Wall Street, au milieu des années 90. Royaume des égos gargantuesques, de la prétention faramineuse, de l'hypocrisie dégoulinante. Ex-gauchiste des années soixante, Cath accepte un poste dans une banque d'affaires pour rédiger des discours. Elle réussit à se frayer un chemin entre les politiques de bureau byzantines et les matheux fous, maîtres de la finance, mais s'aperçoit qu'elle se retrouve prise dans un dédale moral, mélange d'amour pour son mari Bailey, qui souffre de la maladie d'Alzheimer, et de dégoût pour le monde corrompu de la finance, qui échappe à tout contrôle.
Kate Jennings, écrivain irascible et cynique avouée, déclare qu'elle ne succombe pas à la sensiblerie : elle refuse de lire Les Quatre Filles du docteur March, elle ne pleure pas au cinéma et elle ne supporte ni les Américains au coeur tendre qui résident à New York, sa ville d'adoption, ni leurs caniches choyés.
Dans ce récit plein d'esprit, bouleversée par la mort de son époux et par les attentats du 11 septembre, elle affronte son chagrin et se pose des questions fondamentales. Une femme raisonnable est la chronique lucide et ironique d'un voyage personnel : un déménagement éprouvant, un séjour à Bali, et un mélange improbable d'amis, de border terriers fougueux et de macaques à queue de cochon qui entrent dans sa vie et l'aident à surmonter sa peine.
australienne. Irène est intelligente, ambitieuse. Elle aime séduire et tout l'attire. Tout ce qui sort du cadre étouffant de sa vie confinée, tout ce qui lui fait oublier les désillusions d'un mariage avec un homme qu'elle a peut-être aimé quelque te mps, autrefois. Tandis qu'Irène se débat entre ses devoirs d'épouse et de mère, et des aspirations que rien ne vient combler, Rex, impassible, aimant, responsable, dépassé par le mépris dont sa femme l'accable, se mure peu à peu dans le silence. Année après année, l'un et l'autre assistent, impuissants et amers, à l'inexorable dégradation de leur couple.