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Meyer Stabley Bertra
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Il y a un demi-siècle, le 30 septembre 1955, un jeune homme de vingt-quatre ans devenu une star du grand écran en quelques mois se tuait au volant de sa Porsche, sur la route de Salinas en Californie. James Dean entrait dans la légende ; il n'avait joué que deux pièces et tourné que trois films, mais, comme l'a écrit Malraux, « la mort transforme la vie en destin ». C'est ce destin exceptionnel de fulgurance que raconte Bertrand Meyer-Stabley avec cette verve et cette sensibilité qui ont fait de sa biographie de Rudolf Noureev chez Payot un grand livre. Né en février 1931, Jimmy passe la plus grande partie de son enfance à la campagne dans l'Indiana après la mort prématurée de sa mère. Son air angélique et boudeur lui confère un charme particulier qui le fait aimer de ses professeurs mais mépriser par ses camarades. Le théâtre l'attire, il ne veut pas devenir fermier : élève à l'Actor's Studio, il lui faut deux ans pour conquérir Broadway. Avec À l'est d'Éden (1954) un nouveau type de héros de cinéma voit le jour, un héros juvénile, tourmenté et rebelle. Bisexuel, il multiplie les aventures, mais une seule le marquera : sa romance avec l'actrice Pier Angeli. Après avoir tourné coup sur coup La Fureur de vivre et Géant, il signe un contrat de neuf films avec la Warner qui s'engage à lui laisser en diriger deux, mais l'accident fatal vient couronner sa brève carrière mieux qu'aucun film. « Il est mort au bon moment, dira Humphrey Bogart. Il a juste eu le temps de devenir une légende. S'il avait vécu plus longtemps, il n'aurait jamais pu l'assumer. »
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Élevée en pleine liberté, dans l'amour des animaux et de la nature, au sein d'une nombreuse et joyeuse fratrie, la rayonnante Élisabeth, duchesse en Bavière, croit, à 16 ans, tomber amoureuse du jeune empereur d'Autriche, François-Joseph, et accepte de l'épouser.
Si les premières semaines de cette union sont heureuses, très vite Sissi, éduquée dans le culte de la poésie, étouffe à Vienne : la tutelle de son autoritaire belle-mère, qui est aussi sa tante et lui retire l'éducation de ses enfants, l'indisponibilité de son époux, accaparé par ses devoirs de souverain, l'implacable étau de l'étiquette impériale l'empêchent de vivre à son rythme. Elle dépérit et sa santé est atteinte.
Commence alors, pour oublier, une fuite éperdue, faite d'incessants voyages, de galops effrénés dans la brume du petit matin, du culte de sa beauté à laquelle elle consacre, chaque jour, de longues heures. Fasciné par cette femme qu'il est incapable de comprendre, son époux ne lui refuse aucun caprice, aussi dispendieux soit-il, et se résigne à la solitude. Bientôt les malheurs s'abattent sur elle et ne s'arrêtent plus : la mort de sa petite fille Sophie, le suicide de son fils Rodolphe, la disparition tragique de sa sur dans un incendie, l'assassinat de son beau-frère, l'empereur Maximilien.
Alors que, tel un oiseau affolé, elle ne cesse de courir à travers l'Europe sans le moindre but, elle est assassinée à Genève le 10 septembre 1898. Bertrand Meyer-Stabley relate le destin unique de cette impératrice inoubliable, avide de liberté, qui subjugua tant son époque et qui, malgré l'amour, la gloire et la beauté qu'elle reçut à sa naissance, ne conquit jamais le bonheur.
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Vivante, elle voulut être légende, et répondre au précepte de son père adoré : «Ne rien donner de soi-même, laisser les autres deviner...». Mystérieuse et imprévisible, belle et discrète, elle ne cessa de dérouter, refusant de livrer ses secrets ou de laisser paraître ses émotions. Elle se conduisit tantôt en héroïne de tragédie antique, tantôt en starlette de roman-photos. Sa vie mélangea le pouvoir et l'amour, le luxe et la détresse, la solitude et les mondanités.
Qui était vraiment cette Jackie Kennedy qui défraya la chronique en épousant l'un des hommes les plus riches du monde après avoir été la veuve du plus populaire des présidents américains ?
Grâce à de nombreux témoignages, Bertrand Meyer-Stabley jette un nouvel éclairage sur le comportement étrange de celle qui demeure l'un des grands mythes de notre siècle.
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Star de Hollywood avec quelques films inscrits à jamais dans l'histoire du cinéma, Grace Kelly entra de plain-pied dans la légende en devenant princesse de Monaco. Son mariage avec le prince Rainier, en 1956, fut l'un des plus prestigieux du siècle. Dès lors, Grace ne quitta plus la Une des journaux, faisant de la Principauté la cour la plus médiatique d'Europe. Elle incarna la perfection et la beauté. Elle porta discrètement assistance à une infinité de personnes. Elle se lia d'amitié avec les plus brillantes personnalités du monde des Arts : Cary Grant, Ava Gardner, Maria Callas, Frank Sinatra, Joséphine Baker, etc.
Qui était cette femme peut-être trop parfaite pour être pleinement heureuse ? Y avait-il des fêlures sous ce masque si lisse ? Qu'en était-il de ses bleus à l'âme avant son accident fatal, alors que s'effaçait l'éclat de la jeunesse ?
Au-delà des faits divers qui ont souvent déformé sa véritable personnalité, Bertrand Meyer-Stabley, l'un des meilleurs spécialistes de la Principauté, nous raconte tout de son destin exceptionnel : ses origines irlandaises, son enfance studieuse dans la haute société de Philadelphie, ses débuts à Broadway, ses idylles avec Jean-Pierre Aumont, Clark Gable, Ray Milland, William Holden. Viennent ensuite sa brève et étincelante carrière cinématographique et son accession au trône monégasque. Grâce à de nombreux témoignages, Bertrand Meyer-Stabley cerne enfin l'une des figures les plus adulées et les plus secrètes de notre temps.
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Un regard de biche, une silhouette élancée et une élégance naturelle l'ont tout de suite immortalisée. Dès son premier film qu'elle tourne en vedette, Audrey Hepburn recueille un oscar à Hollywood. Déterminée et généreuse, malgré une apparente fragilité, elle entame une carrière fulgurante où elle va côtoyer les plus grands acteurs : Gregory Peck, Humphrey Bogart, Henry Fonda, Fred Astaire, Gary Cooper, Cary Grant, Sean Connery, Mel Ferrer, enfin, qu'elle épouse, formant avec lui un couple rayonnant. A son insu, elle impose en même temps une nouvelle mode vestimentaire dans le monde. Combien de femmes vont copier son style, ses franges, ses foulards, ses tailleurs confectionnés par son ami, Hubert de Givenchy ? Aux yeux de plusieurs générations, elle incarne l'élégance absolue. A 39 ans, elle abandonne Hollywood pour se consacrer à l'éducation de ses fils et à sa vie de couple. On ne la voit plus que dans quelques films européens et elle devient ambassadrice de l'Unicef, se dévouant sans compter à la protection des enfants martyrs de la planète.
Audrey Hepburn, l'image d'un bonheur limpide et parfait ? Non, car son enfance fut douloureuse. La disparition de son père, les privations endurées pendant la dernière guerre aux Pays-Bas, où elle manqua mourir de faim, une carrière de danseuse-étoile à laquelle elle dut renoncer, le doute permanent de soi, deux mariages, enfin, qui se brisèrent, l'ont marquée à jamais. Avant que vienne sournoisement la miner pendant des années un cancer qui ne peut l'empêcher de s'épuiser à sa tâche humanitaire.
C'est cette vie exemplaire, dédiée au talent et à la beauté, bouleversante de délicatesse et de générosité, que nous raconte Bertrand Meyer-Stabley, fidèlement.
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Lady mountbatten - - pour info : projet abandonne
Meyer-Stabley Bertra
- Flammarion
- 30 Juin 2008
- 9782080671240
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Le 22 mai prochain, l'héritier du trône d'Espagne, le prince Felipe, épousera la journaliste Letizia Ortiz à Madrid.
Retransmis en eurovision, cet événement viendra « couronner » en quelque sorte la réussite de toute une famille royale et sera en même temps une grande fête de la démocratie.
« À quoi sert le roi d'Espagne ? écrivit un jour un éditorialiste madrilène. À rien mais il est indispensable ! » En 1975, pourtant, à la mort du général Franco, qui aurait parié sur ce jeune Juan Carlos taciturne et élevé dans le sérail franquiste pour faire passer en douceur son pays de la dictature à la démocratie ? Qui aurait pu prédire avec assurance qu'il deviendrait l'exemple rare d'un souverain qui est la clef de voûte de la paix civile et de l'unité d'une nation possédant une longue tradition de coups d'États militaires ? Quelque trente ans plus tard, le roi et la reine incarnent plus que jamais l'Espagne moderne. Contre vents et marées, ils ont défendu des valeurs de paix et de réconciliation.
C'est l'histoire de ce couple exemplaire que retrace ce livre. Nés tous deux en 1938, Juan Carlos et Sophie sont d'une grande complémentarité : lui, énergique, passionné, chaleureux, extraverti ; elle, réservée, discrète, efficace, très cultivée. Bref, un roi de coeur et une reine de tête. Un vrai couple, malgré leurs différences et les quelques infidélités du souverain. Sophie confiait récemment : « Juan et moi sommes devenus des compagnons de voyage qui marchons dans la même direction avec un seul but : le bonheur de l'Espagne tout entière. » Un chemin parfois semé d'embûches, mais où le succès a rendez-vous avec la passion de régner.
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LA VERITABLE : la véritable diana
Meyer-Stabley Bertra
- Pygmalion
- La Veritable
- 1 Mars 2007
- 9782756401102
Si son mariage avec le prince Charles a été qualifié de conte de fées, le destin de la princesse Diana n'eut rien de tel. Sa courte existence fut, en réalité, ponctuée d'épreuves douloureuses : la séparation de ses parents et l'éloignement d'une mère indifférente, une union malheureuse qui débuta riche d'espoirs avant de tourner au cauchemar, une vie de paillettes sous les feux des projecteurs, cachant une profonde solitude qui la mena presque au suicide, enfin, une mort brutale et injuste, à trente-six ans, au moment où elle reprenait goût à la vie. Connaît-on cette jeune femme à la personnalité si complexe ? Sait-on la teneur de ses liens avec la Couronne et dans quelle mesure manipula-t-elle les médias qui la harcelaient ? Comment jugeait-elle vraiment Charles et Camilla ? Quel fut son comportement à l'égard de ses deux fils ? Bertrand Meyer-Stabley, auteur de six livres sur la dynastie des Windsor et ayant suivi les années Diana pour le magazine Elle, retrace le destin tourmenté de la princesse des coeurs. Il nous permet de mieux comprendre celle qui tenta d'aller jusqu'au bout d'elle-même dans une quête frénétique d'indépendance et de liberté.
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Se marier avec un génie et partager près d'un demi-siècle avec lui n'est pas un destin facile. C'est pourtant celui qu'a choisi Sophie (dite Sonia) Andreïevna Bers (1844-1919) à l'âge de dix-huit ans : en 1862, elle épouse Léon Tolstoï, de seize ans son aîné. De cette union naissent treize enfants dont neuf survivront. Dans la propriété d'lasnaïa Poliana, à deux cents kilomètres au sud de Moscou, Sonia assure leur éducation, gère le domaine agricole, relit et recopie les manuscrits de Léon. Elle l'entoure de sa tendresse quand il écrit Guerre et Paix dans les années 1860, mais elle se fait plus distante dans les années 1870 quand il rédige Anna Karénine et que la mésentente s'installe dans le couple. C'est que l'homme qui aimait les plaisirs traverse une grave crise existentielle : il aspire à un nouvel ordre social et familial dont sont bannis le profit, la propriété privée et la vie sexuelle. " Là où tu es, l'air est empoisonné ", dit-il à sa femme. Celle-ci songe à le quitter mais demeure à ses côtés sur l'injonction de ses enfants. Finalement, c'est Léon octogénaire qui fuit le domicile conjugal à l'automne 1910 pour aller mourir d'une pneumonie dans une petite gare. Sonia lui survivra neuf ans et confiera à la fin de sa vie : " Je souffre tellement d'avoir mal vécu avec lui ! " Bertrand Meyer-Stabley a déjà analysé avec talent une autre âme russe, celle de Rudolf Noureev (Payot, 2003).