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Edward W. Said
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L'orientalisme ; l'Orient créé par l'Occident
Edward w. Said
- Points
- Points Essais
- 14 Avril 2015
- 9782757853078
« L'Orient » est une création de l'Occident, son double, son contraire, l'incarnation de ses craintes et de son sentiment de supériorité tout à la fois, la chair d'un corps dont il ne voudrait être que l'esprit.
À étudier l'orientalisme, présent en politique et en littérature, dans les récits de voyage et dans la science, on apprend donc peu de choses sur l'Orient, et beaucoup sur l'Occident. C'est de ce discours qu'on trouvera ici la magistrale archéologie.
Edward W. Said (1935-2003) Né à Jérusalem, émigré aux États-Unis en 1951, il a été professeur de littérature comparée à l'université de Columbia. Il est l'auteur de plus de vingt livres, traduits dans une trentaine de langues, dont Des intellectuels et du pouvoir, paru au Seuil.
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Originally published 25 years ago 'Orientalism' is an influential book of ideas. Edward Said surveys the history and nature of Western attitudes towards the East. For generations now this book has defined our understanding of colonialism and empire.
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Dans l'ombre de l'occident / les arabes peuvent-ils parler ?
Edward w. Said
- Black Jack
- 8 Novembre 2011
- 9782918063216
Avec Yasser Arafat et Mahmoud Darwich, Edward W.
Saïd est sans doute l'un des trois palestiniens les plus célèbre du XXe siècle. Bien que la plupart de ses textes soient traduits en français, la pensée de ce Palestinien de nationalité américaine, dont Tzvetan Todorov disait qu'il était l'un des intellectuels les plus influents du monde, est encore peu connue du public non académique francophone. À l'heure où éclatent les révolutions arabes, où les nationalismes s'affirment sans fard un peu partout en Europe, où la France est en proie aux polémiques sur « l'identité nationale », la pensée d'Edward Saïd s'impose dans toute sa puissance, son acuité politique, et permet de porter un regard critique sur l'actualité occidentale ; manière, en somme, de regarder sous le tapis d'un occidentalo-centrisme décadent.
Blackjack éditions publie ainsi Dans L'ombre de l'Occident, titre générique d'un recueil de trois entretiens, inédits en français (extraits du recueil Power, politics and culture, interviews with Edward W.
Saïd, publié en 2004 par Bloomsbury) qui offrent une approche transversale de l'univers d'Edward Saïd et permettent de comprendre comment le statut d'exilé est intrinsèquement lié au développement de cette réflexion originale. Edward Saïd parle depuis l'exil, sa parole est « entre mondes ». Et c'est de cette position qu'il critique les systèmes de représentations, la manière dont l'Occident construit des images de l'Orient, du Moyen-Orient.
Il discerne, par extension, la manière dont l'Occident construit son rapport à l'Autre. Ces constructions se révèlent radicalement politiques, directement dominatrices.
Edward Saïd montre ainsi comment la culture, dans son ensemble, est travaillée par les rapports de forces et d'instrumentalisation. Émanciper l'altérité au sein même des représentations, introduire la parole d'un Autre qui ne serait pas réductible ou manipulable, tel est sans doute l'enjeu majeur de l'oeuvre de Saïd dont il est question dans ces entretiens.
« Pris entre «salamalecs» et «charabia», les Arabes n'intéressent pas «le monde».
Les musulmans non plus. Si l'islam retient politiquement l'attention, le «monde arabe» est décor et paysage ». À travers ce texte au titre provocateur, Seloua Luste Boulbina, philosophe et politiste, ne se demande bien sûr pas si les Arabes sont, dans l'absolu, en capacité de parole, mais cherche des territoires où les paroles des Arabes peuvent trouver des résonances singulières dans une culture occidentale historiquement dominatrice.
« Les frontières coloniales, écrit-elle encore, ne sont pas géographiques, elles sont avant tout humaines ».
Dès lors, les « entre-mondes », concept forgé par Edward Saïd, ces lieux de l'art et de la littérature, deviennent un fil conducteur pour dire les déplacements et les migrations qui permettent de construire un langage commun et d'instaurer une réelle esthétique de la parole. Dans Les Arabes peuvent-ils parler ?, Seloua Luste Boulbina engage des dialogues, met en écho des voix aussi diverses que celles de Frantz Fanon, Sigmund Freud, Joseph Conrad, Edward Saïd, Hannah Arendt, Henri Michaux, Mallarmé, Arjun Appaduraï, Jean Josh Rabearivelo, Victor Segalen, Jacques Derrida, Frantz Kafka, Yoko Ogawa, Theodor Adorno, René Descartes, Samuel Beckett, Michel Foucault, Gilles Deleuze, Mahmoud Darwich, Sayed Kashua, Marcel Detienne, Amin Maalouf, Nietzsche, Joyce, Clément Rosset, Edgar Poe, Charles Baudelaire, Alexis de Tocqueville, Roland Barthes ou encore d'Ovide.
La diversité des figures de l'exil met alors en question anciennes divisions coloniales et stéréotypes contemporains.
Ici, les Arabes sortent de l'ombre, trouvent place dans l'expérience commune. Les philosophes, écrivains, poètes, artistes, exilés dans leur propre langue, seraient-ils tous des Arabes se demandant en français s'ils peuvent parler ? Entre esthétique et politique, le texte de Seloua Luste Boulbina est comme une respiration, au style précis, organique : il nous invite à tendre l'oreille.
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Edward Said experienced both British and American imperialism as the old Arab order crumbled in the late forties and early fifties. This account of his early life reveals the influences that have formed his books, "Orientalism" and "Culture and Imperialism".
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" J'ai défendu l'idée que l'exil peut engendrer de la rancoeur et du regret. mais aussi affûter le regard sur le monde. Ce qui a été laissé derrière soi peul inspirer de la mélancolie, mais aussi une nouvelle approche. Puisque, presque par définition. exil et mémoire sont des notions conjointes. c'est ce dont on se souvient et lu manière dont on s'en souvient qui déterminent le regard porté sur le futur " écrit Edward W. Said. Dans cet ouvrage rassemblant des essais publiés de 1967 à 1998. le grand intellectuel américain d'origine palestinienne. professeur de littérature comparée à Columbia University. grand penseur et précurseur des questions postcoloniales, unit ici érudition et expérience pour mieux poser les questions essentielles au monde de demain. Quel est le véritable rôle de l'intellectuel ? Et quelle place pour l'intellectuel arabe dans le débat public ? Que signifie être exilé, déplacé, vivre entre plusieurs mondes ? Comment l'Occident se représente-t-il le monde arabo-musulman ? Comment combattre le thème ressassé de la fin de l'Histoire ou celui du choc des civilisations ? Evoquant tour à tour George Orwell. Giambattista Vico, Georg Lukàcs. E. M. Cioran, Naguib Mahfouz. Herman Melville, Joseph Conrad. Antonio Gramsci. V. S. Naipaul, Raymond Williams ou Daniel Barenboïm, il répète à l'envi que le contexte et les circonstances historiques créent la culture. " Le plus grand fait de ces trois dernières décennies est, à mes yeux, la vaste migration humaine qui a accompagné la guerre. la colonisation et la décolonisation, la révolution économique et politique, et des phénomènes aussi dévastateurs que la famine. la purification ethnique, et les grandes intrigues de pouvoir ", écrit Edward W. Said dans son introduction, dénonçant l'impérialisme politique et l'impérialisme culturel. La voix d'Edward W. Said, né en 1935 dans la Palestine mandataire et mort à New York en 2003 des suites d'une leucémie, était celle d'un visionnaire.
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In these impassioned and inspiring essays, based on his 1993 Reith Lectures, Edward Said explores what it means to be an intellectual today. Are intellectuals merely the servants of special interests or do they have a larger responsibility? In these wide-ranging essays, one of our most brilliant and fiercely independent public thinkers addresses this question with extraordinary eloquence. Said sees the the intellectual as an exile and amateur whose role it is "to speak the truth to power" even at the risk of ostracism or imprisonment. Drawing on the examples of Jonathan Swift and Theodor Adorno, Robert Oppenheimer and Henry Kissinger, Vietnam and the Gulf War, Said explores the implications of this idea and shows what happens when intellectuals succumb to the lures of money, power, or specialization.
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REFLECTIONS ON EXILE: AND OTHER LITERARY AND CULTURAL ESSAYS
Edward w. Said
- Granta Books
- 2 Août 2012
- 9781847085979
With their powerful blend of political and aesthetic concerns, Edward W. Said's writings have transformed the field of literary studies. As in the title essay, the widely admired "Reflections on Exile," the fact of his own exile and the fate of the Palestinians have given both form and the force of intimacy to the questions Said has pursued. Taken together, these essays--from the famous to those that will surprise even Said's most assiduous followers--afford rare insight into the formation of a critic and the development of an intellectual vocation. Said's topics are many and diverse, from the movie heroics of Tarzan to the machismo of Ernest Hemingway to the shades of difference that divide Alexandria and Cairo. He offers major reconsiderations of writers and artists such as George Orwell, Giambattista Vico, Georg Lukacs, R. P. Blackmur, E. M. Cioran, Naguib Mahfouz, Herman Melville, Joseph Conrad, Walter Lippman, Samuel Huntington, Antonio Gramsci, and Raymond Williams. Invigorating, edifying, acutely attentive to the vying pressures of personal and historical experience, his book is a source of immeasurable intellectual delight.
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Au moment de sa disparition en 2003, Edward W. Said occupait, parmi les penseurs de son temps, une place prééminente : publié à titre posthume, Du style tardif est l'un des derniers ouvrages d'un intellectuel qui consacra son existence à observer les manifestations culturelles dans leur relation avec le politique.
Issu du séminaire extrêmement populaire qu'Edward Said tint à l'automne 1995 à l'université de Columbia à New York, les essais qui composent ce recueil examinent les oeuvres produites, sur la fin de leurs vies respectives, par des artistes aussi différents que Richard Strauss, Beethoven, Arnold Schoenberg, Thomas Mann, Jean Genet, Giuseppe Tomaso di Lampedusa, Constantin Cavafy, Samuel Beckett, Luchino Visconti et Glenn Gould.
Le "style tardif" - terme introduit par Adorno - n'a pas nécessairement partie liée au vieillissement ou à la mort, le style n'étant pas une créature mortelle, et les oeuvres d'art n'étant pas dotées d'une vie organique qu'elles pourraient perdre. Ce qui n'empêche pas l'approche de la mort de faire néanmoins son apparition dans les oeuvres de l'artiste par l'introduction de "l'anachronisme et l'anomalie" (Mann, Richard Strauss, Genet, Lampedusa, Cavafy), des caractéristiques n'ayant rien à voir avec la sublime sérénité qui marque les oeuvres ultimes d'un Sophocle ou d'un Shakespeare, dans lesquelles les auteurs semblent avoir réussi à régler leurs différends avec le temps.
Aux yeux de Said, il est clair en effet que loin de constituer le point culminant du parcours artistique de toute une vie, la plupart de ces oeuvres dites "de la dernière période" quel que soit le domaine de création concerné, sont pétries de contradictions insolubles et porteuses d'une impénétrable complexité : bien que ces oeuvres se soient le plus souvent posées en radicale contradiction avec les canons esthétiques de leur temps, elles jouèrent, non moins fréquemment, un rôle précurseur, annonçant les phénomènes en germe au sein de chacune des disciplines artistiques concernées. C'est en cela qu'elles peuvent être qualifiées d'oeuvres émanant de "génie" - au sens le plus authentique du terme.
Le "tardif" équivaut, pour Said, à "une forme d'exil" car lui-même, grande figure de l'exil des Palestiniens, associait à la notion de style tardif un attachement passionné à l'authenticité des relations qui se refusent à tout compromis de réconciliation. Tout ce qui est tardif "élucide et théâtralise" et rend difficile d'entretenir des illusions, écrit-il.
Dans leur éloquence, dans leur passion - car le sujet, au fur et à mesure qu'il le traitait, faisait de plus en plus profondément et douloureusement écho aux propres préoccupations de Said affrontant, au soir de sa vie, la leucémie qui devait l'emporter -, ces essais, aussi brillants que révélateurs et porteurs d'intuitions fulgurantes, sont bien l'ultime chef-d'oeuvre de Said lui-même.
Grand format 25.00 €Indisponible
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Freud et le monde extra-europeen
Edward w. Said
- Serpent A Plumes
- Essais/documents
- 11 Mars 2004
- 9782842614782
Freud - quand je le lis dans la perspective de la politique idéologiquement consciente d'Israël - a laissé une place considérable à la part non-juive, passée et présente, du judaïsme.
Ce qui revient à dire qu'en étudiant l'archéologie de l'identité juive, Freud a bien démontré qu'elle ne commençait pas avec elle-même, mais plutôt, avec d'autres identités (égyptienne et arabe), sur lesquelles sa démonstration dans Moise et le Monothéisme, finit par faire toute la lumière, en les livrant à notre examen. Cette autre histoire non-juive, non-européenne est aujourd'hui effacée. Elle a disparu, du moins dans la perspective d'une identité juive officielle.
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Culture et resistance ; entretiens avec david barsamian
Edward w. Said
- Fayard
- 11 Octobre 2004
- 9782213620916
« Durant des années, Edward W. Said a été le principal porte-parole de la cause palestinienne aux Etats-Unis. [...] Il a payé cher ses prises de position sur le problème palestinien. [...] Parallèlement à son engagement politique, il a apporté une énorme contribution au monde des lettres. [...] On ne sait trop comment, dans son temps libre, cet homme de la Renaissance trouve en plus le moyen de jouer du piano et d'écrire sur la musique et l'opéra. »
Voilà le portrait que dresse d'Edward W. Said son interlocuteur dans ce livre, David Barsamian. Au cours d'une série de six entretiens radiophoniques, les deux hommes abordent la question du conflit israélo-palestinien. Said en fournit une vision tour à tour ample et détaillée, une vision qui ne se veut ni objective, ni subjective, simplement informée, humaine et rationnelle. Excellente pour rectifier les idées reçues.
L'accent est mis sur la dimension ethnique, culturelle : pour Edward W. Said, en effet, derrière l'affrontement politique et territorial se cache un mépris des Juifs envers leurs frères sémites les Arabes. Et l'auteur, grand spécialiste de l'impérialisme, de souligner, tout au long de l'ouvrage, le déséquilibre des forces en présence, immense, terrible, permanent.
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Ce livre réunit des articles sur la Palestine et le Moyen-Orient qu'Edward Said a écrits au soir de sa vie, de décembre 2000 à juillet 2003, pour Al-Hayat (Londres) et Al-Ahram (Le Caire). Il y commente, à chaud, les événements - de l'effondrement d'un faux « processus de paix » à la construction d'un vrai « mur de séparation », avec, en toile de fond, les attentats du 11 septembre 2001 et les guerres d'Afghanistan et d'Irak.
Rigoureux, passionné, souvent mordant, Edward Said condamne sans appel le projet des États-Unis au Moyen-Orient : en redessiner la carte contre la volonté de ses habitants. au nom de la démocratie.
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Dernier ouvrage que l'auteur acheva de son vivant, ce livre, composé à partir d'une série de conférences données à l'université de Columbia, peut être considéré comme son testament intellectuel. Il propose une réhabilitation parfaitement réussie de l'humanisme. L'auteur voudrait conférer à cette ancienne doctrine qu'est l'humanisme un rôle central dans le fonctionnement de notre société.
Cet ouvrage, qui se réfère souvent à la France, fournit aussi au lecteur français un regard édifiant sur l'état des humanités dans les universités en Amérique.
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L'islam dans les médias ; comment les médias et les expers façonnent notre regard sur le reste du monde
Edward W. Said
- Sindbad
- L'actuel
- 7 Septembre 2011
- 9782742782406
Dans cet ouvrage de référence, augmenté, pour cette nouvelle édition, d'une préface inédite, l'un des penseurs les plus remarquables et les plus en vue de la fin du XXe siècle examine les origines et les répercussions d'une représentation de l'Islam par trop monolithique véhiculée par les médias et qui, depuis la crise des otages en Iran, la guerre du golfe et les attentats du 11 Septembre, assimile cette religion - et par delà, toute une culture - au terrorisme et à l'hystérie.
De la crise des otages en Iran à la guerre du Golfe et au 11 septembre 2001, l'Occident a été hanté par un spectre ayant pour nom l'Islam. A en croire les médias et toute une litanie d'experts issus du monde politique, de l'université, ou de l'entreprise, l'Islam serait un monde monolithique, animé par une Loi religieuse immuable et inévitablement synonyme de terrorisme et d'hystérie. Il est vrai que, dans le même temps, des pays tentés par l'islamisme utilisent la religion pour justifier des régimes politiques souvent répressifs et dépourvus de toute représentativité.
Dans cet ouvrage de référence, augmenté, pour cette nouvelle édition, d'une longue préface inédite, l'un des penseurs les plus remarquables de la fin du xxe siècle examine les origines et les répercussions de cette représentation de l'Islam, prolongeant et actualisant ses célèbres analyses de l'orientalisme. Combinant commentaires politiques et critiques littéraires, Edward Saïd dévoile les présupposés essentialistes de la couverture médiatique dévolue au monde islamique, quelle que soit l'objectivité dont elle prétend faire preuve et la renommée des auteurs sollicités.
Grand format 24.40 €Indisponible
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A collection of essays by the late journalist on the Middle East, published between 2000 and 2003, includes pieces on Clinton's negotiations on the "Law of Return" for Palestinians, the Bush administration's ill-advised allegiances to the Christian right and oil companies, and the writer's impassioned condemnation of the war in Iraq. Reprint.
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COVERING ISLAM - HOW THE MEDIA AND THE EXPERTS DETERMINE HOW WE SEE THE REST OF THE WO
Edward w. Said
- Vintage Usa
- 11 Mars 1997
- 9780679758907
In this classic work, now updated, the author of Culture and Imperialism reveals the hidden agendas and distortions of fact that underlie even the most "objective" coverage of the Islamic world. From the Iranian hostage crisis through the Gulf War and the bombing of the World Trade Center, the American news media have portrayed "Islam" as a monolithic entity, synonymous with terrorism and religious hysteria. At the same time, Islamic countries use "Islam" to justify unrepresentative and often repressive regimes. Combining political commentary with literary criticism, Covering Islam continues Edward Said's lifelong investigation of the ways in which language not only describes but also defines political reality.
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A collection of essays by the late cultural critic explores great works of music and literature produced by Beethoven, Schoenberg, Mann, Cavafy, Beckett, Gould, Straus, Genet, and others at the end of their creative lives, analyzing how these works differed from previous ones and what they reveal about each musician's or writer's artistic evolution. Reprint.
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THE SELECTED WORKS OF EDWARD SAID, 1966 - 2006
Edward w. Said
- Vintage Usa
- 12 Février 2019
- 9780525565314
The renowned literary and cultural critic Edward Said was one of our eras most provocative and important thinkers. This comprehensive collection of his work, expanded from the earlier Edward Said Reader, now draws from across his entire four-decade career, including his posthumously published books, making it a definitive one-volume source. The Selected Works includes key sections from all of Saids books, including his groundbreaking Orientalism; his memoir, Out of Place ; and his last book, On Late Style . Whether writing of Zionism or Palestinian self-determination, Jane Austen or Yeats, or of music or the media, Saids uncompromising intelligence casts urgent light on every subject he undertakes. The Selected Works is a joy for the general reader and an indispensable resource for scholars in the many fields that his work has influenced and transformed.
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Soon after the Oslo accords were signed in September 1993 by Israel and Palestinian Liberation Organization, Edward Said predicted that they could not lead to real peace. In these essays, most written for Arab and European newspapers, Said uncovers the political mechanism that advertises reconciliation in the Middle East while keeping peace out of the picture. Said argues that the imbalance in power that forces Palestinians and Arab states to accept the concessions of the United States and Israel prohibits real negotiations and promotes the second-class treatment of Palestinians. He documents what has really gone on in the occupied territories since the signing. He reports worsening conditions for the Palestinians critiques Yasir Arafat's self-interested and oppressive leadership, denounces Israel's refusal to recognize Palestine's past, and--in essays new to this edition--addresses the resulting unrest. In this unflinching cry for civic justice and self-determination, Said promotes not a political agenda but a transcendent alternative: the peaceful coexistence of Arabs and Jews enjoying equal rights and shared citizenship.