Préquel de l'oeuvre de Conan Doyle, ce nouveau livre de Somoza est un hommage à l'un des pères fondateurs du roman policier, autant qu'un portrait saisissant de l'Angleterre victorienne et de la misère de ses petites gens, décrites avec empathie et émotion, à la manière d'un Charles Dickens.
Des colonies d'invertébrés et d'humains rampent et marchent, inexorablement unis en un seul corps, à travers villes et forêts. Toute vie rencontrée est agglomérée ou détruite. Avant de se donner la mort, un scientifique, spécialisé dans le comportement des espèces animales, a programmé à l'intention de ses proches un message qui pourrait permettre de changer le cours de ces événements terribles qui semblent signer la disparition de toute forme de civilisation. Sauront ils le décrypter ? Terreur, mystère, fantastique : le grand retour de l'auteur de « La Théorie des cordes. »
Un éphèbe de l'académie de Platon est retrouvé mort dans les rues d'Athènes. L'enquête qui conduit à un manuscrit perdu nourrit un débat passionné sur l'expérience et la raison, l'empirique et le rationnel. Un thriller historique qui établit la revanche de la littérature sur la philosophie. Republication dans un volume collector relié et cartonné sous la couverture "Actes noirs".
Isolée sur un atoll de l'océan Indien, la fine fleur de la physique mondiale est en quête du Graal. Elle oeuvre à un ambitieux projet fondé sur la théorie des cordes, qui permettrait d'ouvrir le temps. S'ils parviennent avec ravissement à contempler le passé de l'humanité - la crucifixion du Christ ou la terre à l'ère jurassique -, les scientifiques perçoivent rapidement que ce programme, financé par de mystérieux fonds privés, pourrait connaître des applications moins angéliques. Un drame conduit à la suspension immédiate des recherches, dispersant aux quatre vents les apprentis sorciers.
Dix ans plus tard, dans une université de Madrid, Elisa Robledo déplie un journal pour étayer une thèse de physique théorique. Une fraction de seconde lui suffit à comprendre qu'elle est en danger de mort.
Aux côtés d'un confrère, depuis toujours intrigué par la modestie des aspirations professionnelles de la séduisante physicienne au regard de son cursus académique, Elisa et ses anciens acolytes retournent aux origines de la tragédie, sur cet îlot où ils avaient profané le temps.
Intensité, profondeur, puissance narrative : José Carlos Somoza porte les énigmes de la physique au coeur d'un roman dont l'efficacité fait frémir.
2006. Dans ce futur dangereusement proche, la représentation des corps ne fait plus recette au sein du marché de l'art, qui cote désormais des toiles humaines. Signées par de grands maîtres, elles sont louées, vendues, manipulées, livrées à tous les regards, à tous les fantasmes.
Clara est modèle. Elle rêve d'être peinte par le dieu de l'art hyperdramatique: Bruno Van Tysch. Mais, tandis que la jeune toile est apprêtée dans un pavillon isolé des abords d'Amsterdam, la Fondation Van Tysch est en émoi. Une oeuvre de grande valeur a été dérobée et détruite par un mystérieux meurtrier qui officie suivant des rites affreusement artistiques.
A la manière de Rembrandt, José Carlos Somoza dépeint de violents clairs-obscurs. Les déviances de l'art font écho aux dérives de nos sociétés, et les contrastes de ce magistral jeu de lumière conduisent chacun à mesurer le prix du beau à l'aune de la valeur du vivant.
Afrique du Nord à la fin des années 1950 : une ambiance en noir et blanc, à la "Casablanca", l'Algérie est en ébullition, le Maroc a des velléités d'indépendance, les ambassades bruissent de manoeuvres et d'intrigues. C'est dans ce cadre suranné que se déploie une histoire d'amitié et de trahison entre deux jeunes phalangistes dans le protectorat espagnol de Tétouan, au coeur du Rif occidental. Quelques 70 ans plus tard, un manuscrit surgit chez un libraire madrilène qui rétablit la vérité de l'histoire mais commence par cet impossible constat : "Je suis mort. On m'a tué un jour de septembre 1957 d'une balle dans la tête".
Fini les détectives, les policiers, les médecins légistes.
Place aux ordinateurs, aux profileurs, aux appâts et. à Shakespeare. L'élite du «dispositif » est à la manoeuvre pour traquer l'insaisissable «Spectateur» qui terrorise Madrid. Où Somoza atteint l'apogée de sa folie et de son art. Génie absolu qui a traversé les siècles ou acteur inculte, presque illettré, usurier, ivrogne ? L'aura de mystère qui entoure Shakespeare repose sur les doctrines occultes qui étayent son théâtre et pose la satisfaction du désir à l'épicentre de notre construction psychologique.
Les services de police et de renseignements de Madrid l'ont bien compris, qui dans ce futur proche où la technologie de pointe n'est plus d'aucun recours dans la traque des assassins, consacrent de colossaux moyens financiers et humains à décrypter ces codes élisabéthains. Un centre de formation a été spécialement créé pour initier les agents aux techniques des «Masques» : déterminer à quelle source de plaisir réagit le suspect et le neutraliser par la mise en scène idoine qui lui procure une véritable overdose du seul plaisir auquel il ne peut résister.
Ces agents s'appellent «les appâts» et parmi eux, Diana Blanco est le meilleur élément. Lorsqu'elle découvre que sa soeur, qui a choisi d'embrasser la même profession, vient d'être enlevée par le Spectateur, un dangereux psychopathe qui terrorise la ville, elle mène une lutte contre la montre qui la conduira directement jusqu'à l'antre du monstre. C'est du moins ce qu'elle croit. Subversif, inquiétant, inventif, subtil, J.
José-Carlos Somoza est ici à l'apogée de son art.
"je suis tombé amoureux d'une femme inconnue" romancier à succès, juan gabo ne dispose que de ces quelques mots pour reconstruire son identité.
Il les a couchés sur un carnet avant l'accident qui lui a coûté la mémoire. mais l'inconnue est-elle une créature réelle ou de fiction ? de retour au "cercle littéraire", oú il a dîné le soir de la tragédie, juan cabo y rencontre une poignée de figures équivoques puis un détective spécialisé dans les affaires littéraires, qui lui présente une "muse" vendant des postures aux écrivains en mal d'inspiration.
Dans un étonnant dédoublement de la réalité, avec les métamorphoses d'ovide en surimpression, les personnages finissent par trouver leur auteur et, grand instigateur de tous les stratagèmes, l'écrivain en vient à posséder un pouvoir à faire pâlir les dieux de l'olympe. comme dans tous les romans qui suivront daphné disparue, j. c. somoza excelle à brouiller les pistes, mais ici protagoniste et lecteur jouent à armes égales : ils ne disposent que du texte pour résoudre toutes les énigmes.
Puissant, immense, tout de verre et d'acier, le Grand Train de 7 h 45 vient de s'ébranler à destination de Hambourg, quand, à son bord, le modeste employé Daniel Kean distingue une flaque rouge sang aux pieds d'un passager.
Pour déjouer l'attentat imminent, le jeune homme amorce le dialogue avec le kamikaze agonisant qui lui susurre quelques mots à l'oreille. Le voilà dépositaire malgré lui d'un effroyable secret : l'emplacement de la "Clé" qui pourrait détruire Dieu, détruire surtout la crainte qu'il inspire aux hommes. Flatté, menacé ou manipulé par deux bandes rivales qui se disputent cette boîte de Pandore, Daniel s'immerge dans un univers peuplé d'ombres, traverse des ténèbres et affronte des mythes et des divinités archaïques.
Tels Verne, Stevenson ou Lovecraft, José Carlos Somoza conduit ce thriller futuriste vers des terres inexplorées, des continents entourés de marais, des océans contenus dans des cercueils de verre, orchestrant l'éternelle bataille, ici magistralement renouvelée, entre les armées du bien et du mal. De ce voyage hallucinant dans les méandres de la foi, on revient riche d'une seule certitude : ce "pour ou contre" Dieu qui a forgé notre conscience d'être au monde, cette croyance ou ce déni qui règlent nos vies, il faudra admettre qu'ils reposent sur la seule puissance fabulatrice des hommes.
Un postulat bâti sur une légende !
Dans un mystérieux ermitage aux abords de Madrid, une société occulte se réunit une fois l'an pour raconter des contes cruels. Une jeune collégienne en excursion scolaire se voit impliquée de force dans cet édifiant étalage d'histoires hantées par la présence du péché, de la tentation, de la luxure et du mal. Un rite de passage pour anéantir les paradis de l'enfance.
Soledad, una tímida niña pre adolescente cree que es invisible para su familia, sus compañeras de clase, incluso para su profesora. Durante una excursión del colegio, se queda rezagada y cruza una puerta que la llevará hasta una estancia.
une clandestine hongroise, un vieux médecin pragmatique et un professeur de lettres désaxé forment la profane trinité chargée de juguler les pouvoirs de treize sorcières du verbe.
dans ce suspense fantastique, la poésie, censée réfléchir toutes les beautés du monde, devient la plus raffinée des armes de destruction.
This volume is an atmospheric thriller of high culture and low morals.