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Donfu Eric
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A travers l'analyse d'une sélection de 40 lettres extrêmement émouvantes et sous forme d'une dizaine de chapitres, le sociologue Eric Donfu remet en perspective les différents rôles des grands-mères au sein de la structure familiale mais aussi sociale. Contrairement peut-être à l'image qui est souvent véhiculée, il montre la place essentielle des grand-mères aujourd'hui : pour la cohésion des familles (transmission, pilier, exemplarité, mémoire, tendresse, rôle de la nounou qui permet à la mère de travailler) . Et dans bien des cas, parent de substitution. Pour la cohésion de la société. : à la fois le pilier, le recours ultime, le soutien et la confidente, la grand-mère s'avère souvent être le plus précieux garde- fou face à l'éclatement des familles, la disparition de la mémoire et à l'accélération du temps. En abordant des thèmes comme l'amour, le réconfort; la mémoire familiale, la transmission de valeurs, le lien indéfectible., ce livre transporte le lecteur dans un essai sociologique à la fois touchant et sincère. Un livre émotion qui alterne analyses et témoignages pour tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à la famille.
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Ces jolies filles de mai ; 68, la révolution des femmes
Eric Donfu
- Jacob-Duvernet
- 5 Mai 2008
- 9782847241952
Certaines ont " jeté leurs soutiens-gorge au feu " avec les féministes pour se débarrasser de ce corset qui emprisonne le corps des femmes, défendu la pilule et le droit à l'avortement, rompu avec les principes d'éducation de leurs parents, fait peu ou pas d'enfants, inventé une nouvelle société en y prenant le pouvoir.
Quarante ans après, célibataires, mères ou grands-mères, que sont devenues celles qui disaient : ils peuvent couper toutes les fleurs, ils n'empêcheront pas la venue du printemps ? ou même : jouissez sans entraves, vivez sans temps morts, baisez sans carotte ? ces filles de mai, habillées de mini-jupes courtes donnant une silhouette à la paco rabanne, ou de fripes colorées à la mode hippies, apparaissent comme le symbole éclatant d'un combat qui a changé la société en changeant la condition des femmes.
L'auteur est allé à leur rencontre à l'occasion d'une étude sociologique exclusive qui révèle que, tout en corrigeant parfois l'esprit de leur jeunesse, ces femmes restent innovatrices pour elles-mêmes comme pour leurs proches. et si, en fait, mai 68 était la révolution des femmes ?
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le mamie-boom ne fait que commencer.
en 2011, il y aura 4 millions de femmes de 55-65 ans, soit 1,2 million de plus qu'au recensement de 1999. et désormais, dans une vie de plus en plus longue, une nouvelle saison s'ouvre aux femmes, à partir de 50 ans. les "mamies-boomeuses" étonnent par leur jeunesse prolongée et leur capacité de séduction. celles qui ont vécu leur jeunesse dans les années soixante, ont conquis le travail et d'égalité des droits, innovent encore dans, leurs relations aux autres et à elles-mêmes.
mères, elles ont aussi souvent, et pour leur bonheur, des petits-enfants. " si tout va mal, appelle ta grand-mère ", dit un proverbe italien. de plus en plus présentes, ces grands-mères inventent de nouveaux liens avec les petits-enfants et doivent trouver leur place dans la famille. entre trop proches et trop lointaines, comment trouver la bonne distance avec les enfants ? que transmettre aux petits-enfants ? et comment ? la première partie de l'ouvrage montre de multiples facettes de ces nouveaux liens à partir des enquêtes réalisées depuis cinq ans par l'auteur à l'occasion de la fête des grands-mères.
ce livre révèle avec psychologie et humour, ce mamie-boom qui, au-delà du phénomène démographique qu'il représente, est en train de changer la société, en transformant aussi notre regard sur l'âge, le temps, le rapport à autrui et surtout sur les femmes. en scrutant cette "révolution au pas de colombe", en abordant également dans une deuxième partie différentes questions de société, les sciences, la santé, la ville, l'environnement.
cet essai pose une question intrigante. et si le mamie-boom était de nature à rendre notre société plus humaine ?.
