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Madeleine Chapsal
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Brume légère sur notre amour
Madeleine Chapsal
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 29 Novembre 2017
- 9782253069751
Martine et Roger, la cinquantaine, sont en couple depuis trente ans. Il est architecte, elle est femme au foyer. L'un et l'autre vont mettre leur amour à l'épreuve par quelques écarts, cachotteries et diverses tromperies. Le fil d'or de leur entente est-il assez solide pour résister à de telles secousses, ou va-t-il se rompre ? En cours de route, on fait de nouvelles rencontres : un autre couple, une femme souffrant des prémices d'Alzheimer, une jeune séductrice aussi, et l'on randonne sur le plateau de Millevaches.
Madeleine Chapsal expose avec finesse les incidents dans lesquels bien des couples risquent de se reconnaître. Pour en rire, en pleurer, et reprendre espoir, une fois la brume dissipée.
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Envoyez la petite musique
Madeleine Chapsal
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 14 Septembre 2022
- 9782246831761
Envoyez la petite musique a été publié pour la première fois en 1984 chez Grasset. De 1953 à 1979, Madeleine Chapsal a interviewé les plus grands auteurs : Georges Bataille, Simone de Beauvoir, Jorge Luis Borges, André Breton, Jean Giono, Jacques Lacan, Jacques Prévert ou encore Tristan Tzara. En plus de recueillir des propos passionnants sur la littérature, la création ou la politique, ce livre est aussi et surtout une série de portraits admirables. Madeleine Chapsal ne se contente pas de retranscrire les réponses de ses interlocuteurs, elle décrit les lieux, les comportements, les gestes, les mots d'esprit, les manies. S'il y a des rencontres lumineuses, certaines sont sombres et déplaisantes. Elle rend visite à Céline, quatre ans avant sa mort, dans sa maison de Meudon : l'homme est odieux, revanchard, aigre. Heureusement, on trouve quantité d'anecdotes savoureuses, parfois d'une humanité désarmante. En 1959, elle a rendez-vous chez Jean-Paul Sartre, rue Bonaparte. Ça n'est pas le philosophe qui lui ouvre la porte, mais sa mère ! A l'occasion d'une rencontre avec Françoise Sagan, elle complimente l'écrivain sur son pull : l'auteur de Bonjour tristesse, avec une spontanéité immédiate, lui en offre un de sa propre garde-robe. Les écrivains sont aussi des êtres humains.
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Sara voue à sa soeur aînée une jalousie terrible qui la pousse à la calomnie et à la violence. « Pourtant nous nous aimions tant quand nous étions enfant... » s'afflige Emma qui ne comprend pas pourquoi sa petite soeur, devenue sa pire ennemie, s'acharne à la détruire. Longtemps, Emma va espérer la désarmer par un excès de patience et de générosité, mais rien n'y fait : plus elle lui cède, plus sa soeur s'enflamme. C'est au décès de leur mère, puis de leur père que Sara achève d'exploser : au mépris de la loi et même du bon sens, elle commet l'impensable pour arriver à dépouiller sa soeur, quitte à en pâtir elle-même... Une observation délicate et implacable de Madeleine Chapsal, riche de son empathie et de son expérience. Beau, cruel, tragique. Paule Martigny, Mémoire des arts.
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Bras nus, épaules et naissance des seins à découvert, croupes dans des jupes, des shorts, des jeans ultraserrés, le nudisme féminin se répand. Que ce soit dans les rues, les lieux publics, les magazines, sur les écrans où animatrices, présentatrices, invitées se dénudent sans réserve, quels que soient leur âge ou la saison.
Alors que les hommes, eux, restent normalement couverts.
Face à cette différence de comportement, l'idée a fondu sur moi : le corps des femmes appartient toujours aux hommes !
Lesquels l'utilisent, ce corps, l'agressent, l'exploitent, le dominent depuis des millénaires.
La libération des femmes ne serait-elle qu'un leurre ?
« Une réflexion pertinente sur la féminité. » Michel Primault, Femme actuelle.
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C'est tout un roman !
Madeleine Chapsal
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 12 Novembre 2009
- 9782253126157
Alexandre, la cinquantaine, romancier à succès, puise l'essentiel de son inspiration dans sa vie amoureuse. Mais les femmes qui l'entourent supportent mal ses aventures à répétition. Pis encore, son épouse comme ses maîtresses sont lasses de se reconnaître dans ses romans. Alexandre décide alors de vivre avec Delphine, vingt-trois ans, qui lui procure du plaisir tout en l'initiant aux moeurs de la nouvelle génération... Soudain, ignorant les mises en garde de son éditeur, il se met en tête de rédiger un essai philosophique : l'ouvrage tombe complètement à plat. Humilié, l'écrivain voit se défaire sa relation à ses lecteurs, aux femmes, à l'écriture... Madeleine Chapsal nous révèle, à travers ce roman bouleversant, la déformation, parfois monstrueuse, qu'un écrivain peut faire subir à son existence comme à celle des autres pour continuer à écrire.
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à new york, dans les années 1950, une femme -la narratrice- éprouve une irrépressible passion pour un peintre, pierre, qui ne semble occupéque de sa peinture. or, en arrivant un jour dans son atelier, elle y trouve une jeune femme, maria.pierre est donc capable d'aimer? soulevée par une rage vengeresse, l'amoureuse dédaignée fait en sorte de séduire la ravissante maria, puis l'entraîne dans le midi de la france.
Là, dans la facile douceur de l'époque, commence une valse à trois temps: les deux femmes s'éprennent l'une de l'autre, mais toutes deux aiment pierre... qui finit par débarquer. entre ces trois êtres, qui ne s'expriment le plus souvent qu'à demi-mot, tout va se révéler désir, beauté secrète et violence.
Mais l'amour n'est pas que rêverie et fantasmes: il a son amère vérité, et c'est elle qui l'emporte. comme toujours?
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En retrouvant par hasard Éléonore, son amour de jeunesse, Louis mesure à quel point il n'a jamais pu oublier cette liaison passionnée. Judith, sa jeune nièce et, occasionnellement, sa confidente, s'interroge : en quoi l'amour en ce temps-là était-il différent d'aujourd'hui pour qu'il perdure ainsi ? Pour son compte, Judith n'a que des relations passagères avec des hommes intermittents. Serait-ce l'époque qui sécrète un tel pointillisme amoureux ? D'un échec à l'autre, la jeune fille continue néanmoins de rêver au grand amour. Pour en savoir plus sur celui de son oncle, elle va trouver Éléonore en cachette et découvrir avec surprise qu'en dépit de leurs affrontements, Éléonore aime toujours Louis. Aujourd'hui, le passé s'est dissipé, le souvenir de leurs anciennes aventures a disparu, il ne reste plus qu'elle et lui... Est-il trop tard pour vivre enfin ce grand amour inoublié ?
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à qui tu penses quand tu me fais l'amour ?
Madeleine Chapsal
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 27 Juin 2012
- 9782253161615
Fanny et Georges, divorcés, la quarantaine, se sont rencontrés et mariés. Leur vie de couple semble parfaitement maîtrisée : ils ne parlent guère du passé, se querellent peu, s'accordent sur la plupart des sujets, y compris la politique. C'est du moins ce qu'on voit et ce qui s'entend. Dans leur for intérieur, un autre discours se poursuit en parallèle, souvent contraire à celui qu'ils tiennent tout haut ! En fait, Fanny est soupçonneuse, jalouse, et Georges se laisse facilement émouvoir par une présence féminine... Comme rien n'est dit - seulement « pensé » -, leur vie amoureuse peut continuer. Jusqu'au jour où ce qui était tu, la vérité intime de chacun, est prononcé malgré eux. Que va-t-il en résulter ? Une meilleure entente ou la fin du couple ?
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« L'enfer des femmes, c'est la vieillesse... », a méchamment conclu La Rochefoucauld. C'est peut-être aussi une grâce : avoir la chance de vivre longtemps peut permettre de profiter de soi, des autres, de la nature, du plaisir de voir, de penser, d'exister, dans une sérénité croissante. En fait vieillir vous précipite dans un monde jusque-là inconnu - j'y suis ! C'est comme une nouvelle naissance qui force à réapprendre l'usage de son corps, de son esprit, la gestion de ses gestes, de ses horaires, jusqu'à ses moeurs.
En renonçant à l'amour ? Je crois au contraire que le « certain âge », c'est l'âge de l'amour. Car si tout passe, l'amour reste et même s'approfondit : qu'il soit actuel ou souvenir, chaste ou pleinement vécu.
Mes contemporaines, Claude Sarraute, journaliste, Sonia Rykiel, créatrice de mode, Marguerite Mazurier, agricultrice, Antoinette, ex-mannequin, me confient leurs impressions sur notre voyage parallèle dans le temps, sa douceur et ses cruautés...
Un homme aussi, bien qu'encore jeune, a le courage de s'exprimer sur ce que représente pour lui, danseur étoile, la venue de l'âge : Patrick Dupond.
Comme ils sont lucides et sincères ! Quel bonheur de vieillir parmi de telles gens qui vous font partager le plus fort de leur expérience de la vie qui passe - et, par là même, vous « repasse » ! -
C'est une femme qui se raconte, une femme qui a eu des maris, des amants, des enfants. Maintenant, dit-elle, à son âge, tout ce qu'elle désire c'est jouir de l'été. Un été sans histoire.
Puis la voix satisfaite et sûre se fêle. Par la trop grande chaleur estivale quelque chose de refoulé surgit : désir, sexualité? Angoissée, troublée, Alice part subitement pour Paris, le Paris du mois d'août, de la solitude et des rencontres...
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Les Amis sont de passage
Madeleine Chapsal
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 1 Décembre 1999
- 9782253147510
Depuis les premières complicités nouées sur les bancs de l'école, jusqu'aux camaraderies professionnelles, aux liens passagers ou durables, futiles ou profonds, que nous établissons avecs les autres, combien d'amitiés auront peuplé nos vies oe Amis d'un jour, amis perdus, amis utiles, amis fidèles, capables de résister à notre négligence ou à nos erreurs ; amitiés intellectuelles, mondaines ou sensuelles... C'est de toutes ces nuances que parle ici Madeleine Chapsal, mêlant la réflexion à la confidence, la gaieté et la sincérité. Avec une conviction : les amis ne sont pas seulement le champagne de la vie ou les confidents des mauvais jours. L'amitié résiste à l'absence et à l'âge. Elle sait conjurer les démons de la jalousie et de la possessivité. Elle nous offre, tout au long de l'existence, le bonheur des secrets partagés.
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Une balle près du coeur
Madeleine Chapsal
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 13 Octobre 2010
- 9782253128038
La veille du jour de l'an, Maxime déclare à sa compagne Emmanuelle qu'il va passer les fêtes avec une autre femme, tout en l'assurant qu'il prévoit de mettre un terme à cette relation et qu'elle doit attendre son retour.
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Il vint m'ouvrir la porte
Madeleine Chapsal
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 17 Février 2010
- 9782253124863
Arrogante et solitaire, la jeune Mathilde cherche désespérément à se faire aimer. Autour d'elle, il y a Paul, lequel en vain l'idolâtre, Guillaume, un jeune écrivain en proie au spleen, Hélène, une belle femme plus âgée et son amant François, un haut fonctionnaire. Mathilde sort tour à tour avec chacun d'eux, sans parvenir à en aimer aucun : quelque chose lui manque, mais elle ne sait pas encore quoi... Trente ans plus tard, elle rencontre Douglas, un architecte de talent pour qui la sexualité est la grande, peut-être la seule affaire de la vie, et qui se plaît à la convaincre, en paroles comme en actes, qu'il en est de même pour tous ! Au début de leur liaison, Mathilde est choquée par cette vision des rapports amoureux. Puis elle comprend que la sincérité et le réalisme - parfois très cru - de son nouvel amant lui ouvre une porte. Sur elle-même et sur ce qui est, en fait, le véritable amour.
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Un roman heureux qui, avec humour, gaieté et malice traduit la mouvante et profonde réalité de la vie. Maryse, privilégiée en apparence, vit dans l'aisance avec un mari, des enfants, mais ne sait comment accepter son existence. Écrire, peindre, prendre des amants, travailler, quelle activité pourrait-elle lui être salutaire ? Elle finit par se réfugier dans la maladie, perd l'usage de ses jambes. C'est l'occasion d'une cure qui guérira son corps de sa paralysie et son esprit de son besoin de mouvement. Désormais elle ne pleure plus après une vie et préfère être conforme. Du moins va-t-elle essayer.
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Toute jeune encore, Clotilde choisit de divorcer. Non que son mariage avec Albert soit malheureux, mais elle attend davantage d'un homme et de l'amour que ce bonheur paisible et fade.
Bien des épreuves l'attendent. La liberté n'est pas facile, surtout pour une femme. Contrainte à accepter un emploi médiocre, en butte aux reproches voilés de la famille et aux avances des hommes en quête d'une proie facile, elle découvre la solitude, en même temps qu'une vie matérielle de plus en plus problématique... Des rencontres jalonneront le parcours - nouveaux pièges qui s'offrent, nouveaux malentendus - avant que Clotilde ne parvienne enfin à construire un bonheur adulte.
A travers cette quête de soi-même, la romancière de La Maison de jade et de Mère et filles rencontre le long cheminement de la liberté qui est celui de milliers de femmes d'aujourd'hui.
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" Avec la franchise sans détour qui a fait le succès de La Maison de Jade, Madeleine Chapsal raconte ici son expérience de la psychanalyse.
A l'époque, jeune divorcée confrontée à la solitude et à l'impossibilité d'avoir des enfants, elle n'a pas encore découvert sa vocation de romancière. Elle est simplement une femme qui ne veut pas " se laisser avoir " par le destin, les hommes, le temps.
Beaucoup reconnaîtront leurs problèmes dans ce témoignage. Et ceux ou celles qui hésitent devant la psychanalyse trouveront ici, à côté de portraits de grands analystes comme Serge Leclaire et Françoise Dolto, une réponse aux questions qu'ils se posent : comment choisir son psychanalyste, quelles sont les règles qui régissent le traitement, etc.
Retour du bonheur ? En tout cas, retour à la vie. " -
Le bonheur dans le mariage
Madeleine Chapsal
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 14 Mars 2012
- 9782253129721
Trois hommes, heureux en ménage, sont de cette génération qui pousse « le landau ». Ils trouvent normal de partager les tâches ménagères, l'éducation des enfants, les sorties, les loisirs, à parts parfaitement égales avec leurs épouses. Jusqu'au jour où Thierry, Octave et Cyril décident de se rencontrer une fois par semaine pour passer ensemble une « soirée mecs ». Ils se réunissent dans l'appartement que leur prête Florian, célibataire et macho. Aussitôt, c'est l'effervescence chez leur femme : que leur conjoint s'échappe leur paraît pire qu'une tromperie amoureuse ! Elles décident de s'unir pour organiser la résistance...Une piquante évocation des actuelles relations entre hommes et femmes... France Dimanche.
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« À ma main droite, une bague que je tourne et retourne de ma main gauche. C'est la bague de jade. Sous un certain éclairage, le jade devient jaune. C'est alors qu'il cesse de porter malheur pour porter bonheur. Arrivée au bout de mon récit, je contemple le bleu du ciel de juillet par-dessus les tuiles roses et romaines de la Maison de jade. Bernard m'avait dit que ce genre de toiture lui plaisait beaucoup plus que l'ardoise fine... Entre tout ce que je vois et moi viennent se glisser des images de cet homme, et tous les mots qu'il m'a dits ! » M.C.
L'héroïne de La Maison de jade connaît la passion, la souffrance de l'abandon, la douleur de la rupture. Elle songe à mourir. C'est la fin de l'histoire et le point de départ de la narration ; dans la force du tout dire renaît son désir de vivre.
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Madeleine Vionnet, ma mère et moi
Madeleine Chapsal
- Editions De La Loupe
- 8 Septembre 2010
- 9782848683348
« Madeleine Vionnet, ma marraine, et Marcelle Chaumont, ma mère, ont créé et dirigé la plus grande maison de haute couture d'avant-guerre, à Paris. Elles m'ont éduquée dans le luxe, mais aussi l'exigence. Je devais exceller en tout. À leur image... Dès mes trois ans, j'ai assisté aux collections et j'ai pris conscience de la grandeur de ce travail accompli par une ruche de douze cents employées, pour créer et reproduire plus de mille modèles par an. Reste que je ressentais la futilité de ce monde aujourd'hui disparu. Une femme ne valait-elle que par ce qu'elle portait ? Derrière cette coûteuse élégance se menait en sourdine un combat. C'est cette histoire ambiguë de femmes en marche vers leur libération, d'une mode à l'autre, que j'ai voulu raconter. J'en fais partie. » Madeleine Chapsal.
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Un jour que ma mère m'avait emmenée dans le petit cimetière richement entretenu de notre bourg d'Eymoutiers, elle me déclara : « Ici, nous aimons beaucoup les morts. » Sur l'instant, j'en fus presque choquée : ne s'agit-il pas d'abord d'aimer les vivants ? Depuis j'ai renversé la proposition et je pense que c'est ce qu'entendait par là ma mère : ce sont les morts qui nous aiment. M. C.Des pages pleines de souvenirs et d'émotion, traversées par de multiples personnages ou personnalités auxquels des liens familiaux ou d'amitié l'attachent, bien après leur départ. Yves Durand, Le Courrier de l'Ouest.
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« Il y a longtemps qu'on m'y incite : vous devriez raconter votre vie, elle est passionnante : vous en avez vu des choses et des gens, que ce soit dans le journalisme, la haute couture, la politique, dans le milieu littéraire, en amour ! ...
Je croyais l'avoir fait : en une centaine d'ouvrages, j'en ai abattu des sujets, analysé des sentiments !
Que rajouter, comment y revenir ?
De Jean-Jacques Servan Schreiber à Françoise Giroud en passant par le Brésil, et Saint-Tropez...
D'analyses en psychanalystes, avec Pontalis, Lacan, Dolto, et bien d'autres.
De Sagan à Camus et Nimier, de Sartre à Céline, de Liliane Bettencourt à François Mitterrand...
Du jury Femina à tous mes éditeurs : Claude Gallimard, René Julliard, Jean-Claude Fasquelle, et bien sûr Claude Durand..., d'autres plus secrètement, que de personnages ont traversé - parfois durablement - ma vie !
C'est la façon dont j'ai forgé mon destin et dont en retour il m'a construite et constituée que j'entreprends de raconter ici.
Qu'est-ce qu'écrire, sinon se donner en pâture au public ? » Madeleine Chapsal Madeleine Chapsal a écrit une centaine d'ouvrages, romans, essais, pièces de théâtre, poésie, principalement édités par les Editions Fayard. A 93 ans, sa parole est plus libre que jamais. -
« Dans Affaires de coeur, trois jeunes gens déphasés par l'après-guerre entament un marivaudage qui va les emporter dans la valse dangereuse de sentiments hors du commun.
Ce roman, jusque-là demeuré inédit, date des années cinquante. Je ne serais plus capable d'écrire avec cette insolente frivolité : c'est qu'après les grands massacres tout n'était bon qu'à être gaspillé, jeté au vent, dispersé, dissipé - puisque nos parents l'avaient fait du monde - comme notre jeunesse, comme nous. Comme tu es belle, me dit-elle, on pourrait en mourir... Il passa près de moi et je retrouvai derrière son odeur, l'autre, plus affreuse, animale et parfumée, de l'amour.
L'amour n'étant qu'un lent moyen d'imprimer de la vitesse au temps afin qu'il nous tire vers une autre vie, vers aujourd'hui... Il ne m'en reste que ces quelques images, saisies dans l'éblouissement d'un geste, le fracas puissant de mots tendres, meurtriers et cruels. » M.C. -
Ce jour de l'été 2011, pour la première fois depuis mes quinze ans, j'ai cessé d'écrire. Plus rien ne me venait, ni courrier, ni journal, ni texte littéraire... Ecrire m'était devenu impossible, j'avais la gorge nouée. Que s'était-il passé qui puisse justifier cet étranglement ? Ce subit refus de continuer ce qui, jusque-là, faisait ma vie, l'écriture ? La réponse m'apparut comme évidente : le dimanche 24 juillet, à l'hôpital de Fécamp, David était mort.
Mort, le mot lui allait si mal. Même quand j'ai su qu'il rechutait, six mois plus tôt, je n'y ai pas cru, David, mon « fils de coeur », allait à nouveau trouver des solutions à son mal. Aujourd'hui, si je m'y remets, serait-ce que David attend de moi que j'écrive sur lui, puisque tel est mon seul savoir-faire ? Je sens en tout cas, que je ne pourrai recommencer un texte qu'après avoir transcrit ce que ce « fils » disparu a été pour moi, ce que nous avons vécu en commun, ces rares moments qui n'ont été qu'à nous deux.
Sans que cela ôte quoi que ce soit à aucun d'entre les siens, proches ou lointains. Voici donc ce que j'ai vécu d'unique avec David.
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Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d'un foulard bleu, ramassé, rendu, d'un échange de regards, de quelques mots... C'est l'amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l'un ni l'autre. Rose a un mari qu'elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d'autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s'accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d'heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l'un pour l'autre. Toutefois, cette clandestinité les laisse insatisfaits et ils ne peuvent s'empêcher d'espérer: un jour, peut-être, ils pourront vivre ensemble... Ou leur faudra-t-il se suffire de ces brèves rencontres qui illuminent leur vie sans la combler?Mais l'amour, le vrai, est plus fort que l'absence et la séparation: il ravit à jamais ceux qui l'éprouvent.Frappés d'enchantement, Georges et Rose ne regrettent rien, ils ne voient même pas passer les années: ils sont trop occupés à s'aimer! Il leur suffit de penser l'un à l'autre, dans l'intimité de leur coeur, pour être heureux...