Une nuit au Louvre. Une nuit pour redevenir la fille de mon père, arrivé en France à vingt ans, certain que l'on pouvait choisir de s'installer non dans un pays, mais dans la beauté.
Je suis venu à Paris pour le Louvre, maintenait-il.
Mais les choses ne sont pas toujours telles qu'on les raconte. Et moi, je me suis bien gardée de dire qu'à chacune de nos visites, il me demandait :
Et toi, comment t'y prendrais-tu, pour voler la Joconde ?
Voilà que j'ai une nuit, une nuit entière, pour tenter de lui répondre.
J. A.
Paul est étudiant le jour, veilleur dans un hôtel la nuit. Seules les allées et venues de l'énigmatique Amélia, riche héritière qui y occupe une chambre à l'année, viennent rompre la monotonie de son service. Fasciné par les mystères qui l'entourent, Paul tombe fou amoureux. Ils s'aiment passionnément. Jusqu'au jour où Amélia part subitement pour Sarajevo, à la recherche de sa mère disparue.
« Certaines choses, il arrive qu'on ne veuille pas les voir, je le sais bien ; je suis comme tout le monde, une forme d'aveuglement ne m'est pas étrangère. Parfois, c'est un luxe. Un moyen de défense face à la violence du monde. Parfois aussi, l'aveuglement est la violence du monde, et on essaie d'imposer à l'autre de ne pas voir ».
En 2019, la rédaction de Libération a demandé à Jakuta Alikavazovic de tenir une chronique dans la rubrique « Écritures ». La mission : un texte par mois ; sujet libre. Que faire alors de cette contrainte alliée à une vertigineuse liberté ? Elle y répond à sa manière, car le monde offre toujours de quoi faire, plus que jamais quand on le regarde de biais, avec ironie, humour, un sens précieux du détail et une dose nécessaire de poésie. Dans ce livre, il est question d'un penny exposé au British Museum, de la mort d'un chat, d'un hamster et, parfois, d'espoir.
Une jeune femme, blonde depuis peu, entre au Londres-Louxor. Dans cet ancien cinéma parisien des années 1920 se retrouve la diaspora de Bosnie. On y parle peu de la guerre, davantage d'affaires, et beaucoup des soeurs Vitch. Ariana est comptable, Esme est écrivain. L'une séduit les hommes, l'autre les comprend. Ces derniers temps, au Londres-Louxor, on croise surtout Esme à la recherche de son aînée partie sans explication. Cette disparition émeut les habitués du lieu et pousse chacun à abattre ses cartes dans un jeu déroutant : l'évocation d'un pays d'origine dont l'histoire s'est éparpillée au fil de versions multiples ou dégradées, de fragments et de mythes.
Postface inédite de l'autrice.
- Détachés du monde qui les entoure, cyniques et idéalistes, Colin et Estella semblent vivre sous l'emprise des fragments perdus de leur enfance. Dans un Paris assombri par une pluie noire et apocalyptique, ils se frôlent ou s'évitent. Colin se livre à un trafic de narcotiques. Estella mène un inquiétant jeu de piste autour de son père, auteur d'une oeuvre mythique. - Née en 1979, ancienne élève de l'ENS, agrégée d'anglais, Jakuta Alikavazovic vit à Paris. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages destinés à la jeunesse et d'un recueil de nouvelles. Corps volatils est son premier roman.
L'écrivain John Volstead signant à l'encre le front d'une femme : la photo fascine Gray, amant de la blonde Anna. Photographe froide et mystérieuse, elle détruit régulièrement le cliché et John, son ex-mari, le replace dans la maison qu'ils partagent tous trois. Volstead se suicide, la photo disparaît. projetant Gray sur la piste d'une légendaire collection qui réunirait des oeuvres perdues.
Avec ses grands yeux clairs et ses longs cheveux blonds, Irina incarne à la perfection Irina, petite princesse créée de toutes pièces par son écrivain de père. Mais à force, cette Irina de roman est devenue encombrante.Depuis que ses parents sont morts et qu'il vit seul avec son frère aîné, Bernard a cessé de fréquenter l'école. La nuit, il danse comme une rock star. Le jour, il cultive son côté mystérieux, d'où les lunettes de soleil qu'il ne quitte pas. Alors, quand Irina emménage dans l'immeuble en face de chez Bernard, il se produit comme une étincelle. Drôle de fille, s'est dit Bernard en apercevant pour la première fois cette blonde. Ce garçon est fou ou épileptique, a pensé Irina, avant de chercher à capter l'attention de son voisin. C'est à ce moment-là qu'il s'est passé quelque chose d'étrange.
Véra avait arrêté de fumer, Jérémie, non.Dès lors pour Jérémie, juriste traquant le double jeu, il y eut d'insupportables odeurs de tabac froid, parfums de cigarettes blondes ou effluves de havane, des cendriers vidés sur des absences de plus en plus fréquentes, il y eut surtout cette étrange cicatrice au dos de Vera; comme la braise brûlante d'un Romeo y Julieta en cette chair aimée.La romancière guettait les vies des autres; mais qui s'en souciait assez pour espionner la sienne ?Jusqu'à la fin elle ignora ce qu'endurait le mari de l'écrivain.Aussi inclus dans le COFFRET - Des plumes et du goudron.Vera fume, Jeremie, lui, a cessé. Vera écrit, suscite l'admiration autour d'elle, échappe à Jérémie, amoureux souffreteux.
Ce recueil met en scène une constellation de personnages qui, placés tour à tour sur le devant de la scène ou en coulisse, endossent par intervalles le rôle principal : s'attacher la magnétique Violette. Laurent, Salomé, Edgar, Simon, Rachel - toutes et tous gravitent autour de Violette et nous livrent d'elle un portrait kaléidoscopique.
Qui est Violette ? Une jeune femme étrange, amatrice, entre autres, de chapeaux insensés, d'animaux bizarres, de palais italiens et de tir à la carabine. Elle est également l'épouse de Simon, l'ancienne compagne d'Edgar, l'amie de Laurent. Mais elle reste avant tout une créature énigmatique, un brin vénéneuse (a-t-elle tué Edgar ?), passée maîtresse dans l'art d'attirer à elle des gens plutôt extravagants et de collectionner pour Simon (son mari est un écrivain maniaque qui pille sans vergogne la vie des autres) des tableaux aussi peu communs que romanesques : une partie de tennis redoutable jouée avec une balle transparente, un vol d'oiseau dans un musée d'histoire naturelle, des tympans percés mystérieusement, un jumeau travaillant à reconstituer le squelette d'un centaure, un homme qui disparaît, une mère qui voyage avec sa fille, les cendres de son ex-mari et un sagre-lucifer, sorte de requin miniature vivant en bocal et capable de vous réinsuffler l'envie de vivre - pour peu que vous consentiez à le manger.
Savoir rédiger est une démarche nécessaire et fondamentale pour se faire comprendre, quelle que soit la situation.
Si l'étudiant doit obligatoirement faire preuve d'une bonne maîtrise de la langue, toute personne est confrontée à l'écriture dans sa vie quotidienne et professionnelle.
À l'image de son mystérieux titre, cet ouvrage se déploie sous la forme d'une collection d'énigmatiques diptyques. Les photographies de Julien Gester ont été produites sur un mode strictement documentaire et contemplatif, à travers le monde et sur plusieurs années. Si chaque cliché est ancré dans une réalité précise, l'ensemble ne rend pas compte d'un territoire ou d'un temps en particulier, mais bien d'un regard grand ouvert sur le monde et ses ambiguïtés, une attention aux lumières et aux couleurs, aux rencontres, aux archétypes et aux accidents.
ÿþ " Au pays des merveilles.Baroque, excentrique, érudit, autoritaire, féroce, réactionnaire, excessif et sûrement génial : telle est l'image que l'on se fait en général de Vladimir Nabokov, dont la stature intimidante continue de hanter le paysage littéraire actuel. Il existe donc un grand nombre d'ouvrages - biographies, études critiques, essais universitaires, etc. - consacrés à cet auteur. Celui de L.A. Zanganeh fait exception à la règle. A l'instar d'une autre iranienne, Azar Nafisi, (Lire Lolita à Téhéran) mais avec une approche radicalement différente, L.A.Z. arrache l'Suvre de Nabokov au Panthéon des Lettres et se concentre sur le personnage comme s'il s'agissait de le capturer, tel un de ces merveilleux papillons qu'il aimait poursuivre. Nous voici conviés à l'exploration du monde de Nabokov, comme dans une visite guidée dans laquelle l'écrivain jouerait lui-même le rôle du guide, à la recherche de ce qui constitue le cSur secret de son imaginaire : le bonheur.
" Née à Paris de parents iraniens en exil, Lila Azam Zanganeh, 34 ans, est normalienne. Elle part aux U.S.A. et enseigne à Harvard, avant de passer un diplôme de sciences politiques à Columbia University. Correspondante du Monde des Livres à New York, elle écrit également dans le New York Times, la Paris Review et La Republicca. Publié aux Etats-Unis (Norton), en Grande-Bretagne (Penguin) et aux Pays-Bas (Contact), ce livre est à la fois une initiation à la littérature et un acte de foi dans la vie.
Faut-il écrire "quelque" ou "quel que" ? quel est le pluriel de "timbre-poste" ? quand emploie-t-on le subjonctif ?.
La langue française ne manque pas de pièges et de subtilités. cet ouvrage recense les erreurs grammaticales, syntaxiques et lexicales les plus fréquemment commises. ii présente toutes les règles indispensables, illustrées de nombreux exemples. 100 pièges de la langue française s'adresse tout particulièrement aux étudiants de premier cycle et aux élèves des classes préparatoires. il sera également utile à tous ceux qui cherchent à approfondir leur maîtrise du français.
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A la suite d'une résidence itinérante dans la région Nord Pas-de-Calais, J. Alikavazovic et M. Page ont échangé, à travers des lettres, sur leurs impression, sur les paysages, la population, le quotidien.