"La mer est ton miroir", écrivait Baudelaire dans l'un des poèmes les plus connus des Fleurs du mal. De l'Antiquité jusqu'à nos jours, la mer a passionné les hommes et inspiré les plus grands artistes et écrivains. Elle offre le mystère d'une profondeur abyssale et d'une surface apparemment infinie, où se déploient les magnifiques ou terrifiants spectacles de la nature. Elle ryhtme aussi l'existence des gens de mer, capitaines ou marins, corsaires ou pêcheurs, passagers enthousiastes ou méditatifs, tous pris par l'ivresse du départ. La mer est un espace d'explorations et d'aventures, riche d'un imaginaire inépuisable qui n'a cessé de susciter les oeuvres les plus admirables.
Principe de vie et de mort, origine du monde liée à la naissance de Vénus ou puissance terrifiante placée sous le pouvoir de Neptune, la mer est un espace d'explorations et d'aventures, riche d'un imaginaire inépuisable qui n'a cessé de susciter les oeuvres les plus admirables.
Cet ouvrage est le premier à traiter de la peinture du rêve dans toute son expansion historique. Riche d'un vaste corpus iconographique réuni par l'auteur, et organisé en périodes successives du Moyen Âge à nos jours, il montre le caractère polymorphe de la notion de rêve, associant le songe biblique, le rêve personnel, les recompositions oniriques, le fantastique léger ou cauchemardesque ...
Au gré des époques et des mouvements esthétiques, le rêve suscite des allégories, nourrit des fantaisies légères ou nocturnes, ouvre un questionnement métaphysique ou se confond avec un chimérisme porteur d'illusion. Le symbolisme puis le surréalisme imposeront le rêve comme foyer d'inspiration, le confondant même avec le processus créateur.
Les commentaires des tableaux croisent les techniques et esthétiques picturales avec l'histoire des idées et la notion freudienne de "travail du rêve". Grand pourvoyeur d'images, le rêve réactive la figure de Morphée, fils du sommeil et dieux des formes ; il propose aux peintres l'audacieux défi d'affronter le visible pictural à l'invisible du songe.
sait-on que michel-ange fut aussi poète ? que delacroix s'est inspiré de shakespeare ? ou que picasso est l'auteur d'une pièce de théâtre, le désir attrapé par la queue ? l'attirance des peintres pour la littérature est manifeste, de même que nombre d'écrivains ont été fascinés par la peinture : hugo avec ses dessins oniriques, cocteau dans ses å'uvres graphiques, diderot, baudelaire, claudel dans leurs textes de critique picturale.
peinture et littérature entretiennent ainsi un dialogue aussi fécond que diversifié. destiné à un large public, richement illustré, cet ouvrage permet de saisir tout ce que les créations picturales et littéraires doivent à leurs multiples échanges, et invite le lecteur à revisiter les grandes å'uvres de la littérature et de la peinture occidentales.
Cet ouvrage met en lumière la richesse fascinante de l'oeuvre picturale de Gao Xingjian, qui exploite les infinies possibilités du travail de l'encre de Chine. On comprend ici la diversité des voies qui s'y croisent : l'héritage de la culture chinoise, l'esthétique de la modernité occidentale, la pratique expérimentale de la peinture, et une sensibilité exceptionnelle. Les échos que trouve cette oeuvre dans les textes littéraires de Gao Xingjian en révèlent la cohérence, à la fois singulière et complexe, irréductible à tout schématisme, et pleinement offerte à l'expérience visuelle du spectateur.
Chardin, Fragonard, David, Delacroix, Ingres, Corot, Boudin, Manet, Monet, Renoir, Camille Claudel, Bernard Buffet, tous ont exposé au Salon. C'est donc une grande partie de l'histoire de l'art français des trois derniers siècles qui est revisitée dans ce livre.
Depuis le XVIIe siècle, le Salon est le moment privilégié où les artistes proposent leurs oeuvres au grand public. C'est là que se font les réputations ou que se ruinent les espérances. Le terme rappelle le « Salon carré » du Louvre où furent organisées les premières expositions, sous l'autorité bienveillante de la monarchie et de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture. Rituel social et artistique, le Salon a évolué au fil du temps et des bouleversements politiques. C'est l'histoire de ces changements qui est faite ici, des Salons de l'Ancien Régime à ceux de la Révolution, des Salons de l'Empire à ceux de la Restauration, jusqu'à la création de la Société des Artistes français, dont l'exposition annuelle, depuis la fin du XIXe siècle, perpétue la tradition.
En s'appuyant sur une iconographie abondante, Claire Maingon offre la première synthèse, élégante et claire, de l'histoire du Salon. C'est pourquoi ce livre s'adresse aussi bien aux étudiants en histoire et histoire de l'art qu'au public cultivé et aux artistes.