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Marc Villard
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Une édition conçue pour les Dys et les enfants qui ont du mal à lire.
Que feriez-vous si vous soupçonniez votre grand frère chéri d'avoir commis un crime horrible ? Ricky est rongé par le doute... -
Poète, nouvelliste et romancier, amateur de jazz et de rock, Marc Villard saisit avec une incroyable acuité le monde qui l'entoure - les petites gens, la ville, la musique -, qu'il peint sans esbroufe et avec une grande finesse. Tous les thèmes qui lui sont chers sont présents dans ce recueil composé de deux novellas : Ciel de réglisse et En danseuse ; et de six nouvelles autour du jazz.
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De jeunes loups ambitieux qui s'affrontent, des employés de bureau terrorisés par un cégétiste enragé, des ivrognes et des drogués, un défilé de haute couture, l'atmosphère sinistre d'un festival du polar, des vacances dans les Alpilles...À travers toutes ces nouvelles, Marc Villard dresse un tableau sans complaisance de la vie d'aujourd'hui où, entre le burlesque du quotidien et le pathétique le plus discret, surgit un personnage qui nous parle en fin de compte de nous-mêmes.
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Dix nouvelles noires aux atmosphères délicatement tendues et évocatrices, entre bas-fonds et poésie urbaine. « Villard, c'est un univers populo mais aussi un style. Sans gras. Ses phrases sont taillées au cordeau, sobres, épurées. » Alexandra Schwartzbrod (Libération)
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Ils ont dix-sept ans et pas grand-chose de plus. Jeremy n'a jamais eu de papiers, il est né en France, sur le matelas d'un squat de migrants et a vécu en marge de tout. Esther a eu une famille dans l'Est, mais a fui loin de sa violence et de sa morosité. Ils sont ensemble parfois, parce qu'ils se ressemblent.
On leur apprend qu'en passant la frontière avec des capsules de drogue dans le ventre, ils pourront gagner de quoi vivre un peu mieux. De l'argent facile. Rien ne peut leur arriver. Rien de bien grave. Rien de pire. Alors, est-ce qu'il faut tenter sa chance vers la terre promise ?
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Ces trois courts romans sur Barbès, quartier populaire du nord de Paris, écrits entre 1987 et 2006, sont réunis pour la première fois en un volume. Ils mettent en scène Tramson, un éducateur de rue, qui veille à ce que les mineurs dont il est responsable restent sur un chemin rectiligne malgré les drames qui les guettent : ce jeune homo dont la tête est mise à prix, Fari la dealeuse qui a tué accidentellement l'homme de sa vie ou encore cette prostituée congolaise tout juste majeure qui rêve de peinture et de Beaux-Arts. Chroniques de la violence généralisée qui s'exerce contre les plus fragiles, ces textes peignent le quotidien d'un quartier populaire d'une grande capitale, où l'on croise au long des rues autant de belles âmes que de très sombres. Ici on se drogue, on se prostitue, on tue, on invective, on lave le linge sale en famille, mais on s'aime aussi, et on s'entraide beaucoup.
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Le roman se déroule pendant les dernières années de la vie de Jackson Pollock, qui trouvera la mort dans un accident de voiture en 1956.
1951. Pollock se saôule, joue, perd et règle sa dette en donnant deux toiles de grand format.
Juin 1956. Un jeune couple de bras cassés, accompagné d'un compère, braque une banque et dérobe les deux toiles de Pollock. Manque de chance, la banque appartient à la mafia. Recherchés également par la police, les deux jeunes gens revendent une première toile à un fourgue et rendent la seconde à un Pollock qui ne dessaôule plus. Il mourra quelques jours plus tard et l'histoire se terminera très mal pour les deux amants.
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Raser les murs
Marc Villard
- Joelle Losfeld
- Litterature Francaise Joelle Losfeld
- 3 Février 2022
- 9782072973093
SDF, prostituées, migrants, voleurs sont les héros et les héroïnes de ces neuf nouvelles.Histoires de meurtre, de règlements de compte ou de mains tendues, Marc Villard saisit - sans aucun misérabilisme et avec l'empathie qui caractérise son oeuvre - ces personnages dans leur quotidien le plus trivial comme dans leurs instants les plus tragiques. Sur fond de jazz, il nous emmène là où la violence sociale entraîne parfois la violence physique - des bas-fonds du dix-huitième arrondissement de Paris au Nouveau-Mexique, entre le jour et la nuit. Pendant que certains mènent l'enquête, d'autres ont quelque chose à fuir.Ces hommes et ces femmes prouvent s'il en est besoin que l'échec n'est jamais magnifique. Marc Villard leur redonne une dignité qu'ils ont oubliée.
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Dans ce recueil dédié à Diego Maradona, Marc Villard, pardon, « le bourreau de Bagatelle », jubile à entrecroiser ses vrais-faux exploits, passés et futurs, et ceux de ses héros. Le lecteur jubile à le lire. « Avec Henri, on a posé nos pulls par terre pour faire des buts. Le soleil commence à décliner mais je vois bien l'autre enflé de Lambert qui grimace dans ses cages improvisées pendant qu'Henri nettoie ses crampons. J'ai mes Puma rouges, aériennes, mon flottant à bandes blanches et la rage au coeur. Je vais lui enfiler des boulets, il verra rien le mec. Je vais lui arracher la tête, le réduire en miettes, putain, j'ai horreur des nabots. C'est ça, enflé, ricane, ricane mais tu vas pas ricaner longtemps. Je me tiens comme Diego, buste en avant, bien campé sur les mollets, tout dans le bassin. Ondulation man, c'est myself. J'en ai rien à foutre de ses trois ans au Red Star, banlieusard de merde. Quand je dis sombrero, il répond qu'il préfère les chapeaux tyroliens. La tâche absolue. Quelle heure est-il ? Sept heures, ça commence à cailler. L'herbe se plie autour de nous et je distingue Nonoss au bord du terrain qui tire sur sa pipe comme un dément. On marche dans mon dos, c'est difficile de se concentrer dans le secteur. - Allons, messieurs, c'est l'heure. - De quoi ? - Monsieur Lambert, monsieur Villard, au réfectoire comme tout le monde. C'est Simone, l'infirmière des Mésanges. - Mais qu'est-ce que je vois ! En short, à 62 ans passés, et devant les pensionnaires. Allez, on rentre, et rangez-moi les déambulateurs. Salope. Demain, j'irai vomir dans tes chaussons. »
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Il était une fois une guitare rectangulaire, de couleur bleu caraïbe, sur laquelle était inscrit : " bo diddley, blue hawaï nâ°1.
" lorsque arsène la subtilise en forçant la portière d'une audi au milieu d'une cité, il ne sait pas que cet instrument a une histoire. il l'apprendra d'un congolais, lui-même musicien. ce dernier l'emprunte pour pouvoir se produire dans un club, mais la fourgue au dealer farid el attrache en échange de faux papiers. le trafiquant ne la gardera pas longtemps en sa possession car il se la fait piquer par un chauffeur de taxi.
Quel que soit, son propriétaire, cette guitare ensorcelée porte clairement la poisse.
Plus personne n'ignore les rapports passionnés et savants que marc villard entretient avec la musique. ce roman noir et burlesque est son plus bel hommage au rock dont les rythmes n'ont cessé d'imprégner son écriture.
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Dans ce roman noir (quel événement !!!), Marc Villard convoque Jean-Michel Basquiat à New York en 1983. Il lui reste alors 5 ans à vivre. Il affole déjà le marché de l'art. Une cour protéiforme l'entoure : son amie, sa galeriste, un ancien camarade de classe faussaire.
Entre ces différents protagonistes, commence un jeu de cache-cache, rythmé par le rock New Pop, la drogue omniprésente et l'envie d'exister aux yeux du monde, ne serait-ce qu'un quart d'heure, comme le suggère Andy Warhol.
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Seize nouvelles, ancrées dans la mythologie personnelle de Marc Villard, entre Barbès et les USA, écrites entre 1983 et 1987 et sélectionnées par l'auteur.
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"Marc Villard est une espèce de boxeur. Il écrit comme on se bat sur un ring, comme on se bat aussi dans un coin de rue et avec les moyens du bord, sans les règles..." avait écrit Pierre Pelot à propos d'Entrée du diable dans Barbèsville, le précédent recueil de nouvelles de Marc Villard. Ces six récits noirs et acérés s'inscrivent dans cette tradition qui a fait le succès de son auteur.
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L'été dernier, à Eyragues, lassé du soleil, de la piscine, de la tapenade, des saucisses au feu de bois et du pastis obligatoire, je me suis décidé à mettre un terme à ma vie.
Par noyade. A minuit, je suis descendu dans la salle de bain en étouffant mes pas. J'ai fermé la bonde du lavabo et j'ai laissé l'eau couler sur ma nuque, le nez dans la vasque. Comme je commençais à manquer d'air, Christine s'est pointée à la porte pour me lancer : - Tu te laves les cheveux à minuit ! Ça s'arrange vraiment pas. L'autoportrait à petites touches est un exercice d'équilibriste. Il exige d'alterner délicatement le raccourci et l'arrêt sur image.
De trouver la distance juste, celle qui fait mouche et permet au personnage d'éclore. Entre la vie familiale et le boulot, les souvenirs qui collent au coeur et les péripéties vaguement navrantes, Marc Villard promène un regard acéré. Sincère mais rusé. On ne sait plus si " je " est un autre. Un autre que qui ? Après j'aurais voulu être un type bien et Un jour je serai latin lover (un livre que le magazine jalouse qualifiait de " couillu "), voici vingt-neuf nouveaux coups d'épingle dans le vif.
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De temps en temps je me contemple dans la glace et je me trouve vraiment super.
Des fois, quand j'ai bobo à mon doigt, je redeviens l'enfant aux boucles blondes qui pleurnichait à cinq ans en réclamant sa maman. Veut-on vraiment voir disparaître une innocence de cette qualité ? Je pose la question à ceux qui régissent le monde car leur responsabilité est fortement engagée. Ils peuvent me joindre à : villard@forever.com
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Théo est un jeune parisien, la vingtaine. Poète, évidemment. Une vocation qui ne rapporte guère, mais l'ambition tempère son idéalisme romantique. Pour gagner sa vie, il repeint donc les toilettes publiques de la capitale. Marine Le Pen devenue Présidente, la clé de répartition sociale a changé. Ce jour-là pourtant, la chance sourit peut-être au jeune homme. Il pourrait vendre un de ses poèmes au Ministère de la Culture.
Marc Villard n'est pas un habitué de l'anticipation sociale. Mais on retrouve, dans cette uchronie plus plausible que jamais, son ironie mordante, sa tendre dérision, et l'impitoyable lucidité qu'il promène sur les dérives sociales politiques de la France contemporaine.
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"Jazz" est dédié au jazz, tout simplement: "Ben Webster longe un canal dans le centre d'Amsterdam.
Son bitos noir est planté sur son crâne, son gros cul déborde de son pantalon et sa moustache est malicieuse. Il est à pied, bien entendu. Le temps est assez doux sur Amsterdam et Ben sifflote Soulville, le morceau enregistré avec Herb Ellis sur l'album éponyme. Ben est bien fatigué et il contemple, l'oeil intéressé, les jeunes hollandaises qui dévalent les quais sur leurs vélos noirs. Dans trois jours il a rencard avec Teddy Wilson pour enregistrer un live dans un club de Stockholm.
Mais pour l'heure, le musicien s'arrête devant un café réservé aux fumeurs de hash. Il n'en revient pas, Ben, c'est peut-être pour ça qu'il ne parvient pas à rentrer à Kansas City . Ici, c'est plus cool et les gens qui le regardent dans la rue ne voient pas un nègre comme aux states. Ils voient un mec replet à la bouche d'enfant et c'est marre.
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Le jeu reprend bien vit, ponctue de nombreux grognements et de trop peu d'exclamations enthousiastes.
Fadela ne les voit même plus, tous ces crève-la-faim qu'elle entube sans ciller, elle survit ainsi telle une vivante contradiction mais pour se donner du coeur au ventre, elle se projette rue des islettes. la cave, les rats, la peur, la faim. elle se fait alors plus vache, presque dure à cuire et ses gestes s'accélèrent sous le regard effare des parieurs. cette situation, codée, structurée, aurait pu durer jusqu'à la nuit des temps, mais un soir, un inconnu au teint pale, dan lhostis, décida d'orienter ses pas vers le périph et l'univers du malik se prit à vaciller.
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Le problème majeur du festival de province tient en un seul mot : revenir. Connaissant la légèreté des organisations, je prends les devants : un antidépresseur à 14 heures. Mon sac est bouclé sur mes genoux à 15 heures. Deux anxiolytiques à 16 heures. De 16 heures à 17 heures, je prie. Dans ces cas-là, je refais confiance à Dieu et au fiston avec son faux slip Calvin Klein débraillé. Ces mecs nous surveillent et ils connaissent mon problème. Un type qui a réussi à marcher sur la mer Rouge peut s'arranger pour que mon TGV arrive à l'heure, c'est le minimum. À 17 heures je m'arrache au festival pour
gagner la gare distante de cent cinquante mètres. Et j'entends du fond du hall, la voix de Jean-Bernard Pouy qui éclate : Hé Villard, grouilletoi, on part dans quarante-cinq minutes. C'est terrible, la honte. Je ne dis rien, hyper sobre. Je fais semblant de musarder autour des stands flanquant la sortie. Et je perçois la voix de Michelle qui bégaie : Heu, Marc, je suis désolée, je ne trouve plus votre billet de retour ! Festival de merde.
Avec Souffrir à Saint-Germain-des-Prés, Marc Villard poursuit à L'Atalante sa vraie-fausse biographie éclatée où nous assistons à de stupéfiantes révélations sur l'enfance, la vie familiale, les tribulations des écrivains en province et la peinture de Vermeer. Les recueils précédents : J'aurais voulu être un type bien, Un jour je serai latin lover, Bonjour, je suis ton nouvel ami, Elles sont folles de mon corps.
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Les biffins
Marc Villard
- Joelle Losfeld
- Litterature Francaise Joelle Losfeld
- 1 Février 2018
- 9782072748578
Cécile est toujours en mouvement. Quand elle ne parcourt pas Paris en métro pour passer la soirée dans des bars ou pour rentrer chez elle de l'autre côté du périphérique, elle est en maraude nocturne avec le Samu social. Son travail est une réelle vocation. Elle s'occupe, souvent à leur corps défendant, d'une population de SDF, de démunis, de gens qui vivent en marge et s'aventure dans les recoins de Paris qui sont les leurs.
Cette vie entièrement dédiée aux déshérités finit par lui peser : pas de temps pour se consacrer à ses passions, pas de temps pour vivre une histoire d'amour. Alors elle décide de changer d'association et de s'occuper des «biffins», ces vendeurs en tout genre qui étalent leurs marchandises aux franges des puces de Saint-Ouen. Cette reconversion qui devait lui offrir une vie plus calme et plus sédentaire est pourtant obscurcie par le meurtre d'un SDF que Cécile ne parvient pas à ignorer, elle qui a pourtant souvent croisé la mort dans son travail contre le froid et la nuit.
Grâce à un langage vigoureux, juste et sans détails superflus, Les biffins se lit comme un roman, mais aussi comme un document d'un réalisme qui jamais ne déshumanise ni ne tombe dans le misérabilisme.
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Paris. Une jeune prostituée, Myriam, travaille sur les boulevards extérieurs quand elle apprend qu'elle est enceinte. Devant les menaces de son souteneur, elle prend peur et avec l'aide d'un marabout, le professeur Amine, s'installe dans un hôtel meublé à Barbès. Pour la protéger, il lui donne une reproduction du démon Pazuzu. Marc Villard fait entrer la célèbre statuette assyrienne du musée du Louvre dans le monde du roman noir et nous entraîne dans un Paris que ne renierait pas Tardi et son Adéle Blanc-Sec.
Après des études d'Art graphique, Marc Villard se tourne vers la poésie en 1971 et publie plusieurs recueils. Fortement marqué par la culture US, il devient un lecteur assidu d'Harry Wittington, William O'Farrell, Day Keene, John D. Mc Donald, etc., tous publiés dans la Série noire. En 1980, il se dégage de la poésie et publie simultanément un roman noir, des nouvelles et le scénario du film Neige. Rattaché à la génération Pennac, il fait paraître Rebelles de la nuit (Le Mascaret, 1987), Rouge est ma couleur (Rivages, 1996), La guitare de Bo Diddley (Casterman, 2003). Ses personnages sont des perdants de la société ou des musiciens, révélateurs d'un monde disloqué. Généralement considéré comme un spécialiste du texte court (nouvelle, novella), il écrit également des scénarios de BD : Quand j'étais star (Casterman, 2008) ou Happy Slapping (Casterman, 2010). Il a publié au fil des ans plusieurs livres autofictionnels rédigés sur un mode humoristique (Un jour je serai latin lover, J'aurais voulu être un type bien). Il dirige la collection Polaroïd (in8) et collabore à la revue Tango.