant plus impressionnants que ces volumes sont écrits " au présent ". Quand nous lisons par exemple le Mémorial de Las Cases, tout est terminé. Napoléon reprend le fil de sa formidable aventure, il la commente, mais nous ne savons pas ce qu'il pensait au moment même où les événements se sont produits. Avec le De Gaulle de Peyrefitte, nous voyons l'histoire se faire, nous sommes en prise directe avec le présent, ses ombres, ses incertitudes, ses surprises, son imprévisible déroulement.
Ce troisième tome recouvre la période qui va de janvier 1966 au départ de De Gaulle en avril 1969 et à son enterrement en novembre 1970. Il pourrait s'appeler " Le septennat interrompu ".
À la fin de 1965 a eu lieu l'élection présidentielle. La première depuis l'adoption - réforme capitale aux yeux de De Gaulle - du principe de l'élection au suffrage universel. Le Général s'est présenté (certains en doutaient). Il a été élu. Mais mal (personne ne s'en doutait). Il a commencé par être mis en ballottage, il n'a été élu qu'au second tour, et pendant quelques jours il a hésité à se retirer.
Georges Pompidou est toujours Premier ministre. Quelques changements sont intervenus dans la composition du gouvernement. Giscard d'Estaing n'est plus là. Edgar Faure, rescapé de la IVe République, est entré au gouvernement. Alain Peyrefitte n'est plus ministre de l'Information, il devient ministre de la Recherche scientifique.
Le livre se divise en deux parties.
La première va jusqu'aux élections législatives de mars 1967. Ces élections se passent mal. La majorité qui soutient le Général ne l'a emporté que par un siège. Au premier tour, 30 % des Français seulement ont voté pour le parti du Président.
La deuxième partie va de mars 1967 au référendum perdu du 27 avril 1969, en passant par la crise étudiante d'abord, puis nationale, de mai 1968.
Tout au long de ces trois courtes années, nous entendons de Gaulle s'exprimer sur tous les sujets : la réforme des institutions, le rôle du Sénat, l'éventualité d'une cohabitation, les syndicats, les patrons, les polices parallèles lors du sombre épisode de l'affaire Ben Barka, l'Angleterre et le risque qu'elle représente pour l'Europe, le problème de la réunification allemande, les rapports avec l'Espagne de Franco, la tension avec Israël, le voyage dans une Pologne soumise au joug soviétique, le rôle de Moscou.
Mais les trois grands moments, ceux qu'Alain Peyrefitte développe en nous en faisant suivre d'un bout à l'autre le déroulement, sont :
- La réalisation de la bombe H.
- Le voyage au Québec et le fameux " Vive le Québec libre ! " - La réforme impossible de l'Éducation nationale et les " événements " de Mai 68.
Événements dont Alain Peyrefitte nous donne le récit le plus complet, le plus informé, le plus lucide, le plus honnête aussi, car au lieu de penser avant tout à défendre le rôle qui a été le sien, il établit avec une impartialité remarquable le rôle joué par chacun des acteurs, il nous rend compréhensibles les divergences d'analyse, il place chacun dans sa vérité.
C'est ainsi par exemple qu'il nous donne le portrait le plus juste de Georges Pompidou. Peu après l'élection de Georges Pompidou à la présidence de la République, Philippe Alexandre avait remporté un grand succès de librairie en publiant un livre surprenant intitulé Le Duel de Gaulle-Pompidou. Et il n'avait pas tort. Mais la thèse était simplificatrice. Nous voyons en effet grandir peu à peu l'incompréhension, le soupçon, l'agacement. Nous voyons se heurter deux conceptions antagonistes du bien public. Mais cela n'est pas incompatible avec la fidélité de Georges Pompidou au général de Gaulle. Pendant que l'opinion était en train de basculer en sa faveur, il croyait certainement lui-même servir de son mieux le Général.
Il règne d'ailleurs sur tout ce livre une atmosphère de mélancolie et de tragédie qui lui donne sa puissance, et qui culmine dans les pages véritablement admirables qu'Alain Peyrefitte consacre à l'enterrement du Général.
Tragédie qui n'est pas sanglante - rappelons que pas un seul coup de feu ne fut tiré lors des journées dites " révolutionnaires " de Mai 68 -, mais qui n'en est pas moins une tragédie, car nous sentons venir, puis nous voyons arriver le destin plus fort que la volonté humaine, nous assistons à la désaffection qui grandit, à l'espoir qui se retire, et petit à petit nous réalisons que le rêve de grandeur française qui avait animé toute la vie de De Gaulle allait s'écrouler.
-
-
Parlez, écrivez, agissez ; articles et discours ; 1950-1999
Alain Peyrefitte
- Fayard
- Documents Fayard
- 18 Septembre 2002
- 9782213611716
" Parlez, écrivez, agissez " sont les derniers mots de La Société de confiance, un de ces ouvrages dans lesquels Alain Peyrefitte ne se contente pas d'exposer une réflexion personnelle, mais où il s'efforce de la faire partager au plus grand nombre. Cette triple injonction, il se l'adressait à lui-même. Pour y répondre, les livres ne suffisaient pas. Un bref article dans un quotidien, une étude dans une revue, un discours, une intervention dans un colloque : autant de façons d'aller à la rencontre d'un public nouveau, de relever le défi de s'adresser à des lecteurs ou à des auditeurs pas forcément acquis d'avance. Autant d'exercices pour s'obliger à centrer sur l'essentiel, à chercher formules, images et exemples les plus efficaces, à éprouver son style et l'adapter aux circonstances. Les engagements d'Alain Peyrefitte ont multiplié les occasions d'écrire dans la presse ou de parler du haut d'une tribune. Ses responsabilités ministérielles successives l'ont amené, aux moments-clé de l'Histoire de France, à proposer et exposer analyses et réformes, de la justice à l'Éducation nationale. Enfin ont cheminé côte à côte au Figaro, à partir de 1983 et pendant les seize dernières années de sa vie, l'homme politique, l'écrivain et le journaliste, au plus près des événements. Auprès des grandes oeuvres qui font d'Alain Peyrefitte un des acteurs principaux de la scène intellectuelle française du XXe siècle, ce recueil, parce qu'il réunit des textes que la dispersion condamnait à l'oubli, a toute sa place. On y retrouve la grande curiosité et la diversité des combats d'Alain Peyrefitte, en même temps que l'unité et les axes fondateurs de sa pensée. Ce recueil illustre une dimension capitale de sa personnalité et de son influence : celle d'un homme d'État, penseur et écrivain.
-
Entre 1959 et 1969, Alain Peyrefitte, titulaire de plusieurs grands ministères et porte-parole du général de Gaulle pendant près de quatre ans, a eu avec celui-ci plus de trois cents entretiens en tête à tête. Il a pris note au jour le jour des propos ten
-
Un choc de cultures Tome 2 ; le regard des Anglais
Alain Peyrefitte
- Fayard
- Divers Histoire
- 17 Juin 1998
- 9782213023410
1792: une escadre anglaise emporte vers la Chine la première ambassade de S. M. britannique, conduite par lord Macartney.1794: le lord est de retour. Mission accomplie? Non. Un choc de cultures s'est produit. Un choc frontal.Macartney et ses compagnons, sur la foi des témoignages jésuites, imaginaient avant leur départ un empire très évolué, sur lequel régnait le plus éclairé des despotes. Les marchands occidentaux parqués à Canton ont tenté en vain de les détromper. Une collision s'ensuivit entre la civilisation chinoise, ritualisée et immuable, et celle flexible et conquérante, des Anglais. Ses conséquences allaient lentement bouleverser les mentalités, puis la planète.La vision des Chinois (1992) a montré l'empereur Qianlong et ses mandarins recevant l'allégeance du roi d'Angleterre, puis expulsant le Barbare insoumis. Le regard des Anglais, centré sur la préparation et le déroulement de l'ambassade ainsi que sur les relations qui en furent faites, retrace, à travers des témoignages le plus souvent inédits, l'évolution de l'idée que les Britanniques se font de la Chine: leur opinion passe peu à peu de la sinophilie utopique à une sinophobie méprisante que nous ne retrouverons nullement dans L'oeil des missionnaires, dernier tome de notre trilogie.Tous ceux qui ont reconnu dans l'aventure relatée par L'Empire immobile une page prémonitoire de l'Histoire de l'humanité, trouveront dans ces trois ouvrages un complément indispensable.
-
La Chine s'est éveillée : Carnets de route de l'ère Deng Xiaoping
Alain Peyrefitte
- Fayard
- 7 Mai 1997
- 9782213599571
En 1973 paraissait la première édition de Quand la Chine s'éveillera... le monde tremblera, rapport d'enquête sur l'état de la Chine dans l'été 1971, au beau milieu de la Révolution culturelle, mais après ses pires excès. En 1989, L'Empire immobile faisait revivre, d'après les sources non plus seulement anglaises mais chinoises, un rude choc culturel, survenu deux siècles plus tôt, entre la mission Macartney, envoyée par le pays alors à la pointe de la révolution industrielle, et la plus brillante des civilisations coutumières, immobile dans son enfermement; ce voyage initiatique dans la Chine de toujours montrait, par des comparaisons incessantes avec la Chine d'aujourd'hui, la stupéfiante permanence des comportements et mentalités collectifs. Ces deux livres ont connu un grand succès mondial.
En 1990, La Tragédie chinoise analysait les causes, le déroulement, la répression brutale et les conséquences du " printemps de Pékin " de 1989. Voici maintenant, sept ans après cet épisode dramatique, la description de l'essor qu'annonçait Quand la Chine s'éveillera; la chronique des étapes qui y ont conduit; les carnets de route d'observations accumulées en une quinzaine de voyages _ le dernier en août-septembre 1996. Comment la Chine réussit-elle à rester elle-même tout en se modernisant et s'occidentalisant à vive allure? Elle se projette déjà dans le XXIe siècle comme la première puissance mondiale. Le monde va-t-il trembler?Grand format 21.60 €Indisponible