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Mary gérard Vaude
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qui reconnaîtrait, dans ce vieux compagnon de l'homme, le descendant du sanglier farouche, efflanqué et hirsute ? gai, gras, rose, soyeux, propret, le cochon cligne d'un oeil complice aux portes des charcuteries.
nul autre mammifère qui se montre aussi généreux. il est si obligeant qu'il se met en quatre jambons. il est si sociable qu'il aime à faire l'andouille en bonne compagnie. jusqu'à sa queue qui semble appeler les bouteilles. la truie, flanquée de ses tétines et de ses porcelets, figure l'allégorie de la maternité. les petits cochons s'égaient au pré comme des enfants dans une cour d'école. crottent leurs jolis habits.
et de peur d'être grondés, se cachent derrière leurs oreilles quand vient l'heure du goûter. quelle touchante famille !
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"j'avais 20 ans..." dans les années 60 ; dans le monde rural
Mary -gérard Vaude
- Castor Et Pollux
- 13 Octobre 2009
- 9782350080253
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La poule reste la figure emblématique de l'oiseau domestique.
Elle a tant donné, oeufs, couvées, ses ailes, ses cuisses, jusqu'à ses fientes et ses plumes. quand le coq allait monter la garde au clocher. et nul n'irait imaginer une ferme idyllique sans une étable et sans un poulailler. sans qu'un coq claironne sur le tas de fumier. ce livre, décrivant les races qui font la fierté du monde avicole, leur tirant de superbes portraits, raconte l'histoire de quelques amoureux des poules.
Et comme le vocabulaire s'est largement servi de nos deux volatiles, il évoque ces mots qui parlent si joliment du couple coquet.
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Polar au Mont Beuvray. La sieste est parfois un exercice périlleux. Particulièrement sous les hêtres de ce mont que les millénaires ont chargé. Et il n'est point sage de faire revivre des temps oubliés. Ce qui est mort doit mourir à jamais. Malheur à qui le réveille !
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ces bruits de chevaux les entendez-vous ? ebrouements, marche des sabots, tintements des fers et, comme un solo, le hennissement.
les sentez-vous ces brises odorantes, de cuir, de bourrin ? ces vents qui font flotter l'étendard des crinières et réveillent, dans nos mémoires, les vieux échos du monde. voyez ces frissons courant aux robes soyeuses. ces têtes inquiètes, oreilles pointées, yeux ardents, naseaux frémissants. ces chevelures des croupes luisantes. vous souvient-il des bouches molles cherchant dans votre main, au creux de votre épaule ? comme un baiser dans votre cou.
voici tous les chevaux de france, de trait, de selle , les poneys. l'histoire de tant de courses effrénées, batailles, balades et charrois. et, grâce émouvante, la danse du cheval et du cavalier.
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La passion d'enseigner ; paroles de profs, paroles d'instits
Mary -gérard Vaude
- Castor Et Pollux
- 13 Septembre 2011
- 9782350080413
Ce livre rassemble 75 témoignages d'enseignants. Ils sont instits, profs, formateurs. Ils ouvrent grand la porte de leurs classes, où s'affairent écoliers, collégiens, apprentis, lycéens.
Loin de tout discours technico-pédagogique, ces femmes et ses hommes parlent de leur métier. Un face à face avec les élèves. Une vraie scène où chacun se fait, à sa façon, l'acteur de sa matière. Ils se racontent simplement, au quotidien. Ils disent leurs plaisirs, leurs soucis, leurs doutes, leurs réussites et leurs échecs.
Si différents, tous s'accordent sur la beauté d'une tâche à la fois si ordinaire et si singulière, sur ses exigences, ses difficultés. Le prof, solitaire, parmi tant d'yeux qui le regardent, d'oreilles qui l'écoutent, de mains qui se lèvent.
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Un livre dédié aux amoureux des vaches, tendre et familier. Une promenade à la campagne avec des gens très différents, le pied botté, ou vernissé, ou cambré sur un talon aiguille, mais tous enracinés, comme une folle avoine, dans une passion à la fois singulière et commune. Ceux-là ont un pré dans la tête, où fume le poil d'une race adulée, où batifolent des veaux, où passe l'ombre d'êtres chers, où les regarde, les yeux humides et doux, la petite vache de leur enfance. Et ils vous disent simplement leurs rencontres. Un livre qu'imprègne l'odeur épaisse des bêtes, de la paille et du lait. Qu'enchantent les foins stridulants. Où l'on entend, quand se sont tus les beuglements, jusqu'aux bourdonnements des mouches.
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Si l'aurochs ne montre plus ses cornes qu'aux parois des cavernes, le charolais, derrière les barrières, rumine de vertes pensées.
Il n'est guère de contrées, de par le vaste monde, où ne résonnent ses graves beuglements, guère d'étals qui n'honorent ses nobles quartiers. ce livre célèbre la race glorieuse et vous balade à travers l'histoire, les souvenirs et le long des prés.
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Qui ne songerait, embrumant de lait la nuit noire d'un café, tel un petit matin blême, et beurrant sa tartine, o mouillant ses lèvres au velouté d'un cacao, qui ne songerait alors à la vache, à son odeur, à son beuglement ? au pré, la vache, mère nourricière de l'humanité, traîne son pis dans la rosée.
Le taureau, dont la charge résonne en de lointains échos, balance sa virilité. et le paysan, vieux comme le monde, regarde à la barrière paître son troupeau. voici, le long des pâturages, au gré des paysages, les portraits des vaches de france. voici leurs robes changeantes, leurs cornes, leurs grands yeux romantiques, leurs vastes mamelles. entendez leurs soupirs, leurs bouses, leurs sonnailles. goûtez le grain savoureux de leur viande, la crème de leur lait.
Ecoutez leur histoire qui suit la marche des hommes.
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L'arbre campe au fond des forêts, flâne au bord des rivières, marche le long des routes et, géant bienveillant, regarde passer les hommes.
Immobile, entre lumière et ténèbres, brassant l'air, remuant la terre, il murmure l'une des plus vieilles histoires du monde. voici, d'après nature, le portrait des arbres de france, ancrés dans leurs ciels. toisons des plaines, chevelures des montagnes. dans chaque région, comme l'accent singulier de nos paysages. ce livre, tel un bourgeon, déplie ses feuilles. les mots bruissent. les saisons jettent leurs couleurs.
Le vent tourne les pages.
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malgré la place honorifique qu'on lui donne dans la crèche, l'âne reste le saint patron des imbéciles.
et ses longues oreilles, qui furent symbole de sagesse, coiffent toute ignorance et toute bêtise. les temps d'avant ne surent pourtant pas s'en passer. l'âne, partout, portait ses bâts, tirait ses petits charrois, quand le siècle pétaradant le chassa de ses routes impatientes. alors, l'âne, innocent comme un enfant, doux comme une peluche têtu comme une mule, se fit plus rare qu'une bonne fortune. quel plaisir d'entendre, parfois, le lointain résonner d'un brai tonitruant ! c'est l'âne qui, embouchant sa trompette, et faisant taire le cor mélancolique, se rappelle à notre souvenir.
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Blanc-bleu belge
Jérôme Chabanne, Mary -gérard Vaude
- Castor Et Pollux
- Le Petit Bestiaire
- 15 Novembre 2011
- 9782350080468
Le pays ne pouvait se donner plus belle race.
Ces vaches, fierté des pâtures wallonnes, souveraines d'une Belgique champêtre, ont passé les frontières pour gagner l'autre bout du monde. Imposantes, massives, hardiment musculeuses, elles vont comme une statuaire vivante. Et leur carcasse généreuse fait tomber dans l'assiette une viande d'une savoureuse tendreté.