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Eric Sarner
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Sugar ; coeur chronique et de petit carnet de silence
Eric Sarner
- Gallimard
- Poesie Gallimard
- 11 Février 2021
- 9782072928604
Éric Sarner, voyageur infatigable a bâti une oeuvre poétique solide et dense initiée en 1971 sous la tutelle amicale de Joseph Delteil qui préface son premier recueil. Que ce soit dans Sugar, poème de la boxe où la vie défile en noir et blanc comme un combat, ou dans Coeur chronique, lexique des émotions ordinaires dont les fragments de vers et de prose saisissent l'écho au plus près du quotidien, l'écriture est sobre, directe, concrète. La poésie d'Éric Sarner a peu d'équivalents dans le champ poétique francophone contemporain. Nous avons adjoint aux deux recueils majeurs cités, le formidable Petit carnet de silence, carnet de bord de l'expérience rigoureusement vécue d'un mutisme consenti qui ouvre implicitement une vertigineuse réflexion sur notre relation organique au langage.
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Un recueil de poèmes qui, tour à tour, décrivent des choses vues par une fenêtre, racontent des instantanés de vie et listent des données imaginaires ou réelles.
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La Passe du Vent, c'est le nom du détroit qui sépare Cuba et Haïti. Côté cubain, les villages s'appellent Baracoa, Maisi, Cajobabo. En face, Baie-de-Henne, Cape-à-Foux, Petit-Paradis. C'est sur cette même côte que débarqua Colomb, le 6 décembre 1492. C'est là, en avril 1961, qu'espérait débarquer l'écrivain Jacques Stephen Alexis, militant d'extrême gauche et opposant notoire à la dictature de Papa Doc, Duvalier. On ne devait jamais le revoir... La Passe du Vent, Haïti, 1990. Un voyageur enquête sur la disparition d'Alexis. Pour découvrir la vérité sur la fin de cet homme, il lui faudra descendre très loin dans le Merveilleux haïtien. Ce qui fait à nos yeux le prix de ce récit, superbement écrit, c'est la distance gardée : à la différence de bien d'autres, Eric Sarner se méfie des effetsf
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Chet Baker, né en 1929 dans l'Oklahoma, trompettiste de jazz et chanteur, écorché vif, brumeux. dépressif, dépouillé, lyrique, perdu etc. La drogue et le vide ont souvent été plus forts que lui et particulièrement une nuit de printemps 1988 à Amsterdam où il tomba de la fenêtre de sa chambre d'hôtel.
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Sur la route 66 ; petites fictions d'Amérique
Eric Sarner
- Hoebeke
- Etonnants Voyageurs Hoebeke
- 12 Mars 2009
- 9782842303396
pour john steinbeck, c'était la mother road.
quatre mille kilomètres entre chicago et los angeles, construits à l'époque de la prohibition dans des conditions insensées, à travers les plus beaux paysages du monde. la première voie intercontinentale goudronnée des etats-unis, la route de toutes les légendes américaines, et de quelques-uns de ses cauchemars, chantée par nat king cole et bobby troup, la route des pionniers et des raisins de la colère.
officiellement déclassée le 27 juin 1985, réduite par endroits à l'état de piste, défoncée, perdue dans les broussailles, fermée parfois en cul-de-sac, elle ne porte pas moins avec elle la mémoire de l'amérique. et ce sont bien des fantômes qui se mêlent aux vivants devant eric sarner. bien des souvenirs aussi de ses propres mythologies, de la manière dont ces "fictions d'amérique " l'ont façonné : la route n'est-elle pas pour chacun comme un miroir ? patronne de bar à chicago, pêcheur à la truite dans les eaux du mississippi, gardien de motel, collectionneur de mustang, indien zuni, eux aussi croisent les ombres d'allen ginsberg et de jack kerouac, de john steinbeck et d'elvis presley, dans des paysages que l'on dirait d'edward hopper.
le "rêve américain ": à l'image de la route 66 aujourd'hui ?.
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Solitude des mots - eric sarner - tombeau de malek alloula
Eric Sarner
- Tarabuste
- 1 Décembre 2017
- 9782845873780
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La coda (en italien la queue) définit : en musique une période musicale, vive et brillante, qui termine un morceau, en chorégraphie elle désigne la Troisième et dernière partie d'un pas de deux et par analogie, la coda désigne la partie terminale d'un écrit.lt;br /gt; Les 99 codas d'Eric Sarner sont donc 99 parties terminales de 99 textes qui restent à écrire, ou alors les 99 variantes terminales d'une même histoire ? / En haut des marches / Elle entrouvrit la porte du grenier. / Du plafond - Pendait un mannequin en bois articulé / Retenu par un câble d'acier /lt;br /gt;lt;br /gt; L' AUTEUR. Éric Sarner, écrivain, poète, cinéaste, artiste plasticien, journaliste, documentariste, passionné de jazz et de grands espaces, il promène ses mots aux quatre coins du monde. Il est également le réalisateur d'un documentaire sur la Route 66 pour France 5 : Route 66, une odyssée américaine, lauréat de la Scam en 2007. De cette expérience il tire un livre magistral consacré à la route la plus mythique du XXe siècle, l'un des principaux chemins de la reconquête de l'imaginaire sur le continent américain : Sur la Route 66, paru chez Hoëbeke. En 2009, également paraît un nouveau recueil de ses poèmes, Et comme emportés,on demeure, aux éditions Dumerchez. Plusieurs publications d'ouvrages traduits de l'anglais. Nombreuses collaborations à des revues et organes de presse écrite, Libération, Le Monde, Géo, Le Magazine Littéraire, etc. ainsi que des réalisations régulières de magazines et d'émissions (« Métropolis »)... Il a reçu le Prix Max Jacob en 2014, pour son recueil « Coeur chronique » (éd. Le castor Astral, 2013).
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Un voyage en Algéries est un récit de voyage, cinquante ans après l´indépendance.
Éric Sarner, néà Alger, y revient avec l´appétit de découvrir ce pays dont il n´a connu que la capitale, à l´époque de la colonie. Parcourir l´Algérie de nos jours, c´est aussi voyager dans le temps, s´interroger sur le passé lointain ou proche, raconter quelques histoires parmi tant d´autres : celle d´un inconnu ou d´une famille, celle d´un fait de guerre ou d´une figure majeure de l´histoire - saint Augustin, évêque d´Hippone (actuel Annaba), l´émir Abd el-Kader, résistant, poète et maître soufi , Cervantès, captif à Alger, évadé et réfugié dans une grotte, ou d´autres comme Kateb Yacine, Jean Sénac, Albert Camus, Germaine Tillion -, ou bien encore rencontrer les multiples formes de musique algérienne...
L´auteur regarde, écoute, donne la parole et raconte ce qui le touche, ce qui le surprend ou l´agace, ce qu´il ne comprend pas comme ce qu´il admire.
À deux heures d´avion de Paris, l´Algérie n´est pas seulement un voisin de la France. Les liens profonds et passionnels qui unissent les deux pays s´expliquent autant par les cent trente-deux années de colonisation que par la guerre qui a suivi.
Les récentes années noires ont occulté, dans le sang et les larmes, des éléments passionnants de l´histoire de l´Algérie et des Algériens, à commencer par leurs conditions de vie quotidienne, leurs rêves, leurs croyances et leurs cultures au pluriel.
Éric Sarner, écrivain et poète, a, entre autres, publié La Passe du vent (Payot, 1994), à propos d´Haïti, et Sur la Route 66 - petites fictions d´Amérique (Hoëbeke, 2009).
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Meres et "folles" sur la place de mai - argentine 1977-2000
Eric Sarner
- Desclee De Brouwer
- 14 Novembre 2000
- 9782220048215
1976. Quelques trois ans après le Chili, après des années d'instabilité du régime d'Isabela Peron, l'Argentine tombe elle aussi sous le joug de la dictature des généraux, autour du général Videla. Pouvoir féroce, qui met fin à toute démocratie et abat sur le pays une répression brutale, qui va toucher en particulier des leaders syndicalistes, des intellectuels, des militants catholiques jugés progressistes. Bien souvent, cette répression est le fait de groupes paramilitaires qui agissent en toute impunité, et font disparaître les opposants et leurs familles. Qui va alors résister ? Ce sont les mères et les grands-mères des disparus, celles qui ont perdu un fils, un petit-fils, un bébé même, et qui vont lancer le combat en se réunissant chaque semaine sur la place de Mai, à Buenos Aires, pour réclamer que l'on fasse la vérité sur le sort des disparus. Beau et long combat semé d'embûches, que E. Sarner retrace ici d'une manière vivante, à un moment où l'Amérique latine, au Chili ou en Argentine, tente de faire la lumière sur le passé trouble des dictatures.
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Ce poème du Tarot de Marseille est né sous la plume d'Éric Sarner qui, à partir des cartes traditionnelles du Tarot de Marseille (l'une des plus belles traditions occidentales, née en Italie au XVe siècle) et sous la forme poétique, a inventé un récit d'apprentissage.
À chaque lame sont dédiées quatre pages d'un poème unitaire. Le bateleur part à la rencontre des 21 autres arcanes du Tarot de Marseille et peu à peu, il prend corps, s'épanouit, s'accomplit, en développant à la fois la connaissance de soi, l'imagination et l'intuition. On ne trouvera pas de traces ici d'une quelconque dimension ésotérique ou divinatoire. Un tirage, plutôt que de « dire l'avenir », permet à celui qui interprète de comprendre une person-nalité, de déterminer des tendances, de lire un parcours, de prendre conscience de ses faiblesses et atouts. C'est donc ce savoir ancestral, une pratique intègre, un outil précieux pour connaître l'homme et pour se travailler qui est mis en lumière par ce projet.
Dans un grand théâtre métaphysique, chaque lame chargée d'allégories et de symboles. Les imaginaires collectifs, les courants spirituels, loin de s'opposer, s'y rencontrent (mythologie grecque et romaine, sagesse populaire, christianisme, animisme, astrologie, chamanisme, numérologie, alchimie...). L'art du Tarot raconte dit la permanence et la richesse de l'homme : en cela, il parle de (à) tout être humain.
Au fur et à mesure de la fréquentation des figures, se tisse également un lien personnel et intime à chacune d'entre elles. Aussi, dans cette rêverie, une grande part du travail de création repose sur l'intuition, sur ce que le poète, et le peintre à sa suite, « sentent » des figures du Tarot.
Quand le poème est inspiré par l'image, la collaboration du peintre René Botti permet d'y revenir et diffuse dans ce projet un langage poétique supplémentaire. Un premier « passage de relai » s'opère dans cette réalisation puisque le peintre s'empare de la vision du poète pour créer à son tour 22 tableaux originaux, 22 lectures transcrites en traits, couleurs et matières. Des silhouettes, des visages, des regards apparaissent sous le style, ou plutôt « l'esprit Botti » qui additionne les techniques, joue sur les contrastes et provoque la surprise. -
« Dans l'interprétation des cartes comme en poésie, rien n'est exact mais tout est vrai ; rien n'est vérifiable mais tout est juste ». Si toutes deux sont des héritages ancestraux, des points de rencontre des imaginaires, des sources d'inspiration, la poésie et la pratique du Tarot ont encore en commun de nous aider à mieux vivre. Ce recueil d'Éric Sarner (Prix Robert Ganzo 2024) offre de porter un regard neuf sur l'une et l'autre.
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Frank Sinatra est l'un de ces phénomènes, et peut-être parmi les tout premiers en importance, que les Etats-Unis aient produits au cours du siècle passé.
Il est comme une métaphore de ce pays au sens où il a représenté l'Amérique telle qu'elle se rêve, se réalise, chute, déçoit, se reprend, éclabousse le monde de son génie propre. La vie de Sinatra a couvert le siècle (1915-1998), et son parcours (personnel autant que professionnel) recoupe l'Histoire des Etats-Unis, de la prohibition à la guerre, de Hollywood aux ères Eisenhower, Nixon, Kennedy, Reagan, des développements, revers et évolution du spectacle sous toutes ses formes, de l'histoire du crime à celle du glamour.
Ballade de Frankie est un voyage à travers la vie de l'un des artistes majeurs qu'ait connu le Xxe siècle. Mais aussi celle d'un homme fascinant de passion, d'excès, de volonté, de contradictions extrêmes. Le livre n'est pas une biographie, même s'il en présente les traits, mais plutôt une sorte de chant qui ne veut nullement expliquer, encore moins juger (même s'il n'est pas toujours tendre avec son " héros ").
Il tente de dresser le portrait d'un personnage qui, au-delà de sa vie sauvage et chaotique, reste et restera avec nous, comme restera toujours l'enchantement.
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Le Lexique continu des émotions est un recensement de ce qui a fait écho émotionnel et se trouve ici retranscrit tant en vers qu'en prose. L'absence d'ordre alphabétique se veut pied de nez ; c'est un jeu à l'intérieur du jeu, comme un désordre secret.
« Penser/classer », disait Pérec, avec aussi une dimension de jeu, soit le besoin, et dans le jeu même, de s'y retrouver.
Le projet prend à la lettre la fameuse expression de work in progress : une oeuvre quasiment « in-finissable ». « Continu » indique donc que le livre connaîtra sans doute une suite. Du début à la fin, ce qui nous tient, n'est-ce pas, c'est bien nos émotions et ce qui les accompagne, nos interrogations. Le travail du poète est de tendre parole à tout cela. D'y tendre.
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Body and soul ; portraits live de jazzmen
Mathieu Do duc, Eric Sarner
- Images Plurielles
- Monde
- 1 Janvier 2010
- 9782952922876
Passionné de Jazz, Mathieu Do Duc signe une série d'images de jazzmen pris sur le vif, le plus souvent lors de concert live. On y retrouve un auteur touché par un immense respect pour ces créateurs hors pairs, qui ne vivent que pour nous faire ressentir et approcher le sublime. "Ça ne commence pas Continue seulement Continue comme l'Eau comme l'Incendie et Bouge dans le Large l'Éperdu Ce qui se passe le Bleu de la Note apporte avec lui le Soleil montant ou descendant ou la Nuit..."
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Regarde par la fenetre - recit de voyage de montevideo a ushuaia en passant par rio
Sarner Eric
- Akinome
- Les Coeurs Vagabonds
- 9 Novembre 2017
- 9791096405077
Le récit commence à Montevideo, Uruguay, où le narrateur, un écrivain français, s'est installé. Il y a acquis une maison où il vit seul, en bordure du port, dans la vieille ville. Il fait la connaissance d'Adriana, une Brésilienne métisse d'une quarantaine d'années. Elle habite Rio de Janeiro, est photographe, mère d'une petite fille de six ans. Une relation forte naît entre eux. Puis, les deux décident de partir découvrir le sud de ce continent, et peut-être l'extrême sud : pourquoi pas jusqu'à Ushuaïa ? La Patagonie. Géographie et histoire uniques de ce non-lieu où l'on se demande qui on est, qui on est dans ce monde, tant le désert vous interroge. Bientôt, ce sera le Détroit de Magellan et la Terre de Feu. Et, au bout de la route, Ushuaïa, la ville la plus australe du monde. Ces amants, forts de l'amour qui les tient, auront couvert un grand morceau d'Amérique du sud, à la fois amoureux et flâneurs épris de découvertes... Des amants du monde...
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"Passant au coeur de Lisbonne, je me sens au plus près de moi-même. C'est comme si la ville me protégeait de mes propres confusions, de tout danger d'être avalé ailleurs par ce que je n'aurais pas su maîtriser... Je vous écrit ardent d'une ville somnambule". Eric Sarner