Cinq nouvelles composent L'oranger. Cinq récits qui vont des souvenirs et réflexions post mortem de Jerònimo de Aguilar, l'un des protagonistes de la conquête du Mexique, à la pérennité imaginaire de Christophe Colomb, survivant jusqu'à nos jours, en passant par les démêlés des fils d'Herna`n Cortés, le siège de Numance par Scipion l'Africain et les mésaventures d'un acteur américain qui raconte comment il est mort de plaisir en compagnie de sept putains dans le golfe d'Acapulco.À ces récits, un fil conducteur, un symbole : l'oranger - arbre oriental dont les graines, semées tant en Europe qu'en Amérique, seront principe de fertilité, de métissage et d'essor d'un Nouveau Monde. Fruit rond comme le sein maternel, comme la terre que le navigateur-découvreur rêve de parcourir, comme les cercles du temps. Ce temps historique et personnel dont Carlos Fuentes n'aura cessé de dire, à travers toute son oeuvre, la circularité, les rencontres surprenantes, les téléscopages pluridimensionnels.
Presents an illustrated journal revealing the life of artist, Frida Kahlo. This record contains the artist's thoughts, poems, and dreams, many reflecting her stormy relationship with her husband, along with 70 watercolour illustrations. It reveals the artist's political sensibilities, recollections of her childhood, and more.
À travers les souvenirs et l'histoire de la rivalité entre ses deux fils, Martín 1 et Martín 2, Carlos Fuentes dresse un étonnant portrait de Hernán Cortés qui conquit le Mexique au XVIe siècle. Ce récit à deux voix fait apparaître un homme ambitieux, parfois sans scrupules, et pourtant attachant.
Un texte fort et coloré pour partir à la conquête du Mexique avec l'un des plus grands écrivains sud-américains.
Dans le nord du Mexique, en 1914. La révolution bat son plein. Un vieil Américain passe la frontière dans l'intention de rejoindre les troupes de Pancho Villa. Il tombe sur celles du général Tomas Arroyo, installé près de l'hacienda des Miranda où le jeune général villiste a passé son enfance. Il y rencontre aussi Harriet Winslow que la révolution a surprise alors qu'elle était venue enseigner l'anglais aux enfants Miranda. Les troupes d'Arroyo ont mis le feu à l'hacienda. Qu'est venu faire le vieil homme - ancien journaliste et écrivain - au Mexique ? «Mourir», déclarent tous les témoins de l'histoire. Le «vieux gringo», comme ils le surnomment, cherche la mort : au combat, ou par d'autres moyens...
Enfermées dans un appartement de Venice, Californie, deux femmes qui se disent soeurs s'affrontent, s'aiment, se haïssent, évoquent leur passé. L'une est ou s'identifie à Maria Félix, l'autre à Dolores deI Rio. Entre elles, objets mythiques, objets d'amour et de rivalité : le cinéma, le Mexique. L'une est fière de sa carrière hollywoodienne, l'autre de sa carrière internationale. L'une et l'autre vivent l'oubli de leur public comme une blessure mortelle. L'irruption d'un fan dans leur solitude douloureuse et complice va rompre le charme de l'enfermement tout en donnant corps à leurs fantasmes. Cruel hommage à deux grandes stars du cinéma, Des orchidées au clair de lune témoigne de la passion de Carlos Fuentes pour le septième art en même temps que de sa foi lucide dans la puissance des mythes.
En 1970, dans la nuit du Nouvel An, l'auteur rencontre Diane Soren, une actrice américaine de trente ans. Elle a connu la gloire toute jeune, au cinéma, dans le rôle de la sainte Jeanne de Bernard Shaw, dont elle a gardé l'allure garçonne. Fragile, fantasque, dévoreuse d'hommes, «chasseresse solitaire», Diane incarne aussi la ferveur, parfois naïve, d'une certaine gauche intellectuelle et artistique des années soixante. Parce qu'elle est engagée dans toutes les «nobles causes» progressistes de ces années-là et prête son nom à tous les manifestes, le FBI n'aura de cesse de la détruire. Carlos Fuentes tombe immédiatement amoureux d'elle et la suit sur un tournage à Santiago, où il vit avec elle une passion brève, érotique, intense, qui finit par une rupture. Il n'apprendra que plus tard son destin tragique, quand, enfin, il aura cessé de l'aimer.
En examinant la manière dont son pays aborde aujourd'hui la transition démocratique, Carlos Fuentes nous livre une vision globale du Mexique : il analyse le passé dans le détail, mais selon une perspective historique envisagée dans sa continuité, malgré les séismes dont l'aventure méso-américaine a toujours été secouée. Et il le jauge à l'aune du temps présent, des tumultes qui ont récemment modifié le paysage politique mexicain : l'émergence d'une société civile, les assassinats en série d'hommes politiques, le soulèvement des Chiapas. En filigrane, Fuentes dresse le portrait d'un peuple, fascinant par sa personnalité, son invincibilité, sa patience, et le bilan d'une culture, remarquable par sa vigueur. Et il poursuit ici, d'un texte à l'autre, sa méditation sur le temps, l'un des thèmes récurrents, et sans doute le plus profond, de son oeuvre littéraire.
Like Fuentes''s masterpiece THE DEATH OF ARTEMIO CRUZ, the action in this new novel begins in the state of Veracruz and moves to Mexico City. Now the principal figure Fuentes''s first female protagonist, the extraordinary Laura Diaz. From 1905 to 1978 Fuentes traces Laura Diaz; a life filled with a multitude of witty, heartbreaking scenes and the sounds and colours, tastes and scents of Mexico. Laura grows into a politically committed artist who is also a wife and mother, a lover of great men, and a complicated and alluring heroine whose bravery prevails despite her losing a brother, son, and grandson to the darkest forces of Mexico''s turbulent, often corrupt politics. Hers is a life which has helped to affect the course of history, and it is the story of a woman who has loved and understood with unflinching honesty.>
Depuis des années, Carlos Fuentes ne cesse de répéter que le salut de l'Amérique latine réside dans sa créativité. Les onze essais réunis dans Le sourire d'Érasme nous en offrent une étincelante démonstration, en ouvrant l'éventail d'un champ de recherche et de réflexion qui va de la découverte et de l'«invention» de l'Amérique jusqu'à l'affirmation de sa «modernité». Ce que nous disent, sous la plume alerte et érudite de Fuentes, les auteurs convoqués ici - Bernal Diaz del Castillo, Rómulo Gallegos, Alejo Carpentier, Juan Rulfo, Mariano Azuela, Gabriel Garcia Marquez, José Lezama Lima et Julio Cortazar -, c'est que cette «modernité» passe par des retrouvailles avec le passé et qu'elle implique une diversité de discours en réponse au bariolage culturel du continent et face aux diktats univoques du pouvoir.On connaissait le romancier, le nouvelliste, le dramaturge. On découvre avec ce livre que Fuentes est aussi un des grands essayistes contemporains, observateur attentif des mouvements et des soubresauts de l'histoire, lecteur assidu et perspicace de la philosophie et de la fiction d'aujourd'hui, épigone respectueux et lucide de ces figures tutélaires que sont Machiavel, More et Érasme.
Avec La campagne d'Amérique, Carlos Fuentes revient à un récit linéaire, dans la tradition du roman historique ou d'aventures à la Walter Scott, retour assorti d'un clin d'oeil en direction de Cervantes. Il y a en effet du don Quichotte chez ces trois jeunes Argentins qui, en mai 1810, s'associent à la lutte de leur pays pour la conquête de l'indépendance. Pour l'un d'entre eux, ce combat coïncide avec la fascination qu'exerce sur lui la jeune épouse d'un barbon espagnol suffisant et cynique. Pendant des années, tout en luttant contre les Espagnols, il suivra sa trace, du Pérou au Chili, du Venezuela au Mexique, avant de revenir à Buenos Aires y retrouver l'amour... d'une autre. Cette quête amoureuse et ce cheminement guerrier - la «campagne d'Amérique» -, feront de lui le héros involontaire des chansons populaires, d'un pays à l'autre. Il devient un être de «fiction».Mais La campagne d'Amérique est plus qu'un plaidoyer en faveur de la prééminence de l'écriture sur l'action. C'est, une fois encore, la défense et illustration des thèses de Carlos Fuentes sur l'inventivité, la vitalité et la diversité de la culture latino-américaine.
Ce qui retient d'emblée l'attention de Fuentes et informe de bout en bout sa démarche, c'est le sens profond que revêt, selon lui, l'odyssée de don Quichotte. Telle qu'il l'entend, cette odyssée n'est pas simplement l'aventure sublime et dérisoire d'un hobereau de village qui prétend ressusciter la chevalerie errante ; c'est avant tout la quête d'un lecteur impénitent de romans de chevalerie, acharné à déchiffrer le réel par le biais des lectures qui lui ont troublé l'esprit. Ce qui donc est en jeu, par-delà ses exploits et ses échecs, c'est une nouvelle façon de lire le monde, mise en oeuvre par Cervantès à partir d'une double critique dont il convient de dégager les fondements : critique de la lecture, qui se projette depuis les pages du livre vers le monde extérieur ; mais aussi, pour la première fois dans l'histoire du roman, critique de la création narrative à l'intérieur même de la création.
En 1913, el escritor norteamericano Ambrose Bierce se despidio de sus amigos con cartas en las que se declaraba viejo y cansado. Quería morir y escoger como. La enfermedad y el accidente le parecían indignas de el. En cambio, ser ajusticiado ante un paredon mexicano... Entro en Mexico en noviembre y no se volvio a saber de el... ENGLISH DESCRIPTION In 1913, the celebrated American writer and journalist Ambrose Bierce sends farewell letters to his most intimate friends. Declaring himself old and tired, he goes out to seek his own death and mysteriously disappears into revolutionary Mexico. In this brilliant novel, Carlos Fuentes imagines the fate of Bierce among Pancho Villa's troops and dramatizes the conflict of North America's two cultures locked in deadly embrace.
A young scholar falls passionately in love with the niece of an aged widow and discovers the true relationship between the two women
Conjunto de conferencias culturales de Carlos Fuentes sobre sus maestros, sus amigos y su vocacion. Recopilacion de conferencias dictadas por Carlos Fuentes en distintos lugares y epocas, sobre temas culturales. Estan divididas en 3 grandes grupos: Maestros, con conferencias dedicadas a Cervantes, Balzac y Faulkner); Amigos, con conferencias dedicadas a Octavio Paz, Luis Bunuel, Alfonso Reyes y Julio Cortazar y Fernando Benitez; y Vocacion, con reflexiones en torno a la novela, a la creacion literaria y a las transformaciones culturales.
Carlos Fuentes examina la separacion entre Mexico y Estados Unidos con el cristal de la discriminacion, el racismo, la violencia, pero tambien la fuerza de la vida mexicana, que parece sobrevivir a todas las agresiones. En La frontera de cristal , Carlos Fuentes es el mismo narrador de sus mejores libros: agresivo, vital, poderoso. Encuentra todos los angulos posibles en una historia, con una variante insospechada: la comicidad. Esta es una novela relatada a traves de nueve cuentos que transcurren, de un lado y del otro, en las proximidades de la raya fronteriza entre Mexico y Estados Unidos. Mas alla de lo inevitable, que suele presentarse en forma de discriminacion, violencia y desamparo, los personajes que habitan estas paginas encuentran material para los sueños y energía para el humor, así sea tan solo porque saben que "la unica frontera real esta entre el cuerpo y el alma". Carlos Fuentes reproduce la separacion que se ha dado entre ambos países a lo largo de 200 años y la examina con el cristal de la discriminacion, el racismo, la violencia, pero tambien la fuerza de la vida mexicana, que parece sobrevivir a todas las agresiones. La crítica ha opinado: "A fuerza de contarnos, Carlos Fuentes nos vuelve indispensables y gracias a el somos reconocibles" -Elena Poniatowska- ENGLISH DESCRIPTION This novel portrays Carlos Fuentes' best; it is aggressive, sharp, and powerful. With penetrating humor and frank narrative, the nine stories (in this novel) depict the rift that has occurred between the U.S. and Mexico in the last two hundred years. But Fuentes also gives us an insight into the force of Mexican life and culture, and how it has been able to survive in spite of the injustice and corruption in Mexico that have caused so many to seek to immigrate.
«Ce livre est la biographie de ma culture ; autrement dit, c'est ma propre biographie» : ainsi le romancier mexicain Carlos Fuentes définit-il Le Miroir enterré. Au départ, il s'agissait du texte d'une longue série d'émissions télévisées pour la B.B.C. ; c'est pourquoi le livre fut écrit initialement en anglais.Le Miroir enterré brosse l'histoire de l'Espagne et de l'Amérique hispanique des origines à nos jours. Le titre manifeste d'emblée l'orientation (le sens) de cette vaste fresque : la quête, l'exploration, l'archéologie de l'identité. Une succession vertigineuse de strates : d'un côté, l'Espagne et ses passés multiples, ses racines ibères, carthaginoises, romaines, wisigothes, arabes et juives ; de l'autre, l'Amérique précolombienne, une constellation de civilisations qui se résument d'un mot : l'altérité. L'Espagne avait d'abord appris à vivre avec l'Autre sur son sol ; les découvertes de la Renaissance allaient lui lancer un nouveau défi, plus radical encore. C'est aussi le défi relevé par Fuentes : dénouer l'écheveau, rendre à César - et à Brutus - ce qui leur revient. À la lumière de cette longue et fabuleuse expédition, l'histoire tourmentée, douloureuse, de l'Espagne et de l'Amérique latine au XX? siècle n'apparaît plus comme une malédiction : elle devient plus lisible, comme un palimpseste sous le grimoire.
Un clasico de la literatura mexicana del siglo XX, que es a su vez una audaz exploración de las posibilidades de representación en la literatura, a través de la superposición de niveles de tiempo, espacio y consciencia narrativos.
«Las revoluciones las hacen los hombres de carne y hueso y no los santos, y todas acaban por crear una nueva casta privilegiada...» En su lecho de muerte, durante su último medio dia, el anciano y enfermo Artemio Cruz recuerda: no siempre fue ese triste saco de huesos y fermentos corporales; alguna vez fue joven, osado, vigoroso. Y tuvo ideales, suenos, fe. Para defender todo eso, incluso combatió en una revolución. Mas la rapina, la codicia y la corrupción extinguieron su fuego y aniquilaron su esperanza. Tal vez por ello perdió a la única mujer que de verdad lo amó.
Una reflexión sobre el México surgido de la Revolución Mexicana, pero también de cuestiones tan universales y permanentes como la soledad, el poder o el desamor.
La critica ha dicho...
«Excepcional, tanto en su forma de abarcar todo el espectro humano como en la satira corrosiva y el dialogo mordaz.» -The New York Times Book Review «Carlos Fuentes organizó esta novela en trece capitulos. En esas escalas, como si fuera un trio de jazz, leemos -escuchamos- un ensamble a contratiempo que va y viene por la mente de un moribundo. Con esa estructura no convencional, la historia fluye -por distintas fugas- a través de seis décadas del siglo XX mexicano. Desde el rural novecento y hasta la mas cosmopolita década de los anos sesenta, vemos a Artemio Cruz exhibiendo a un tipo que va en un ascenso público constante, pero con una historia interna desintegrada.» -Antonio Valle, La Jornada ENGLISH DESCRIPTION In La muerte de Artemio Cruz we are present in the last moments of the life of a powerful man, one who was a revolutionary soldier, a lover without passion, and a father without a family. Carlos Fuentes reveals in this novel the thoughts of an elderly man who can no longer fend for himself; the man is confronted with an imminent and torturous death, but his will does not allow him to be defeated.