À l'orée du XXe siècle, les États-Unis prennent place au sein des puissances mondiales pour, un demi-siècle plus tard, devenir la première d'entre elles. C'est le siècle américain.
Le second volet de cette épopée revient sur le rôle joué par le pays durant les guerres mondiales et raconte l'assassinat de Kennedy, le Vietnam, le Watergate, les otages de l'ambassade américaine à Téhéran, le scandale Monica Lewinsky, la présidence Obama, le bilan de Trump et l'élection de Biden.
Par une fine approche socioculturelle, Bertrand Van Ruymbeke relate plus de cinq siècles d'histoire d'un pays qui a connu certes des succès et des élans d'optimisme, de croissance et d'inventivité, mais aussi des échecs, des doutes et des malheurs.
Du voyage de Christophe Colomb en 1492 au tournant de la Première Guerre mondiale, le premier volume de cette magistrale histoire des États-Unis retrace l'essor d'une société multiculturelle sans cesse en mutation.
Du XVIe au XVIIIe siècle, les Anglais fondent des colonies le long du littoral de Terre-Neuve à la Géorgie : ils font venir des esclaves africains et repoussent les Amérindiens au-delà des Appalaches. En 1776, l'Amérique s'embrase. Les révolutionnaires défient la Grande-Bretagne et déclarent l'indépendance de treize colonies qui s'unissent. Une république fédérale est née.
Bertrand Van Ruymbeke revient dans ce premier volet sur la naissance d'un État marqué par un développement territorial, démographique et économique phénoménal et une construction politique reposant sur un équilibre complexe.
Histoire du territoire nord-américain, de 1497, date de la découverte de Terre-Neuve par Jean Cabot, jusqu'à la déclaration d'indépendance des 13 colonies anglaises en 1776.
Du voyage fondateur de Christophe Colomb en 1492 jusqu'à l'élection de Donald Trump, cette magistrale Histoire des États-Unis retrace la naissance et le prodigieux essor d'une société multiculturelle sans cesse en mutation et du « rêve américain ».
L'histoire des États-Unis puise son origine dans les bouleversements liés à l'apparition soudaine d'un Nouveau Monde dans la géographie mentale des Européens. Du XVIe au XVIIIe siècle, les Anglais fondent des colonies le long du littoral du continent nord-américain de Terre-Neuve à la Géorgie : ils importent des esclaves africains et repoussent les sociétés amérindiennes au-delà des Appalaches. En 1776, l'Amérique s'embrase. Les révolutionnaires défi ent la Grande-Bretagne et déclarent l'indépendance de treize colonies qui s'unissent pour donner naissance aux États-Unis. Un pays est né, une république fédérale.
L'histoire de ce pays neuf est celle d'une inexorable avancée territoriale, d'un développement démographique et économique phénoménal et d'une construction politique et constitutionnelle reposant sur un équilibre complexe. À l'orée du XXe siècle, les États-Unis prennent place au sein des puissances mondiales pour, un demi-siècle plus tard, devenir la première d'entre elles. C'est le siècle américain.
Par une fine approche socioculturelle et un grand art de la synthèse, Bertrand Van Ruymbeke relate avec passion plus de cinq siècles d'histoire, petite et grande - la fondation des colonies, la Révolution, la guerre de Sécession, la conquête de l'Ouest, la ségrégation, l'assassinat de Kennedy, le Vietnam, le Watergate, les otages de l'ambassade américaine à Téhéran, le scandale Monica Lewinsky, la présidence Obama, l'élection de Trump, etc. Cette histoire, celle d'un pays qui a connu certes des succès et des élans d'optimisme, de croissance et d'inventivité, mais aussi des échecs, des hésitations, des revirements, des malheurs et des erreurs, est étonnante, fascinante même, voire exceptionnelle.
Il y eut une Amérique avant les États-Unis : celle que l'on pourrait appeler l'« Amérique anglaise ». Au cours du XVIIe siècle, les Anglais entrent comme leurs voisins européens dans la course au Nouveau Monde et fondent des colonies le long du littoral oriental du continent nord-américain. En 1776, treize de ces colonies proclameront leur indépendance et deviendront les États-Unis d'Amérique. Ce livre est l'histoire de cet espace qui fut anglais avant d'être américain.
Comment l'Angleterre a-t-elle découvert l'Amérique ? Comment s'est déroulée la conquête du territoire, sur les populations amérindiennes et sur les concurrents Européens - Espagnols, Hollandais ou Français ? Pourquoi l'esclavage des Africains s'est-il développé dans certaines régions plutôt que d'autres ? Qui étaient les premiers colons, et comment vivaient-ils ? Et surtout, comment ces colonies, extrêmement diverses d'un point de vue topographique et climatique (plus de 2 000 kilomètres séparent la Géorgie, au sud, du New Hampshire, au nord), habitées par des populations ayant peu en commun (puritains anglais, huguenots français, quakers, presbytériens, juifs, Allemands, Hollandais, Écossais) ont-elles pu former un empire colonial d'abord, un État indépendant ensuite ? Dans cette grande fresque qui fait la somme de toutes les connaissances éparses sur l'histoire de la colonisation anglaise, Bertrand Van Ruymbeke met en évidence les aléas de l'histoire : fondé sans politique prédéfinie ni coordination et largement aux mains d'intérêts privés, mercantiles ou aristocratiques, cet empire est une construction du hasard.
Rien ne présageait que ces colonies ne deviennent un ensemble impérial - encore moins un pays.
Cet ouvrage revient sur le moment clef de l'indépendance des États-Unis en 1776 pour en étudier l'héritage depuis des perspectives multiples : de l'histoire à la politique, de la commémoration à la création artistique et littéraire, de la fin du XVIIe siècle à celle du XXe siècle.
Les auteurs explorent les modalités selon lesquelles la notion d'indépendance a pris forme dans les arts et a nourri la réflexion politique, tout comme l'histoire des idées et les représentations de l'"Amérique". Quel sens donne-t-on aujourd'hui à l'événement de l'indépendance de 1776 ? Comment fut-il perçu à l'époque au-delà des États-Unis ? Quels sont les prolongements de cette histoire dans le domaine politique ? La question de l'indépendance dans les arts et la littérature et de la place que cette notion occupe pour les politiques, les penseurs et les créateurs traverse aussi l'ouvrage. Les modèles du passé peuvent être contraignants, voire paralysants.
Et si, de manière paradoxale, la notion d'héritage elle-même renvoyait à une forme impossible d'indépendance, comme en témoignent certains grands textes du XIXe siècle ?
Telles sont quelques-unes des questions abordées dans ce livre qui multiplie les points de vue afin de mieux rendre compte de la complexité et de la richesse de cet héritage.
Cette démarche comparée Brésil/états-Unis ne se cantonne pas à dresser un inventaire des différences et similitudes, mais invite à des mises en perspective d'expériences, du XVIe au XIXe siècle. Car il y a eu, au long de l'histoire, des connexions : si elles ont d'abord été portées par les puissances coloniales française et espagnole (de la France Antarctique à la Floride huguenote, d'un côté, et des marges de la Nouvelle Espagne au Brésil du temps de l'union ibérique, de l'autre), ces pays établiront, après leurs indépendances respectives, des relations créant l'esquisse de ce que l'on pourrait qualifier d'espace transnational. Et c'est ici l'esclavage qui est le point central de cette liaison. Dans un discours en 1862, Abraham Lincoln évoquera ainsi le Brésil comme l'un des lieux possibles pour la réinstallation des esclaves libérés. De même, après la Guerre civile, des planteurs du sud des états-Unis sont venus s'installer au Brésil : depuis Santarém en Amazonie jusqu'à Paranaguá dans la province du Paraná, en passant par celle de São Paulo et Minas Gerais, ce ne sont pas moins de six colonies créées par les Sudistes. Dans notre optique, le littoral est appréhendé comme une interface entre écosystèmes : qu'ils soient environnementaux (mer ou fleuve et terre, sablonneuse, marécageuse, montagneuse...) mais aussi sociaux ou culturels, puisque diverses populations vont être de gré ou de force mises en contact lors de ces fondations (Amérindiens, Européens et Africains). Réintroduire la richesse de la dimension anthropologique de ces expériences, se déprendre du poids excessif des débats urbanistiques autour des formes pour restituer la grammaire complexe de la ville en fondation, qu'elle soit d'origine militaire, missionnaire ou commerciale, tel est l'enjeu de ce livre.
Cet ouvrage collectif revient sur la notion de transnationalisme dans les Amériques, de la période coloniale à la période actuelle. Il étudie les mobilités vers, dans, et à partir des Amériques, pour comprendre comment colons, migrants, voyageurs, exilés, scientifiques, artistes, peuvent se sentir simultanément attachés à la terre d'origine (Là-bas) tout en prenant racine dans la terre d'accueil (Ici). En même temps, ils peuvent également se sentir d'« Ailleurs », marginalisés dans les deux sociétés, d'où un processus de déterritorialisation de l'attachement au « pays ». Il s'agit donc d'observer les diverses façons d'être-au-monde des trans-migrants et de comprendre leur manière d'habiter leur(s) société(s), de s'y intégrer et d'y contribuer - ou non. Ainsi, la question du transnationalisme dans l'élaboration des identités, individuelles comme collectives, est cruciale dans l'histoire des Amériques. Les divers chapitres, dans une approche transdisciplinaire et diachronique, cherchent à expliciter le rôle du transnationalisme dans la construction des Amériques.