L'oeuvre romanesque d'Émile Zola (1840-1902) n'a pas cessé d'être lue, par tous les publics, populaires ou lettrés. Mais, de génération en génération, on l'a lue différemment. Le fait frappant, à notre époque, est l'intérêt qu'elle suscite dans tous les courants de la critique moderne. Ces lectures ont renouvelé notre connaissance de Zola : l'homme, son savoir et ses rêves, sa poétique et son écriture. Prenant appui sur ces travaux, l'auteur propose une étude synthétique des principaux aspects de la formation littéraire, de l'inspiration romanesque et des techniques de Zola, afin de mieux comprendre le courant appelé « naturalisme » auquel la postérité l'a associé.
On croit connaître Zola parce qu'on a lu Les Rougon-Macquart tout ou partie, on croit l'aimer parce qu'on l'identifie à ce mot qui l'a rendu unique dans l'histoire des lettres : « J'accuse ! » Il faut entrer dans son autodictionnaire pour découvrir ce qu'il y a derrière une porte qui n'était qu'entrouverte. Au fil des citations tirées de ses romans, de sa correspondance, de son oeuvre de journaliste, de A à Z - d'Abattoir à Zone - tout un monde surgit que l'écrivain pensait observer avec la froideur du naturaliste, et qui en réalité le touchait, l'indignait, le blessait. Ainsi l'autoportrait révèle-t-il un homme fascinant de sincérité.
Émile Zola a presque sept ans lorsque son père François meurt d'épuisement, dans la force de l'âge, le 27 mars 1847. Les obsèques suivies par les notables d'Aix-en-Provence, accompagnées d'éloges appuyés, le marqueront profondément.
François Zola, né à Venise, ancien officier italien, ingénieur des Travaux publics, allait concrétiser, après bien des embûches, son projet de canal devant alimenter la ville en eau. Dès son décès, les actionnaires mettent en faillite la « Société du Canal Zola » afin de l'exploiter pour leur propre compte, réduisant ainsi mère et fils à la pauvreté. Que sait alors Émile de son père ? Presque rien, mais sa vie durant, Zola construira l'image d'un homme inventif, énergique, terrassé par un défi trop lourd, et au coeur même de l'Affaire Dreyfus, se battra pour en réparer la mémoire ternie.
Henri Mitterand part en quête de la figure du Père, tantôt explicite dans un discours glorificateur, tantôt dissimulée dans les romans. Ce retour quasi permanent de François Zola et de son histoire tragique, s'il a parfois été repéré, n'avait jusqu'alors jamais fait l'objet d'une telle investigation. Et pourtant, nous dit Henri Mitterand, ce lien douloureux du fils au père constitue sans doute « une des clefs de l'oeuvre et de l'humanité profonde des sujets zoliens ».
Complément du livre de l'élève, ce cahier propose des évaluations dans les quatre domaines de l'étude de la langue : grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire. Organisé en cinq périodes, ce cahier suit la progression du manuel. Chaque évaluation comprend un exercice d'observation à partir d'une phrase ou d'un texte court, deux ou trois exercices d'application et un exercice de réinvestissement dans une production d'écrit. Les évaluations peuvent être menées en cours ou en fin de période. Chaque évaluation donne lieu à une quantification simple à effectuer par l'enseignant ou par l'élève avec l'aide de l'enseignant.
Une méthode de référence incontournable pour l'enseignement de la langue - Aborde les quatre grands domaines de la langue : grammaire/conjugaison et orthtographe/vocabulaire - Propose de nombreux exercices d'application et de réinvestissement - Propose des projets d'expression écrite pour mettre en pratique les notions acquises - Donne du sens à l'apprentissage de la langue en introduisant les notions par des textes de littérature de jeunesse - Guide l'enseignants grâce à une structure en cinq périodes proposant une progression sur l'ensemble de l'année Manuel de l'élève - Cinq périodes d'étude correspondant au rythme de l'année scolaire.
- Pour chaque période, quatre grands domaines : grammaire (notions liées à la phrase et au texte), conjugaison, orthographe, vocabulaire.
- En ouverture et en milieu de période, un texte de littérature de jeunesse pour observer les faits de langue étudiés dans les unités.
- Dans chaque unité, l'étude d'une notion avec les principaux éléments à retenir et de nombreux exercices d'apprentissage et de consolidation.
- Des projets d'expression écrite pour réinvestir les points abordés.
- En fin de période, un bilan pour vérifier le acquis.
Paradoxalement, le XXe siècle, ce grand siècle tissé de nos drames, de nos plaisirs et de nos rêves, est encore peu étudié dans les classes, mal dessiné dans ses époques et ses équilibres. Des centaines d'écrivains, des milliers d'oeuvres l'ont illustré. Impossible de les évoquer toutes, même en se limitant aux oeuvres qui enchantent encore le XXIe siècle.
Ce volume en propose une vue panoramique et dynamique, pour aider les étudiants à tracer des itinéraires interprétatifs cohérents à travers les « vivants piliers » du monument.
L'auteur avance des hypothèses de périodisation, confronte les grands courants d'inspiration, met en lumière les chefs-d'oeuvre et enfin rend compte du foisonnement des créations.
Permet de vérifier efficacement le niveau des acquisitions de chaque élève dans le domaine de l'étude de la langue et ce tout au long de l'année scolaire.
Exercices d'évaluation :
- Complément du livre de l'élève, ce cahier propose des évaluations dans les quatre domaines de l'étude de la langue : grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire.
- Organisé en cinq périodes, ce cahier suit la progression du manuel.
- Chaque évaluation comprend un exercice d'observation à partir d'une phrase ou d'un texte court, deux exercices d'application et un exercice de réinvestissement dans une production d'écrit.
- Les évaluations peuvent être menées en cours ou en fin de période.
- Chaque évaluation donne lieu à une quantification simple à effectuer par l'enseignant ou par l'élève avec l'aide de l'enseignant.
Introduction Chapitre IVI - L'inventaire des mots Chapitre VII - Les couches diachroniques du vocabulaire français Chapitre IIII - Les structures formelles du vocabulaire français : la dérivation Chapitre IIV - Les structures formelles du vocabulaire français : la composition, les locutions, les abréviations et les sigles, les mots étrangers Chapitre IIV - Les structures sémantiques Chapitre IVI - Le mouvement sémantique dans le vocabulaire français Chapitre VII - La lexicographie et la lexicologie Conclusion Bibliographie
Permet de vérifier efficacement le niveau des acquisitions de chaque élève dans le domaine de l'étude de la langue et ce tout au long de l'année scolaire.
Exercices d'évaluation :
- Complément du livre de l'élève, ce cahier propose des évaluations dans les quatre domaines de l'étude de la langue : grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire.
- Organisé en cinq périodes, ce cahier suit la progression du manuel.
- Chaque évaluation comprend un exercice d'observation à partir d'une phrase ou d'un texte court, deux exercices d'application et un exercice de réinvestissement dans une production d'écrit.
- Les évaluations peuvent être menées en cours ou en fin de période.
- Chaque évaluation donne lieu à une quantification simple à effectuer par l'enseignant ou par l'élève avec l'aide de l'enseignant.
Orphelin de père à sept ans, arraché adolescent à la provence de son enfance, zola entre dans la vie sous le signe du déchirement.
Foin des études, de la rhétorique, et même de la poésie, il sera journaliste, avant de poursuivre, sur le mode romanesque, une enquête passionnée sur son temps. de l'assommoir à nana, de germinal à la bête humaine, zola mène, à travers le cycle des rougon-macquart, sa grande bataille pour un roman d'observation et d'analyse, niais aussi pour les libertés du récit et du rêve. engagé, il l'est. au point où le roman et la vie ne feront plus qu'un.
Ce sera " j'accuse ! ", au vif de l'affaire dreyfus. connaisseur éminent de sa vie et de son oeuvre, henri mitterand retrace ici le parcours littéraire, historique et sentimental de celui qui, condamné à l'exil, osait encore écrire : " la vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera. "
PAR LES SPÉCIALISTE MONDIAL DE ZOLA, LE SECOND VOLUME DE LA MONUMENTALE BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR DE "J'ACCUSE", CONSACRÉ AUX VINGT ANS DE RÉDACTION DE LA SÉRIE DES ROUGON-MACQUART. EN PRÉLUDE AU "CENTENAIRE" DE 2002 QUI VERRA LA PUBLICATION DU TROISIÈME ET DERNIER VOLUME.
Henri Mitterand, qui passe à juste titre pour le meilleur connaisseur de l'auteur de "J'Accuse", a obtenu pour le premier volume de sa biographie, paru en 1999, le grand prix Sola Cabiati de la Ville de Paris.
Lorsque zola a choisi le mot naturalisme pour définir sa conception du roman, il n'a sans doute pas mesuré à quel point la réception de son oeuvre proprement romanesque allait en souffrir.
Il s'assurait ainsi une célébrité durable dans les manuels d'histoire littéraire et dans la réserve de clichés de la critique au quotidien. mais il dissimulait, et d'abord peut-être à ses propres yeux, la véritable nature de son génie. sans sous-estimer l'originalité et la force doctrinales de son discours théorique et critique, ni l'éclat de ses enquêtes sociales, l'analyse moderne reverse du côté du désir de récit sa fascination pour la pensée de son temps, celle de michelet, de lucas, de taine, elle-même marquée par l'attrait des grands récits de genèse.
Qu'on ne soit pas dupe des raideurs du roman expérimental. zola, tel qu'en lui-même, n'est pas un homme de systèmes et de modèles, mais avant tout un conteur, un peintre, un poète. seul et monumental. le public d'aujourd'hui reconnaît la démesure d'une oeuvre visionnaire aux multiples profondeurs, rythmée par ses prises de vues sur les décors de l'existence humaine, sa scénographie des fièvres et des violences du corps et de l'histoire, ses glissades dans l'étrangeté et le chaos de la vie, ses détraquements du réel sous le poids des mythes immémoriaux.
" le souffle de la passion ", selon les propres mots de zola, partout présent.
Les Rougon-Macquart mais aussi un grand nombre de romans, écrits et salons de Zola ont immortalisé un portrait de Paris entre 1850 et 1895 que cet ouvrage se propose d'illustrer grâce à une riche iconographie, peinture, gravures, caricatures, de la même période, en regard des passages les plus parlants de l'oeuvre du romancier naturaliste.
Maupassant n'a pas eu le temps de vieillir - et son oeuvre, elle, n'a jamais vieilli. Il disparaît à quarante-trois ans, laissant derrière lui six romans, trois cents contes et nouvelles, deux cent cinquante chroniques, cinq pièces jouées. Le tout bâti en dix ans, 1880-1890, et sans qu'on l'ait jamais vu continûment attaché à sa table de travail à la manière de Flaubert et de Zola. Il a été l'éternel voyageur, parcourant la France, l'Italie, le Maghreb, la Méditerranée à bord de son yacht - et surtout multipliant les aller-retour entre Paris et sa chère Normandie. Le paysage parisien, le paysage normand. Ce sont deux horizons entre lesquels Maupassant a partagé sa vie et son oeuvre, en raison d'une double et contradictoire contrainte : l'impuissance à vivre longtemps hors de Paris, et le besoin absolu de revenir périodiquement au pays de sa naissance, de son enfance, lieu maternel et lieu d'une fervente recherche du temps passé. Qu'on ne s'étonne donc pas si l'espace de la quasi-totalité de ses contes et de ses romans se répartit entre Paris et la Normandie - par prédilection la Haute-Normandie, celle du Pays de Caux. Maupassant. Paris-Normandie restitue cette respiration vitale de Maupassant, par les textes et les images. Ni tout à fait parisien - à la différence du Paris de Zola, qui lui a servi de modèle - ni tout à fait normand, mais entrelaçant les deux décors, les deux mondes, les deux réserves d'histoires et de personnages, et sur les deux notes dont l'accord est propre à Maupassant : le burlesque et le tragique. Un Normand à Paris, Les Canotiers d'Argenteuil, Gaietés parisiennes, Au fil de la Seine, La lumière, l'espace et l'eau, Campagnes profondes, La scène républicaine, Gens du monde, L'envers du décor, Psychoses. Voici dix dossiers thématiques, cent cinquante extraits qui vous serrent le coeur, vous font éclater de rire ou vous laissent pensif, une flânerie alternée sur les boulevards et sur les plages, une entrée discrète dans toutes les sociétés de la Belle Époque, une iconographie riche qui associe à Maupassant les plus grands peintres, dessinateurs, graveurs et photographes du paysage impressionniste et de la vie parisienne - et par-dessus tout la maîtrise absolue d'un conteur virtuose, alliée à l'humanité d'un observateur incisif, tantôt ironique, tantôt ému, mais toujours poète.