Filtrer
Support
Éditeurs
- Belles Lettres (41)
- Hachette Bnf (41)
- Flammarion (31)
- Vrin (29)
- Pocket (9)
- L'Harmattan (8)
- Rivages (8)
- Gallimard (7)
- Hachette BNF (6)
- Le Livre De Poche (6)
- Puf (6)
- Folio (4)
- Paleo (4)
- Edilivre (3)
- Hatier (3)
- Mille Et Une Nuits (3)
- Nathan (3)
- Adult Pbs (2)
- Arlea (2)
- Belfond (2)
- Denoel (2)
- Hachette Education (2)
- L'Herne (2)
- Peeters (2)
- A Propos 94 (1)
- Allia (1)
- Aubier (1)
- Bac De Francais (1)
- Comprendre La Philosophie (1)
- Encre Marine (1)
- Equinoxe (1)
- Hermann (1)
- Honore Champion (1)
- Interligne (1)
- Kime (1)
- La RePublique Des Lettres (1)
- Lulu (1)
- PUF (1)
- Penguin Uk (1)
- Points (1)
- Presses Academiques Francophones (1)
- Pu Du Midi (1)
- Seuil (1)
- Sorbonne Universite Presses (1)
- Theleme (1)
- Wordsworth (1)
Aristote
-
L'Éthique à Nicomaque n'est pas seulement l'une des oeuvres les plus célèbres d'Aristote, l'une de celles qui témoignent le mieux aujourd'hui de sa philosophie. C'est aussi, plus généralement, un des grands textes de l'histoire de la pensée.
Quelle est l'activité qui, en dernière instance, donne sens à la vie humaineoe Telle est l'interrogation qu'Aristote commence par soulever, sachant que l'être humain est un être rationnel, susceptible d'élaborer de multiples projets. On ne peut lire - ou relire - l'Éthique à Nicomaque sans éprouver combien la réponse à cette question entraîne le philosophe à la découverte de l'homme lui-même, en qui, selon Aristote, s'unissent mystérieusement la bête et le dieu.
Cette nouvelle traduction dégage clairement la structure et l'articulation du texte d'Aristote. Elle s'accompagne d'un appareil de notes fourni qui tient compte des analyses et des interrogations principales dont le texte a récemment fait l'objet.
Traduction, présentation, notes et bibliographie par Richard Bodéüs
-
« Mon intention n'est pas de m'en tenir aux seuls enfants des mendiants avérés ; mon projet [...] se propose d'englober tous les enfants d'un âge donné dont les parents sont en vérité aussi incapables d'assurer la subsistance que ceux qui nous demandent la charité dans les rues. »
Trois ans après les Voyages de Gulliver, Jonathan Swift pousse la logique économique à son terme : puisque chacun doit contribuer à la richesse commune, les pauvres et leurs enfants doivent être réinsérés dans ce cycle.
Quitte à ce que cela soit de la plus folle manière.
Traduit de l'anglais par Lili Sztajn et Thierry Gillyboeuf.
Postface de Gilles Tordjman. -
Il n'y avait à ce jour que deux traductions disponibles de la Métaphysique d'Aristote en français. Celle de Jules Barthélémy Saint-Hilaire date de 1878. Il est évident que depuis sa parution beaucoup de travaux en codicologie, en paléographie et en philosophie ont amélioré notre connaissance du texte et notre compréhension de son contenu. La seconde traduction, celle de Jules Tricot, a paru en 1933, puis a été plusieurs fois rééditée, en particulier en 1964. Le traducteur déclare lui-même avoir voulu «rendre la pensée d'Aristote» plutôt que de s'astreindre à «une exactitude littérale». La présente traduction suit une méthode exactement opposée : elle se conforme rigoureusement au texte grec, tel qu'il est transmis par les manuscrits les plus anciens, pour tenter de saisir la pensée d'Aristote. Il est clair que la tâche n'en est pas simplifiée. Cependant l'évolution des connaissances philologiques et philosophiques autant que les exigences actuelles en matière de traduction montrent l'utilité de proposer une nouvelle version d'un texte rarement traduit.
-
Une réflexion sur la cité qui se fonde sur ses conditions concrètes d'existence : la première communauté est celle de l'union des êtres qui ne peuvent exister l'un sans l'autre.
-
Les livres Alpha, Bêta, Gamma et Delta de la Métaphysique forment un ensemble cohérent consacré à la « philosophie première », qu'Aristote définit comme « la science de ce qui est en tant qu'il est ». Les livres Epsilon et Petit alpha, qui sont les deux livres les plus brefs du recueil qu'est la Métaphysique , proposent deux développements à cette enquête sur la philosophie première. Petit alpha décrit la philosophie comme contemplation de la vérité et connaissance des causes et principes. Epsilon, pour sa part, revient sur la science de ce qui est en tant qu'il est, pour en distinguer la connaissance de ce qui est « par accident ». C'est l'occasion pour Aristote de prononcer l'une des phrases les plus fameuses de son oeuvre, en désignant la philosophie comme une science des choses divines, une science « théologique ».
-
Qu'est-ce que l'âme ? Cette interrogation fondamentale trouve chez Aristote une réponse qui peut paraître déroutante. On attend une psychologie, et il inscrit l'âme dans le cadre d'une science naturelle ; on s'apprête à lire une réflexion sur l'esprit ou la pensée, et il traite du principe constitutif de tous les vivants - végétaux et animaux inclus - pour définir l'âme par les fonctions nutritive, sensitive, appétitive et intellective. Forme d'un être vivant, l'âme est indissociable de la notion de corps dont elle devient principe de vie.Ce texte dense est présenté ici dans une traduction abondamment annotée qui éclaire les nombreux débats auxquels il a donné lieu dans l'histoire de la philosophie.
-
L'amitié pour Aristote est absolument nécessaire à la vie. Les livres VIII et IX de l'«Ethique à Nicomaque», que nous proposons ici dans une nouvelle traduction, forment un tout intégralement consacrée à l'amitié.
-
"Le livre fondamental de la physique occidentale" , disait Heidegger à propos de la Physique d'Aristote. Peu d'ouvrages, il est vrai, auront aussi profondément et aussi durablement marqué nos façons de penser et, sur un point au moins, Heidegger a raison : la nature aristotélicienne, dans son opposition à la surnature, à l'art et à l'histoire, est bien toujours notre nature. En prenant pour objet l'étude du changement, la Physique livre, à l'ombre des débats métaphysiques qui la sous-tendent, des analyses qui ont nourri le débat scientifique - y compris par leurs erreurs, leurs lacunes et leurs insuffisances - et qui comptent parmi les plus fécondes de l'histoire de la philosophie.
-
La Rhétorique est un texte fondateur à bien des égards. Outre l'intérêt capital qu'elle présente pour les spécialistes de la civilisation grecque antique, elle constitue une mine d'informations et de questionnements pour les théoriciens du langage, pour les historiens ou les praticiens de ce qu'on nomme aujourd'hui « communication ». Mais son intérêt est surtout philosophique. Reconnaître l'importance de la persuasion dans les rapports sociaux et politiques, comme alternative à la violence et pour satisfaire ce que l'homme a d'humain ; reconnaître dans la persuasion la présence incontournable de l'opinion (doxa), analyser ses mécanismes, y introduire de la rationalité sans ignorer ni ses pouvoirs ni ses prestiges, telle est l'entreprise de savoir, de lucidité et de progrès à laquelle nous convie Aristote. Qui nierait sa brûlante actualité ?
-
À sa mort, en 322 av. J. C., Aristote laisse une oeuvre savante aux proportions gigantesques - et qui demeure aujourd'hui très vaste, même si une grande partie en a été perdue. Fondements de la philosophie et de la science occidentales, les nombreux traités dans lesquels il scrute et pense le monde sous ses aspects les plus divers ont fait longtemps considérer leur auteur, selon le mot de Dante, comme «le maître de ceux qui savent». Ils ont laissé une empreinte profonde dans la conception même que nous nous faisons des sciences et de la connaissance. Si l'image dogmatique que la scolastique a véhiculé de cette philosophie lui fait parfois encore du tort, elle ne résiste pourtant pas à la lecture des textes. Aristote se réclame d'une double originalité : celle de pouvoir trancher, mieux que d'autres, des questions controversées, et celle de pouvoir engager de manière assurée le savoir sur de nouvelles pistes. Pour ce faire, il prête la plus grande attention aux opinions d'autrui, celles du plus grand nombre comme celles des spécialistes. C'est pour lui un principe de méthode, maintes fois rappelé. L'immense contribution au savoir universel que forme son oeuvre demeure irremplaçable, sinon par son contenu doctrinal, du moins par les procédures qu'elle instaure et par les questions qu'elle pose.
Depuis Boèce jusqu'à nos jours, chaque traduction d'Aristote est l'occasion d'une nouvelle interprétation et une possibilité de redécouverte. Les traités réunis dans ce volume sont tous (à une exception près, l'Éthique à Nicomaque, dont la version française a été révisée par son auteur, Richard Bodéüs) proposés dans des traductions inédites et accompagnés d'un appareil critique qui, tout en profitant de la littérature savante, spécialisée, ne s'y substitue pas : il vise «simplement» à rendre l'oeuvre d'Aristote accessible au lecteur d'aujourd'hui.
-
Est-ce tout naturellement qu'on devient heureux ?
Aristote
- Folio
- Folio Sagesses
- 19 Avril 2018
- 9782072779817
«D'abord, il faut examiner en quoi réside la vie heureuse et comment on peut l'acquérir. Est-ce tout naturellement qu'on devient heureux, chaque fois qu'on mérite d'être appelé ainsi, à la manière dont on devient grand ou non ou dont on acquiert un teint particulier ? Est-ce plutôt par le moyen de l'étude, comme quoi il y aurait une science du bonheur ? Ou est-ce plutôt par le moyen d'un certain exercice ?» Ne s'interrogeant pas sur ce qui est bien ou mal, mais affirmant que le bonheur est la manière d'être la plus enviable qui soit, car elle rapproche l'homme des dieux, Aristote fait de sa quête le dessein suprême d'une vie, où s'entremêlent amour et amitié. Le bonheur n'instaure aucune règle morale, il est le seul but à atteindre.
-
Invitation à la philosophie
Aristote
- Mille Et Une Nuits
- La Petite Collection
- 7 Juin 2000
- 9782842054489
Aristote meurt en 322 avant J.-C.. exilé à Chalcis. On ne saurait rien de cette Invitation à la philosophie si un philosophe néo-platonicien, Jamblique (vers 250), ne s'était senti obligé d'en reprendre littéralement un très long fragment, qu'exhume notre édition, au sein de son oeuvre.
On y découvre un jeune Aristote encore à l'Académie, sous l'influence de l'enseignement de Platon. Il s'adresse à Thémison, roi d'une cité-État de Chypre pour le convertir à la philosophie.
Très populaire dans l'Antiquité, ce texte exerça une profonde influence sur Épicure et sur Cicéron : il modela la grande tradition philosophique occidentale. -
Avec les sophistes, le Logos se trouve coupé de toute relation avec l'Etre transcendant, il devient simplement le discours manié efficacement par l'individu habile et fort pour rendre convaincantes les opinions qu'il a intérêt à inculquer à ceux qu'il veut manipuler à sa guise. De là naît la rhétorique qui fait du verbe un instrument au service de la passion de l'individu ; elle enseigne à manier le discours de façon efficace sans poser le problème de la sincérité ou de la valeur de ce qui est dit.Jean Brun.
Probablement rédigée entre 329 et 323 av. J.-C., la Rhétorique fait partie des textes que l'enseignant Aristote destinait aux étudiants. Rompant avec les traditions de son temps, qui multipliaient les manuels de rhétorique où chacun était censé apprendre l'art de séduire les esprits, le philosophe entend montrer que la maîtrise des techniques du discours peut aussi devenir le moyen, non seulement de favoriser la justice ou de défendre la morale, mais encore d'aider au développement du savoir.
La Rhétorique est l'un des écrits essentiels de la philosophie occidentale.
Présentation de Michel Meyer.
Commentaires de Benoît Timmermans.
Révision de la traduction effectuée par Patricia Vanhemelryck. -
Le livre Delta de la Métaphysique examine et définit une quarantaine de termes. Ce sont les mots principaux de la philosophie première, ceux qu'elle doit employer à bon escient. Des mots qui ont différentes significations, parmi lesquelles il faut distinguer celles qui sont le plus exactes, parce qu'elles nomment, au sens strict, les réalités que la philosophie doit connaître. Ce sont les concepts fondamentaux de la métaphysique qu'examine le livre Delta. Des concepts qui nomment de façon sûre les réalités qu'ils désignent, en nous permettant de les penser comme elles sont et donc de les connaître. Le livre Delta prend acte de l'importance de ces termes, des usages différents qu'en ont fait tous ceux qui ont philosophé et de la manière dont il convient de les employer pour qu'enfin le discours philosophique atteigne la nature des choses et nomme ce qu'elles sont.
-
De la locomotion des oursins au système vasculaire des mammifères et du langage des abeilles à la psychologie du coucou, l'Histoire des animaux fut, jusqu'aux Temps modernes, le plus important traité d'éthologie connu. Dans cette vaste enquête sur la diversité animale, Aristote recense les différentes formes du vivant selon quatre points de vue : genre de vie, activités, caractères et parties. A une époque où science et philosophie n'étaient pas encore séparées, il initie une approche proprement scientifique du vivant.
-
L'homme de génie et la mélancolie
Aristote
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 27 Novembre 2019
- 9782743648879
Le Problème XXX intitulé ici «L'homme de génie et la mélancolie» est un petit texte à l'origine d'une littérature médicale et philosophique qui cerne les rapports entre physiologie et créativité. Nous ne savons pas avec précision par qui et à quelle époque il a été conçu, mais Sénèque, Plutarque et Cicéron l'attribuent à Aristote. Et c'est ainsi qu'il a été lu et médité par les médecins et les philosophes depuis le Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle. C'est dans les tempéraments dépressifs et lorsque l'homme est loin des dieux, porté aux excès, à la luxure, aux enthousiasmes passagers, qu'on retrouve toutes les personnalités de génie. Tous les créateurs ne sont-ils pas, au fond, des mélancoliques ?
-
Il n'est pas une branche du savoir de son temps qu'Aristote n'ait étudiée:de la logique à la rhétorique en passant par la dialectique, de la physique et la chimie à la cosmologie, de la métaphysique et la théologie aux mathématiques, de la politique et l'éthique à la psychologie, sans oublier le très important corpus biologique et le recueil des différentes constitutions qu'il avait compilées avec ses élèves.On redécouvre aujourd'hui l'importance du «maître de ceux qui savent» tant pour l'Occident chrétien que pour l'Orient islamique, et l'on trouve un fondement aristotélicien à presque toutes nos sciences dites «humaines».Cette édition comprend la totalité des oeuvres authentiques d'Aristote, ainsi que la traduction inédite en français des Fragments. Elle comporte en outre une introduction générale, des notices de présentation pour chaque groupe de traités, un index des notions et un index des philosophes, qui permettent à tous, néophytes ou familiers, de redécouvrir Aristote.
-
Dans le Traité de l'âme, Aristote conduit l'élucidation de ce qu'est la vie jusqu'au coeur du phénomène. En effet, les vivants existent par et pour l'âme. Elle est ce qui permet de naître, de venir à maturité et de déployer ses aptitudes ; elle se rapporte à un corps déterminé qu'elle anime.
Dans cette possibilité dont l'homme a le privilège, l'âme connaît et accède à la présence de toutes choses. C'est pourquoi Aristote affirme qu'elle est l'ensemble de tout ce qui est . Sa thèse n'est donc ni une psychologie, ni une biologie, mais bien une ontologie de la vie.
Grâce à cette nouvelle traduction d'Ingrid Auriol, qui remet en question nombre de présupposés et fausses évidences, le propos d'Aristote apparaît enfin dans toute sa beauté. Il permet d'approcher la vertu native de l'un des textes majeurs où les racines de toute la pensée Occidentale apparaissent en pleine lumière.
INÉDIT -
Dans le livre Gamma de la Métaphysique, Aristote met en oeuvre le programme exposé dans les deux précédents livres du recueil : il y définit la philosophie, cette « science première » qu'ont recherchée sans succès ses prédécesseurs, comme la science qui « contemple ce qui est en tant qu'il est ». Ces pages sont à leur tour le début de la tradition métaphysique occidentale, à laquelle Aristote donne pour projet une connaissance de l'essence des choses, de leur « réalité », l'ousia. Une réalité qui ne peut être atteinte et connue qu'à la condition d'une réflexion sur les contraires qui semblent constituer toutes choses et d'une réflexion sur le principe de contradiction que doivent respecter tous nos discours et toutes nos pensées : « il est impossible que le même appartienne et n'appartienne pas à la même chose en même temps et sous le même aspect ». Avec ce principe, Aristote donne à la parole et à la pensée rationnelles leur condition première.
-
Métaphysique Tome 1 ; livres A-Z
Aristote
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711610778
Oeuvre capitale d'Aristote, la Métaphysique rentre dans la classe des écrits destinés au public philosophique. La métaphysique ou Philosophie première, occupe le sommet de la hiérarchie des sciences théorétiques, en raison de l'absolue réalité de son objet, qui est la forme pure, immobile, éternelle et séparée.
-
Catégories, sur l'interprétation ; Organon Tome 1 et Tome 2
Aristote
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 21 Février 2007
- 9782080710826
«Catégories»et«De l'interprétation»sont les deux premiers traités de l'«Organon». Aristote expose, dans le premier, des concepts majeurs : celui d'essence première et ceux des dix catégories logiques grâce auxquelles s'effectue la pensée. Dans le second, il y expose la nature et les propriétés des propositions.
-
Voici venu le temps de l'Éthique à Eudème. Comme l'Éthique à Nicomaque, cette autre Éthique attribuée à Aristote a pour objet l'achèvement de l'humanité dans l'homme, achèvement qui se confond avec le bonheur. Mais tandis que le premier traité est expressément lié à un projet politique, le second insiste sur la dimension intime - et néanmoins universelle - de l'éthique : «Si la beauté d'une vie réside dans des choses obtenues par hasard ou par nature, beaucoup de gens ne pourraient l'espérer : leur effort ne permettrait pas de l'obtenir, elle ne dépendrait pas d'eux et ne pourrait être leur objet d'étude. En revanche, s'il consiste en une certaine qualité qu'ont une personne et ses actes, le bien de la vie pourrait être plus commun et plus divin.» Cette affirmation du choix individuel comme principe de la conduite éthique est à la source de la longue réflexion occidentale sur la responsabilité morale et juridique. C'est ainsi que l'Éthique à Eudème, longtemps restée dans l'ombre de l'Éthique à Nicomaque, fait l'objet aujourd'hui d'une véritable redécouverte, à laquelle entend contribuer la présente édition.
-
Les Premiers Analytiques constituent la troisième partie de l'Organon. Après Sur l'interprétation et avant les Seconds Analytiques, ce texte se veut un guide théorique et pratique du savoir-raisonner. Le Stagirite y fonde rien de moins que la logique comme discipline formelle en construisant un modèle minimal et universel du raisonnement, la déduction élémentaire ou «syllogisme», qui met en jeu trois termes. Il montre comment on peut se régler sur ce modèle pour produire des arguments corrects et solides et pour rendre raison des inférences que l'on fait ordinairement (y compris de celles qui se révèlent imparfaites ou erronées). «La déduction, écrit Aristote en ouverture des Premiers Analytiques, est un discours dans lequel, certaines choses ayant été posées, une chose distincte de celles qui ont été posées s'ensuit nécessairement du fait que celles-là sont.» Principe fondamental de construction du raisonnement, qui vaut depuis plus de deux mille ans.
-
Sur la justice ; éthique à Nicomaque livre V
Aristote
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 15 Septembre 2008
- 9782081217690
Aristote Sur la justice Éthique à Nicomaque Livre V Initiation à la pensée d'Aristote et à la méthode dialectique qu'elle déploie (l'examen critique des opinions courantes relatives à la question posée), ce volume se propose d'étudier l'articulation des notions de justice et de droit dans le livre V de l'Éthique à Nicomaque. La justice, prise comme une vertu, fait l'objet d'un traitement singulier dans l'éthique d'Aristote, car elle possède une portée plus profonde que les autres vertus du caractère, en raison de sa dimension politique. Elle est à la fois la vertu qui permet aux hommes de bien vivre ensemble et, plus particulièrement, celle qui garantit un partage équitable des biens et des honneurs. C'est en ce sens qu'elle est aussi à la source de ce qu'on appelle le droit.