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Guy Meyer
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Sur un bout de terre qui, à cette époque, ne se nommait pas encore « l'île de Pâques », le jeune Ahito porte un regard critique sur les coutumes de son monde. Ce monde lui semble régi par des règles et des autorités bien trop sclérosées.
Grâce à une mystérieuse adolescente, son rêve d'un ailleurs et d'un retour aux sources prend forme peu à peu. Par la même occasion, il fait le délicat apprentissage des comportements et des secrets féminins. Bien des mystères entourent encore la culture « rapanui ». L'auteur de ce roman a tenté d'éclairer certaines croyances et pratiques de ce peuple énigmatique. -
« Chère Madame, il m'est arrivé de faire escale sur votre île, mais je n'ai jamais osé venir jusqu'à vous. Dans quelques semaines, je serai à nouveau par là, et je me demande si je n'aurai pas alors le courage de venir frapper à votre porte. Je vous en parle pour que vous ne soyez pas trop surprise, si cela arrive... J'espère que vous avez trouvé le bonheur que vous méritez. Prenez bien soin de vous... » Gageons que, pour venir pousser la porte de la maison de Hanna, sur cette île des Seychelles, les lecteurs seront moins intimidés que John, le signataire de ce billet.
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Ah, ma bonne dame, Dieu n'est plus ce qu'il était, Lui, l'Eternel, le Créateur du Ciel et de la Terre!
C'était si simple de croire, selon les religions, que Dieu était le commencement et la fin de tout. Ces mêmes religions le voyaient comme l'ultime récompense pour les vertueux, et le justicier pour les méchants. Quant à l'explication du Mal et de la mort, surtout la justification de la souffrance des innocents, les représentants officiels du "Bon" Dieu se perdaient dans de vaines explications.
Peu à peu ce Dieu dogmatisé par les religions disparaît à l'horizon de notre civilisation. Les gens ont bien d'autres "chats à fouetter", n'est-ce pas?
Pourtant, malgré la galopante désertification des églises et des temples, Dieu semble n'avoir pas dit son dernier mot. Aux yeux de tant d'hommes de bonne volonté oeuvrant pour la justice et la paix il se niche dans les actions humanitaires et la beauté du monde. Paradoxalement son image caricaturale se manifeste à travers les agissements pervers de sectes identitaires, de religieux obscurantistes et d'intégristes rétrogrades. De par le monde on persécute et on tue encore et toujours au nom d'un Dieu justicier et névrotique. Terribles constats.
Face aux bouleversements du monde actuel les questions surgissent alors: à quel Dieu faut-il dire adieu, définitivement ? Dieu est-il un personnage? Où se situe ce Dieu inconnu et secret qui indiquerait aux hommes la voie du salut, autrement dit, du bonheur? A quel Dieu faut-il donner foi pour créer un monde fraternel et apaisé? Au fait, Dieu a-t-il choisi une religion?
Ainsi, chaque lecteur est amené à se poser des questions vitales pour la réalisation de son propre bonheur, comme je tente de le faire. A chacun, de se donner des réponses, et à travers elles, un sens à sa vie.
Né en 1934, Guy Meyer a fait ses études à la faculté de théologie catholique de Strasbourg. Après onze années de prêtrise, il se marie et travaille en entreprise jusqu'à sa retraite. Ses livres sont l'expression de ses réflexions sur la foi et sur les religions, sur la religion chrétienne en particulier. Ses milieux de vie successifs lui ont permis de côtoyer croyants et non croyants, d'observer les gens et de les écouter sur leur approche religieuse et surtout sur leur vie en général, une vie avec ses joies et ses drames. Son but est de s'adresser aux anonymes, dans un langage accessible et franc, d'ouvrir des pistes de réflexion et de dialogue. -
Peut-on aujourd'hui « croire en Dieu » de la même façon qu'aux siècles passés ? L'image de Jésus et le récit de sa vie, véhiculés par l'Église et nos souvenirs (lointains) de catéchisme, sont-ils vraiment justes ? Jésus a-t-il « changé l'eau en vin », a-t-il marché sur l'eau, a-t-il guéri des lépreux, a-t-il ressuscité Lazare ? Finalement, est-il lui-même ressuscité d'entre les morts ?
La meilleure façon de répondre à ces questions est d'interroger. le Christ lui-même, d'engager avec lui un dialogue amical, mais très franc, sans tabous et sans crainte d'être impertinent.
Au cours de cet entretien à bâtons rompus, on découvrira que Jésus n'est finalement qu'un être humain, qui a vécu une vie d'homme, ses difficultés, ses joies, ses combats, ses douleurs, ses victoires. Une vie d'homme, mais une vie qui nous montre un chemin.
Le croyant doit-il avoir l'audace de confronter sa foi à la démystification de ce personnage qui est à l'origine de la religion chrétienne et dont le message reste unique et déterminant pour l'humanité ?
Finalement, qu'est-ce que cela changerait pour l'Église si Jésus n'était pas Dieu ?
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« L'esprit critique est indispensable, et protester est une vertu » disait la psychanalyste Charlotte HERFRAY dans une interview en décembre 2013. Et elle ajoutait «?Ne crois pas ce qu'on te raconte, va chercher toi-même la vérité?».
S'il est sain de protester, voire de s'ériger contre des représentations complexes que les religions attribuent à leur Dieu respectif, il est sain, aussi, de s'interroger à titre personnel. Se faire une autre image de Dieu que celle présentée par ces religions n'aboutit pas nécessairement à une nouvelle « vérité ». « Dieu n'est pas reconnu parce qu'il n'est pas reconnaissable » disait Nietzsche.
Présenter une vision d'un Dieu à partir des Écritures bibliques est une gageure. La relation de ce Dieu apparaît comme une relation « d'homme à homme » pourrait-on dire. La passion amoureuse qu'il a envers l'homme vire peu à peu à une passion de souffrance. L'homme ne répond pas à l'attente de son créateur. Indépendamment de celui-ci, il ne répond tout simplement pas à l'attente de sa propre vocation d'être humain, qui est de créer un monde harmonieux et pacifique. Vers quel destin s'achemine alors ce monde, notre monde ?
Né en 1934, Guy Meyer a fait ses études à la faculté de théologie catholique de Strasbourg. Après onze années de prêtrise, il se marie et travaille en entreprise jusqu'à sa retraite. Ses livres sont l'expression de ses réflexions sur la foi et sur les religions, la religion chrétienne en particulier. Ses milieux de vie successifs lui ont permis de côtoyer croyants et non croyants, les écoutant sur les questions religieuses et surtout sur la vie en général, son sens et ses drames. Son but est de s'adresser aux anonymes, dans un langage accessible et franc, d'ouvrir des pistes de réflexion et de dialogue.
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« La conscience est un dialogue sans interlocuteur, un dialogue à voix basse, qui est en vérité un monologue », écrit Vladimir Jankélévitch.
Nous, les fiers Sapiens du vingt-et-unième siècle, pensons que nous n'avons plus rien de commun avec nos ancêtres primitifs, fourrageurs/cueilleurs, premiers envahisseurs de la planète Terre, et que nous sommes des gens civilisés. Détrompons-nous.
Il est utile de réaliser que notre monde vient de très loin, que nous avons des affinités avec les hominiens nos aïeux, que, malgré les progrès, nos comportements ne sont pas si différents des leurs. Nous devons surtout réaliser que nous assumons un présent perturbé et que nous avons un avenir en commun à sauvegarder et à préparer.
Dans notre monde d'aujourd'hui où tout va si vite, il est bon de s'arrêter un instant pour prendre conscience de nos responsabilités et d'un certain nombre de réalités élémentaires qui concernent précisément notre Nature humaine.
Le roseau pensant Sapiens ne peut s'empêcher de se poser mille questions au sujet de son existence et maintenant de son destin. Mon approche de l'idée d'une extinction de l'humanité est-elle fantaisiste ?
Pour se sauver, l'Enfant Sapiens ne devrait-il pas, maintenant, orienter son regard et sa pensée vers des valeurs spirituelles, artistiques, et tout simplement, humanistes ?