Ibn 'Arabî (560/1165-638/1240), le plus grand des maîtres de la spiritualité islamique, se devait d'écrire un traité sur l'amour, extrait de son oeuvre immense : Les Conquêtes mecquoises. Voici donc une traduction qui comble un manque en ce domaine et que nous attendions en raison de l'importance et de l'actualité de ce sujet.
L'Islam, dernière religion révélée, inclut l'amour dans sa divine Loi et, contrairement à l'opinion occidentale courante, lui fait une large place.
Dieu est tout à la fois l'Amant, l'Aimé et l'Amour. II crée par amour de Se faire connaître et Ses créatures sont les manifestations de cet amour. Elles sont donc toutes éminemment et essentiellement concernées par l'amour sous son triple aspect divin, spirituel et naturel. Chacun alors se sentira attiré et engagé à vivre cet amour décrit d'une manière si captivante et exhaustive.
Maurice Gloton, traducteur et présentateur expérimenté des maîtres du soufisme, s'est efforcé de rendre avec amour et beauté ce traité unique dans la littérature sacrée de tous les temps.
La signification intérieure et les fondements de la prière musulmane expliqués par le plus grand des Maîtres du soufisme traduit par un des spécialistes mondiaux de son oeuvre. Une rrédition partielle de l'anthologie, Les Piliers de l'islam, complétée et prolongée par un autre chapitre inédit et majeur tirés de son chef-d'oeuvre, Les Révélations de La Mecque.
Dans l'oeuvre d'Ibn 'Arabî (560/1165 - 638/1240), L'Interprète des désirs occupe une place à part. Le grand mystique a en effet choisi le vers arabe classique pour exprimer les principes de sa philosophie, qu'il a lui-même commentés. On y retrouve l'apport de la Révélation coranique dans laquelle Dieu est Miséricorde, ainsi que les traits de la culture bédouine de la presqu'île arabique, et ceux de la fertile Andalousie où le maître est né.
Le thème principal de cette somme poétique est l'Amour, à la fois quête éperdue de l'Amant divin et approche de l'être aimé - en l'occurrence la jeune Iranienne Nizhâm (Harmonie). Celle-ci, par sa pureté et sa très grande beauté, symbolise la sagesse divine et incarne l'Amour essentiel qui meut tout l'univers.
Remarquable traducteur du Traité de l'amour et spécialiste des maîtres du soufisme, Maurice Gloton nous offre ici le texte français intégral de cette oeuvre dont il a su rendre la beauté du style poétique et l'inépuisable richesse des commentaires. Ainsi le lecteur retrouvera le jaillissement, l'effet d'envoûtement auxquels les Arabes ont toujours été extrêmement sensibles, mais aussi les thèmes centraux de l'expérience spirituelle et de la doctrine d'Ibn 'Arabî, l'un des plus grands auteurs de la littérature soufie.
Ce grand traité d'Ibn Arabî (1165-1240), décline la série des prophètes mentionnés dans le Coran, d'Adam à Mohamed, en passant par les prophètes du judaïsme, le Christ, les Apôtres et certaines figures moins connues des sociétés qui peuplaient l'Arabie. Ce traité qui passe en revue toutes les figures des trois religions monothéistes, vise une quintessence de la foi et une prophétie universelle dont l'islam spirituel serait l'aboutissement. Testament spirituel d'Ibn Arabî, les Chatons des prophètes a fait l'objet de différentes traductions, le plus souvent partielles et quelquefois partiales. Notre édition est non seulement intégrale, mais a été établie sur la base du manuscrit autographe de Konya (Turquie), et constitue ainsi un document essentiel pour mieux comprendre l'islam spirituel.
Unique et particulier, cet ouvrage rassemble les sagesses réunies par Ibn Arabi lui même, le plus grand des maîtres (al shaykh al akbar). Il nous livre ainsi les clés du cheminement spirituel dont l'homme a besoin pour se libérer de ses limites. En reprenant ces recommandations courantes et connues dans les milieux soufis, le plus célèbre des maîtres soufis les confirme et nous en dévoile la quintessence.
Ces aphorismes, de nature et de portée exclusivement initiatiques et métaphysiques, se décline en six parties. Six étapes donc nécessaires pour atteindre la réalisation spirituelle et parvenir à considérer la " réalité " par l'intermédiaire de l'oeil intérieur, l'oeil du coeur et de l'esprit.
Cet ouvrage du maître soufi est tout autant un témoignage qu'un enseignement.
Exposé des vérités théologiques, utilisation de la "tradition" et des "preuves", paradis et enfer, caractéristiques des soixante-treize sectes appellent une double lecture : celle du croyant et celle de l'homme dans la voie spirituelle du soufisme.
Livre qui nous décrit la constitution de l'Homme non plus restreint à sa dimension corporelle ou sociale, mais dans sa complétude. Enseignement précieux qui permet de saisir l'importance et la portée d'une réalisation spirituelle. Les dimensions complexes et hiérarchiques constitutives de l'Homme complet y sont décrites au moyen du symbolisme traditionnel ouvrant ainsi une compréhension claire des écrits sacrés de nature essentiellement symbolique dans leur formulation.
La signification intérieure et les fondements de la religion musulmane expliqués par le plus grand des Maîtres du soufisme traduit par un des spécialistes mondiaux de son oeuvre. Une anthologie inédite composée de chapitres majeurs tirés de son chef-d'oeuvre, Les Révélations de La Mecque.
Lorsqu'il s'agit du Maître andalou Muhyî ad-Dîn Ibn 'Arabi - le Vivificateur de la Religion - (560/1165-638/1240), que ses écrits soient grands ou petits, Futùhât al-Makkiyya ou opuscule, chacun de ses ouvrages présente une richesse doctrinale étonnante, toujours originale et nouvelle, qui ne cesse pas d'émerveiller.
" L'Arbre du Monde " (shajarat al-kawn) ne fait pas exception.
Il représente un petit traité concis sur la Réalité muhammadienne envisagée comme semence principielle et arborescence finale, cause, but et vie de l'Arbre universel.
Ibn 'Arabi se sert de la symbolique de la semence et de l'arbre d'une manière originale pour montrer, avec les preuves coraniques et traditionnelles adéquates, que le Prophète de l'Islam, dans sa Réalité essentielle, est Verbe, Lumière, Axe immuable, Semence amoureuse et, dans sa Réalité existentielle ou cosmique, développement intégral et harmonieux de cette Semence principielle qui développe son arbre jusqu'à la limite du Monde manifesté.
Il en résulte, en mode muhammadien, la production des rameaux, de la frondaison, des fleurs, des fruits, de la sève, etc. propre à l'Arbre muhammadien universel.
Les commentaires nombreux sont faits selon la perspective doctrinale du Maître en utilisant son oeuvre ou celle de son Ecole. Ils viennent donner l'attrait supplémentaire et l'explication convenable à ce traité complet sur les aspects intérieurs de la spiritualité muhammadienne.
Le présent traité met en lumière le caractère primordial de la science des lettres.
Cette science n'est pas une science du discours composé de mots et d'idées ; elle précède celle des Noms, car ce qui est simple précède ce qui est composé. C'est une science de la Parole divine principielle, qui est l'aspect manifesté du Verbe. Cette Parole antérieure au discours rationnel ne peut être comprise par l'intellect car, tout comme le Coran, elle est une réalité incréée. De là découle sa fonction initiatique qui en fait un moyen privilégié de la Voie.
C'est pourquoi la Science des lettres est appelée " la Science des Saints ", étant bien entendu qu'il s'agit ici de l'Elite des " Saints-Réalisés ".
L'auteur nous livre ici une traduction inédite d'une partie du Diwân (recueil de poésie) d'Ibn Arabie comprenant près de huit cents poèmes. La poésie, de par ses rythmes, ses règles de mesure, de symétrie, est ainsi comparée au langage qui régit le Cosmos et toute la Création, Grand Livre divin, Parole de Dieu dont le Coran, dans la foi musulmane, est l'expression textuelle. Le langage poétique est un langage sacré exprimant une harmonie transcendante. Poèmes parmi lesquels se trouvent, dispersés en plusieurs endroits du Diwan, des poèmes composés dans le plus pur style arabe, quelques chants andalous muwashsha? de tradition populaire et profane. Ibn 'Arabi en respecte avec virtuosité toutes les contraintes prosodiques. Le muwashsha? traitait des mêmes thèmes que la poésie classique, frivoles (amour, ode bachique, satire...) ou graves (panégyrique, thrène, expiation...) mais il était destiné au chant ou à la récitation en musique et en cela, il est l'expression originale du génie andalou, celui qui fut nourri par le grand Ziryab, « l'oiseau noir » (Mossoul 789 - Cordoue 857), musicien virtuose arrivé de Bagdad. C'est aussi dans un poème du Diwan qu'Ibn Arabî raconte qu'à Séville, un messager (rasul) vint le trouver pour lui annoncer sa qualité d'héritier (warith) en lui déclarant : « la science des lettres est pour nous la preuve que tu es l'Imam ».
"j'ai l'envoyé d'allâh au cours d'un rêve que j'eus pendant la dernière décade de muharram en l'an 627, dans l'enceinte de damas.
Il tenait dans ses mains un livre et me dit : "ceci est le livre des chatons des sagesses : prends-le et exprime-le pour les hommes, qu'ils puissent en tirer profit !" je réalisai le désir, purifiai l'intention, concentrai l'effort et l'aspiration à la publication de ce livre dans les limites tracées pour moi par l'envoyé d'allâh, sans rien ajouter ni retrancher".
C'est en ces termes qu'ibn arabî présente l'ouvrage dont les editions al-bouraq publient la première traduction intégrale en langue française.
Le commentaire nouveau et inédit qui l'accompagne s'inspire des grands représentants de la tradition akbarienne. il prolonge et actualise aussi leur enseignement à la lumière de la doctrine universelle exprimée en occident par rené guénon (cheikh abd al-wâhid yahyà) et michel vàlsan (cheikh mustafà 'abd al-'azîz).
Que sont les noms divins ? Que signifie chacun des dits « plus beaux noms de Dieu » ? Quelle est la nécessité de lêtre humain à légard de chacun dentre eux en particulier et en quoi consiste ladoption de leurs traits caractéristiques ?Cest à ces questions que lauteur, avec la maîtrise propre à son enseignement -où théorie et pratique sont indissociables- répond dans les commentaires sur les noms que cette oeuvre- traduite intégralement offre au lecteur.Selon le hadith fréquemment évoqué par Ibn Arabî, Adam a été créé à limage dAllâh. Dans lanthropovision soufie, lHomme Parfait -qui participe de la nature adamique originelle et de la « Réalité muhammadienne » préexistante-, est la synthèse microcosmique de la création, miroir dans lequel la divine Réalité Se contemple et pupille par laquelle Elle voit.Selon un autre hadith souvent cité par le Shaykh, Dieu était un Trésor Caché et Il a voulu Se faire connaître. Il a créé lhomme pour quil Le connaisse et cest donc là la finalité principale de lêtre humain : connaître lOmniscient. Cette fonction cognitive ne peut être dissociée de la réalisation du divin amour. Mais lhomme ne peut en aucun cas aimer et connaître positivement son Créateur en tant quEssence transcendante inconcevable. A travers la révélation, Dieu a enseigné à lhomme Ses plus beaux Noms pour quil puisse Linvoquer et Le remémorer avec eux.
Dans cette épître dont le destinataire n'est autre que lui-même, Ibn 'Arabil aborde l'une des questions les plus délicates du soufisme : l'union sans confusion aucune entre l'humain et le divin.
L'Homme universel, qui a réalisé cette union, est symbolisé ici par l'Arbre essentiel, créé et incréé, lieu des contraires. Sur ses branches se tiennent les quatre Oiseaux, symboles des principes, actif, passifs, le corporel, qui régissent tout être. Principe de la manifestation, l'Homme universel est aussi l'imam, par qui s'accomplit la palingénésie, le retour à l'Origine.
Sublimes recommandations (Des conseils en or pour vivre et savourer la foi et la pratique de l'Islam au quotidien), de Muhyiddîn Ibn Arabî. Traduction du livre "Al Wasâyâ" (???? ??????? ), par Aoun Mohamed.
On reconnait un grand maître à la pertinence des conseils ainsi qu'à la capacité qu'ont ses recommandations d'atteindre le coeur et d'y produire l'effet souhaité.
À la lecture de ce livre, on se rend vite compte de la hauteur spirituelle élevée du Shaykh Muhyiddine et de ses grandes connaissances de la religion et sa grande piété.
Ce sont là, des recommandations et des conseils exceptionnels, qu'il prodige, des conseils qu'on a pas l'habitude d'entendre, ni de lire. Ils produisent une lueur de lumière qui réveille, les coeurs vivants, et donne une saveur agréable à la Foi et à la pratique de l'Islam au quotidien.
Le Faucon d'Allah - Comprendre l'Islam Spirituel à travers la vie et les enseignements du grand maître Abdel-Qâdir-al-Jilânî, de Didier Hamoneau El-Hajj Alioune M'Backé Le présent ouvrage est à la fois une biographie du grand maître spirituel Abdel-Qâdir al-Jilâni (m.561H. / 1166 ap. J.-C. ), une présentation de ses enseignements, ainsi qu'une réflexion sur la place du soufisme (islam spirituel) dans les sociétés musulmanes à travers le temps. En effet, l'apport historique du cheikh al-Jilâni a littéralement sauvé la spiritualité musulmane à une époque où elle déclinait inexorablement, malgré l'oeuvre irremplaçable de l'Imam al-Ghazäli (m.1111) qui n'avait pas encore pris toute sa place. Après l'imam al-Junayd, initiateur des voies spirituelles, l'imam al-Jilâni fut celui qui structura ces voies, leur donna une méthode d'initiation, des exercices spirituels, des étapes à suivre... Et tout un corpus de lecture et des adhkars. Sa haute piété, sa sincérité légendaire, sa science infuse, lui ont valu d'être surnommé par ses pairs à juste titre : «Sultane al awliya» (le sultan des Saints). C'est un des rares Maîtres dont la sainteté a fait l'unanimité chez les savants musulmans. Quant à son autre surnom de Bâzullah al-achhab (le Faucon Gris d'Allah) il lui vient de sa célèbre et prodigieuse histoire avec sa mère. Ses enseignements sont d'une grande profondeur, on y ressent un grand élan de sincérité, celle d'un coeur pur (salîm) et ainsi ses prêches trouvent un accès simple et aisé vers tous les coeurs purs et repentants jusqu'à nos jours.
Le livre du voyage nocturne vers le lieu le plus noble ou le livre de l'ascension, est le récit que nous confie Ibn al'Arabî à propos de son ascension spirituelle. Ascension durant laquelle, il va éprouver gustativement et concrétiser spécifiquement sa propre réalisation. L'une des caractéristiques de l'oeuvre akbarienne, c'est qu'elle demeure dans son ensemble liée intimement aux textes fondateurs de l'Islam, le Qur'ân et la Sunna. Ce traité n'en fait pas exception. Tout au long de son récit, non seulement le shaykh ne s'éloigne pas des textes, mais il s'en imprègne de sorte que son style évoque constamment, soit une parole coranique soit un hadith prophétique ou un récit traditionnel. Le lecteur assidu de l'oeuvre akbarienne se rendra compte de ce recours régulier au vocable scripturaire dans ses écrits, parfois expressément pour étayer son argumentation, et d'autres par le truchement de l'emprunt d'un ou de plusieurs termes, le plus souvent par allusion.
Dans l'oeuvre d'Ibn 'Arabî (560/1165 - 638/1240), L'Interprète des désirs occupe une place à part. Le grand mystique a en effet choisi le vers arabe classique pour exprimer les principes de sa philosophie, qu'il a lui-même commentés. On y retrouve l'apport de la Révélation coranique dans laquelle Dieu est Miséricorde, ainsi que les traits de la culture bédouine de la presqu'île arabique, et ceux de la fertile Andalousie où le maître est né.
Le thème principal de cette somme poétique est l'Amour, à la fois quête éperdue de l'Amant divin et approche de l'être aimé - en l'occurrence la jeune Iranienne Nizhâm (Harmonie). Celle-ci, par sa pureté et sa très grande beauté, symbolise la sagesse divine et incarne l'Amour essentiel qui meut tout l'univers.
Remarquable traducteur du Traité de l'amour et spécialiste des maîtres du soufisme, Maurice Gloton nous offre ici le texte français intégral de cette oeuvre dont il a su rendre la beauté du style poétique et l'inépuisable richesse des commentaires. Ainsi le lecteur retrouvera le jaillissement, l'effet d'envoûtement auxquels les Arabes ont toujours été extrêmement sensibles, mais aussi les thèmes centraux de l'expérience spirituelle et de la doctrine d'Ibn `Arabî, l'un des plus grands auteurs de la littérature soufie.
Le Livre des Contemplations divines est un entretien métaphysique d'Ibn 'Arabi avec Dieu, l'instruisant des mystères de la création, de la fonction dévolue à l'homme dans la gnose et des lois secrètes de la connaissance unitive.
C'est le coeur, envisagé comme lien épiphanique des présences divines, qui est l'organe réceptif de ces visions mystiques. Ibn 'Arabi était âgé de trente ans à peine quand il rédigea ce traité, l'un de ses premiers essais de philosophie spirituelle. Sa souplesse intellectuelle lui permit de combiner deux genres bien distincts : le courant de la « théologie orthodoxe » issu de Ghazâlî avec les audaces métaphysiques et les fulgurances poétiques de Niffarî.
« Tu es à jamais voyageur, de même que tu ne peux t'établir nulle part », s'écrie Ibn 'Arabî dans ses Illuminations de la Mecque . Ainsi, Le Dévoilement des e ets du voyage repose sur l'a rmation selon laquelle tous les êtres, jusqu'à la divinité elle-même, participent d'un voyage universel sans fi n, ni dans ce monde ni dans l'autre, que rien ne peut interrompre... pas même le prophète, dit Ibn Arabî, et pas même l'islam ; ce qui donne à ce traité de l'un des grands maîtres du soufi sme un statut particulier qui pourrait expliquer qu'il ne fi t que très tardivement l'objet d'une édition. Ainsi la connaissance, dit Ibn Arabî, est associée au déplacement infi ni et ne peut s'épanouir que dans le mouvement.