Filtrer
Support
Langues
Alexandre Escudier
-
Le sacré en questions : lectures et mises en perspectives de Hans Joas
Alexandre Escudier, Pierre Gisel, Jean-Marc Tetaz, Collectif
- Labor Et Fides
- Le Champ Ethique
- 4 Octobre 2023
- 9782830918281
Ce livre collectif rassemble des universitaires autour de la pensée de Hans Joas, enseignant en sciences sociales aux Universités de Berlin et de Chicago, qui n'a de cesse de travailler les rapports entre société moderne et religion.
Les contributeurs reviennent plus particulièrement sur son livre Les pouvoirs du sacré. Une alternative au récit du désenchantement (Seuil 2020), dans lequel Joas discute la théorie de la sécularisation que Max Weber rattache aux processus de rationalisation moderne. Joas souligne que si la modernité s'est décalée des traditions religieuses, elle connaît pourtant des formes de sacralisations novatrices. Autour de cette production d'idéaux et de symbolisations qui passent souvent inaperçus, les apports du livre sont à la fois historiques, sociologiques, théologiques et politiques.
Le collectif rassemble un politiste de Science-Po Paris (A. Escudier), un grand connaisseur de l'oeuvre de Joas (J.-M. Tétaz), un théoricien du religieux dans ses rapports au social (P. Gisel), un spécialiste du pragmatisme étasunien (S. Madelrieux), un penseur du politique (B. Karsenti), une spécialiste de Weber (C. Colliot-Thélène) et un théologien catholique réputé (Ch. Theobald). -
Histoires universelles et philosophies de l'histoire ; de l'origine du monde à la fin des temps
Alexandre Escudier, Laurent Martin
- Presses De Sciences Po
- Academique
- 19 Mars 2015
- 9782724616606
L'histoire globale et ses divers avatars - histoire connectée, comparée, internationale, transnationale, etc. - séduisent le monde académique et le grand public aujourd'hui sensibilisé au thème de la mondialisation. En invitant à la prise en compte des interactions entre individus et groupes humains relevant d'unités géoculturelles distinctes, elle permet un décentrement du regard et le détourne de l'ethnocentrisme scientifique et politique.
Ce paradigme devenu quasi dominant de nos jours est l'héritier d'une longue tradition intellectuelle, qui trouve ses prémices dans l'antiquité gréco-latine : la tradition des histoires universelles et des philosophies de l'histoire que présentent dans cet ouvrage des philosophes, des historiens, des anthropologues, des géographes, ainsi que des spécialistes d'aires culturelles non occidentales, chinoises et arabes notamment.
Par histoire universelle, on entend le projet de considérer l'humanité, à la fois unie et diverse, dans son ensemble et dans son devenir historique commun ; par philosophie de l'histoire, l'ambition de donner un sens à ce devenir, c'est-à-dire autant une orientation qu'une signification.
Illustrées, pour la première, par les travaux de penseurs tels que Ibn Khaldûn, Spengler, Toynbee, pour la seconde, par ceux de Hegel, de Marx ou de Comte, ces deux traditions ont fait de l'histoire pensée par la philosophie la clef de compréhension ultime des sociétés humaines.
L'histoire globale et ses divers avatars - histoire connectée, comparée, internationale, transnationale, etc. - séduisent le monde académique et le grand public aujourd'hui sensibilisé au thème de la mondialisation. En invitant à la prise en compte des interactions entre individus et groupes humains relevant d'unités géoculturelles distinctes, elle permet un décentrement du regard et le détourne de l'ethnocentrisme scientifique et politique.
Ce paradigme devenu quasi dominant de nos jours est l'héritier d'une longue tradition intellectuelle, qui trouve ses prémices dans l'antiquité gréco-latine : la tradition des histoires universelles et des philosophies de l'histoire que présentent dans cet ouvrage des philosophes, des historiens, des anthropologues, des géographes, ainsi que des spécialistes d'aires culturelles non occidentales, chinoises et arabes notamment.
Par histoire universelle, on entend le projet de considérer l'humanité, à la fois unie et diverse, dans son ensemble et dans son devenir historique commun ; par philosophie de l'histoire, l'ambition de donner un sens à ce devenir, c'est-à-dire autant une orientation qu'une signification.
Illustrées, pour la première, par les travaux de penseurs tels que Ibn Khaldûn, Spengler, Toynbee, pour la seconde, par ceux de Hegel, de Marx ou de Comte, ces deux traditions ont fait de l'histoire pensée par la philosophie la clef de compréhension ultime des sociétés humaines.
L'histoire globale et ses divers avatars - histoire connectée, comparée, internationale, transnationale, etc. - séduisent le monde académique et le grand public aujourd'hui sensibilisé au thème de la mondialisation. En invitant à la prise en compte des interactions entre individus et groupes humains relevant d'unités géoculturelles distinctes, elle permet un décentrement du regard et le détourne de l'ethnocentrisme scientifique et politique.
Ce paradigme devenu quasi dominant de nos jours est l'héritier d'une longue tradition intellectuelle, qui trouve ses prémices dans l'antiquité gréco-latine : la tradition des histoires universelles et des philosophies de l'histoire que présentent dans cet ouvrage des philosophes, des historiens, des anthropologues, des géographes, ainsi que des spécialistes d'aires culturelles non occidentales, chinoises et arabes notamment.
Par histoire universelle, on entend le projet de considérer l'humanité, à la fois unie et diverse, dans son ensemble et dans son devenir historique commun ; par philosophie de l'histoire, l'ambition de donner un sens à ce devenir, c'est-à-dire autant une orientation qu'une signification.
-
Résilience démocratique : Éléments de sociologie historique
Jean Baechler, Alexandre Escudier, Collectif
- Hermann
- 27 Novembre 2024
- 9791037040596
Pourquoi, comment et à quelles conditions la démocratie survit-elle au populisme, à la démagogie, aux dérives illibérales et dictoriales de toutes sortes ? Dans quelle mesure peut-on parler de « résilience démocratique » ?
Dans un monde démocratique tourmenté, ces questions méritent un examen diachronique et thématique approfondi, à défaut de pouvoir être exhaustif. Tel est l'objet du présent ouvrage, qui croise des approches historiques, sociologiques et philosophiques diverses.
Avec les contributions de : Vincent Azoulay, Bertrand Badie, Jean Baechler (†), Marc Boone, Fabrice Brandli, Élisabeth Crouzet-Pavan, Antony Dabila, Alexandre Escudier, Yann Le Bohec, Nicolas Leron, Charles-Édouard Levillain, Thomas Maissen, Fernando Menezes de Almeida, Arnaud Mercier, Gilbert Merlio, Christian de Perthuis, Frédéric Ramel, Alain Rouquié, Flocel Sabaté, Ilaria Taddei, Virginie Tournay, François Vergniolle de Chantal et Kurt Weyland.