La révoluion Russe de février 1917, puis le coup d'État d'octobre et la guerre civile qui s'ensuivit furent des événements parmi les plus déterminants de l'Histoire contemporaine. Ils ne furent même pas à proprement parler russes, car ils mirent aux prises de multiples parties prenantes, chacune ayant une cause par culière à défendre - nationale, ethnique ou de classe.
En 1917, quand la Russie impériale, archaïque et vermoulue, sapée aussi par sa gestion calamiteuse de la guerre, se désagrège, Lénine et ses bolcheviks s'emparent du pouvoir par la ruse, la terreur, et par un sens de l'organisation hors du commun. Pendant trois ans, la Russie va connaître une guerre civile d'une férocité inimaginable. Dès 1918, Lénine décrète la Terreur rouge : tout aristocrate, tout bourgeois doit être sommairement exécuté en tant qu'ennemi de classe. De leur côté les Blancs sont minés par les désaccords politiques et desservis par les exactions commises par leurs cosaques.La propagande du camp victorieux a tout fait pour déformer et reconstruire ce conflit sous la forme d'une geste héroïque. Il est restitué ici pour ce qu'il fut, à savoir sans aucun doute, avec ses six à dix millions de morts, l'un des plus barbares de l'ère moderne. L'exploitation d'innombrables archives inédites a permis à Antony Beevor de nous raconter et de nous expliquer, comme jamais auparavant, ce cercle vicieux de la terreur qui a exacerbé les tensions politiques dans le monde entier et abouti à la Guerre d'Espagne et à la Seconde Guerre mondiale.
Avec son magistral Stalingrad, rapidement devenu un best-seller mondial, Antony Beevor avait réussi à donner toute son ampleur tragique à l'une des plus terribles batailles de l'histoire de l'humanité.
Le récit de la chute de Berlin, qui consacre, en 1945, l'effondrement du Troisième Reich et du rêve hitlérien de domination mondiale, était, comme il le souligne dans sa préface, la suite logique de cet ouvrage, en même temps que l'évocation d'un drame humain à peu près sans précédent.
C'est, en effet, avec une terrible soif de vengeance, après les exactions commises par les Allemands en Russie, que l'Armée rouge atteint les frontières du Reich puis s'approche inexorablement de Berlin, devenu pour elle « l'antre de la bête fasciste ». Et cette vengeance sera effroyable : villes et villages anéantis, civils écrasés par les chenilles des chars, viols et meurtres en série, pillage systématique. Des centaines de milliers de femmes et d'enfants vont périr, souvent de faim ou de froid, et plus de sept millions de personnes s'enfuiront vers l'ouest pour tenter d'échapper à la mort et à la terreur.
Mais, en même temps qu'il est assailli par un ennemi à l'incroyable férocité - encore que quelques traits d'humanité viennent parfois éclairer une fresque digne de Goya -, le peuple allemand est souvent sacrifié par des gouvernants que l'orgueil et le fanatisme conduisent à l'aberration la plus meurtrière.
S'appuyant sur des archives souvent inédites, Antony Beevor nous livre non seulement un document historique capital, mais aussi un grand récit tragique et poignant, où l'on voit se déchaîner, portées à leur paroxysme, toutes les passions humaines, où l'orgueil rejoint la folie, la ruse côtoie la bêtise, l'héroïsme cohabite avec la peur, l'abnégation avec la cruauté.
La Seconde Guerre mondiale est le plus grand conflit de l'histoire par ses destructions, le nombre de ses victimes et les bouleversements provoqués dans l'ordonnancement du monde et dans le paysage mental des êtres humains. Sur la base de documents anciens et d'archives inédites, Antony Beevor nous emmène de l'Atlantique Nord au Pacifique Sud, de la Sibérie à la Lybie, de la jungle birmane à Berlin bombardé, des lambris dorés des chancelleries à Leningrad assiégé, sans rien nous épargner des horreurs de la guerre, qu'il s'agisse des Einsatzgruppen sur le front Est, des prisonniers du goulag enrôlés dans des bataillons suicide, ou des exactions sadiques perpétrées par l'armée japonaise en Chine.
« Le grand talent de l'auteur est de combiner le détail qui fait sens à l'art de la synthèse qui met en perspective. Il réussit avec brio à rendre dans toute leur complexité les dimensions du conflit ». Marc Semo, Libération.
Plus de soixante-dix ans après le soulèvement militaire contre la République qui marqua le début de la guerre d'Espagne, Antony Beevor réussit un véritable tour de force en nous proposant,sur ce sujet encore brûlant, un livre capital.
La terreur rouge, la terreur blanche,les règlements de comptes dans chaque camp, les interventions étrangères, intéressées (les Soviétiques et les nazis) et désintéressées (les Brigades internationales) sont racontés ici avec rigueur et objectivité, à la lumière, notamment, d'archives soviétiques et allemandes récemment et brièvement rendues accessibles, et qu'a consultées l'auteur à Moscou.
Ce livre fondamental éclaire bien des zones d'ombre d'une guerre particulièrement cruelle qui devait sonner le glas des espérances et montrer le vrai visage des totalitarismes prêts à se déchaîner en Europe.
Si le Débarquement fut un moment fort de la campagne de France, la bataille de Normandie qui s'ensuivit fut autrement plus longue, difficile et émaillée d'atrocités. L'auteur montre que le désordre, l'improvisation et les erreurs stratégiques et tactiques ont failli coûter leur victoire aux Alliés.
Septembre 1944. Market Garden, l'opération du maréchal Montgomery consistant à donner le coup de grâce à l'Allemagne nazie en capturant les ponts hollandais qui donnaient accès à la Ruhr se déploie. Le plan était audacieux. Mais avait-il la moindre chance de réussir ? Quand il s'avéra un échec, les conséquences furent effroyables, en particulier pour les Néerlandais, qui avaient tout fait pour aider leurs libérateurs éphémères. Quant à Arnhem et Nimègue, villes cartes postales au coeur de l'Europe civilisée, elles se retrouvèrent dévastées et jonchées des cadavres d'innombrables jeunes soldats qui avaient payé de leur vie l'hubris de leur haut commandement.
En puisant dans une documentation prodigieuse et parfaitement maîtrisée composée pour beaucoup d'archives hollandaises, britanniques, allemandes, américaines et polonaises inexploitées, Antony Beevor nous fait vivre la terrible réalité d'un combat, rendant hommage à des milliers de héros anonymes que l'Histoire a oubliés.
16 décembre 1944. Hitler, convaincu qu'une contre-offensive éclair pourra faire éclater la coalition anglo-américaine, envoie des forces militaires de grande ampleur sur le front tenu par les Américains dans les Ardennes belges. Froid glacial, pénurie de vivres, massacres de prisonniers, cadavres piégés, représailles contre les civils, combats rapprochés, amputations à la chaîne, snipers, 5e colonne : jusqu'au 4 février 1945, les Ardennes sont le théâtre d'une guerre totale. 80 000 soldats américains hors de combat, autant du côté allemand. Hitler a joué son va-tout et perdu.
Une fois de plus, Antony Beevor excelle dans l'alternance des points de vue - politique, stratégique, tactique et individuel. Nourri d'une documentation impressionnante, il nous fait vivre cette lutte à mort avec l'empathie dépourvue de jugement moral qui est sa marque de fabrique. Le spécialiste de la Seconde Guerre mondiale rend à cette bataille sa juste place dans l'histoire terrible du conflit.
Stalingrad est sans doute le tournant capital de la Seconde Guerre mondiale. Sa chute aurait livré à Hitler les pétroles du Caucase. Et quel symbole que de prendre la ville qui portait le nom du « petit père des peuples »... De ces enjeux résulta un des plus gigantesques - et des plus atroces - affrontements militaires de l'Histoire. La Wehrmacht en ressortit brisée ; l'Armée rouge y forgea la légende d'un communisme libérateur.
Pour conter cette épopée, où l'héroïsme et la barbarie se côtoient à chaque page, l'historien britannique Antony Beevor a pu accéder, le premier, aux archives soviétiques, jalousement tenues secrètes jusqu'à la chute du régime, qu'il a confrontées aux archives allemandes ainsi qu'à d'innombrables témoignages.
Opérations militaires, relations entre les hauts gradés et le pouvoir politique, souffrances quotidiennes des combattants des deux bords et des civils : à tous les niveaux, ce récit rigoureux et inspiré apporte des révélations et des éclairages nouveaux. Il nous fait revivre au jour le jour une bataille où se joua le sort du monde.
''The book is a masterpiece'' The Spectator ''A gripping narrative history of one of the most complex episodes in modern Russian history'' Sunday Times ''Antony Beevor''s Russia is a masterpiece of history'' Daily Telegraph Between 1917 and 1921 a devastating struggle took place in Russia following the collapse of the Tsarist empire. Many regard this savage civil war as the most influential event of the modern era. An incompatible White alliance of moderate socialists and reactionary monarchists stood little chance against Trotsky''s Red Army and Lenin''s single-minded Communist dictatorship. Terror begat terror, which in turn led to even greater cruelty with man''s inhumanity to man, woman and child. The struggle became a world war by proxy as Churchill deployed weaponry and troops from the British empire, while armed forces from the United States, France, Italy, Japan, Poland and Czechoslovakia played rival parts. Using the most up to date scholarship and archival research, Antony Beevor, author of the acclaimed international bestseller Stalingrad, assembles the complete picture in a gripping narrative that conveys the conflict through the eyes of everyone from the worker on the streets of Petrograd to the cavalry officer on the battlefield and the woman doctor in an improvised hospital.
The Normandy Landings that took place on D-Day involved by far the largest invasion fleet ever known. The scale of the undertaking was simply awesome. What followed them was some of the most cunning and ferocious fighting of the war, at times as savage as anything seen on the Eastern Front.
The Sunday Times #1 Bestseller The great airborne battle for the bridges in 1944 by Britain's Number One bestselling historian and author of the classic Stalingrad ' Our greatest chronicler of the Second World War . . . his fans will love it ' - Robert Fox, Evening Standard 'The eye for telling detail which we have come to expect from Antony Beevor. . . this time, though, he turns his brilliance as a military historian to a subject not just of defeat, but dunderhead stupidity' Daily Mail On 17 September 1944, General Kurt Student, the founder of Nazi Germany's parachute forces, heard the growing roar of aeroplane engines. He went out on to his balcony above the flat landscape of southern Holland to watch the air armada of Dakotas and gliders carrying the British 1st Airborne and the American 101st and 82nd Airborne divisions. He gazed up in envy at this massive demonstration of paratroop power. Operation Market Garden, the plan to end the war by capturing the bridges leading to the Lower Rhine and beyond, was a bold concept: the Americans thought it unusually bold for Field Marshal Montgomery. But could it ever have worked? The cost of failure was horrendous, above all for the Dutch, who risked everything to help. German reprisals were pitiless and cruel, and lasted until the end of the war. The British fascination with heroic failure has clouded the story of Arnhem in myths. Antony Beevor, using often overlooked sources from Dutch, British, American, Polish and German archives, has reconstructed the terrible reality of the fighting, which General Student himself called 'The Last German Victory'. Yet this book, written in Beevor's inimitable and gripping narrative style, is about much more than a single, dramatic battle. It looks into the very heart of war. ' In Beevor's hands, Arnhem becomes a study of national character ' - Ben Macintyre, The Times ' Superb book, tirelessly researched and beautifully written ' - Saul David, Daily Telegraph ' Complete mastery of both the story and the sources ' - Keith Lowe, Literary Review ' Another masterwork from the most feted military historian of our time ' - Jay Elwes, Prospect Magazine ' The analysis he has produced of the disaster is forensic ' - Giles Milton, Sunday Times ' He is a master of his craft . . . we have here a definitive account ' - Piers Paul Read, The Tablet
Reconstructs the experiences of millions caught up in the nightmare of the Third Reich's final collapse, telling a terrible story of pride, stupidity, fanatacism, revenge and savagery, and also of endurance, self-sacrifice and survival against all odds.
A magisterial, single-volume history of the greatest conflict the world has ever known by our foremost military historian.
From the bestselling author of Stalingrad , Berlin and D-Day , Antony Beevor's Ardennes 1944: Hitler's Last Gamble tells the story of the German's ill-fated final stand. On 16 December, 1944, Hitler launched his 'last gamble' in the snow-covered forests and gorges of the Ardennes. He believed he could split the Allies by driving all the way to Antwerp, then force the Canadians and the British out of the war. Although his generals were doubtful of success, younger officers and NCOs were desperate to believe that their homes and families could be saved from the vengeful Red Army approaching from the east. Many were exultant at the prospect of striking back. The Ardennes offensive, with more than a million men involved, became the greatest battle of the war in western Europe. American troops, taken by surprise, found themselves fighting two panzer armies. Belgian civilians fled, justifiably afraid of German revenge. Panic spread even to Paris. While many American soldiers fled or surrendered, others held on heroically, creating breakwaters which slowed the German advance. The harsh winter conditions and the savagery of the battle became comparable to the eastern front. And after massacres by the Waffen-SS, even American generals approved when their men shot down surrendering Germans. The Ardennes was the battle which finally broke the back of the Wehrmacht.
The bestselling author of STALINGRAD and BERLIN: THE DOWNFALL on the Spanish Civil War, drawing on masses of newly discovered material from the Spanish, Russian and German archives.
Jeune et belle comédienne de théâtre, Olga Tchekhova, la nièce d'Anton Tchekhov, eut un destin aussi énigmatique qu'exceptionnel. En 1920, fuyant la misère et les persécutions communistes avec pour tout bagage une bague en diamant, elle quitte la Russie et se réfugie en Allemagne, où le prestige de son nom lui ouvre bien des portes. Un rôle de figurante dans un film muet aux studios de Babelsberg, puis un autre, et la voilà lancée. Actrice de talent, belle, distinguée, elle ne tarde pas à devenir une star du cinéma allemand des années trente, l'actrice préférée de Hitler. Elle est aussi pragmatique, et ce pragmatisme l'amène très vite à fréquenter les plus hauts dirigeants nazis, fascinés par le cinéma et les arts du spectacle en général.
Son frère Lev Knipper, un ancien officier russe blanc, l'a accompagnée en Allemagne, mais lors d'un séjour en URSS en 1921, le piège s'est refermé sur lui. Forcé de devenir un informateur de la Guépéou, il a été renvoyé en Allemagne par ses agents traitants avec pour mission d'être l'oeil de Moscou auprès de la communauté russe émigrée de Berlin. Quant à sa soeur, la belle Olga, ses hautes relations en feront plus tard une recrue de choix. En pleine Seconde Guerre mondiale, les services secrets russes échafaudent même des plans pour faire de la soeur et du frère des kamikazes au coeur du régime nazi.
Le Mystère Olga Tchekhova est la saga dramatique d'une famille prise entre les deux feux totalitaires du XXe siècle, pour qui jouer la comédie n'est pas seulement une activité professionnelle, mais aussi une question de survie. Courage et lâcheté, idéalisme et opportunisme s'affrontent constamment dans ce récit, souvent dans le coeur même des protagonistes.
The true story of a family torn apart by revolition and war, by the author of 'Stalingrad' and 'Berlin'.
Novembre 1944. La guerre semble perdue pour une Allemagne prise en étau entre les Russes sur la Vistule et les Alliés à sa frontière occidentale. Hitler se convainc qu'une contre-offensive éclair en Belgique pourra faire éclater la coalition anglo-américaine et lui donner le temps de déployer ses armes secrètes.
Une concentration militaire de grande ampleur est organisée en secret dans les Ardennes belges, là où le front tenu par les Américains est le plus vulnérable. Le 16 décembre, sous la poussée inattendue et brutale de deux armées de panzers, le front est enfoncé sur cinquante kilomètres. Nombre d'unités américaines se replient en désordre, mais d'autres résistent héroïquement dans des températures qui tombent à moins 22 degrés avant Noël. Plusieurs unités américaines sont encerclées à Bastogne, alors que le mauvais temps empêche toute opération aérienne de ravitaillement ou de renfort.
Froid glacial, pénurie de vivres, massacres de prisonniers, cadavres piégés, représailles contre les civils, combats rapprochés, amputations à la chaîne, snipers, 5e colonne : du 16 décembre 1944 au 4 février 1945, les Ardennes sont le théâtre d'une guerre totale qui mettra hors de combat 80 000 soldats américains et sensiblement le même nombre du côté allemand.
En pure perte. Ayant sacrifié ses meilleures unités et ses dernières réserves contre une armée dont il a gravement sous-estimé les ressources matérielles et morales, Hitler a joué son va-tout et perdu.
Une fois de plus, Antony Beevor excelle à multiplier les points de vue. Son récit alterne en permanence entre les niveaux politique, stratégique, tactique et individuel. Nourri d'une documentation impressionnante, il nous fait vivre cette lutte à mort telle que la vécurent les états-majors, les officiers sur le terrain et les hommes du rang - des deux côtés -, sans oublier les civils, avec cette empathie dépourvue de jugement moral qui est sa marque de fabrique. Antony Beevor rend à cette bataille, l'une des plus féroces et des plus inutiles de la Seconde Guerre mondiale, sa juste place dans l'histoire terrible de ce conflit.
«THE 2ND WORLD WAR»ARDENNES 1944»D DAY, BATTLE FOR NORMANDY»STALINGRAD» TSD - IN SEPTEMBER 1944, A MIGHTY SHOCK FORCE OF BATTLE-HARDENED ALLIED TROOPS DROPPED FROM THE SKIES INTO ENEMY-OCCUPIED HOLLAND IN WHAT WAS HOPED WOULD BE THE DECISIVE FINAL BATTLE OF WORLD WAR II. LANDING MILES BEHIND THE GERMAN LINES, THEIR DARING MISSION WAS TO SECURE BRIDGES ACROSS THE RHINE SO THAT GROUND FORCES COULD MAKE A RAPID DASH INTO NAZI GERMANY. IF ALL WENT WELL, THE WAR COULD BE OVER BY CHRISTMAS. THE PLAN WENT TERRIBLY WRONG
The author has put together from many sources a fascinating account of a Russo-German family. Several members are trapped in Hitler's Berlin the rest in Moscow awaiting arrest because their niece appeared in photographs with Hitler. This is an extraordinary story of extaordinary times.
Traces the history of the war, describes its causes, and discusses the war's relationship to World War II.