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Robert Laffont
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Wesh, Madame ?! Rires et larmes d'une prof de banlieue
Myriam Meyer
- Robert Laffont
- 22 Août 2024
- 9782221277225
"Tes yeux sont des étoiles dans la nuit.' C'est ? C'est ?
[Réflexion profonde - fulgurance soudaine.]
- C'est un mensonge, madame ! "
" Madame madame madame ?
- Oui.
- On a réalisé un truc.
- Mmmm.
- Quand on vous dit "Vale !' - adieu -, avec l'accent latin, et tout.
- Oui, eh bien ?
- Ben ça fait "wallé'.
- Et ?
- C'est comme "wallah !', madame ! "
Des pépites, comme tant d'autres... dont Myriam Meyer, professeure de français, de latin et de grec en collège de Réseau d'éducation prioritaire, a truffé son journal. Elle y raconte les années passées à transmettre sa passion pour la littérature à des élèves épuisants et attachants : un univers où Cyrano se fait " friendzoner ", où dire " wesh " en classe vous coûtera cinquante lignes et où les versions latines côtoient les interventions de la police.
Ce livre hilarant, mais aux accents parfois tragiques, " d'instants de grâce en moments de consternation ", met en scène des adolescents drôles, espiègles, d'une mauvaise foi à toute épreuve ou d'une intelligence féroce. Entre cours de grammaire baroques et heures de colles à n'en plus finir, sans complaisance ni dérision, " Madame Vieuxmots " (un de ses surnoms) brosse avec tendresse et inquiétude le portrait des nouveaux ados du siècle.
" Je n'aurais jamais pensé pouvoir autant exiger et recevoir d'eux. " Une véritable déclaration d'amour à ses élèves, à leurs enseignants, et à l'école de la République. -
Philippe Meyer a le goût d'y aller voir de près. Son désir de raconter est aussi vif que son appétit de comprendre. Il a donc repris la route, le train, l'avion et même le vélo électrique pour aller dans des campagnes, des villages, des petites villes dont il ne savait presque rien, et nous non plus ; mais des gens rencontrés au hasard, qui avaient vus d'autres gens, lui avaient donné envie d'en apprendre davantage.
Les étapes du voyage ne sont pas les endroits les plus télévisés. Personne ne sait situer le Carladez, à part les patrons de bistros. Où se trouve exactement l'île de Groix ? De Tulle, on sait Chirac et puis Hollande, mais quid de cette ville complexe ? Épinal n'est pas du tout une préfecture endormie, elle a connu un magicien et on y déguste la meilleure tête de veau possible. Qu'est-ce qui anime les irréductibles Gascons de Vic-Fezensac, arc-boutée sur sa féria et son festival de musique afro-cubaine ? Et le Louvre installé à Lens, comment est-ce arrivé et qu'est-ce qu'il y apporte ?
Voilà le livre d'un écrivain-sociologue-journaliste dont le fil conducteur est l'empathie, le besoin affectif de faire des rencontres le plus loin possible. C'est un " flâneur salarié " dont la force est d'ignorer la hiérarchie entre les quidams et les importants.
Grand format 19.50 €Indisponible
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Onze portraits percutants qui aident à décrypter le paysage. Depuis la dernière campagne pour l'élection présidentielle de 2002, les cartes ont été redistribuées, la crise est arrivée, de nouvelles têtes ont surgi. Des candidats déclarés ou potentiels - Arnaud Montebourg, François Hollande, Marine Le Pen, Martine Aubry, Dominique Strauss Kahn jusqu'aux personnalités comme François Fillon, Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, Eva Joly, Nicolas Hulot, Dominique de Villepin, Christine Lagarde, l'auteur scrute chacun d'entre eux.
Une grande acuité psychologique, un peu d'humour, un zeste de moralisme, les voilà dépouillés de leurs oripeaux médiatiques. Ils apparaissent tels qu'en eux-mêmes la rude politique les a façonnés. Hors écrans, hors micros, plus vrais que sur leurs photos retouchées, ils revivent sous la plume acérée d'un de nos plus brillants pamphlétaires. Pertinence de l'analyse, ironie du chroniqueur, efficacité du style, un grand Philippe Meyer.
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Ceci est un livre " à sauts et à gambades ", un assemblage de tableaux et de croquis rapportés de ses promenades par un amoureux de Paris. Cet amour n'est pas aveugle : la tendresse, l'humour, la moquerie, la reconnaissance se retrouvent dans cette flânerie active d'un écrivain voyageur au coeur de sa ville préférée. On n'en a jamais fini avec Paris. Un lieu y répond à un autre, le présent le plus neuf y renvoie à quelque épisode du passé qui en élargit la compréhension. L'auteur poursuit ses escapades parisiennes avec une curiosité qui se nourrit constamment de ce qu'elle découvre. Il se poste à Saint-Eustache à la messe des charcutiers, il circule de nuit avec une équipe du Samu social, il visite un " espace de création ", il raconte Paris Plages, etc.
À pied, à vélo, à moto, il rit, s'énerve et s'émerveille. Le lecteur aussi.
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Et si le monde occidental se trouvait brusquement paralysé par une gigantesque panne informatique, une sorte de 11 Septembre technologique... La Porte dérobée mêle fiction et réalité autour d'une des grandes " peurs du siècle ".
Des terroristes hackers installés en Estonie répandent un virus informatique qui infecte, aux quatre coins du globe, tous les PC reliés à Internet. Ce virus ouvre dans les disques durs une " porte dérobée " (backdoor en anglais) qui permet aux pirates de prendre la main sur les machines, donc de contrôler les centrales nucléaires, les banques, les compagnies aériennes, les laboratoires pharmaceutiques, les systèmes d'eau potable, etc. Ils peuvent, à volonté, commettre des attentats, empoisonner des villes, ou détourner des fortunes.
Dans une atmosphère de fin du monde programmée, le thriller se transforme en une quête initiatique qui entraîne le lecteur au coeur d'un lieu somptueux, Versailles.
Seul Dan Barrett, le fondateur de Controlsoft, l'homme d'affaire le plus puissant de la planète, saurait comment refermer la porte dérobée, mais il est mort dans un attentat perpétré à distance par les pirates... L'ancienne petite amie de Barrett, l'Américaine Emma Shannon, accompagnée d'un informaticien et d'un romancier français, part à la recherche de l'antidote, la clé informatique qui permettra d'éviter le chaos. Elle les conduira dans les souterrains du Château de Versailles, dans les bosquets et les fontaines de Le Nôtre, sur les traces d'un Roi-Soleil qui fascinait Barrett...
Dans cet efficace roman d'aventures, élaboré avec des experts en technologie, tout est vrai. Jusqu'à l'énigme, nichée au coeur de la grande oeuvre de Louis XIV, qui continue aujourd'hui encore à fasciner les historiens.
Pourquoi la pièce centrale du parc, le Char d'Apollon, Dieu du Soleil, est-elle à l'envers ? Les héros, pour certains calqués sur des personnages bien connus, découvriront qu'il existe un " bug " dans les jardins de Versailles. Mieux encore, ils perceront le mystère d'une formule mathématique qui prouve l'existence de Dieu, cette formule que le jardinier avait voulu inscrire au coeur de son oeuvre et que Louis XIV a préféré garder pour lui.
Grand format 21.50 €Indisponible
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Après le succès deSois riche et tais-toi !, Éric Meyer signe un recueil de chroniques retraçant ses premières années à Pékin en tant que journaliste.
Installé à Pékin depuis près de vingt ans, correspondant de France Inter, auteur de plusieurs essais sur la Chine, Éric Meyer est un observateur attentif et subtil de ce pays.
À son arrivée en 1987, alors premier journaliste français permanent indépendant, il rédige des impressions sur sa vie quotidienne, tel un voyageur étonné par l'étrangeté absolue de cette contrée si impénétrable. Puis, de voyages encadrés par le Parti en reportages solitaires jusqu'aux confins du Tibet, en passant par de rocambolesques aventures avec l'administration chinoise, qui suit de très près ses activités, Éric Meyer apprivoise une Chine en pleine mutation. C'est la fin des années 1980, quand s'amorce le grand virage vers la libéralisation économique, et que les étudiants manifestent sur la place Tian'an-men ...
Journal de bord d'un journaliste clairvoyant et récit burlesque des aventures d'un Occidental au " Pays du milieu ", ce texte est à la fois un voyage plein d'humour et un document essentiel pour comprendre la Chine d'aujourd'hui. Pour notre bonheur de lecteur, le masque du correspondant de presse tombe souvent. On s'identifie à ce Robinson qui débarque en terre étrangère. On rit de ses mésaventures, de ses naïvetés. On pleure de son impuissance aussi devant le massacre de la place Tian'an-men...Grand format 19.50 €Indisponible
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Chaque matin pendant dix ans Philippe Meyer a lutté contre la morosité, la prétention et l'ennui, et chaque jour ce fut un régal.
Ses chroniques intemporelles ont transformé les réveils de millions d'auditeurs en joie de vivre. On connaît des familles qui se les récitent au coin du feu. Rien n'échappe à l'humour de l'auteur qui regarde la vie comme un perpétuel bastringue où le plus petit événement dissimule une irrésistible bizarrerie. On dirait un chat dont les griffes ont des cibles favorites : le jargon, les baragouineurs de la politique, les clowns de la communication ou du marketing, les psys, les pédagogues, etc.
Observateur lucide et drôle, il prend nos travers à rebrousse-poil sans jamais se prendre au sérieux.
Grand format 22.50 €Indisponible
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Sois riche et tais-toi ! portrait de la Chine d'aujourd'hui
Eric Meyer
- Robert Laffont
- 14 Février 2002
- 9782221093085
Portrait paradoxal d'un pays au bord de l'explosion.
Il y a vingt ans, Deng Xiaoping libéralisait l'économie chinoise. Mais si le Parti communiste chinois s'engageait à respecter la liberté d'entreprise, si chacun obtenait le droit de s'enrichir, tous devaient garder le silence: la pensée et les affaires publiques restaient le monopole du Parti. "Sois riche et tais-toi!": c'est sous cette devise que vit la Chine depuis le début des années 80. Le massacre de la place Tian'an Men, la nuit du 3 au 4 juin 1989, témoigne on ne peut plus clairement des limites de cette nouvelle liberté économique et du prix de toute initiative politique. Aujourd'hui, la société chinoise est au bord de l'explosion. Les transformations indéniables induites par cette libéralisation économique ont créé de fortes inégalités - entre villes et campagnes, entre une minorité richissime et la masse des paysans... - et, loin d'y remédier, le parti communiste se préoccupe uniquement de perpétuer son monopole politique.En fin observateur et en grand connaisseur de la culture et de l'histoire chinoises, Éric Meyer présente ici l'état des lieux complet d'une société en proie à de profondes contradictions depuis qu'avec l'argent sont revenus, pêle-mêle, les industries privées, le commerce, la littérature, le sexe, la superstition, les gangs... Loin des discours officiels et des idées toutes faites, il ponctue son enquête de portraits, d'histoires de vie, de scènes caractéristiques, qui font de ce livre un ouvrage nuancé, riche et passionnant. Un essai vivant et sensible comme un récit de voyage. À lire absolument pour comprendre un pays avec lequel l'Occident doit désormais compter.Retrouver Eric Meyer sur :
http://www.chinatradewinds.comGrand format 21.50 €Indisponible
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Ecrivain, homme de radio, acteur, professeur, musicien, Philippe Meyer est un intellectuel qui descend dans l'arène.
La clairvoyance, l'humour et la férocité ne le quittent jamais au spectacle de nos politiques ou à la lecture de nos penseurs. Les uns comme les autres sont secoués sérieusement. Le lecteur aussi, pour son plus grand plaisir. Morceaux choisis :
" Le gâteau de l'absolution est servi, Chirac en dévore plus que sa part, comme si c'était une tête de veau corrézienne. Il s'est installé dans un personnage de chevalier blanc.
Comme on dit dans la cour des collèges, il se la pète grave. " " Le Pen : Faux conquérant, vrai parasite. Démagogue déguisé en démiurge, Doué son pour détruire, ruais pour profaner. " " Sarkozy matignonne. Robert Badinter astique son auréole. Quand Chevènement a fini de parler, on se demande s'il ne va pas avoir une interrogation écrite. " " Dans Libération, Serge July, le directeur de conscience de la caste qui, depuis vingt ans, a réclamé toutes les places, refusé toutes les responsabilités, écarté toutes les autocritiques, éructe de fureur contre " la France affreuse ".
Salauds de pauvres ? " " Lionel Jospin a fini par se prononcer. On songe à cette phrase d'un personnage de Labiche : " Avant de prendre la parole, je voudrais dire quelques mots. " " " Arlette Laguiller, la Danièle Gilbert de la plus sectaire des organisations trotskystes, se laisse aller à sa véritable nature politique, celle du coelacanthe, ce poisson fossile dont quelques spécimens encore (un peu) vivants ont inopinément réapparu.
" " Quelle sorte de vie publique est celle ou la communication - c'est-à-dire la manipulation ou la propagande - remplace la controverse ? Quelle absence de politique sert à masquer la comédie que l'on nous a jouée ce printemps ? "
Grand format 20.00 €Indisponible
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