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Don DeLillo
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Par un dimanche soir de 2022 où doit se jouer le Super Bowl, cinq amis se sont réunis pour l'occasion alors qu'une catastrophe semble avoir frappé le monde autour d'eux. Toutes les connexions numériques viennent d'être coupées et, dans le huis clos de l'appartement de Manhattan, les mots se mettent à tourner à vide. La vie s'échappe, mais où ? Et le silence s'installe. Jusqu'à quand ? Un roman percutant qui tombe à point nommé et prend la forme d'une saisissante conversation sur notre humanité, orchestrée par l'une des voix les plus éblouissantes et essentielles de la littérature américaine. L'édition en poche de ce roman qui résonne étrangement avec notre début des années 2020 est l'occasion de le faire suivre d'un texte inédit écrit par Don DeLillo en 2021, "Man at the Window".
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White noise : bruit de fond
Don DeLillo
- Actes Sud
- Litterature Etrangere
- 4 Janvier 2023
- 9782330177379
Dans une ville américaine, Jack vit avec Babette, sa femme, et la ribambelle d'enfants issus de leurs mariages respectifs. Sa vie ressemble à tant d'autres dans l'Amérique profonde, rythmée par le bruit de fond des automobiles, des machines à laver, des slogans publicitaires et des cris d'enfants qui jouent. La routine se trouve bouleversée lorsqu'un gaz toxique s'échappe d'un train accidenté, menaçant toute la population.
Au fil des quelques semaines pendant lesquelles personne ne sait qui a été contaminé, Jack développe une angoisse de la mort qui s'immisce dans sa vie de couple jusqu'à devenir un nouveau bruit de fond...
Par-delà l'analyse terrible et pleine d'humour des clichés, des obsessions et des phobies qui hantent la classe moyenne américaine, Don DeLillo pose la question essentielle - et, au moment de la parution du roman, visionnaire - de la médiatisation à outrance, qui résonne furieusement avec notre époque contemporaine. -
Du baseball à la bombe atomique, ce roman monumental en huit parties dissèque les terribles peurs et les émotions du peuple américain, de l'après-guerre au troisième millénaire.
De la chronique des vies ordinaires prises dans l'étau de la guerre froide à la grande , et petite , histoire de la bombe atomique, du légendaire match de baseball disputé à New York en 1951 à l'épilogue crépusculaire en Asie centrale, Outremonde couvre le dernier demi-siècle de l'histoire américaine.
Sur l'immense scène du roman, dans un foisonnement d'intrigues, certaines des figures qui ont marqué cette période , J. Edgar Hoover, Frank Sinatra, entre autres , croisent et recroisent les personnages de la fiction. Leurs voix, mêlées, construisent une polyphonie que DeLillo dirige et organise jusque dans ses plus subtiles modulations.
Fondant au creuset de son écriture le tout-venant de notre monde, les rebuts de son histoire industrielle comme les errements de son histoire politique, DeLillo fait surgir une éblouissante oeuvre d'art, l'autre côté, obscur et souterrain, de l'humanité contemporaine.
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Choisir de mourir pour prendre la mort de vitesse, décider de se transformer en créature-éprouvette dans l'attente de jours meilleurs afin de revenir au monde en être humain augmenté, telle est l'offre de "Zero K", un centre de recherches secret. Son principal actionnaire, le richissime Ross Lockhart, décide de faire appel à ses services pour son épouse, atteinte d'une maladie incurable, et convoque son fils unique pour assister à la fin programmée de la jeune femme consentante. Un roman d'une puissance et d'une portée rares, tant sur le plan littéraire que philosophique.
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Deuxième roman de Don DeLillo, publié en 1972, "End Zone" met en scène un joueur de football américain dans une équipe universitaire obsédé par la menace de la guerre nucléaire dont il se met à confondre le langage avec le lexique de la technique footballistique.
Une étude fascinante sur la relation obsessionnelle que les hommes entretiennent avec le conflit et la confrontation. -
New York, avril 2000. Bloqué dans la somptueuse limousine par un embouteillage géant qui paralyse Manhattan, Eric Packer, Golden boy de vingt-huit ans, assiste au crépuscule du système qui a porté sa compagnie au firmament de la galaxie Wall Street.
Les yeux rivés sur les cours d'un monnaie dont il a parié la chute et qui remonte contre toute attente, tétanisé par l'irruption dans son monde virtuel d'un réel ensauvagé qui embrase les rues de la ville, Packer accède, en vingt-quatre heures d'une initiation spectaculaire, aux codes qui détiennent le secret de son assassinat annoncé.
Concentrant dans un espace littéraire superbement inédit tous les langages où se profère l'inquiétant scénario global du monde contemporain, Cosmopolis fait du présent une fable, du futur une histoire et de l'archaïque, peut-être, notre étrange avenir.
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En cette matinée du 11 septembre 2001, il y a, dans la main de Keith, masqué de cendres, criblé d'éclats de verre et revenu d'entre les morts dans l'appartement de son ex-épouse, Lianne, une mallette qui ne lui appartient pas et que sa main de rescapé serre de toutes ses forces.
Tandis que Keith se rapproche et s'éloigne d'une autre femme rencontrée dans l'enfer des tours, Lianne s'abandonne à l'inquiétude que lui causent l'attitude farouche de son fils, l'atelier d'écriture pour malades d'alzheimer dont elle a la charge, l'Homme qui Tombe, ce performeur que la police traque, la santé de sa mère qui vit depuis des années une incompréhensible liaison avec un mystérieux Européen toujours entre deux avions, entre deux univers...
Affrontant, avec les seules armes de son art, un monde en morceaux dont la représentation s'est perdue avec les attentats du 11 Septembre, Don DeLillo donne à voir les ressorts brisés de la belle machine humaine - psychisme, langage et corps impuissant confondus. Voyage au coeur de notre histoire commune, exploration magistrale des effets et des causes d'une catastrophe, ce roman fraye le chemin d'une catharsis qui autorise à regarder en face le Mal dans tous ses inévitables et fulgurants avènements.
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Sur un sujet terrible (une fuite de gaz toxique menace toute une ville), DeLillo propose une analyse implacable et pleine d'humour des clichés, des obsessions et des phobies qui hantent la classe moyenne américaine.
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En nous lançant aux trousses de David Bell, l'inquiet et séduisant narrateur du roman, Don DeLillo nous entraîne dans les arcanes d'une société où l'on bascule facilement du confort de l'establishment au vagabondage, sous l'influence de mythes, fantasmes et obsessions auxquels se raccrochent les personnages irrésistibles qui peuplent cette aventure.
Premier roman de l'écrivain reconnu qu'est aujourd'hui Don DeLillo, Americana apporte une nouvelle preuve que l'Amérique est encore et toujours à découvrir.
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Un universitaire à la retraite accueille sans enthousiasme un jeune cinéaste souhaitant le filmer pour évoquer sa collaboration scientifique avec le Pentagone pendant la guerre d'Irak. Radiographie de notre civilisation postmoderne à travers un face à face beckettien dans le désert californien.
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Les personnages de ce roman sont des Américains, employés par des multinationales qui essaiment dans les régions les plus névralgiques du globe. Entre aéroports et cités millénaires, ils apprennent à côtoyer la menace du terrorisme des années 1970. L'un de ces nouveaux nomades, entraîné par sa fascination pour une secte criminelle et par sa passion pour la mystique du langage, se livre à une périlleuse enquête qui donne peu à peu un double spectacle : celui de l'Amérique cherchant à s'expliquer le monde, et celui du monde apparaissant, à travers pérégrinations et péripéties, comme une tentative d'explication de l'Amérique. Avec Les Noms, publié en 1982 aux Etats-Unis, Don DeLillo imposait son impressionnante puissance visionnaire et signait un grand roman politique paranoïaque et labyrinthique.
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Dans ces neuf nouvelles rédigées sur plusieurs années, Don DeLillo évoque diverses formes de malaise et d'effroi à l'oeuvre chez l'homme contemporain. Chacune apparaît comme une allégorie cryptée de l'éternelle angoisse métaphysique qui est, aujourd'hui comme hier, le lot de tout individu.
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22 novembre 1963, assassinat du président Kennedy. Faute d'élucidation crédible, le mystère est resté total et le drame est entré dans la légende américaine.
Don DeLillo a puisé dans la vérité historique tous les éléments d'un fantastique roman policier - agents secrets, activistes de droite et de gauche, mafiosi, strip-teaseuses, trafiquants de drogue, CIA, FBI, KGB, Fidel Castro... et un coupable désigné nommé Oswald, né sous le signe de la Balance (Libra, en anglais), meurtrier idéal assassiné à son tour devant les caméras du monde entier. De ce personnage mystérieux, DeLillo a fait l'antihéros d'un roman saisissant qui prouvera une fois de plus que l'intuition d'un grand romancier peut nous emmener plus loin sur le chemin de la vérité que bien des enquêtes.
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Moon, khomeiny, mao - vu par andy warhol -, le terrorisme et le fanatisme, l'écrivain et son éditeur, une photographe, une téléphage, un archiviste monomane : mao ii prend thèmes et personnages au piège d'une illusion romanesque impitoyable, où la fin du xxe siècle peut se contempler, fascinée et inquiète.
Avec la virtuosité qu'on lui connaît, delillo métamorphose en une fiction vertigineuse des problématiques aussi fondatrices que la politique à l'échelle internationale, le rôle des médias, la prégnance de l'image, son statut et sa multiplication dans les sociétés contemporaines.
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Rock-star et messie en herbe, Bucky Wunderlick, en proie à une crise spirituelle, lâche son groupe au beau milieu d'une tournée pour aller se terrer dans un appartement minable de l'East Village de New York, afin d'échapper à la machine infernale d'un système dont il a jusqu'alors parfaitement joué le jeu.
Pendant que les fans en délire aspirent au retour sur scène de leur idole charismatique, Bucky, moins coupé de ses semblables qu'il ne l'aurait souhaité, se voit mis en demeure, par divers interlocuteurs plus ou moins bien intentionnés et diversement amateurs de substances illégales, de déchiffrer la partition inédite composée à son intention par un monde déviant et éminemment toxique, capable de le manipuler jusqu'à attenter à son intégrité psychique.
Contemporain d'une époque - le début des années 1970 - dont il reflète les cauchemars et les hallucinations, Great Jones Street constitue une pénétrante approche des arcanes d'une pop culture au sein de laquelle s'inaugure la fusion de l'art, de la loi du marché et de la décadence urbaine.
Sur les origines d'une scène culturelle toujours prégnante et dont la mythologie ne cesse de donner lieu à des revivals en tout genre, Don DeLillo apporte ici, loin des clichés qu'engendrent de pures récupérations mercantiles, un témoignage aussi authentique que visionnaire.
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Pammy et Lyle Wynant sont au bord de la rupture quand leur route croise celle d'un groupe de terroristes. Cette rencontre fait basculer leur classique destin de couple moderne. Conciliabules et obsessions sexuelles font bientôt d'eux des "joueurs" aveugles et impuissants, emportés dans une spirale qu'ils ignorent et qui risque pourtant d'engloutir tout un pan de la société américaine.
C'est avec une magistrale autorité que ce roman de Don DeLillo met en évidence, selon le mot de John Updike, "les sinistres ambiguïtés" de l'Amérique ainsi que l'écart sans cesse croissant entre la vie et le sens que peut lui donner une société à la dérive. Le temps écoulé depuis sa première parution, en 1977, n'a fait que souligner l'angoissante et visionnaire pertinence de Joueurs dont l'un des protagonistes est le World Trade Center lui-même...
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Une variation beckettienne sur le corps, l'art et la mort qui explore les abîmes de la conscience, du langage et du temps, à travers les personnages de Rey Robles, réalisateur de deux films-cultes, mais aujourd'hui sur la touche, et de sa troisième femme Lauren Hartke, qui pratique le body-art.
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«Il existe un film. Pellicule intacte. Un seul exemplaire. L'original de la caméra. Pris à Berlin, en avril, en l'an 1945.» Dès lors que sa possible présence à New York est évoquée, ce film pornographique, dont le héros - selon la rumeur - serait le Führer lui-même, devient l'objet d'une quête effrénée. Les chiens galeux - un antiquaire spécialisé, un sénateur aux collections très particulières, un «industriel» du porno, trois dangereux vétérans du Viêt-nam - se mettent en chasse.
Don DeLillo, en maître du thriller politique et en observateur acéré de l'envers d'une certaine Amérique, raconte alors les manipulations scabreuses, les affaires véreuses et les malversations de toute nature, dénonçant avec violence les réseaux et les pouvoirs cachés dans un monde où l'image a pris en otage le réel.
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Jack Gladney is the creator and chairman of Hitler studies at the College-on-the-Hill. This is the story of his absurd life; a life that is going well enough, until a chemical spill from a rail car releases an ''Airborne Toxic Event'' and Jack is forced to confront his biggest fear - his own mortality. White Noise is an effortless combination of social satire and metaphysical dilemma in which Don DeLillo exposes our rampant consumerism, media saturation and novelty intellectualism. It captures the particular strangeness of life lived when the fear of death cannot be denied, repressed or obscured and ponders the role of the family in a time when the very meaning of our existence is under threat. ''America''s greatest living writer.'' - Observer
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Un homme, Michael Majeski, part de chez lui pour un voyage d'affaires à Valparaiso dans l'Indiana. Par une série d'erreurs (conscientes ?), il se retrouve à Valparaíso au Chili, héros de pacotille d'un périple qui est en réalité une quête de soi. Cette recherche, il ne se trouve capable de la faire que dans un étalement au grand jour, par le biais de tous les médias possibles, de sa vie privée et de son histoire la plus intime.
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«Le Mot pour dire neige». Dans des temps agités, le Pélerin rend visite au Lettré sur la montagne, au bout du monde, après un long voyage. Une pièce qui se saisit de la folie des temps, la peur et l'impossibilité du langage face à ces bouleversements. «La Salle de jour» est une pièce où cohabitent des fous et des artistes, dans des théâtres et des motels. L'enchaînement des scènes, les changements de décor et de rôles entraînent le lecteur dans une spirale étrange et une perte de repères qui interrogent la réalité-même de notre existence. Sommes-nous les acteurs d'une pièce à laquelle nous cherchons sans cesse à assister mais dont nous ne trouvons jamais la scène ?
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Falling Man begins on September 11, in the smoke and ash of the burning towers. In the days and the years following, we trace the aftermath of this global tremor in the private lives of a few reticulated individuals. Theirs are lives choreographed by loss, by grief and by the enormous force of history. From these intimate portraits, Don DeLillo shifts to an extrapolated vision: he charts the way the events have reconfigured our emotional landscape, our memory and our perception of the world. Falling Man is an unforgettable novel, at once cathartic and beautiful and heartbreaking.
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Jeune mathématicien surdoué, Billy doit décrypter, émis depuis une lointaine étoile, un incompréhensible message dont la «formule» a tenu en échec des sommités scientifiques rassemblées dans un centre de recherches planté en plein désert. L'innocent génie de Billy se trouve bientôt confronté aux délires d'une communauté de savants fantasques où rivalisent les égarés de l'interprétation du monde et les extrémistes de la rigueur scientifique. Tous ont cependant en commun la volonté de soumettre au langage de leurs disciplines l'énigme de l'univers. C'est ainsi que se déchaînent les forces contradictoires de l'ordre et du désordre. Jusqu'à la perte de contrôle. Et, du rire à la terreur, jusqu'à l'ébranlement d'une raison toujours prête à pactiser à nouveau avec son dangereux double «sauvage».De ce voyage au centre du cerveau et de ses fictions à bord d'une aussi périlleuse nef des fous, nul ne saurait revenir inchangé.
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alex macklin, peintre célèbre vivant dans le désert du sud-ouest des etats-unis, est mourant.
deux attaques cardiaques l'ont laissé dans un fauteuil roulant et dans un état qui semble végétatif. autour de lui sont réunis sa femme lia, toinette (une de ses ex-femmes) et sean, son fils unique. lia fait tout pour le maintenir en vie, pour garder son esprit alerte. toinette et sean, au contraire, entendent bien aider alex à mourir. sous le regard aveugle
d'alex, ses proches débattent de son sort, de sa vie et de la leur.
ils évoquent ces fleurs du désert qu'il aimait tant et dont les noms sont si curieusement évocateurs de la mort, de l'art, de la vie.