Étrange, ce scarabée qui ressemble à une tête de mort. Est-ce un mauvais présage? Legrand, lui, exilé sur l'île Sullivan, se met soudain à croire en sa bonne fortune... À peine l'a-t-il découvert dans le sable que le mystérieux insecte l'entraîne sur les traces d'un redoutable pirate, dans une folle course au trésor!Dans La Lettre volée, le détective Dupin doit lui aussi résoudre une énigme. Alors qu'il connaît le coupable, il ne parvient pas à mettre la main sur un courrier de la plus haute importance!À travers ces deux nouvelles, Poe nous plonge dans des aventures extraordinaires, entre codes secrets, trésor caché et enquête.
- Objets d'étude:Récits d'aventures [6e] / Le voyage et l'aventure:pourquoi aller vers l'inconnu? [5e] - Dossier pédagogique:Cinq fiches pour saisir les enjeux de l'oeuvre - Prolongement:À la recherche du trésor (corpus de textes).
Six nouvelles noires et fantastiques par l'inventeur du genre : un chat noir à l'influence redoutable, un homme qu'on attire dans une cave et qu'on emmure, une momie qui parle et se relève, un buveur perdu dans le théâtre de ses rêves...
Un meurtre mystérieux à l'orée d'un bois, un double assassinat insolite et terrifiant, telles sont les énigmes de ces deux nouvelles nées de l'inspiration fantastique d'Edgar Poe.
Marie Roget ? Oh ! une jeune fille bien sage !
Comment ? Sauvagement assassinée, dites-vous ?
Mais par qui et pourquoi ? Et Mme L'Espanaye et sa fille, la discrétion même ! Jamais une histoire...
Jusqu'à ce qu'elles soient retrouvées mutilées par un atroce meurtrier. Quelle terrifiante idée !
On a tenté de cacher le pauvre corps de Mlle L'Espanaye dans le conduit d'une cheminée.
Comment un être humain peut-il brusquement devenir une bête sanguinaire ? Pour seuls indices :
Cris, ombres et vêtements tachés de sang. Des meurtres qui vont donner du fil à retordre à M. Dupin et à son compagnon !
Edgar Allan Poe nous entraîne dans des enquêtes à faire pâlir d'horreur. Un conseil, ce soir, n'éteignez pas la lumière... on ne sait jamais.
Edgar allan poe (1809 -1849).
L'oeuvre de cet écrivain américain, traduite par charles baudelaire, a été l'objet d'un véritable culte en france. la maison usher... sinistre, mélancolique habitation dont les murs aveugles et froids se reflètent dans les eaux lugubres d'un grand lac à leur pied. comment évoquer cet endroit sans frémir ? oh, pas de terreur, non. la terreur même serait préférable à cette insupportable tristesse, ce total affaissement de l'âme qui saisit le voyageur quand il passe.
Mais quand il s'arrête... ah ! l'effroi qui enserre son coeur et la pitié. car sur ce domaine navrant de désolation pèse une atmosphère de chagrin. et sur ses habitants, derniers rejetons d'une lignée si glorieusement ancienne, un air de mélancolie âpre, profonde, incurable. et le drame, le drame insensé qui va se jouer entre ces murs ne peut être qu'effroyable...
Une nouvelle grotesque où, dans un asile de fous, les déments se croient médecins et les médecins sont traités comme des fous, suivie d'autres nouvelles, sept en tout, dans la traduction de Baudelaire.
«Je ne puis pas me rappeler, sur mon âme, comment, quand, ni même où je fis pour la première fois connaissance avec lady Ligeia. De longues années se sont écoulées depuis lors, et une grande souffrance a affaibli ma mémoire. Ou peut-être ne puis-je plus maintenant me rappeler ces points parce qu'en vérité le caractère de ma bien-aimée, sa rare instruction, son genre de beauté si singulier et si placide, et la pénétrante et subjugante éloquence de sa profonde parole musicale ont fait leur chemin dans mon coeur d'une manière si patiente, si constante, si furtive que je n'y ai pas pris garde et n'en ai pas eu conscience.» Après ce superbe portrait de femme auréolé et surnaturel, que l'auteur considérait comme son chef-d'oeuvre, nous présentons ici Aventure sans pareille d'un certain Hans Pfaall. Ces deux récits passionnants sont, chacun dans une veine différente, une parfaite démonstration du génie et de l'éclectisme d'Edgar Allan Poe qui mêle avec brio imagination, poésie, sciences et fantastique.