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Odile Verschoot
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Psychologue clinicienne en milieu carcéral, Odile Verschoot s'appuie dans cet ouvrage sur ses entretiens menés avec les femmes détenues, jeunes filles tout juste majeures, mères vivant en cellule avec leur bébé, étrangères à l'intégration difficile...
Après avoir décrit l'organisation particulière des MAF (Maison d'Arrêt pour Femmes), l'auteur expose son approche clinique à travers plusieurs cas de délinquantes ou de criminelles : mères maltraitantes, épouses ayant assassiné leur conjoint et, plus généralement, femmes « homicides »...
Si les femmes constituent une infime partie de la population des prisons, elles sont nombreuses lors de leur incarcération, et quels que soient les délits commis, à entreprendre avec un psychothérapeute une réflexion sur leur parcours et sur leur violence. -
Ils ont tué leurs enfants ; approche psychologique de l'infanticide
Odile Verschoot
- Imago
- 17 Janvier 2007
- 9782849520369
Tuer son enfant : acte insupportable, acte inexplicable...
Comment peut-on tuer son propre enfant, non seulement le nouveau-né que la mère refuse dans son déni de grossesse, mais aussi l'enfant qu'elle aime plus que tout au monde, avec lequel elle vit depuis des mois, voire des années, et qu'elle protège comme une " bonne mère " oe
Chez ces parents - sans antécédent judiciaire, ni maladie psychiatrique avérée - le geste infanticide, nous dit Odile Verschoot, surgit d'un double désir: d'une part, le désir fou de garder en soi l'enfant que l'on craint de perdre et, d'autre part, en éliminant la descendance, celui de conserver sa place de " nourrisson psychique " au sein de la famille initiale.
Au cours de sa pratique de psychologue en milieu pénitentiaire, Odile Verschoot a recueilli la parole douloureuse de ces parents meurtriers. Elle a enquêté avec eux - et non pas simplement sur eux - pour tenter de comprendre ce qui les a menés vers l'acte fatal, et nous livre ainsi, à partir de nombreux cas, un étonnant témoignage clinique sur ces criminels si peu ordinaires.
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Du déni au crime ; la construction psychique de la violence
Odile Verschoot
- Imago
- 22 Janvier 2014
- 9782849526798
Le présent ouvrage s'appuie sur des cas cliniques de criminels suivis en milieu carcéral.
" C'est moi et c'est pas moi ", telle est la double affirmation maintes fois exprimée par les criminels en entretiens psychothérapeutiques, et qui relève du mécanisme de déni. Le déni est le produit d'une histoire et vise à protéger son auteur d'une réalité perçue comme dangereuse et destructrice. Inconscient, ce fonctionnement psychique est à l'origine du recours à l'acte violent, et non pas, comme on le croit trop souvent, sa conséquence pour esquiver des accusations judiciaires graves.
Dans une logique de survie face à un climat infantile instable, le clivage de la réalité assure la sauvegarde du moi. S'il protège du basculement dans la folie, ce mécanisme a néanmoins des incidences psychopathologiques, médico-légales et relationnelles majeures telles que l'impossible accès à la perte et à la différenciation au profit de la toute-puissance. Ainsi, " c'est moi et c'est pas moi " révèle un narcissisme friable et une ignorance de soi-même qui réduisent l'accès à l'autre.
La démarche thérapeutique d'Odile Verschoot s'effectue dans un double cadre judiciaire et sanitaire, deux approches complémentaires, mais clairement délimitées. C'est dans cet espace bien défini qu'une relation de confiance minimale parvient à se tisser et à favoriser une rencontre où lien et différenciation existeront sans destructivité. Dans ce but, il convient de travailler avec le déni et non de lutter contre, au risque sinon de renforcer ses modalités défensives de type pervers.
Préface de Daniel Zagury.
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Du déni au crime ; des origines psychologiques de la violence (2e édition)
Odile Verschoot
- Imago
- 28 Octobre 2015
- 9782849528549
« C'est moi et ce n'est pas moi», telle est la double contradiction maintes fois exprimée par certains criminels lors d'entretiens thérapeutiques menés par Odile Verschoot en milieu carcéral, et qui résume le mécanisme de déni. Un pédophile, un meurtrier, un violeur., reviennent librement sur leur vie, les raisons de leur incarcération, leur condamnation et, grâce à la délicate instauration de la confiance établie par le dialogue, tenter d'en dégager le sens.
Au cours d'un lent cheminement s'accomplit alors tout un travail pour se reconnaître, reconnaître l'autre en victime et accepter la peine. Défense inconsciente, produit d'une histoire psychique, le déni - qui n'est ni mauvaise foi, ni refoulement, ni esquive pour échapper aux sanctions judiciaires - protège, de fait, l'inculpé d'une réalité perçue comme dangereuse et destructrice, pour lui-même et pour les autres.