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Claire Sotinel
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Rome, la fin de l'empire ; de Caracalla à Théodoric 212-fin du Ve siècle
Claire Sotinel
- Belin
- Mondes Anciens
- 16 Octobre 2019
- 9782701164977
En 212, l'empereur Caracalla confère par édit la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire. Cette mesure couronne une évolution séculaire vers un empire à la fois politiquement unifié et culturellement universel. En 527, les élites romaines prennent conscience que les royaumes gothiques ont achevé de tuer l'Empire d'Occident. Le passage de témoin à l'Empire byzantin se réalise dans un V siècle qui se termine lorsque l'empereur Justinien tente de reconstituer une unité impériale universelle, sur des bases devenues profondément différentes de celles qui avaient fondé l'Empire romain.
La longue période qui va de 212 à 527 a ainsi vu se produire des transformations impressionnantes : la fin d'une société d'ordres, la fusion des populations barbares et des populations provinciales, la déconstruction politique de l'Empire romain, la diffusion du christianisme. L'Antiquité tardive est aujourd'hui le sujet de vifs débats entre les historiens qui veulent réactiver la notion de déclin de la civilisation.
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Rome, la fin d'un Empire : De Caracalla à Théodoric (212-fin du Ve siècle)
Claire Sotinel, Catherine Virlouvet, Joël Cornette
- Belin
- Mondes Anciens
- 24 Avril 2024
- 9782410029369
En 212, l'empereur Caracalla accorde la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire. Cette mesure couronne une évolution séculaire vers un empire politiquement unifié et culturellement universel. Près de trois siècles plus tard, l'avènement du roi ostrogoth Théodoric marque la fin d'un processus au terme duquel les provinces occidentales et l'Italie elle-même ont échappé à l'administration impériale. En Orient, Constantinople est la capitale d'un Empire romain désormais byzantin. La période qui se déploie dans cet ouvrage est le cadre d'impressionnantes transformations?: la fin d'une société d'ordres, l'implantation de populations exogènes, la déconstruction politique de l'Empire, la diffusion du christianisme devenu religion impériale, la vitalité maintenue d'une culture latine qui produit les grandes oeuvres d'Ammien Marcelin ou de saint Augustin...
L'Antiquité tardive est aujourd'hui le sujet de vifs débats entre les historiens, certains tenant au "?déclin de la civilisation?" et d'autres évoquant la notion moins pessimiste de transition. Nourri des études les plus neuves, ce livre restitue, loin des clichés et des idées reçues, toute la richesse et la complexité de ces années tourmentées?: il interroge la notion de crise qui se révèle d'une singulière fécondité, notamment par l'inventivité mise en oeuvre pour maintenir, voire renforcer l'unité de l'Empire confronté aux pires menaces intérieures et extérieures.
En plus de 650 pages richement illustrées, Claire Sotinel, spécialiste de l'Antiquité tardive, retrace, au plus près des événements, la longue histoire, entièrement revisitée, de cette fin de l'Empire romain qui ne fut pas une agonie mais bien plutôt une effervescente recomposition politique, économique, sociale et culturelle.
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L'usage du passé ; entre Antiquité tardive et Haut Moyen Age
Claire Sotinel, Maurice Sartre
- PU de Rennes
- Histoire
- 11 Décembre 2008
- 9782753507289
Parmi les nombreux apports de l'oeuvre de brigitte beaujard sur le culte des saints en gaule se dessine une réflexion sur les transformations de l'usage du passé à la fin de l'antiquité.
A certains moments de l'histoire des villes de la gaule romaine, une solution de continuité dans la transmission du passé s'est produite, et la cité classique s'est effacée au bénéfice d'une construction chrétienne de l'histoire des origines. telle est la piste qu'ont choisi de suivre quelques-uns de ses amis, collègues et élèves, au cours d'une journée d'étude organisée à l'université françois-rabelais-tours par l'équipe hisoma-tours (umr 5189) et la maison des sciences de l'homme pour lui rendre hommage.
Cet ouvrage aborde des dossiers variés relevant de l'histoire politique, de l'hagiographie ou de l'histoire du christianisme. si les questions de manipulation de la mémoire sont loin d'être propres à l'antiquité tardive, elles y occupent une place particulièrement importante, liée à la définition même de la période. celle-ci tait l'objet depuis plusieurs années d'un débat actif, dont les enjeux concernent l'hypothèse d'une solution de continuité dans la transmission des héritages des sociétés.
Les chapitres de ce livre, dans leur diversité, n'outrent comment les hommes de l'antiquité tardive ont travaillé sur leur propre passé avec une inventivité et une lucidité remarquables, qui témoignent de l'importance qu'avait pour eux leur histoire autant que des libertés qu'ils ont prises avec elle.