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LArbre Vengeur
17 produits trouvés
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L'autofictif sans égards pour le lecteur sensible
Eric Chevillard
- L'Arbre Vengeur
- 5 Janvier 2024
- 9782379412349
"Lisse et sans saveur, se dit le sensitivity reader en caressant une tomate avec un plaisir évident et déjà même un début d'érection, les maraîchers ont dix ans d'avance sur les écrivains ! Mais la littérature parviendra bientôt à une telle perfection, on peut compter sur moi..." Et quand je n'écris pas, ce sensitivity reader juge avec une grande sévérité mon silence qui serait, je le cite, une véritable insulte faite à tous les malheureux réellement affligés de mutisme.
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Demandez à Ski ce qu'on disait l'autre jour chez Chevillard, à deux pas de nous, quand vous êtes entré dans ma loge. (Proust, La Prisonnière) On oublie un peu que Chevillard avait trouvé sa place dans la Recherche de Proust. Il n'était que temps de voir l'auteur de L'Autofictif rendre la monnaie de sa pièce au grand écrivain dont on célèbre un centenaire en 2023.
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On reconnaît le chevet de l'honnête homme à la présence discrète du dernier Autofictif. Pour peu qu'il les garde tous, l'équilibre est risqué et laisse entrevoir une possible chute. Car nous en sommes désormais à quatorze volumes, de quoi entrer dans les annales de la littérature française. L'avantage, c'est qu'on peut le prendre en cours de route, et sans permis. Bref, enfin démasqué, L'Autofictif nu sous son masque s'annonce comme le plus torride de la série, celui qui en dévoile plus que tous les autres, celui qu'il ne faut pas manquer sous peine de passer à côté d'un univers littéraire en expansion mais unique en son genre.
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" en septembre 2007, sans autre intention que de me distraire d'un roman en cours d'écriture, j'ai ouvert un blog, quel vilain mot, j'ai donc ouvert un vilain blog et je lui ai donné un vilain titre, plutôt par dérision envers le genre complaisant de l'autofiction qui excite depuis longtemps ma mauvaise ironie.
rapidement j'ai pris goût, et même un goût extrême, à cet exercice quotidien d'intervention dans le deuxième monde que constitue aujourd'hui internet et à ces petites écritures absolument libres de toute injonction. mon identité de diariste est ici fluctuante, trompeuse, protéiforme. je me considère à mon tour comme un personnage, je bascule entièrement dans mes univers de fiction oú se rencontre aussi, non moins chimérique, le réel.
je ne m'y interdis rien, c'est le principe, ni la sincérité ni la mauvaise foi, ni même à l'occasion l'assassinat. ces pages pourront être lues ainsi comme la chronique nerveuse ou énervée d'une vie dans la tension particulière de chaque jour. ".
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10 ans d'Autofictif, avec une année inédite, réunis en un volume de taille qui impose l'importance de cette oeuvre unique dans la littérature d'aujourd'hui, journal d'auteur au quotidien avec un principe simple : trois paragraphes par jour. A la fois livre dans lequel glaner des impressions, des saillies, des réflexions et oeuvre de poids qui dit que la littérature est partout et vient se nicher dans les détails d'une vie banale qu'elle magnifie par ses éclats d'intelligence et son style remarquable. Rarement un auteur se sera livré autant mais avec vraie retenue, déjouant les pièges de l'auto-satisfaction, de la contemplation satisfaite de soi-même, mettant à l'épreuve sa vanité en la confrontant à la vie qui passe et qui est personnifiée par la figure des deux petites filles impertinentes.
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L'autofictif et les trois mousquetaires
Eric Chevillard
- L'Arbre Vengeur
- 17 Janvier 2019
- 9791091504836
Pour la onzième année, sans aucune interruption, avec une Constance qui force l'admiration, sans scrupule et avec grand talent, Eric Chevillard propose son journal autofictif, l'entreprise littéraire la plus surprenante, la plus inventive de la décennie (et de la suivante). Nous parions que cette oeuvre qui n'a pas d'équivalent pourrait bien devenir un classique de notre époque qu'elle raconte avec drôlerie, impertinence et originalité. Ecrivain loin des mondanités (et du Monde, qu'il a quitté), retiré dans sa tour d'ivoire (ou Dijon, c'est selon) mais au coeur de la littérature, celle qui croit que tout n'est pas dans les historiettes dont on nous accable, Chevillard se bat à fleuret moucheté avec les insectes bourdonnants et les Richelieu ridicules. Un pour tous, tous pour Chevillard !
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«On entend souvent dire, à propos de Chevillard, qu'il est brillant, mais qu'on ne voit pas où il veut en venir. Qu'on lise alors l'article « littérature », où s'affirme l'évidence de l'écriture par le retournement de la question traditionnellement faite aux«On entend souvent dire, à propos de Chevillard, qu'il est brillant, mais qu'on ne voit pas où il veut en venir. Qu'on lise alors l'article « littérature », où s'affirme l'évidence de l'écriture par le retournement de la question traditionnellement faite aux écrivains : « Et vous, pourquoi n'écrivezvous pas ? » Des remarques prolongeant « l'auteur et moi », qu'on mettra utilement en parallèle avec son activité de critique et de blogueur. On comprendra aussi l'intérêt passionné de nombre de chercheurs et d'universitaires de haut vol.» (A.Nicolas, L'Humanité) «Éric Chevillard publie un journal dont le sixième volume vient de paraître sous un titre, L'Autofictif en vie sous les décombres, qu'on ne qualifiera pas de racoleur. Avec le flair et le courage d'un chien spécialisé dans le secours après les catastrophes telluriques, j'y suis allé voir. Non seulement le diariste est en vie, mais, dans une santé resplendissante, il pète le feu. Il s'amuse, il ironise, il philosophe, il observe, il note, il se revanche, il apophtegme, il haïkuse, il poétise, il chevillarde. Tout cela dans des textes courts, écrits avec une élégance, une clarté, une économie qui relèvent du classicisme le mieux maîtrisé et le plus séduisant.Éric Chevillard est un moraliste impitoyable comme le sont tous les bons moralistes. Mais on ne dira pas que c'est un méchant homme, car, à sa prose souvent assassine, il mêle les réflexions charmantes de ses deux fillettes, Suzie et Agathe.» (Bernard Pivot, le J.D.D.)
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Le journal en public d'Eric Chevillard est bien installé dans sa pré-adolescence et prouve cette année encore qu'il reste d'une grande vivacité, d'une réelle drôlerie et d'une indispensable pertinence : parlant de littérature et de quotidien, de faits infimes confrontés à une actualité oubliable, des vicissitudes de vivre et d'écrire en même temps que du bonheur d'être père, il enchante par ses inventions et sa langue précise. C'est une entreprise pour le moins originale et qui n'a pas d'équivalent dans la littérature contemporaine française. Avec ses inconditionnels qui suivent depuis douze ans le parcours d'un auteur exigeant.
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L'autofictif repousse du pied un blaireau mort
Eric Chevillard
- L'Arbre Vengeur
- 21 Janvier 2021
- 9782379411137
Si certains en prennent pour leur grade, si les idées reçues y sont soumises à l'épreuve implacable de l'acide et de l'ironie, aucun animal en revanche n'a été maltraité ou blessé pendant l'écriture de ce livre. À l'exception d'un blaireau, bien sûr, comme son titre en fait l'aveu. Mais l'auteur semble hors de cause et plutôt déterminé à le venger. Y parviendra-t-il ? Ce n'est pas le seul enjeu du livre, mais ce n'est pas non plus le moindre. Un journal est-il d'ailleurs autre chose qu'un quotidien suspense ?
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Eric Chevillard est né en juin 1964 à La Roche-sur-Yon. Depuis 1987, il est édité aux éditions de Minuit. ?Il est l'auteur d'une oeuvre originale qui n'a pas de prix dans la littérature d'aujourd'hui. Parmi ses écrits les plus connus, Mourir m'enrhume, La Nébuleuse du crabe (Prix Fénéon), L'oeuvre posthume de Thomas Pilaster, Le vaillant petit tailleur (Prix Wepler), Démolir Nisard (Prix Roger Caillois), Le désordre Azerty (Prix Vialatte). Il est aussi édité chez Fata Morgana (En territoire cheyenne, Péloponnèse). Il a également écrit deux livres pour la jeunesse La Ménagerie d'Agathe et Les Théories de Suzie inspirés de deux personnages dont les aventures sont apparues dans l'autofictif, son journal édité depuis huit ans, tous les mois de janvier, par l'Arbre vengeur. Cette aventure éditoriale n'a pas d'équivalent dans l'édition contemporaine. Elle se poursuivra jusqu'à la mort de l'un de ses animateurs, notamment l'auteur qui mène cependant une vie saine malgré une fréquentation assidu des cafés.
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L'autofictif en vie sous les décombres
Eric Chevillard
- L'Arbre Vengeur
- 15 Janvier 2014
- 9791091504102
«Chaque nouveau livre exorcise le poids douloureux et le remords du précédent - ainsi l'écrivain bâtit son oeuvre.» Eric Chevillard poursuit son oeuvre de diaristesans filet avec ce sixième volume de l'Autofictif, entreprise littéraire lancée à pleine vitesse sans ralentissement et qui jouit toujours des faveurs de nombreux lecteurs du net qu'on aimerait voir plus souvent acquéreur de la version papier dîte définitive. Plus ramassé que les précédents volumes mais avec plus d'occurences, ce sixième tome se concentre sur la solitude de l'écrivain :
«Ecrire devait rapprocher. Voilà que ça éloigne.
Plus personne ne sait nous suivre jusqu'au bout de nos phrases.» Il existe un lecteur idéal mais où le croiser ?
«Toute cette puissance musculaire à l'arrêt, frémissante, la longue échine ployée, l'oeil exorbité, la lèvre gourmande : voilà le lecteur dont on rêverait. Mais le cheval broute.»
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" Il se vante d'avoir assisté au dernier meeting de Raymond Barre, je n'y étais pas, mais ce même jour j'ai vu une loutre qui fendait lentement les eaux calmes de la Briance et, du coup, allez comprendre ça, moins vif est mon regret d'avoir raté le dernier meeting de Raymond Barre ce jour-là".
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L'autofictif père et fils : journal 2009-2010
Eric Chevillard
- L'Arbre Vengeur
- 18 Janvier 2011
- 9782916141695
Une pratique hygiénique se répand depuis trois ans, avant ou après le brossage des dents : lire sur le Net le triple billet quotidien de "L'autofictif".
Ainsi le conformisme qui cariait nos méninges, le tartre du bon sens qui se déposait sur nos lobes, le déchaussement qui menaçait nos synapses font place à la délicieuse sensation que nos pensées matinales ont l'haleine fraîche. Profond, hilarant, bouleversant, constamment intelligent, ce journal ne laisse pas le lecteur en repos. Y rencontrer un homme confronté à la mort des siens, à la vie qui réclame pourtant, à la bêtise, aux vanités, est une expérience de lecture formidable où savourer cette rareté absolue : le style.
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L'autofictif prend un coach ; journal 2010-2011
Eric Chevillard
- L'Arbre Vengeur
- 17 Janvier 2012
- 9782916141794
"La célébrité, la gloire, l'admiration de tous...
Bah... notre vanité n'en peut déjà plus quand la boule s'arrête sur le cochonnet." "Quand l'écrivain publie son nouveau livre - mais pas avant ! -, il consent à admettre que le précédent n'était peut-être pas tout à fait exempt de défauts." "L'agresseur s'est acharné avec une rare violence sur sa victime. Tous les témoignages concordent sur un point : il était brun. Ensuite, certains affirment qu'il s'agissait d'un ours." "Anti-sarkozyste primaire, il m'a semblé honnête d'affiner un peu ma position, mais lorsque je m'y suis attelé en conscience il m'est vite apparu que je perdais de vue mon sujet et que c'était au contraire en faisant preuve de plus de grossièreté et de simplisme encore que j'avais une chance de le cerner sans quiproquo." "Marc Levy sera oublié depuis longtemps que je serai encore fort peu lu." Et puis,...
Le 13 avril 2011 E.C. est contacté par une fée qui se propose de le coacher pour le conduire à la gloire et la reconnaissance qui lui échappent encore. Objectif : le Nobel ! Elle va lui mener la vie dure pour élargir son réseau et sa surface d'influence, pour le réconcilier avec Alexandre Jardin... et nous permettre d'entrevoir la vie pas toujours rose d'un auteur que le succès phénoménal de l'Autofictif n'a pourtant pas changé.
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C'est sur l'abrupte côte normande chère à Flaubert et Maupassant, aux environs d'Étretat, qu'Éric Chevillard, poète aux semelles de glu, comme il se désigne, a décidé d'affronter enfin sa peur du vide. C'est que l'on ne peut impunément se laisser traiter par sa fille de craintif des falaises sans réagir. Qu'est-ce d'ailleurs que cet animal ? Un quadrupède gauche et titubant qu'une malédiction a fait naître sur les crêtes où il ne sait pourtant que défaillir. Par bonheur, l'auteur a la main plus agile et plus ferme que le pied et il se fait le conteur de son martyre inavouable, aidé dans sa quête de vérité par tous les écrivains qui l'ont précédé sur les sentiers à risque.
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Que se passe-t-il quand un écrivain, par nature voué au confinement quotidien, se voit rejoint par l'ensemble d'une population qu'on invite à rester cloîtrée ? Au pire il écrit ce qui lui arrive pour constater que ses congénères font comme lui et se racontent à grand renfort d'adjectifs égotistes et d'évidences narcissiques.