Le Misanthrope est une comédie sombre de 1666, dont l'intrigue paraît simple : un homme essaie d'obtenir un rendez-vous en tête à tête avec la femme qu'il aime - et n'y parvient pas. Cet homme excessif, Alceste, défend la sincérité absolue. Mais la jeune femme, Célimène, qui reçoit bien des hommes dans son salon, aime plaire. Qui a tort et qui a raison, des inadaptés sincères ou des hypocrites trop bien adaptés ? Entre le rire et les larmes, Molière se garde bien de nous donner une réponse.
Une famille est déchirée; sous le masque d'une religion austère, un intrus s'est installé, a conquis Orgon, le maître de maison, et sème le désordre : il courtise en secret la femme de son hôte, convoite sa fille et ses biens. Et Orgon n'y voit que du feu... sacré ! En 1664, Molière montre, dans Le Tartuffe, les dangers de l'imposture et de l'aveuglement. Deux fois interdite à l'époque, sa pièce est plus que jamais d'actualité. Et si le rire restait le meilleur moyen de combattre le fanatisme ?
Durant l'absence de leurs pères respectifs, Octave s'est marié en secret avec Hyacinthe, jeune fille pauvre au passé mystérieux, et Léandre est tombé amoureux d'une Égyptienne, Zerbinette...
Arnolphe envisage d'épouser sa pupille, Agnès, qu'il a fait élever dans un couvent. Il compte sur l'innocence et la soumission de la jeine fille pour se préserver du cocuage. Mais Horace et Agnès se rencontrent à son insu...
Un respectable bourgeois, Argan, s'imagine être un grand malade. Les extravagances de ce maniaque engendreront des formes d'aveuglement et de folie plus inquiétantes.
Comédie de caractères et farce dans la pure tradition du genre, L'Avare est aussi une satire subtile de la bourgeoisie au XVII e siècle. Avarice et tyrannie d'un père, dissimulation, misère matérielle et morale du foyer : l'ambiance chez Harpagon n'est pas gaie ! Mais voilà que par ses deux enfants l'amour entre dans la maison. Dans leur course au bonheur, Cléante et Élise apprendront la désobéissance, assistés par le valet La Flèche : ils y gagneront leur indépendance.
Monsieur Jourdain, riche bougeois, s'est mis en tête de faire comme les nobles. Pour cela, il prend de nombreuses leçons: danse, musique, escrime, philosophie, se fait faire des habits de luxe, et fait la cour à une marquise.
De jeux de scène burlesques en pitreries, Le Médecin malgré lui est une farce réjouissante où le bûcheron Sganarelle, successivement mari dupé, faux médecin et marieur, réussira quelques jolis tours de force. Quand il aura battu Géronte, séduit la nourrice, acheté la confiance des tourtereaux Lucinde et Cléante, et risqué la pendaison, il n'aura plus qu'à faire la paix avec sa femme ! Le rire faisant fi des convenances, les serviteurs endossent ici l'habit des maîtres avec la bénédiction du spectateur.
Deux soeurs, Armande, l'aînée, qui est une précieuse, et la cadette plus simple, Henriette, se disputent le même homme, Clitandre. Henriette est soutenue par son oncle Ariste et son père Chrysale, Armande par sa mère Philaminte et sa tante Bélise.
Qui sont les précieuses ridicules ? Deux jeunes prétentieuses qui, fraîchement débarquées de province, ne trouvent rien ni personne assez distingué pour elles. Leur histoire, très drôle, est celle de la vanité punie. À travers elles, Molière fait la satire de la préciosité, un courant mondain fondé sur la galanterie, le raffinement des manières et la recherche du beau langage. Avec cette farce en forme de comédie de moeurs, il tend à son public un miroir grossissant et s'impose sur la scène parisienne de son temps.
Épouseur du genre humain, grand seigneur méchant homme, le Dom Juan de Molière fait de l'abuseur de Séville un mythe. Courtisant puis rejetant toutes les femmes, sourd aux prières de son père et de son épouse délaissée, le séducteur court à une mort certaine, prix de son libertinage.
" Epouseur du genre humain ". " grand seigneur méchant homme ", le Dom Juan de Molière fait de l'abuseur de Séville un mythe. Courtisant puis rejetant toutes les femmes, sourd aux prières de son père et de son épouse délaissée, le séducteur court à une mort certaine, prix de son libertinage.
George Dandin est une pièce étonnante. Molière y fait s'alterner les déboires conjugaux de George Dandin avec les amours légères de deux couples de bergers. Deux facettes très différentes de l'amour mais que le rire, tantôt cruel, tantôt bienveillant, unit.
Une famille est déchirée ; sous le masque d'une religion austère, un intrus s'est installé, a conquis Orgon, le maître de maison, et sème le désordre : il courtise en secret la femme de son hôte, convoite sa fille et ses biens. Et Orgon n'y voit que du feu... sacré !
En 1664, Molière montre, dans le Tartuffe, les dangers de l'imposture et de l'aveuglement. Deux fois interdite à l'époque, sa pièce est plus que jamais d'actualité. Et si le rire restait le meilleur moyen de combattre le fanatisme ?
le dieu jupiter est, une fois de plus, amoureux. mais comment séduire la fidèle alcmène ? en prenant les traits de son mari ! son serviteur mercure, quant à lui, se fera passer pour le valet sosie. mais voici qu'amphitryon et sosie reviennent de la guerre ... quiproquos, malentendus, rebondissements, molière manie la fantaisie mythologique avec brio !
Éraste et Julie s'aiment mais Oronte, le père de la jeune femme, veut la marier à Monsieur de Pourceaugnac, un gentilhomme de Limoges.
Avec l'aide de comparses aussi rusés que malhonnêtes, l'amoureux conçoit alors bon nombre de ruses pour chasser le fâcheux de la capitale.
De menace de lavement en accusation de polygamie, le nobliau de province va subir une tornade d'humiliations, entremêlées de chants et de danses.
C'est le charme de cette comédie-ballet de transformer en joie tant de cruauté.
Une jeune femme amoureuse joue la comédie pour s'affranchir de l'autorité paternelle ou maritale. Sa suivante rusée ou le valet lourdaud de son prétendant manoeuvrent pour faire triompher ses sentiments... Et le père sévère ou le mari jaloux se font allègrement duper. Tels sont les ressorts comiques dont Molière joue ici avec brio. Recourant à la fantaisie de la farce ou à l'élégance de la comédie-ballet, ces trois courtes pièces célèbrent le désir et se rient des donneurs de leçons.
Dans cette pièce riche, concise et éminemment actuelle, Molière surprend son public autant qu'il le retrouve. Débat sur l'éducation, initiation aux sentiments amoureux, satire de la mode et d'une époque, L'École des Maris fait rire autant qu'elle fait réfléchir. Inscrite dans la tradition farcesque, et influencée par la commedia dell'arte, la pièce, qui mêle situations cocasses et subtils jeux de scènes érige le théâtre en une école de vie où les masques font triompher l'authenticité des sentiments.
Deux courtes pièces en prose, que les élèves peuvent facilement lire. Dans la critique de l'Ecole des femmes, deux groupes discutent : ceux qui ont aimé L'Ecole des femmes, et ceux qui n'ont pas aimé... Chacun restera sur ses positions. Dans l'impromptu de Versailles, Molière et La Grange jouent deux marquis, chacun estimant que c'est l'autre qui a été visé dans La Critique de l'école des femmes.
Le riche Sganarelle, âgé de 52 ans, veut épouser la jeune Dorimène. Il demande leur avis à son ami Geronimo, ainsi qu'à deux philosophes et deux bohémiennes, lesquels, par leurs réponses, le font douter. Apprenant que Dorimène ne souhaite se marier que pour l'argent, Sganarelle change finalement d'avis. Mais Alcidas, le frère de Dorimène, le provoque alors en duel et le roue de coups de bâton...
Cette pièce intégrale conte une histoire d'amour à rebondissements. Demandée en mariage par le prince Aristomène et par le prince Théocle, la princesse est, pour sa part, amoureuse du prince Euryale, qui l'aime également. S'ensuit une série de situations propices à la comédie galante. L'ouvrage contient une présentation approfondie de l'auteur, du contexte historique et littéraire, ainsi qu'une analyse de l'oeuvre incluant des séries de questions à travailler en classe.