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Langues
Didier Daeninckx
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Paris 1931, l'Exposition Coloniale. Quelques jours avant l'inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d'une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d'un coup.Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Hoffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l'intérêt du public allemand, veut bien prêter les siens, mais en échange d'autant de Canaques. Qu'à cela ne tienne !Les «cannibales» seront expédiés.Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l'intrigue sur fond du Paris des années trente - ses mentalités, l'univers étrange de l'Exposition - tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie.
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Leurre de vérité et autres nouvelles
Didier Daeninckx
- Folio
- Folio 3 Euros
- 29 Août 2024
- 9782073080899
Journalistes, présentateurs, animateurs, acteurs, candidats de jeux télévisés, gens ordinaires tirés de l'anonymat par une caméra indiscrète ou prêts à tout pour être filmés, la télévision a bouleversé leur vie, le petit écran a fait irruption dans leur quotidien.
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Nouvelle édition en 2016
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21 février 1944. Le poète Missak Manouchian, communiste arménien à la tête d'un réseau de résistants, est dénoncé et arrêté par les Allemands. À quelques heures de son exécution, il écrit une lettre bouleversante à sa femme Mélinée. Janvier 1955. Louis Dragère, journaliste à L'Humanité, est missionné par le parti communiste pour retracer le parcours de ce héros de la Résistance à Paris. Mais quand il exhume l'ultime lettre de Missak, il constate que des passages ont été censurés. Dragère comble les blancs au fil d'une enquête passionnante où se croisent Louis Aragon, Charles Aznavour dont les parents hébergèrent Mélinée, l'ancien chef des Francs-tireurs et partisans Charles Tillon, ou encore le peintre Krikor Bedikian.
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1943, asile de Saint-Alban en Lozère. Deux psychiatres organisent la résistance à la négation des fous, tout en cachant des maquisards parmi eux. Ils accueillent une jeune résistante juive, Denise Glaser, en même temps que le poète Paul Éluard et sa compagne Nusch. Dans cet hôpital, où l'on favorise le surgissement de ce que l'on nommera plus tard l'art brut, le poète découvre, sous le regard fasciné de Denise, comment la parole des «fous» garantit la parole des poètes.
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Vétérinaire en Normandie, Erik Ketezer a passé sa jeunesse à Courvilliers, un ancien fief communiste de la périphérie parisienne. De retour dans sa cité natale, il découvre l'état de déliquescence de la ville. L'économie est dominée par le trafic de drogue (le titre, « Artana ! Artana ! » est le cri que les guetteurs de rue lancent en cas de danger lors des transactions), qui s'organise au sein même de l'équipe municipale : on a découvert des centaines de kilos de cannabis dans un local prêté par la mairie à un délinquant notoire. Une impunité inexplicable règne, couvrant les actes de népotisme, les faux emplois, les pots-de-vin, les abus de biens sociaux en tout genre. Pendant ce temps, la ville part à vau-l'eau, les équipements municipaux sont détériorés, les ascenseurs ne fonctionnent pas plus que le ramassage des poubelles, les rats pullulent, le maire a été élu grâce au travail efficace des dealers et des islamistes qui ont labouré le terrain en distribuant menaces et récompenses...Ce nouveau roman de Didier Daeninckx est mené tambour battant. Son écriture efficace, directe, est mise au service d'un tableau accablant des territoires oubliés de la République.
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Par désir de paraître,déni du passé,pour cause d'inertie, de lâcheté,quelquefois par désespoir ou générosité,des gens ordinaires empruntent ces Passages d'enfer générés par l'ordre social.Didier Daeninckx, caustique, sensible et drôle, épingle les démissions et les copromissions de la folie quotidienne. Son insolence dynamite les leurres, les impostures et les illusions que nourrissent notre société et nos aliénations.
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Nouvelle édition en 2015
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'Je suis la somme de tous ceux dont j'ai, à distance, l'impression d'avoir endossé le costume. Je me reconnais en tous. Novice sur le pont noir de La Belle Poule, zouave d'opérette devant Sébastopol, soldat bafoué en Algérie, comédien et pourquoi pas saltimbanque, fossoyeur de l'empire, colonel des Turcos de la Commune, compagnon de Louise Michel et metteur en scène de ses oeuvres, laissé pour mort sur la barricade du Château-d'Eau, estropié sans pension, condamné à mort, déporté en Calédonie, inventeur du théâtre déshabillé, directeur des Bouffes-du-Nord, gargotier, fondateur de journaux, orateur, dresseur de lions édentés, prétendant à la députation, buraliste en désespoir de cause, mari fidèle et père aimant.' Ainsi Didier Daeninckx fait-il parler Maxime Lisbonne (1839-1905). On comprend que l'auteur de Meurtres pour mémoire et de Galadio ait été fasciné par ce personnage de réfractaire haut en couleur, héros des barricades de la Commune, homme de théâtre, dur à cuire pétri d'idéaux révolutionnaires, précurseur des Restos du Coeur avec son 'banquet des Affamés' et défenseur de la cause canaque alors que la plupart de ses amis bagnards se rangaient du côté de la brutalité coloniale. Maxime Lisbonne fit de sa vie une succession de fureurs héroïques et de ratages splendides : un vrai roman d'aventures.
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Jean Jaurès : "Non à la guerre"
Didier Daeninckx
- Actes Sud Jeunesse
- Ceux Qui Ont Dit Non
- 11 Avril 2015
- 9782330048976
Le 2 juin 1918, dans une tranchée près de Soissons, un soldat du rang et un jeune sousofficier vont passer plusieurs heures ensemble, sous le déluge des obus. Le premier est un comédien de la troupe de Firmin Gémier, le second n'est autre que Louis, le fils de Jean Jaurès. C'est par la voix de ce fils admiratif, au coeur d'un conflit que Jaurès a tout fait pour éviter, que l'on découvre l'engagement constant de ce dernier pour les idées de l'Internationale socialiste. Très attaché à ses origines tarnaises, le fondateur du journal l'Humanité a, toute sa vie, tendu la main à l'Autre, l'étranger. Dès 1912, il a tenté d'unir les travailleurs d'Europe pour dire ensemble "Guerre à la guerre !". Hélas, le 31 juillet 1914, ce dernier rempart au conflit naissant mourra assassiné.
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Allemagne, années trente. Ulrich est un adolescent de Duisbourg comme les autres. A un détail près : sa peau est noire... Son père, un soldat africain, est venu en Allemagne avec les troupes françaises chargées de veiller à l'application du traité de Versailles. Il est reparti en 1921, quelques mois avant la naissance de son fils, fruit d'un bref amour avec une jeune Allemande. Ils sont des centaines, comme Ulrich, à incarner ce que Hitler et les nationalistes ne cesseront de dénoncer comme la "honte noire", symbole de l'avilissement délibéré du sang aryen par les occupants. A partir d'une très solide documentation, Didier Daeninckx éclaire un aspect méconnu de l'histoire du XXe siècle. De Duisbourg aux studios de cinéma de Babelsberg, jusqu'aux rivages du Sénégal, Ulrich découvre une autre facette de son identité : Galadio.
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«En l'espace de deux ans j'avais tenté d'oublier le quotidien de la guerre. Je voulais croire que je m'en étais sorti indemne. J'en connaissais assez qui ne vivaient que dans le souvenir de la boucherie, partant comme en quatorze pour un nouveau round... La baraque pleine de trophées, baïonnettes allemandes, casque à pointe, obus de cuivre, etc., jusqu'au tibia de uhlan déterré dans une tranchée après un assaut victorieux. Un de ces connards m'avait montré les dernières traces de viande, pour se marrer... juste avant de prendre mon poing sur la gueule.»
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Une oasis dans la ville
Didier Daeninckx
- Larousse
- Les Contemporains Classiques De Demain
- 21 Août 2013
- 9782035873842
Ce texte, en conformité avec les programmes scolaires de 3e et de 4e, vient enrichir la collection des Contemporains Larousse et fait le point sur les aspects essentiels de l'oeuvre et de l'auteur à l'aide d'une pédagogie concise. Didier Daeninckx, l'auteur, y raconte l'histoire de trois jeunes adultes en errance qui investissent un terrain vague en banlieue et qui se verront dérangés par des dealers...
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Avec le groupe Manouchian : les immigrés dans la Résistance
Didier Daeninckx
- Oskar
- Histoire Et Societe
- 28 Septembre 2023
- 9791021408104
Missak Manouchian est pressenti pour enfin rejoindre au Panthéon, en 2023, d'autres résistants comme Jean Moulin LE ROMAN. La mère d'Aliona a été arrêtée lors d'une rafle antijuive, et son père s'est engagé dans la Résistance. La jeune fille est amenée à côtoyer les membres du groupe dirigé par Missak Manouchian... Elle découvre alors la Résistance antinazie. Aliona nous emporte sur les pas de ces étrangers dans la Résistance française, ces héros morts en martyrs au nom de la liberté...
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Clément Duprest, brillant étudiant en droit, intègre la police nationale en 1942. Contrairement à certains de ses collègues, Duprest ne « fait pas de politique » : il va se contenter de mettre au service de ses patrons son intelligence et son sens de l'observation. Au sein de la « brigade des propos alarmistes », il est chargé de repérer et de neutraliser les individus hostiles à Vichy... Ainsi commence la longue carrière d'un fonctionnaire que certains diraient irréprochable. Duprest sera mêlé, au cours de sa vie, à nombre d'événements qui ont marqué la chronique.
Didier Daeninckx, à travers les faits et gestes quotidiens d'un salaud tout à fait ordinaire, nous invite à revisiter quarante ans d'histoire française, depuis la rafle du Vél' d'Hiv jusqu'à la candidature de Coluche à l'élection présidentielle de 1981 : Occupation, Libération, décolonisation, affaires politico-mafieuses, mouvements étudiants, grèves ouvrières, répression policière... Comme dans Meurtres pour mémoire, le savoir-faire du romancier s'appuie à la fois sur une analyse très fine des comportements humains et sur une multitude de détails véridiques, qui rendent captivante cette traversée du dernier demi-siècle.
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Écrites au cours des quarante dernières années, les 76 nouvelles qui composent Le Roman noir de l'Histoire retracent, par la fiction documentée, les soubresauts de plus d'un siècle et demi d'histoire contemporaine française.
Classées selon l'ordre chronologique de l'action, de 1855 à 2030, elles décrivent une trajectoire surprenante prenant naissance sur l'île anglo-normande d'exil d'un poète, pour s'achever sur une orbite interstellaire encombrée des déchets de la conquête spatiale.
Les onze chapitres qui rythment le recueil épousent les grands mouvements du temps, les utopies de la Commune, le fracas de la chute des empires, les refus d'obéir, les solidarités, la soif de justice, l'espoir toujours recommencé mais aussi les enfermements, les trahisons, les rêves foudroyés, les mots qui ne parviennent plus à dire ce qui est...
Les personnages qui peuplent cette histoire ne sont pas ceux dont les manuels ont retenu le nom, ceux dont les statues attirent les pigeons sur nos places.
Manifestant mulhousien de 1912, déserteur de 1917, sportif de 1936, contrebandier espagnol de 1938, boxeur juif de 1941, Gitan belge en exode, môme analphabète indigène, Kanak rejeté, prostituée aveuglée, sidérurgiste bafoué, prolote amnésique, vendeuse de roses meurtrière, réfugié calaisien, ils ne sont rien.
Et comme dit la chanson, ils sont tout.
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Mon ombre sur les murs se superpose à toutes celles, amies, dont le soleil a projeté l'histoire. Et pourtant je pars sans regarder derrière moi, non pas soulagé mais comme désentravé. Je ne déserte pas ce territoire, où pendant quarante années j'ai écrit la totalité des dix mille pages publiées, parce que j'ai fini par comprendre que c'était lui qui m'avait quitté, abandonné. Didier Daeninckx. Il ne fait plus bon vivre dans certains territoires de la République, où le clientélisme, la corruption et le communautarisme semblent tenir lieu de politique municipale sur un tissu social atteint jusqu'à la trame. À l'échelon de la plus grande proximité supposée entre l'élu et le citoyen ne restent que des valeurs bafouées, des mots qui masquent l'inadmissible, le mépris pour tout destin collectif. Didier Daeninckx, qui naquit et vécut en ces lieux avant de se résoudre aujourd'hui à les quitter, ferme ici une porte sur la plus grande partie de sa vie, non sans avoir donné l'alerte sur la dérive en cours et le sursaut de justice qu'elle appelle.
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Le Poulpe n'est ni un vengeur, ni un justicier, ni le représentant d'une loi ou d'une morale. C'est un personnage libre, curieux, un témoin en mouvement qui, pour comprendre le monde contemporain, va se rendre compte par lui-même des désordres du quotidien. Que la presse relate un fait divers qui lui semble masquer une autre réalité que celle annoncée et il va sur place pour tenter de comprendre... Lorsqu'un romancier de soixante-dix-huit ans parfaitement connu pour ses engagements se fait tabasser alors qu'il préparait un livre sur une affaire d'empoisonnements et de meurtre de femme, le Poulpe voit rouge. Écrire, si vous regardez le monde tel qu'il est, relève du combat. Du danger. De la mise à mort parfois. Ce que le Poulpe sait de cet écrivain et de son oeuvre le mène à nouveau sur la route, par respect, par besoin viscéral de ne pas laisser en plan ce qu'il sent bien être une affaire des plus troubles...
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«Le fait divers est le premier monument érigé à la mémoire des victimes, même si ce n'est qu'un pauvre monument de papier noirci. Et si les textes qui suivent méritent le terme d'éloge, il faut, pour être honnête, y ajouter celui de funèbre.»
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Lorsque Gocéné pose le pied sur le sol de la «métropole», trois quarts de siècle après son premier séjour forcé lors de l'Exposition coloniale de 1931, il sait seulement qu'il est venu pour honorer un engagement. Et si, à ce moment précis, on lui posait la question de savoir ce qu'il compte faire à Paris, il répondrait qu'il vient chercher un frère kanak dont la trace s'est perdue cent vingt-quatre ans plus tôt, et qu'il compte bien le ramener parmi les siens. Le retour d'Ataï se penche sur les exactions de la politique colonialiste, tandis qu'apparaissent en écho les luttes tragiques pour la libération durant les années quatre-vingt. Aux côtés du héros de Cannibale, le lecteur découvre une fois encore comment la réalité historique prend parfois de surprenantes allures de fiction.
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Avec Zapping, Daeninckx propose une série de destins sur lesquels la télévision a exercé son influence, avant, pendant, après et parfois parallèlement à ses émissions. Ces destins stigmatisent les usages et les abus de la télévision, sa démagogie et son conformisme, et, à travers le petit écran, c'est sur les tares et les vices fondamentaux de la société contemporaine que Daeninckx tire à bout portant.
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Melvin, petit escroc parisien, reçoit un jour de juin 2012 une enveloppe bordée de noir:le faire-part de décès de Lysia Dalersa, une jeune femme corse qu'il a connue une dizaine d'années auparavant sous le nom d'Élise. Intrigué et désoeuvré, il décide de se rendre à ses obsèques. Melvin découvre qu'Élise lui a laissé un journal et deux têtes de poupées maures. Pourquoi? Que voulait-elle lui faire comprendre? En Corse, tout a un prix et la mort se nourrit du passé, de ses haines ancestrales, ses secrets et trahisons...
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La narratrice, Dominique, travaille avec succès dans une agence de publicité. Son mari, François, approche comme elle de la soixantaine. Cadre dans un groupe pharmaceutique en cours de restructuration, il est miné par la perspective d'un possible licenciement à quelques années de la retraite. Un message arrive un jour sur la boîte électronique de François, provenant d'un ancien ami de lycée qui tente de renouer le contact grâce au site internet « camarades-de-classe.com ». Dominique répond à l'insu de son mari et sollicite les confidences...
Dans la correspondance électronique qui naît s'affrontent des visions contradictoires d'un même passé. Ces anciens gosses d'Aubervilliers, qui fréquentaient la même classe en 1964, ont connu des trajectoires diverses, marquées par Mai 68 et par la culture communiste. L'un est devenu chanteur de charme, l'autre est demeuré stalinien, un autre a tourné escroc au grand coeur, d'autres sont chimiste, universitaire exilé, détective privé, SDF, ou bien mort.
Mais la photo de classe autour de laquelle s'organisent ces retrouvailles virtuelles recèle une énigme d'un autre ordre...
En revisitant la banlieue rouge dans la période encore triomphante du parti communiste, Didier Daeninckx nous raconte, avec précision et humanité, l'histoire d'une génération marquée par les bouleversements des années soixante et soixante-dix.
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Le tour du monde en 26 nouvelles, du canal de l'Ourcq à Ostende, d'Aubervilliers à Nouméa, de la Rochelle au Québec, de Bordeaux aux Antilles. On y rencontre des situations improbables, mêlant émotions, violences et humour avec des personnages réels, passerelles entre la fiction et la réalité.