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Avec Nijinski, Rudolf Noureev (1938-1993) reste le plus grand danseur du XXe siècle. Il fut au ballet ce que Callas fut à l'opéra. Beauté, talent, gloire, fortune : le destin semble avoir tout accordé à celui qui traversa la vie en courant. Tout à la fois danseur et chorégraphe, aventurier dandy et travailleur forcené, il fut à sa façon, durant trente ans, la prima donna assoluta des scènes du monde entier comme aussi des fêtes de la jet-set. Tsar ou star de la danse, il eut le pouvoir de l'un et les caprices de l'autre.
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Avec Nijinski, Rudolf Noureev reste le plus grand danseur du XXIe siècle.
Il fut au ballet ce que Collas fut à l'opéra. Beauté, génie, gloire, fortune : le destin semble avoir tout accordé à celui qui traversa la vie en courant. De sa naissance dans le Transsibérien en 1938 à ses premiers pas au Kirov de Leningrad, de son passage à l'Ouest en 1961 à sa rencontre avec Margot Fonteyn, de ses coups de foudre sulfureux à ses longues amitiés, des ors de tous les grands théâtres aux plateaux de cinéma, de ses fonctions de directeur de la danse au Palais Garnier à sa mort solitaire en 1993.
Noureev est par excellence un personnage romanesque. Tout a la fois danseur et chorégraphe. aventurier dandy et travailleur forcené, il fut à sa façon, durant trente ans, la prima donna assoluta des scènes du monde entier comme aussi des fêtes de la jet-set. Tsar ou star de la danse, il eut le pouvoir de l'un et les caprices de l'autre. Dix ans après la disparition de Rudolf Noureev, cette biographie sans fard raconte plusieurs épisodes inédits de la vie de l'artiste et rend hommage à un être d'exception dont le courage fut à la hauteur du génie dans son combat contre le sida.
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Le 22 mai prochain, l'héritier du trône d'Espagne, le prince Felipe, épousera la journaliste Letizia Ortiz à Madrid.
Retransmis en eurovision, cet événement viendra « couronner » en quelque sorte la réussite de toute une famille royale et sera en même temps une grande fête de la démocratie.
« À quoi sert le roi d'Espagne ? écrivit un jour un éditorialiste madrilène. À rien mais il est indispensable ! » En 1975, pourtant, à la mort du général Franco, qui aurait parié sur ce jeune Juan Carlos taciturne et élevé dans le sérail franquiste pour faire passer en douceur son pays de la dictature à la démocratie ? Qui aurait pu prédire avec assurance qu'il deviendrait l'exemple rare d'un souverain qui est la clef de voûte de la paix civile et de l'unité d'une nation possédant une longue tradition de coups d'États militaires ? Quelque trente ans plus tard, le roi et la reine incarnent plus que jamais l'Espagne moderne. Contre vents et marées, ils ont défendu des valeurs de paix et de réconciliation.
C'est l'histoire de ce couple exemplaire que retrace ce livre. Nés tous deux en 1938, Juan Carlos et Sophie sont d'une grande complémentarité : lui, énergique, passionné, chaleureux, extraverti ; elle, réservée, discrète, efficace, très cultivée. Bref, un roi de coeur et une reine de tête. Un vrai couple, malgré leurs différences et les quelques infidélités du souverain. Sophie confiait récemment : « Juan et moi sommes devenus des compagnons de voyage qui marchons dans la même direction avec un seul but : le bonheur de l'Espagne tout entière. » Un chemin parfois semé d'embûches, mais où le succès a rendez-vous avec la passion de régner.
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Se marier avec un génie et partager près d'un demi-siècle avec lui n'est pas un destin facile. C'est pourtant celui qu'a choisi Sophie (dite Sonia) Andreïevna Bers (1844-1919) à l'âge de dix-huit ans : en 1862, elle épouse Léon Tolstoï, de seize ans son aîné. De cette union naissent treize enfants dont neuf survivront. Dans la propriété d'lasnaïa Poliana, à deux cents kilomètres au sud de Moscou, Sonia assure leur éducation, gère le domaine agricole, relit et recopie les manuscrits de Léon. Elle l'entoure de sa tendresse quand il écrit Guerre et Paix dans les années 1860, mais elle se fait plus distante dans les années 1870 quand il rédige Anna Karénine et que la mésentente s'installe dans le couple. C'est que l'homme qui aimait les plaisirs traverse une grave crise existentielle : il aspire à un nouvel ordre social et familial dont sont bannis le profit, la propriété privée et la vie sexuelle. " Là où tu es, l'air est empoisonné ", dit-il à sa femme. Celle-ci songe à le quitter mais demeure à ses côtés sur l'injonction de ses enfants. Finalement, c'est Léon octogénaire qui fuit le domicile conjugal à l'automne 1910 pour aller mourir d'une pneumonie dans une petite gare. Sonia lui survivra neuf ans et confiera à la fin de sa vie : " Je souffre tellement d'avoir mal vécu avec lui ! " Bertrand Meyer-Stabley a déjà analysé avec talent une autre âme russe, celle de Rudolf Noureev (Payot, 2003).
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La comtesse Tolstoï
Bertrand Meyer-Stabley
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 15 Février 2012
- 9782228907262
Se marier avec un génie et partager près d'un demi-siècle avec lui n'est pas un destin facile. C'est pourtant celui qu'a choisi Sophie (dite Sonia) Andreïevna Bers (1844- 1919) à l'âge de dix-huit ans : en 1862, elle épouse Léon Tolstoï, de seize ans son aîné.
De cette union naissent treize enfants dont neuf survivront. Dans la propriété d'Iasnaïa Poliana, à deux cents kilomètres au sud de Moscou, Sonia assure leur éducation, gère le domaine agricole, relit et recopie les manuscrits de Léon. Elle l'entoure de sa tendresse quand il écrit Guerre et Paix dans les années 1860, mais elle se fait plus distante dans les années 1870 quand il rédige Anna Karénine et que la mésentente s'installe dans le couple. C'est que l'homme qui aimait les plaisirs traverse une grave crise existentielle.