Filtrer
Support
Langues
Prix
-
Un tueur dans les arbres
Patrick Raynal
- Le Beau jardin
- Mauvaise Graine
- 17 Février 2023
- 9782359700695
Elle s'appelait Asfaneh et elle débarquait de Téhéran avec une seule idée en tête: faucher le trésor de guerre de son oncle.
Facile... sauf qu'avant de faire le rentier à Nice, le tonton faisait boucher en Iran pour le compte de sa majesté le Shah et que c'était pas du pognon qu'il planquait sous son bureau...
Un polar haletant, dans le Nice du début des années 80, entre terrorisme, grand banditisme et milieux d'extrême gauche. Une langue qui claque, des personnages qui font mouche.
Le premier roman d'un maître du polar noir, paru en 1982 chez Albin Michel, introuvable depuis de nombreuses années. -
Corbucci, détective privé à nice, et jim partagent un passé de militants d'extrême gauche et une passion pour les romans de chandler.
Quand corbucci apprend que son ami est mort dans un accident d'avion, il n'y croit pas une seconde. il est persuadé qu'il a simulé sa disparition. parti à sa recherche, il découvre vite qu'il a d'autres poursuivants à ses trousses.
-
«Pourquoi n'ai-je pas fui alors qu'il m'était encore facile de le faire ? Je ne sais pas. Sans doute était-ce ce mélange enivrant de puissance et d'impunité qui me traquait, depuis que j'avais décidé d'être le marionnettiste de ma vie et de celle des autres.» Manipulateur, sans scrupules, Antoine Giordano est devenu un véritable tueur à la solde de la haine. Aujourd'hui, du fond de sa cellule, il veut savoir, il veut comprendre ce qui l'a amené là.
-
Philippe Clerc, septuagénaire niçois, se réveille auprès d'une jeune femme, dans un lit qui n'est pas le sien. La belle, trop belle pour être sa conquête, est morte. Clerc ne se souvient de rien. Emprisonné, il entend ce nom : Masséna, et comprend qu'il a été piégé. Massena... son vieux pote de l'université, son frère d'armes, devenu chef d'une des mafias locales, et six pieds sous terre depuis deux ans. Nous sommes à Nice à l'approche des élections. Mafieux et politiques se confondent dans la guerre sans merci qui oppose les prétendants à la mairie... Mais pourquoi, l'entrainer, lui, Philippe Clerc, dans cette histoire ? Pris dans les rouages d'une machination infernale, au risque de se renier, il enquête pour sauver sa peau.
Dans ce polar social au rythme trépidant, truffé d'un cynisme savoureux, Patrick Raynal décortique avec brio la ville de Nice et ses milieux affairistes. Trente ans après Fenêtre sur femmes auquel L'Âge de la guerre emprunte les personnages, la plume de l'auteur n'a rien perdu de son talent poétique et brutal.
-
Une effrayante plongée dans les rouages de la mafia chinoise ; un polar surprenant, réaliste et engagé.
Dans son atelier, un ouvrier chinois a le bras tranché. L'inspecteur du travail Jean Carré est appelé sur les lieux, mais est-ce bien un accident du travail ?
Les crimes se multiplient dans les nombreuses boutiques chinoises du quartier. Ça saute, ça brûle, ça tue. Quelle est la cause de tout cela ? C'est bien la question que se posent Jean Carré et un certain Dan Moïse, officier de police de son état.
Le lendemain, une lettre anonyme dénonçant une cinquantaine d'entreprises chinoises pour trafics divers et prostitution parvient à l'inspection du travail. Depuis les Croisades et les Templiers, c'est le quartier des "batteurs de métaux", toujours importés de loin. Le flic subodore la main de la mafia chinoise, Jean Carré y pressent une ombre beaucoup moins exotique... Lequel des deux inspecteurs, de la police ou du travail, va mener l'enquête ?
Ce roman nous plonge dans l'un des plus vieux quartiers de Paris qui abrite une des communautés chinoises les plus anciennes de la capitale. Jean Carré, pris dans l'étau d'une société libérale prête à tout pour contourner les lois, y perdra son latin, son intégrité physique et presque sa famille. -
-
Nice, mai 1968. Frédéric Corniglion revient après dix ans d'Afrique. Chez les ouvriers et les étudiants, la révolte n'épargne pas Nice et ses facs.
Dominique, son ex-femme, lui apprend que Sophie, leur fille, ne donne plus de nouvelles depuis des mois. Elle fréquentait un étudiant, un certain Thomas. Inquiet, Frédéric contacte le commissaire Pancrazi, ancien RG. Le policier lui révèle les activités militantes de Sophie (distribution de tracts.), son appartenance à l'Union de la Jeunesse Marxiste Communiste et Léniniste.
En même temps, le cadavre d'un prof de la fac de lettres, Blanc-Dumont, est découvert sur une plage. Frédéric poursuit ses recherches. Il va voir les membres de l'Union, et rend visite à Corinne Duval, la colocataire de sa fille. Là, la jeune femme lui dit avoir reçu un homme à l'air méchant, et insistant pour avoir des nouvelles de Sophie.
Avec son équipier Casanova, Pancrazi investit la fac. Quelques étudiants en colère, un directeur rétif, et une info : Blanc-Dumont fréquentait des cercles néo-nazis.
-
«Louis Seize... Déjà, tu parles d'un nom pour un flic ! Tu perds la tête facilement... Ou, du moins, quand tu perds tes illusions, tu fais systématiquement le contraire de ce qu'on voudrait que tu fasses. Par exemple, une attaque à main armée. Alors tu prends cinq ans. Ferme. Et en prison, tu apprends à être malin, à défaut de reprendre le droit chemin, qui, dehors, est plutôt tortueux, traverse Nice, une ville où tout se récupère, tout se digère, tout change, où les honnêtes d'hier font les pourris de demain, où les donneurs de leçons ne retiennent jamais celles qu'ils ont données. Alors toi, Louis Seize, bille en tête, tu te recognes une montée à l'échafaud.»
-
Lui ? Un type pauvre, alcoolique et désespéré. La fille ? Une auto-stoppeuse au bout du rouleau, dangereuse et belle. Banal s'ils ne roulaient pas entre Nice et Biarritz à bord d'une Chrysler rare, sublime, un Van Vogh dans la bagnole... De quoi faire de chaque instant de cette «road-story» un arrêt d'urgence...
-
Lorsque son évêque l'informe qu'il doit quitter sur le champ sa petite paroisse de Boussouma, au fin fond du Burkina Faso, pour répondre à une convocation du Saint-Siège, le père Swift se doute bien que les ennuis vont commencer. Rattrapé par son passé, l'ancien activiste entré dans les ordres va devoir reprendre du service, au service de sa Sainteté. Dans une principauté plus infernale que paradisiaque - toute ressemblance avec des principautés existant ou ayant existé serait totalement fortuite -, le missionnaire en mission spéciale va retrouver les automatismes d'antan et démontrer que sacerdoce peut rimer avec plaies et bosses. Dans la tradition des grands romans d'espionnage, Patrick Raynal brouille les frontières du bien et du mal dans un écheveau enlevé, cocasse et réjouissant.
-
-
Quand on demande à Sam Kowalsky de convoyer vers New York une partie de l'argent disparu dans les égouts de Nice, il ne pense, bien sûr, qu'à le garder. L'ennui, n'en déplaise au bon sens populaire, c'est que l'argent a quelquefois une odeur et que celui-ci sent assez fort pour traîner derrière lui le ban et l'arrière-ban des charognards des deux villes. Des égouts de la Ville Blanche aux artères de la Grosse Pomme, Sam va jouer les leurres dans une course où mensonges et coups bas sont les seules règles. De quoi vous dégoûter de l'argent facile !
-
-
C'est l'envers de la ville blanche. Ni palmiers, ni lauriers roses. Mais des usines et des cités qui se mirent dans le lit d'une rivière sèche. Pourtant le terrain y vaut suffisamment cher pour qu'on y tue autant qu'à l'ouest. Finalement Nice est à l'image de la mer qui la borde : bleue ou opaque selon qu'on s'y baigne ou qu'on s'y noie.
SOS RACISME -
-
-
-
-