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En épousant Paul Guillaume, célèbre collectionneur d'art moderne, Juliette Lacaze, modeste employée au vestiaire d'une boîte de nuit, devient Domenica, icône sulfureuse du Paris des années 1920. Son charme vénéneux et son ambition sans fard séduisent autant qu'ils font peur. Car Domenica alimente une légende noire, qui fait les choux gras de la presse à scandale...Collectionnant tableaux, amants, maris fortunés et procès, frayant avec les artistes et les milieux politiques, celle qui fut l'objet de nombreux documentaires se retrouve ici pour la première fois au coeur d'une fiction. Fascinés par cette ensorceleuse digne d'une série noire, Patrick et Emmanuel-Alain Raynal nous plongent dans ses ténèbres par la voix des trois hommes qui l'ont aimée au risque de leur vie.
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1967, trois adolescents se font un serment : disperser sous le volcan de malcolm lowry, au mexique, les cendres du premier d'entre eux qui viendrait à mourir.
Trente ans plus tard, manu et sam sont encore de ce monde, pas michel. manu débarque donc à new york avec les cendres de michel, et part à la recherche de sam qui a disparu. mais le mythe forgé à l'adolescence a lui aussi vieilli. les souvenirs se brouillent, le sud ressemble à une légende que les touristes piétinent, l'image de sam devient aussi incertaine que ses traces, tandis que le blues accompagne manu dans un périple halluciné, jusqu'à un ultime face à face.
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Lettre à ma grand-mère
Patrick Raynal
- Flammarion
- Litterature Francaise Flammarion
- 30 Janvier 2008
- 9782081200838
«J'ai été élevé par mes grands-parents maternels. Soixante ans plus tard, j'ai appris totalement par hasard que ma grand-mère avait laissé un journal racontant ses quinze mois de déportation à Ravensbrück, Matricule 38971. En lisant ce manuscrit, j'ai compris que ce n'était pas un journal, mais des souvenirs de déportation. J'ai choisi de raconter ma rencontre avec le récit de Marie Pfister. J'ai laissé mes souvenirs se juxtaposer aux siens jusqu'à lui écrire des choses que je n'avais encore jamais dites. L'émotion de la lire par-dessus les années est, elle, inexprimable.» À travers un texte rédigé par sa grand-mère et longtemps disparu, un homme déjà mûr découvre un passé familial enfoui. Lettre à ma grand-mère est à la fois l'histoire d'un secret de famille, le récit d'une enfance dans l'après-guerre qui s'éclaire a posteriori, et le parcours d'une résistante «ordinaire». Ou comment les convictions se transmettent et les hommes se forgent à partir de l'histoire de leurs parents, même lorsqu'elle est cachée.
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«Ma mère était juive, c'est ce qui explique qu'elle a passé toute la
Seconde Guerre mondiale dans la cave d'un mec dont elle était
tombée amoureuse en 1940. Le type était chanteur d'opéra et il avait
quitté Budapest avec ma mère dans ses bagages. En débarquant à la
gare de l'Est, elle en avait déjà plus que marre d'un amant qui jouissait
en bramant l'ouverture de Tannhaüser.»
Au fil de ces nouvelles, le passé peut parfois nous rattraper... Ou bien
on s'y engouffre délibérément pour exerciser les non-dits.
Ainsi, un vieil Américain proche de la mort essaie de retrouver cette
Française avec qui il a, jadis, partagé des projets.
Un homme reçoit une lettre d'une femme qu'il a aimée, et part à sa
recherche comme si elle était encore vivante.
Un autre se rend à Paris pour retrouver le ténor hongrois qui l'a toujours
empêché de rêver...
Autant d'histoires qui portent en elles une même clé : la quête de la
vérité conduit toujours à la sérénité.
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1968. Dans une salle de cours de la faculté de Censier, Jean Pons forme avec sept camarades le noyau dur du Parti marxiste-léniniste qui va faire triompher la Révolution en France. 2001. Dans le sud de la Bretagne, Joseph Padelec, dont le nom de guerre a été Jo Randa, rentre de sa veille de gardien de phare et est accueilli à sa descente de bateau par son ancien chef de réseau. Pons travaille pour le cabinet du Président de la République et se meurt d'un cancer. Il charge Randa d'une mission délicate : retrouver les six autres membres du groupe et leur distribuer leur héritage - l'or des services secrets chinois qui devait servir à financer leurs actions terroristes. Il devra aussi identifier le traître qui a dénoncé le groupe et provoqué sa dissolution. De Lorient à Dublin, de Nice à Bamako, Randa remonte le temps. Et, recherchant son armée morte, retrouve le fil de sa vie. Inventaire des trajectoires et dérives personnelles, retour sur les années de plomb, mort des utopies, terminus des illusions, un destin d'homme émerge des ombres du passé.
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Des dragons et des roses
Patricia Nolan, Patrick Raynal
- Nuit Myrtide
- Projet Autographie
- 12 Décembre 2010
- 9782913192928
Textes écrits par les auteurs en résidence itinérante dans la région de Béthune au printemps 2010.
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Patrick Raynal promène son imaginaire dans une série de paysages urbains peints par son fils.
Marseille. La Plaine. " Les contours du monde tremblent comme un flan qu'on démoule ". La peur déforme les visages, les mots et les images. Un univers gris : bleu, des odeurs de métro, le souvenir d'une bavure généralisée et la couronne de fleurs, presque innocente, d'une communiante disparue. Dans les relents " opaques et lactescents " de son pastis, un flic suit les méandres du puzzle, alors qu'à sa propre vie manquent tant de pièces.
" Les femmes sont sans illusions, surtout les mères. " " Si l'aveugle a tout vu, la pute borgne a tout dit. " " Trop nul pour être coupable. " Dans le tunnel de l'histoire un homme appelle son destin. Une aventure Noire sans vraie intrigue ni vraie fin, une quête qui devient une errance, les mots du polar pour écrire de la poésie.