En amour, comme en tout, rien n'a changé depuis le 19eme siècle de Lady Jane. Si la fougueuse Marianne s'abandonne à une passion qui menace de lui brûler les ailes, la sage Elinor prend le risque de perdre l'amour à force de tempérance. Raison et sentiments : impossible équation ? Les deux jeunes femmes devront apprendre de leurs vacillements. Pour le meilleur et pour le pire.
Pour les Anglaises du XIXe siècle, hors du mariage, point de salut ! Romanesques en diable, les démêlés de la caustique Elizabeth Bennett et du vaniteux Mr Darcy n'ont pas pris une ride ! Mais, il faut parfois savoir renoncer à son orgueil. Et accepter la tombée des masques pour voir clair dans la nuit. Un classique universel, drôle et émouvant.
« De tous les talents ordinairement en possession de mon sexe j'étais la maîtresse. Au couvent, mes progrès avaient toujours été plus grands que ne le permettait l'instruction reçue, les connaissances dont je disposais étonnaient chez quelqu'un de mon âge, et je surpassai bientôt mes maîtres.
Toutes les vertus susceptibles d'orner un esprit se retrouvaient dans le mien. Il était le lieu de rencontre de toutes les qualités et de tous les sentiments élevés. Mon seul défaut, s'il mérite ce nom, était de posséder une sensibilité trop vive, prompte à s'émouvoir de toutes les afflictions de mes amis, et plus encore des miennes. » Dans ce court roman épistolaire composé par Jane Austen à l'âge de quinze ans se goûte déjà la plume de la maturité, aussi délicate qu'ironique.
Deux chefs-d'oeuvre de Jane Austen en un volume.
Raison et Sentiments : L'éducation sentimentale des soeurs Dashwood promet d'être rude dans le petit monde étriqué de la bourgeoisie du Devonshire. Publié en 1811, le premier grand roman anglais du XIXe siècle.
Orgueil et Préjugés : Mr et Mrs Bennett ont cinq filles à marier. Quand un riche voisin arrive, ils espèrent que l'une d'entre elles le séduira... Le chef-d'oeuvre de Jane Austen n'a jamais cessé d'être lu depuis 1813.
Depuis quand une jeune fille a-t-elle besoin qu'on lui dicte sa conduite ? Si elle s'est laissé persuader trop jeune de rompre ses fiançailles, Anne Eliott n'est plus dupe. Et lorsque son ancien amant réapparaît, auréolé de gloire, l'heure n'est pas à l'indécision. Pour Anne, il est temps de faire fi des convenances et de la vanité de son entourage !
Par sa gaucherie, ses rêveries naïves et son engouement pour les vieux châteaux, Catherine Morland semble loin des modèles de vertu. Mais si cette jeune Bovary délicatement british n'a rien d'une héroïne, c'est que Jane Austen s'amuse ! Et nous emporte, d'une plume malicieuse, d'un bout à l'autre du plus moderne des romans austeniens.
En ce début du XIXe siècle où la bonne société anglaise découvre les bienfaits des bains de mer, les Parker se sont mis en tête de faire de la paisible bourgade de Sanditon une station balnéaire à la mode. Invitée dans leur magnifique villa, la jeune Charlotte Heywood va découvrir un monde où, en dépit des apparences « très comme il faut », se déchaînent les intrigues et les passions. Autour de la tyrannique lady Denham et de sa pupille Clara gravitent les demoiselles Beaufort, le ténébreux Henry Brudenall et l'étincelant Sidney Parker, peut-être le véritable meneur de jeu d'une folle ronde des sentiments. Observatrice avisée, Charlotte saura-t-elle demeurer spectatrice ? Le coeur ne va-t-il pas bouleverser les plans de la raison ? À sa mort en 1817, Jane Austen laissait cette oeuvre inachevée. Une romancière d'aujourd'hui a relevé le défi de lui donner un prolongement. Un exercice mené à bien dans la plus remarquable fidélité, avec autant de tact que de brio.
Enfant chétive et timide, issue de surcroît d'une famille pauvre, la jeune Fanny Price est recueillie par les Bertram dans l'immense propriété de Mansfield Park.
Perdue au milieu d'un monde qu'elle ne connaît pas et qui lui est souvent hostile, elle endure maintes frustrations et vexations. Fanny finit pourtant par se lier d'amitié avec son cousin Edmund et partager avec lui une tendre complicité... jusqu'à l'arrivée de Mary et Henry Crawford qui, venus de Londres, viennent bouleverser la vie austère de Mansfield Park.
La timide Fanny devra surmonter bien des obstacles et déjouer les manigances pour pouvoir enfin laisser parler son coeur.
Jane Austen est aujourd'hui célèbre, en France comme ailleurs - même si, en France, on lit souvent ses oeuvres dans des versions qui sont des adaptations plutôt que des traductions. Face aux débordements sentimentaux des romans qu'affectionne son époque (et auxquels on assimile un peu trop légèrement les siens), elle se veut l'écrivain de la raison et cherche à prémunir le lecteur contre les errements d'un coeur livré à la seule pente de l'égoïsme. À ses portraits nuancés, elle ne donne pas pour fond les paysages tourmentés de romans gothiques (tournés en dérision dans L'Abbaye de Northanger), mais ceux, apparemment plus paisibles, d'une campagne anglaise qu'elle connaît de l'intérieur et dont elle révèle l'arrière-scène : ce monde de la bonne société rurale, où les jeunes filles doivent apprendre à diriger leurs sentiments pour atteindre au bonheur rêvé. Le choix d'un prétendant, les étapes menant au mariage forment l'intrigue principale de ses romans : l'occasion pour son regard aiguisé de mettre au jour bien des vérités - dans une langue d'une extraordinaire précision, que la présente traduction s'efforce de respecter dans tous ses détails.
Elizabeth Bennett, jolie, intelligente, spirituelle, mais de fortune modeste, séduit le riche et beau Darcy, qui étouffe tous ses préjugés de classe pour la demander en mariage. L'histoire pourrait s'arrêter là. Mais Elizabeth, à la grande surprise de son orgueilleux soupirant, lui oppose une fin de non-recevoir catégorique. Si le happy end attendu survient pourtant, c'est que chacun aura parcouru un long chemin semé d'autant d'introspections que de coups de théâtre...
Jane Austen, la plume la plus cuisante du XIXe siècle anglais, déploie dans sa correspondance privée son incomparable prose et nous régale de l'élégante insolence de son ironie tranquille.
Ce petit livre distille, lettre après lettre, un concentré d'intelligence pratique, sociale et littéraire inégalée, dessinant un parcours précis d'émancipation et de conscience artistique.
Le chef-d'oeuvre de Jane Austen.
Issue d'une famille de la petite gentry anglaise, Elizabeth Bennet ne manque ni d'humour ni de malice. Lors d'un bal, elle rencontre le hautain Mr Darcy, un des hommes les plus riches d'Angleterre mais aussi l'un des plus orgueilleux, qu'elle méprise aussitôt. Après avoir mal jugé le charme de la jeune femme, il tombe amoureux d'elle et mènera une longue lutte intérieure entre ce que lui dictent son coeur et son rang. Comment réussiront-ils à vaincre leurs préjugés et à faire taire leur orgueil pour connaître l'amour ?
Jane Austen écrivit en 1813 l'un des plus grands classiques de la littérature anglaise : Orgueil et Préjugés qui met en scène l'éternelle histoire d'amour entre la spirituelle Miss Elizabeth Bennet et le ténébreux Mr Darcy.
Il y a une façon d'évoquer Jane Austen qui pourrait la faire passer pour ce qu'elle n'est pas : une donneuse de leçons. Fille d'un pasteur de province, elle se veut l'écrivain de la raison face aux débordements sentimentaux des auteurs de son temps (Samuel Richardson, Fanny Burney), et cherche à prémunir le lecteur contre les errements du coeur glissant sur la pente de l'égoïsme. À ses portraits tout en nuances, elle ne donne pas pour fond les paysages tourmentés des romans gothiques d'une Ann Radcliffe, mais ceux, apparemment plus paisibles, d'une campagne anglaise dont elle révèle l'arrière-scène : ce monde où les jeunes filles doivent apprendre à diriger leurs sentiments pour atteindre au bonheur rêvé.
Pourtant, ses romans ne sont pas des contes de fées déguisés où l'héroïne finit par épouser le parfait gentleman. Les changements psychologiques subtils et progressifs vécus par les protagonistes contribuent sans doute au plaisir de la lecture, mais ils passent après la joie que procure l'ironie dont Austen fait preuve à l'égard de ses créatures. Douée d'un génie comique certain, celle «qui écrit en cachette derrière une porte grinçante» est, pour Virginia Woolf, l'«un des auteurs les plus constamment satiriques» de son époque. En prenant pour cibles les comportements égoïstes et les petites lâchetés de ses semblables, elle pointe ce que la nature humaine peut avoir de mesquin, de pathétique, de loufoque et d'affligeant.
Les héroïnes elles-mêmes n'échappent pas aux critiques de leur créatrice. Fanny Price est timorée, Anne Elliot influençable, et Emma Woodhouse, qui n'est ni l'une ni l'autre, n'inspirerait pas la sympathie, si Jane Austen n'avait l'art de rendre attachants jusqu'aux défauts qu'elle moque. Ce tour de force, une sensibilité rare et l'audace discrète de son style sont les secrets de son extraordinaire popularité.
Une veuve spirituelle et jolie, mais sans un sou, trouve refuge chez son beau-frère, un riche banquier. Est-elle sans scrupules, prête à tout pour faire un beau mariage, ou juste une coquette qui veut s'amuser ? Le jeune Reginald risque de payer cher la réponse à cette question...
Grande dame du roman anglais, Jane Austen trace le portrait très spirituel d'une aventurière, dans la lignée des personnages d'Orgueil et préjugé et de Raison et sentiments.
Ce coffret regroupe les deux volumes des grands romans de Jane Austen : Orgueil et préjugés, Raison et sentiments, Emma, Lady Susan d'une part, Northanger Abbey, Persuasion, Les Watson et Sanditon d'autre part.
Sense and Sensibility est le premier roman que publia Jane Austen (1811).
Le livre procède, si l'on considère le titre, d'une opposition entre deux traits fondamentaux : le bon sens et la sensibilité, qui seraient incarnés par deux soeurs, Elinor et Marianne. Mais l'une et l'autre sont bien pourvues de ces deux qualités, si Elinor possède plus de jugement, et si Marianne, en adepte du romantisme, a tendance à cultiver les élans de sa sensibilité. Notamment lorsqu'elle tombe aveuglément amoureuse du héros de ses rêves, Willoughby, un homme superficiel, tourné vers l'argent, qui va la décevoir profondément.
La sage, la raisonnable Elinor, qui l'avait mise en garde, avait-elle donc raison ? Et le secret du bonheur serait-il dans l'usage du jugement ? C'est l'être isolé affrontant la société, qu'analyse Jane Austen. La raison consiste à s'ajuster au monde, et non à le braver, à observer des règles qu'on ne peut changer, plutôt qu'à cultiver des rêves et des états d'âme condamnés à rester sans réponse.
Six romans ont suffi à faire de Jane Austen l'un des plus grands écrivains britanniques. Face aux débordements sentimentaux ou à la noirceur gothique des auteurs de son temps, Austen se veut l'écrivain de la raison. Dans son monde, les jeunes filles doivent apprendre à diriger leurs sentiments pour atteindre au bonheur rêvé. Mais ses romans ne sont pas des contes de fées déguisés où l'héroïne finit par épouser le parfait gentleman.
Les subtiles métamorphoses psychologiques subies par les protagonistes passent après la joie que procure l'ironie dont Austen fait preuve à l'égard de ses créatures. Douée d'un génie comique certain, celle «qui écrit en cachette derrière une porte grinçante» est, selon Virginia Woolf, l'«un des auteurs les plus constamment satiriques» de son époque.
«Alors que vers la fin du XVIIe siècle le roman noir semait ses naïves terreurs dans les foyers anglais, Jane Austen, née en 1775 et qui écrit depuis l'âge de douze ans, ne s'intéresse ni à l'histoire ni à la politique ni aux fantômes. Elle n'a de goût que pour la vie - la vie telle qu'un oeil acéré peut en surprendre les manèges dans un salon, voire une salle de bal où les jeunes gens dansent, tandis que leurs parents évaluent rentes et dots. [...] Dans ce chef-d'oeuvre, qu'elle a remanié en 1815, Jane Austen, sans doute l'un des esprits les plus implacablement satiriques de toute la littérature, traite sa protagoniste non comme une créature de chair et d'os, à l'instar de tous les romanciers, mais bel et bien comme une héroïne de roman égarée au milieu de conjonctures qui, par rapport aux habitudes du genre, la rabaissent aux yeux du lecteur.
Et c'est avec une allégresse féroce que Jane Austen nous la montre se comportant, à la moindre occasion, en référence à son livre de chevet, Les Mystères d'Udolphe d'Ann Radcliffe, publiés en 1794, juste avant qu'elle ne commence elle-même L'Abbaye de Northanger.
Ainsi parodiait-elle le roman gothique et ses candides lecteurs, promis aux mêmes déboires que Don Quichotte intoxiqué par les ouvrages à la gloire de la chevalerie. Et ainsi, du même coup, annonçait-elle et énonçait-elle l'idée qui serait plus tard au coeur de la modernité, et selon laquelle la vie finit toujours par imiter l'art.»
Romans publieés a Londres a titre posthume en 1817Nouvelle traduction par Manon Malais, 2022, Hugo Poche ClassiqueLady Susan met en scene une veuve souhaitant privileégier sa liberteé. deésargenteée, elle est contrainte d'emmeénager chez son beau-frere, un riche banquier, et cherche a tout prix un bon parti. or, au jeu de l'amour, les conventions sociales l'emportent souventdans Les Watson, Emma doit retourner vivre parmi les siens, en plein Surrey, apres de longues anneées d'absence. Mais comment combler le fosseé qui s'est creuseé entre eux et espeérer rencontrer l'amour ?
Sanditon, roman inacheveé, s'amuse de la preétention des Parker, deécideés a faire de leur bourgade un lieu a la mode
Redécouvrir la célèbre romancière britannique dans une nouvelle traduction de Nicolas Porret-Blanc Publiés après la mort de Jane Austen en 1817, les trois oeuvres posthumes présentées dans ce volume sont ici restituées dans une nouvelle traduction de Nicolas Porret-Blanc, professeur spécialiste de littérature anglaise du XIXe siècle à l'Université Paris 13.
Lady Susan met en scène une veuve souhaitant privilégier sa liberté. Désargentée, elle est contrainte d'emménager chez son beau-frère, un riche banquier, et cherche à tout prix un bon parti. Or, au jeu de l'amour, les conventions sociales l'emportent souvent...
Dans Les Watson, Emma doit retourner vivre parmi les siens, en plein Surrey, après de longues années d'absence. Mais comment combler le fossé qui s'est creusé entre eux... et espérer rencontrer l'amour ?
Sanditon, roman inachevé, s'amuse de la prétention des Parker, décidés à faire de leur bourgade un lieu à la mode...
Ces trois textes sont une introduction rêvée à l'oeuvre de la grande romancière anglaise, dont ils préfigurent la fine ironie et un sens hors du commun de l'observation.
La vocation de Jane Austen fut précoce : à peine sortie de l'enfance, elle faisait les délices du cercle familial par de désopilantes parodies du roman sensationnel alors en vogue. Écrit à l'âge de 15 ans, Amour et amitié est, comme le soulignait Chesterton dans sa préface de 1922, l'une des grandes réussites de cette oeuvre de jeunesse.
Elizabeth Bennet, jolie, intelligente, spirituelle, mais de fortune modeste, séduit le riche et beau Darcy, qui étouffe tous ses préjugés de classe pour la demander en mariage. L'histoire pourrait s'arrêter là. Mais Elizabeth, à la grande surprise de son orgueil¬leux soupirant, lui oppose une fin de non-recevoir catégorique. Si le happy end attendu survient pourtant, c'est que chacun aura parcouru un long chemin semé d'autant d'introspections que de coups de théâtre... 14ans et +
Dans ce volume ont été regroupés des textes dits « mineurs » de Jane Austen. Outre quelques pages à dimension presque documentaire (opinions de lecteurs de l'époque sur de grands romans austeniens, poèmes de circonstances, prières...), l'on y trouve avant tout des oeuvres de jeunesse composées lorsque Jane Austen était encore adolescente. Certains, comme Catherine - vraisemblablement l'acte de naissance de l'héroïne austenienne - préfigurent les romans de la maturité, tandis que d'autres, comme l'Histoire d'Angleterre ou les essais théatraux, laissent surtout s'exprimer librement un goût de la dérision, de la parodie et même de l'absurde, caractéristiques que l'on retrouve dans toute son oeuvre par la suite. L'on s'amuse beaucoup à la lecture des Juvenilia. L'on s'étonne du sens de l'humour et de la lucidité de cette si jeune fille. L'on y savoure la critique sociale ou littéraire à laquelle elle se livre. Ces oeuvre moins connues et plus spontanées permettent de cerner au mieux les qualités d'un écrivain dont l'art est, plus que tout autre, subtil et secret.
Jane Austen est née en 1775 à Steventon, fille d'un pasteur anglican et benjamine d'une famille de huit enfants. Elle a vécu une vie toute unie et toute familiale jusqu'à 41 ans, âge de sa mort « au moment où elle commençait à croire qu'elle réussirait ». Jane Austen commence à écrire très tôt, encouragée par l'exemple familial. Elle s'oriente vers le récit, s'inspirant des romans sentimentaux qui constituent le fonds des bibliothèques. Les oeuvres de jeunesse qui ont été conservées, copiées à la main en trois cahiers intitulés Volume I,II et III, ont été écrites sans doute entre la douzième et la dix-septième année de l'auteur. En 1795, Jane Austen commence un roman intitulé Elinor et Marianne, première version de ce qui allait être Raison et Sentiments. Dans la foulée, elle écrit First Impressions, qui deviendra Orgueil et préjugés. Enfin en 1798, elle écrit Northanger Abbey, sous le premier titre de Susan. Ces trois romans majeurs sont écrits entre vingt et vingt-cinq ans. Son père tente de faire publier First Impressions, sans succès dans un premier temps. En 1800, elle s'installe avec toute sa famille à Bath, ville qu'elle apprécie peu mais qui a inspiré de nombreux passages de ses romans. Son père meurt en 1805, laissant Jane, sa mère et sa soeur Cassandra dépendantes des revenus fraternels. Elles quittent Bath en 1808 pour s'installer dans le village de Chawton. C'est là qu'elle passa les dernières années de sa vie, écrivit l'essentiel des oeuvres, qui lui firent connaître le succès de son vivant : Orgueil et préjugés, Mansfield Park et Emma.