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Mercedes Deambrosis
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Le premier octobre, alors, était le jour du caudillo, de Franco. Madrid était couverte de fleurs. Des
bannières et des drapeaux flottaient aux balcons. Au début, son grand-père lui racontait que toutes
ces fleurs et ces couleurs fêtaient son anniversaire, à elle, Mercedes. Après quelques années de
doute, elle, Mercedes, découvrit qui étaient Franco et le franquisme. Des nouvelles qui évoquent
l'Espagne, Franco, les petites gens et l'histoire avec un grand H. Mercedes Deambrosis a la plume
assassine. Histoires d'amour, de haine, de ressentiments, où l'Espagne reste toujours le
personnage principal... Le lecteur n'oubliera pas les figures émouvantes qui hantent cette «
promenade des délices ».
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Dorita a réussi sa vie. Elle a un mari médecin, des bijoux, des fourrures et de grands enfants indépendants. Par une fin d'après-midi à Madrid, elle tombe sur cette vieille, cette bonne... enfin, quel est son nom, déjà ? Oui, Carmen. Mais la pauvre a tellement changé depuis le lycée !
Les deux amies décident d'aller boire un verre. Jusqu'à ce que les apparences s'effondrent, sous la plume toujours aussi corrosive de l'auteur, à qui l'on doit notamment La Promenade des délices et La Plieuse de parachutes.
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Tuer. Une fois, deux fois, tuer infiniment. Juste pour le plaisir. Aux heures sombres de l'Occupation, un inconnu sème la mort à travers l'Europe. Sanguinaire, rusé et implacable, il semble être le Mal incarné. À cette époque où prolifèrent les monstres ordinaires, où la dévouée Germaine envoie ses patrons au Vél'd'Hiv, où le brasseur Maurice revend des biens spoliés, qui est le plus coupable ?
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Au départ, ce n'était qu'une plaisanterie, un défi de jeunesse. Treize copains, un peu trop idéalistes, beaucoup trop soûls, engagent un tueur qui devra les exécuter si un jour ils trahissaient leurs convictions. Trente ans plus tard, les adolescents sont devenus des adultes : ils se côtoient toujours, travaillent ensemble, mais leur amitié a vieilli, les rêves se sont envolés et avec eux les grands idéaux. Le décès de deux membres de la bande, à treize jours d'intervalle, passe pour une triste mais banale coïncidence. Seulement, treize jours plus tard.