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Un officier de la police du Cap est assassiné en plein jour, de sang-froid. Benny Griessel et Vaughn Cupido voudraient enquêter, mais, sanctionnés par leur hiérarchie après une opération ratée, ils doivent élucider la disparition d'un étudiant en informatique. Dans le même temps, Jasper Boonstra, milliardaire et escroc notoire, confie à une agente immobilière accablée de dettes la vente de son prestigieux domaine viticole. Conscient que la commission de trois millions de rands réglerait tous les problèmes de la jeune femme, le businessman la soumet à un chantage retors. À mesure que ces affaires convergent, c'est tout un univers de corruption qui se dévoile...
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Johannes Jacobus Smit, un riche antiquaire, est retrouvé mort, brûlé au chalumeau puis abattu d'une balle dans la nuque. Zatopek van Heerden, dit Zet, ancien flic déchu, se voit confier une mission : retrouver le testament de la victime, afin de permettre à son amie d'hériter de ses biens. Pour la mener à terme, il lui faudra élucider le mystère de ce meurtre et même en percer un second : l'identité réelle de ce marchand... L'enquête l'entraînera dans les méandres de l'histoire sud-africaine, aux confins de l'Angola, où se croisent crime organisé, guerres fratricides et racisme d'État.
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Au Cap, les inspecteurs Benny Griessel et Vaughn Cupido sont confrontés à un crime déconcertant : le corps d'un ex-flic a été balancé par une fenêtre du Rovos, le train le plus luxueux du monde. Le dossier est pourri, rien ne colle et pourtant, en haut lieu, on fait pression sur eux pour qu'ils lâchent l'enquête... À Bordeaux, Daniel Darret, ancien combattant de l'ANC, mène une vie clandestine. Mais un jour d'août, un camarade lui demande de reprendre du service pour un attentat. Darret est aussitôt embarqué dans sa mission la plus dangereuse. Traqué par les Russes comme par les agents sud-africains, il ne lâchera pas sa proie pour autant...
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Le corps, soigneusement lavé à l'eau de Javel, d'une Américaine experte en peinture de l'âge d'or hollandais a été abandonné sur un muret au panorama du col de Sir Lowry, à soixante kilomètres du Cap. Benny Griessel et Vaughn Cupido, tandem choc de la brigade criminelle des Hawks, se demandent ce qu'elle était venue faire en Afrique du Sud. Personne, dans son entourage, ne semble au courant. Mais lorsqu'ils découvrent que son travail consistait à localiser des tableaux disparus, et qu'elle avait contacté un professeur d'histoire retraité ainsi qu'un détective privé, des pistes inattendues s'ouvrent à eux...
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Nouvelle traduction
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«Heureux habitants de l'Essonne et des autres départements français, cette fin de siècle est technologique et pressée, pressée et technologique. Tous les commerçants de détail vous le diront et tous ceux qui vendent des services abonderont dans le même sens : le chaland ne veut plus attendre, le client ne veut plus faire la queue, le consommateur ne supporte plus les délais de livraison. Un seul mot d'ordre : tout de suite ! Qu'importe que la pizza soit en carton tiède légèrement tomaté : il nous la faut en moins d'une demi-heure. Qu'importe que le hamburger soit un mélange de sciure de bois et d'eczéma de boeuf, nous ne l'attendrons pas au comptoir plus de soixante secondes. Et, pendant que nos mâchoires précipitent cette infâmie vers nos estomacs bientôt cancéreux, il faut que le garagiste du coin soit assez véloce pour changer notre pot d'échappement.Dieu sait pourquoi nous sommes si pressés - peut-être pour pouvoir passer davantage d'heures devant la télévision - mais le marché de la vitesse est l'un de ceux où il a le plus d'argent à gagner.»
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«Les observateurs s'interrogent : y aura-t-il encore, dans trente ans, du temps pour la lecture dans nos vies dévorées par l'image et par l'écran ? Et même, y aura-t-il encore du temps pour l'écoute de la radio, ce moyen de communication qui fait appel à l'imagination et donc à l'initiative de son destinataire ?Pour la lecture, je ne sais pas quel pronostic hasarder. Mais, pour la radio, je crois qu'elle a une bonne chance de survie. D'abord il y a les embouteillages qui sont notre providence et dont je salue les heureux participants... Tant que les conditions de la circulation s'amélioreront moins vite que ne croît le parc automobile, on pourra gagner sa vie en radiotant, et particulièrement le matin...»
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«Non, vraiment, la question principale que se pose le chroniqueur n'est pas que dirais-je demain ? et la difficulté à laquelle il se heurte le plus souvent n'est pas le manque de sujets. C'est plutôt le caractère incroyable de certaines informations pourtant vraies. Car le vrai, pour être cru, doit être vraisemblable. Or, c'est un crève-coeur que de devoir renoncer à un fait avéré, patent, dégoulinant d'exactitude sous prétexte que l'auditeur le croira sorti de votre imagination. D'ailleurs, si depuis le commencement de cette chronique, je prends des chemins aussi évidemment buissonniers et j'accumule tant de précautions oratoires, vous avez deviné que c'est précisément parce que je tiens l'un de ces faits peu vraisemblables et pourtant si exacts qu'il est publié au Journal officiel de la République. Il constitue la demande de changement de nom numéro 38 565 : Mlle Natalelli dépose une requête auprès du garde des Sceaux à l'effet de substituer à son nom patronymique celui de Dieu».
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La condition humaine d'andre malraux (essai et dossier)
Alain Meyer
- Folio
- 24 Octobre 1991
- 9782070384426
Un essai Étude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'oeuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. Un dossier Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Éclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Une iconographie Des illustrations nombreuses et variées proposent une interprétation visuelle originale.
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«En relisant son oeuvre, à la fin de sa vie, Aragon parle de ce brusque exercice où il est entré un beau jour comme à la recherche d'un nouveau langage, et qui devint Le Paysan de Paris. Il définit ainsi son oeuvre comme le fruit d'une quête mais n'y voit qu'une simple étape, un exercice de style. En effet, plus de soixante-dix ans après sa publication, ce livre - car il est difficile d'employer un mot plus précis - peut apparaître comme un lieu de tension, un carrefour où se croisent tous les chemins d'une oeuvre si foisonnante qu'elle en acquiert presque les dimensions de l'infini qu'Aragon a voulu défendre et faire entrer dans sa vie.»Michel Meyer.
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«En parcourant les étapes et en rédigeant les chapitres de Dans mon pays lui-même..., je savais que mon tour de France ne serait pas bouclé si je ne montais pas à Paris. Je ne suis français que par cette grande cité, surtout incomparable en variété, écrivait Montaigne, et cent auteurs après lui ont parcouru et célébré cette ville qui compte tant de villages et dont tant d'habitants ont d'étonnantes biographies.C'est de cette variété que je suis gourmand et c'est d'elle que j'ai voulu rendre compte à mon tour. Au tournant du siècle, et même du millénaire, j'ai voulu savoir si Paris reste cette espèce d'Amérique où chacun peut espérer donner à sa vie un nouveau départ. Si Paris est bien cette capitale où l'on échappe au regard et au jugement de cet ennemi naturel de l'homme qui s'appelle le voisin. Cette ville riche d'une vie aussi diverse et imprévisible que le sont ses quartiers, ses monuments, ses populations.Paris, me suis-je demandé, est-elle toujours à la hauteur de son mythe ? Mérite-t-elle encore l'affection et la détestation qu'elle suscite depuis tant de siècles ?...»Ph. Meyer.
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Manifestes du surrealisme d'andre breton (essai et dossier)
Meyer (1964 - ....)
- Folio
- 27 Novembre 2002
- 9782070419999
«Il importe de relire, ou de découvrir, ces Manifestes initiateurs d'un mouvement qui a été pour le vingtième siècle ce que le romantisme fut au siècle précédent. Leur enjeu est important. Il s'agit de donner corps à la notion de surréalisme, d'en définir la signification esthétique mais aussi morale. Cependant, ces Manifestes ne se contentent pas de véhiculer des idées. Ils constituent des textes au sens plein du mot et demandent à être lus comme des oeuvres à part entière. C'est pourquoi le contexte dans lequel ils ont été écrits doit être rappelé, préalablement à toute analyse. Breton a, de plus, toujours insisté sur le fait qu'une oeuvre n'avait de sens qu'en tant qu'elle était située. Une étude des Manifestes se doit par conséquent de suivre le mouvement même de la pensée de Breton afin d'éviter tout réduction, par exemple thématique, travers dans lequel est souvent tombée l'étude du surréalisme.»Michel Meyer.