Marie Frédérique Bacqué
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Le deuil est l'une des expériences les plus douloureuses que chacun peut affronter au cours de son existence. C'est également l'un des thèmes les plus tabous de nos sociétés occidentales, malgré l'engouement actuel que l'on observe, notamment aux États-Unis, pour tout ce qui a trait à la mort.
Chez l'individu, la perte introduit un facteur de déséquilibre qui peut donner lieu à des souffrances physiques. C'est pourquoi la prévention de ces complications auprès des personnes à risque ou des sujets fragiles (comme les enfants) relève d'un devoir de solidarité sociale. Cet ouvrage insiste sur les nouvelles approches psychologiques et sociales du deuil, qui s'ajoutent au recours traditionnel aux professionnels. -
La mort fait peur. Elle suscite l'incompréhension, provoque des réactions de fuite, des attitudes de rejet. Comment accompagner ceux qui s'en vont ? Comment limiter l'isolement de ceux qui restent ? Comment atténuer les complications psychologiques liées au deuil ? Comment rendre à la mort sa juste place ? Marie-Frédérique Sacqué montre en quoi l'apprivoisement de la mort passe, pour chacun d'entre nous, par le rétablissement de la dimension symbolique et sociale de la perte et du deuil.
La question devient alors celle-ci : comment une société ayant atteint un certain niveau de développement peut-elle, à l'aube du XXIe siècle, se représenter la mort pour la rendre tolérable ? Faut-il inventer de nouveaux rites, de nouveaux gestes, de nouveaux symboles ? Et, si oui, lesquels ?
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L'enfant non conforme ? à l'épreuve des normes et des classifications
Claire Metz, Collectif
- Eres
- Le Carnet Psy
- 25 Février 2021
- 9782749268798
Comment envisager les difficultés de l'enfant (scolaires, comportementales, physiologiques, génétiques, etc.) sans vouloir tout expliquer par un diagnostic qui le stigmatise et l'enferme ? Comment faciliter son évolution ? Les auteurs questionnent la normativité sociétale actuelle qui pèse sur l'enfant et les souffrances psychiques qu'elle génère.
L'enfant, être en construction, se voit de plus en plus contraint de correspondre à un modèle normatif, chaque écart se formulant en termes de trouble qu'il s'agit alors de rectifier ou supprimer. À travers de multiples situations emblématiques, les auteurs illustrent comment ces prescriptions normatives, appuyées sur le présupposé d'une étiologie neuro-développementale, cérébrale ou génétique, négligent les investigations psychiques et privilégient le traitement médical, rééducatif, voire chirurgical, au détriment de la prise en compte d'une souffrance psychique toujours susceptible de se manifester. Agitation hyperactive, suspicion de haut potentiel : la demande familiale et scolaire soumet le corps de l'enfant à des investigations pour, au final, le voir normé ou même rectifié. Les auteurs déclinent cette problématique dans des situations contemporaines que rencontre l'enfant à l'école, dans sa famille, dans les structures hospitalières, dans son usage des écrans, des réseaux sociaux... Les expériences relatées démontrent l'importance de tenir compte du psychisme de l'enfant quel que soit le trouble avancé, fût-il organique comme dans le syndrome de DiGeorge.
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Le deuil est l'une des expériences les plus douloureuses que chacun peut affronter au cours de son existence. C'est également l'un des thèmes les plus tabous de nos sociétés occidentales, malgré l'engouement actuel que l'on observe, notamment aux États-Unis, pour tout ce qui a trait à la mort.
Pour l'individu, la perte introduit un facteur de déséquilibre qui peut donner lieu à des souffrances physiques. C'est pourquoi la prévention de ces complications chez les personnes à risque ou les sujets fragiles (comme les enfants) relève d'un devoir de solidarité sociale. Michel Hanus et Marie-Frédérique Bacqué insistent sur les nouvelles approches psychologiques et sociales du deuil, qui s'ajoutent au recours traditionnel aux professionnels.
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Le deuil est l'une des expériences les plus douloureuses que chacun peut affronter au cours de son existence. C'est également l'un des thèmes les plus tabous de nos sociétés occidentales, malgré l'engouement actuel que l'on observe, notamment aux États-Unis, pour tout ce qui a trait à la mort.
Pour l'individu, la perte introduit un facteur de déséquilibre qui peut donner lieu à des souffrances physiques. C'est pourquoi la prévention de ces complications chez les personnes à risque ou les sujets fragiles (comme les enfants) relève d'un devoir de solidarité sociale. Cet ouvrage insiste sur les nouvelles approches psychologiques et sociales du deuil, qui s'ajoutent au recours traditionnel aux professionnels.
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Annoncer un cancer ; diagnostic, traitements, rémission, rechute, guérison, abstention...
Marie-Frédérique Bacqué
- Springer
- 25 Novembre 2010
- 9782817801599
Les Plans cancer successifs, les nombreux travaux internationaux n'ont pas encore permis la mise au point d'une consultation d'annonce du cancer type. Et pour cause, si l'on accepte les principes de la multiplicité des cancers, de la variété des patients, de la subjectivité de leurs réactions et de l'unicité de la relation médecin-malade, il faut convenir qu'aucune technique, aucun mode systématisé de communication ne peut être appliqué à la transmission d'un diagnostic évocateur de mort. Notre approche collective permet cependant de retenir : une éthique de la relation inégale annonceur-annoncé; une connaissance indispensable des principes de la relation médecin-malade ; une implication d'équipe et même de réseau de soins formel ou informel; une connaissance de la psychopathologie de l'approche de la mort. Oui, les traitements progressent, oui, les efforts des équipes soignantes sont considérables. Non, les médecins ne sont pas tous formés, ni bien formés. Les autres soignants ne peuvent compenser ou compléter la singularité de la relation médecin-patient. Cet ouvrage aborde, dans une approche multidisciplinaire, en profondeur, avec de nombreux cas cliniques les différentes situations d'annonce d'un cancer, de ses traitements, de ses rechutes, de son aggravation ou de sa guérison. Les pratiques y sont pédagogiquement abordées, les théories déconstruites, la relation mise au premier plan.
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Cancer et traitement ; domicile ou hôpital : le choix du patient
Marie-Frédérique Bacqué
- Springer
- 3 Août 2010
- 9782287282065
Cet ouvrage fait le point sur les besoins, les attentes et les difficultés de la prise en charge d'un patient atteint de cancer à domicile ou à l'hôpital. En effet, si le nombre de cas de cancers augmente dans les pays occidentaux, leur prise en charge est en pleine évolution. L'accent est aujourd'hui mis sur une annonce plus humaine de la maladie, des traitements moins agressifs et une plus grande qualité de vie. Les patients, mieux informés souhaitent souvent être traités à la maison. La durée de la survie s'allongeant, les séjours hospitaliers sont réduits et choisis. Les équipes de soins à domicile relaieront prochainement plus facilement l'hôpital, grâce à des méthodes spécifiques de communication et aux réseaux de soins. Ici, tous les intervenants impliqués dans l'approche psycho-oncologique du patient abordent le choix du lieu et des moyens de traitements des patients : du médecin généraliste au psychologue, du cancérologue à l'unité de soins palliatifs mobile.
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Psychothérapies analytiques en oncologie
Sylvie Pucheu
- Lavoisier Médecine Sciences
- 24 Novembre 2014
- 9782257206213
Les psychothérapies analytiques sont pratiquées, en oncologie, avec une éthique, une analyse de la demande et des transferts interpersonnels, une prise en compte des effets du cancer, qui permettent leur prise en considération par les services publics, tout comme par les patients.
Mais la pratique de la clinique ne peut plus être la seule justification institutionnelle, scientifique, politique et même financière. La validation des outils, du mode d'exercice et des bénéfices des psychothérapies analytiques est nécessaire et justifiée.
Une revue de la littérature internationale sur ces questions, doublée d'une véritable mise en pratique par des cliniciens, montre qu'une étape décisive a été accomplie, démontrant le bénéfice des psychothérapies analytiques en oncologie.
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La médecine face à la mort ; alliance ou combat
Marie-Frédérique Bacqué
- L'Esprit Du Temps
- 19 Janvier 2013
- 9782847952339
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La force du lien face au cancer
François Baillet
- Odile Jacob
- Psychologie
- 17 Septembre 2009
- 9782738122582
?Oncologue et psychologue spécialisée en oncologie, nous vous proposons une nouvelle alliance. Ce lien face au cancer réunit les dimensions psychologique et somatique de la maladie, il unit la personne à son équipe médicale ; il nous unit tous, citoyens, dans une réflexion sur la place du cancer dans notre société. Si les mythes du cancer font encore de l'annonce de la maladie un choc, la pratique d'une relation plus humaine du médecin et des soignants contribue à transformer cette énergie en prise en main d'une nouvelle vie. Si les technologies de pointe transforment la maladie en parcours du combattant, dialogue et médiation permettent une quête spirituelle de sens dans l'histoire de chacun. Les aspects psychologiques de ce parcours, de la prévention aux traitements, de la découverte de sa finitude à l'élaboration de nouvelles relations avec ses proches, sont abordés sans tabous dans ce livre-compagnon de route, mais aussi plaidoyer pour un humanisme thérapeutique.
Marie-Frédérique Bacqué est psychologue clinicienne, rédactrice en chef de la revue Psycho-oncologie et professeur à l'université de Strasbourg. Elle a notamment publié Le Deuil à vivre.
François Baillet est oncologue et ancien président de la Société française de psycho-oncologie. -
Les vivants et les morts ont divorcé en ville et l'on meurt aujourd'hui dans l'univers blanc des soins palliatifs des hôpitaux. Parfois, bien loin des siens. Comment les soignants font-ils leur deuil, eux-mêmes, des malades qu'ils auront accompagnés si loin ? Et comment faire son deuil, alors que les rituels disparaissent, que la douleur est niée ou gommée par des médicaments, qu'elle est envisagée souvent comme une pathologie ? Une très belle enquête, un texte profond et vivant par une psychologue qui a travaillé sur le terrain avec Médecins du Monde et a interrogé de nombreux soignants.L'Événement du Jeudi
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Le deuil est-il devenu tabou ? Doit-il être soigné ? Comment traiter la dépression du deuil ? Faut-il s'en tenir aux antidépresseurs ? Ne peut-on faire du deuil l'objet d'une élaboration, d'une " expérience " au sens philosophique du terme ? Quelles sont les répercussions du deuil sur la santé ? Si vous avez perdu un proche, ce livre souhaite vous rejoindre dans vos interrogations : que puis-je faire pour atténuer mes souffrances ? Vais-je pleurer longtemps ? Retrouverai-je l'appétit de vivre comme avant ? Si vous êtes médecin ou soignant, des réponses plus spécifiques vous sont fournies : comment annoncer un diagnostic mortel de maladie chronique ? Comment accompagner un mourant et, surtout, sa famille, dans le pré-deuil ? Comment supporter d'être " quittés " par tous ces malades que nous investissons pour soigner, mais qui nous apportent aussi beaucoup ?
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L'un sans l'autre ; psychologie du deuil et des séparations
Marie-Frédérique Bacqué
- Larousse
- 24 Octobre 2007
- 9782035833150
Quels sont les problèmes psychologiques que posent la séparation et le deuil ? Comment les surmonter oe
La confrontation au deuil : typologie des comportements et des réactions au deuil, enfermement, dépression, rebond...
Et au-delà de ces manifestations : étude des conséquences psychologiques profondes du deuil. Il y a nécessairement réaménagement de l'existence.
Toute forme de séparation, suppose un deuil. De nombreux cas, plus ou moins inattendus :
divorce, expatriation, retraite, chômage, toute modification radicale dans la vie quotidienne etc.
Point de vue du spécialiste : dès l'enfance, la vie est un apprentissage du renoncement. L'aptitude à perdre se développe dès l'enfance : accepter de perdre pour mieux vivre. Comment surmonter les pertes ? Etudes de cas, et conseils pour les proches.
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Les médecins et les équipes soignantes perçoivent comme une nouvelle pression la nécessité de transmettre le diagnostic de cancer et de discuter des options thérapeutiques avec un patient qui n'est pas toujours prêt à s y confronter. Bien que l'on puisse saluer le partage de l'information et encourager la transparence, le médecin prend le risque du blocage de dialogue, d'une indifférence, au pire d'un traumatisme. L'idée d'une diminution d'un certain pouvoir médical s'insinue dans le « dispositif » d'annonce qui renvoie la clinique à des apprentissages techniques. Au contraire, certains médecins cherchent à s'inscrire dans un mouvement plus démocratique. Ils constatent que pour le malade, savoir n'est pas choisir, et que dans les cas difficiles, ils restent encore décideurs. Cet ouvrage fait le point sur les changements obtenus par les lois et leurs conséquences sur les pratiques et incite à une réflexion philosophique sur la vérité et les vérités des interlocuteurs de la scène médicale.
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