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Nicolas Chevassus au Louis
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Tesla à la plage : l'énergie dans un transat
Nicolas Chevassus-au-Louis
- Dunod
- A La Plage
- 3 Mai 2023
- 9782100850662
Pourquoi Nikola Tesla est-il aujourd'hui une icône de la Silicon Valley ? Quelles sont ses contributions à l'essor de l'électricité et de la communication sans fil ?
Avec plusieurs centaines de brevets déposés durant sa longue carrière, Nikola Tesla a durablement marqué le monde de l'innovation technologique, en particulier le domaine de l'énergie. Mais c'est aussi une figure excentrique et torturée qui fascine : Tesla dormait très peu, pesait au gramme près tous ses aliments, n'avait aucune relation amoureuse, parlait huit langues, avait une mémoire photographique absolue et des visions régulières, véritables hallucinations créatrices.
Installez-vous confortablement dans un transat et laissez-vous conter par Nicolas Chevassus-au-Louis l'incroyable histoire d'un génie maudit dont les inventions ont eu un impact décisif sur nos vies. En quittant votre transat, vous ne regarderez plus le monde de la même manière... -
La guerre des bactéries : l'Institut Pasteur sous l'Occupation
Nicolas Chevassus-au-Louis
- Vendemiaire
- Chroniques
- 22 Mars 2023
- 9782363584007
Alors que le Reich occupe une partie de la France, l'Institut Pasteur, fleuron de la recherche médicale du pays, devient un acteur stratégique du conflit. Sommés de choisir entre résistance et collaboration, les savants et membres de l'administration sont mis face à leurs responsabilités. Destruction de stocks destinés aux troupes allemandes et envoi de médicaments aux combattants du maquis, mais aussi accueil de médecins SS qui utiliseront leurs recherches sur le vaccin contre le typhus pour les essais pseudo médicaux menés dans l'enfer de Buchenwald... Une enquête passionnante au coeur des années noires du plus célèbre institut médical français.
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Savants sous l'Occupation ; enquête sur la vie scientifique française entre 1940 et 1944
Nicolas Chevassus-au-Louis
- Seuil
- Science Ouverte
- 5 Février 2004
- 9782020613330
Les scientifiques ne sont pas restés à l'écart de la quasi-guerre civile qui a déchiré la France entre 1940 et 1944.
La France libre voulait leur prestige, Vichy leur savoir, les nazis leur soutien. Comment les chercheurs français ont-ils répondu à ces sollicitations multiples ? Articulé autour de 12 récits, ce livre entraîne le lecteur dans l'univers de la recherche française entre 1940 et 1944. Douze récits centrés chacun sur un chercheur, du prix Nobel au thésard aujourd'hui oublié, qui abordent de façon vivante les traits saillants de la vie scientifique sous l'Occupation : la restructuration du système de recherche pas Vichy ; la mobilisation des laboratoires pour répondre aux difficultés de ravitaillement et aux pénuries ; l'incontournable antisémitisme d'Etat qui ne parvient cependant pas à éliminer les juifs de la vie scientifique ; les engagements dans le camp de la Résistance comme de la Collaboration ; et enfin la très superficielle épuration, qui voit la communauté scientifique passer l'éponge sur les errements de ses membres les plus compromis.
Nourri d'archives souvent inédites, ce livre met en lumière des aspects méconnus et refoulés de l'histoire de la science française. Qui ne s'étonnera d'apprendre que le physicien Frédéric Joliot-Curie, figure emblématique de la Résistance, a travaillé durant toute la guerre avec des chercheurs allemands ; que l'INSERM, comme bien d'autres institutions scientifiques actuelles, a été fondé par Vichy ; ou encore que le mathématicien Gaston Julia, élu président de l'Académie des Sciences en 1950, avait été suspendu cinq ans auparavant en raison de ses sympathies nazies ! Un tableau contrasté de la vie scientifique sous l'Occupation en émerge, avec du noir, du blanc, et toute une gamme de gris.
Avec ses moments de doute, de bravoure et de lâcheté. Sans manichéisme, quitte à écorner certains mythes. Les chercheurs étaient jusqu'à présent restés à l'écart du mouvement de retour critique sus les années noires de Vichy. Il était temps de combler cette lacune.
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Un iceberg dans mon whisky ; quand la technologie dérape
Nicolas Chevassus-au-Louis
- Points
- Points Sciences
- 1 Septembre 2016
- 9782757862230
On n'arrête pas le progrès, dit le proverbe. L'histoire de la technologie, elle, tient un autre discours : le progrès connaît des coups de frein et parfois de spectaculaires échecs dont les ruines hantent encore nos paysages. Qui n'a vu le rail de béton du défunt aérotrain, entre Paris et Orléans, ou la carcasse de la raffinerie de Lavéra, censée fabriquer des « steaks de pétrole » à l'époque où ce dernier était bon marché ? Qui n'a jamais entendu parler du glorieux projet de remorquer des icebergs jusqu'en Arabie Saoudite, des promesses de la voiture à propulsion nucléaire, des richesses des nodules de manganèse des grands fonds ou des mirages de l'énergie thermique des océans ? Autant de sujets passionnants pour ce livre truffé d'anecdotes : de quoi nous interpeller sur le développement technologique.
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Les briseurs de machines ; de Ned Ludd à José Bové
Nicolas Chevassus-au-Louis
- Seuil
- Science Ouverte
- 16 Février 2006
- 9782020825610
Les « fauchages volontaires » de champs d'OGM par José Bové et ses amis expriment une forme
radicale de résistance à un développement technique considéré comme injuste et néfaste. Mais
cette violence a une longue histoire, trop peu connue, qui débute avec les bris de machines
textiles dans l'Angleterre à la fin du XVIIIe siècle, sous la conduite d'un légendaire « capitaine
Ludd ». Le luddisme est né, et connaîtra divers avatars pendant tout le XIXe siècle, en France
comme en Angleterre, pour resurgir aujourd'hui.
Longtemps considérées, tant par les théoriciens du capitalisme que par le mouvement ouvrier,
comme des mouvements réactionnaires de refus du « progrès », ces révoltes sont, depuis peu,
réexaminées. La recherche historique désormais porte un regard bien moins dédaigneux sur les
briseurs de machine ; la recherche économique réinterprète le luddisme comme l'expression
d'une alternative à la production de masse choisie par la première révolution industrielle ; le
mouvement des idées a vu l'essor dans les années 1970 d'un courant néo-luddiste né de la
critique de la société industrielle ; et des mouvements actuels, comme les fauchages d'OGM, sans
se référer explicitement au luddisme, en reprennent les grands thèmes et les modes d'action.
C'est à retrouver cette histoire et à évaluer sa signification sociale qu'est consacré ce livre.
Alternant récits et analyses, il a pour fil directeur l'idée que le choix d'introduire une machine ou
une nouvelle technologie est un choix politique. Loin d'être neutre, ou inexorable comme on le
croit trop souvent, la mécanisation et l'automatisation procèdent toujours de l'exercice d'un
pouvoir, au profit d'un groupe humain et au détriment d'un autre.
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Malscience ; de la fraude dans les labos
Nicolas Chevassus-au-Louis
- Seuil
- Science Ouverte
- 1 Septembre 2016
- 9782021175950
Alerte ! La malscience se répand aussi vite que la malbouffe ! D'apparence de plus en plus sophistiquée mais produite en masse, de plus en plus vite et de moins en moins fiable.
Interrogés de manière anonyme, 2 % des scientifiques reconnaissent avoir inventé ou falsifié des données. Soit pas moins de 140 000 chercheurs fraudeurs de par le monde. Biologie et médecine sont, de loin, les plus touchées. Et ces fraudes manifestes ne sont rien à côté des petits arrangements avec la rigueur devenus fréquents dans les laboratoires. Est-ce grave ? Très grave. Car la biologie et la médecine traitent de la santé, de la vie, de la mort. Est-il acceptable que de nouveaux médicaments soient testés, et peut-être autorisés, sur la base d'expériences plus ou moins truquées ?
Comme le secteur financier miné par ses créances irrécupérables, la littérature scientifique en biologie et en médecine, mais aussi en physique et en chimie, s'avère gangrenée par des articles toxiques. Ce livre revient sur une série de scandales internationaux - de la thèse des frères Bogdanoff à des cas moins médiatisés mais non moins fâcheux - et se propose de réfléchir aux causes d'une telle dérive et aux moyens d'y remédier.
À la fois enquête de terrain et essai critique, il met en lumière un aspect fondamental et trop ignoré de l'évolution actuelle des pratiques scientifiques.
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Quand meurent les neurones
William Camus, Nicolas Chevassus-au-Louis
- Dunod
- 17 Novembre 2003
- 9782100069644
«Chou fleur cuit, creusé, baignant dans un casque de moto» selon les auteurs, «siège de l'âme» selon René Descartes, le cerveau a de tout temps suscité les plus vives interrogations scientifiques, voire métaphysiques... Mais qu'en est-il lorsqu'un dysfonctionnement survient au sein du plus « noble » de nos organes ? Le cerveau est-il un organe comme les autres ? Qu'est-ce qu'un cerveau malade ? Quelles sont les causes des maladies neurodégénératives ? Quels sont les traitements contre ces maladies ? Que fait la recherche ? Le système de santé est-il adapté et la société parvient-elle à faire face à ces maladies ? Cet ouvrage apporte des réponses claires et concises à l'un des enjeux majeurs de la recherche en biologie et en médecine.
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De la faculté des sciences à l'université Montpellier 2 ; les sciences et techniques en mouvement
Noémie Aumasson-miralles, Flore Cesar, Nicolas Chevassus-au-Louis
- Six Pieds Sous Terre
- 20 Novembre 2014
- 9782352121145
De la faculté des sciences à l'Université Montpellier 2, les sciences et techniques en mouvement par Noémie Aumasson-Miralles, Flore César et Nicolas Chevassus-au-Louis Sous la direction de Luc Gomel Les auteurs de cet ouvrage ont voulu retracer l'histoire passionnante de cette institution née au début du XIXe siècle.
Quand en 1809 Napoléon Ier réforme le système éducatif national, les facultés des sciences voient le jour dans plusieurs grandes villes de France. C'est tout naturellement qu'une telle institution est implantée à Montpellier, ville scientifique et universitaire depuis le Moyen-âge. Calquée sur le modèle universitaire napoléonien, la faculté des sciences de Montpellier présente néanmoins quelques singularités. Dès les premiers cours en 1810, les disciplines de mathématiques, physique, chimie, astronomie, botanique et zoologie y sont enseignées mais Montpellier est la seule ville de province à se voir doter en plus d'une chaire de minéralogie.
Depuis sa création, de nombreux professeurs ne cessent de s'illustrer dans ces différents domaines scientifiques à l'instar du botaniste Charles Flahault, de l'astronome Edouard Roche, du physicien Jacques Curie ou encore du chimiste Marcel Godechot.
De ce passé prestigieux subsistent des documents d'archives et des collections de recherche et d'enseignement, témoins précieux pour reconstituer le passé de la faculté des sciences de Montpellier. Ainsi, registres d'inscription, de délibérations du conseil de la faculté et catalogues de collections servent de guide au travers des méandres de cette histoire tandis que spécimens et instruments témoignent de l'importance des cours illustrés et des travaux pratiques.
Accessible à tous, cet ouvrage richement illustré s'adresse au simple curieux comme au passionné d'histoire en mettant en lumière les recherches historiques et la collecte de la mémoire vivante effectuées par les auteurs.