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Paul Natorp
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Paul Natorp (1854-1924) est, avec Ernst Cassirer, le représentant le plus important du néokantisme de Marbourg, fondé par Hermann Cohen. Son travail est principalement constitué d'une philosophie de la connaissance (théorie de la science + psychologie) et d'écrits pédagogiques.
La Psychologie générale (1912) est l'achèvement d'une investigation, inaugurée par Natorp en 1888, qui cherche à poser les fondements d'une psychologie non empirique décrivant le subjectif dans sa spécificité. Étant donné qu'on ne peut pas atteindre directement le sujet comme tel, la méthode de cette psychologie est la « reconstruction » du subjectif à partir de ses aliénations dans les différents types et degrés d'objectivation.
Avec cet ouvrage, Natorp élargit la théorie de la connaissance de l'école de Marbourg, limitée jusqu'ici à la théorie de la science, et discute les thèses de la phénoménologie husserlienne, qu'il a par ailleurs influencée. -
Sur la théorie platonicienne des idées
Bruno Bauch, Hermann Cohen, Richard Honigswald, Emil Lask, Rudolf hermann Lotze, Paul Natorp, Windelband
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 25 Mars 2021
- 9782711629688
Originale, résolument moderne, provocante et controversée, l'interprétation néokantienne de Platon opère un renversement sans précédent dans l'histoire de la philosophie. À rebours de la lecture métaphysique dominante, les néokantiens soutiennent que la théorie platonicienne des Idées est une théorie de la connaissance, une réflexion critique sur ce qui rend possible la connaissance du monde et, plus généralement, toute prise de position rationnelle.Donnant un aperçu unique des variantes qu'a connues cette interprétation, ce volume constitue une source précieuse pour poser à nouveau la question d'une « théorie platonicienne des Idées », étudier la réception de Platon au XXe siècle ou, simplement, comprendre le néokantisme.
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Néokantismes et théorie de la connaissance
Hermann Cohen, Paul Natorp, Ernst Cassirer, Wilhelm Windelband, Heinrich Rickert, Emil Lask, Jonas Cohn
- Vrin
- 7 Octobre 2002
- 9782711614646
Néokantismes : la marque du pluriel indique d'emblée que le mot d'ordre des années 1865 « Retour à Kant! » regroupe différentes écoles. Les auteurs dont les textes inédits en français se trouvent ici rassemblés et traduits, appartiennent en effet soit à l'école de Marbourg (H. Cohen, P. Natorp et E. Cassirer) soit à l'école de Bade (W. Windelband, H. Rickert, E. Lask, J. Cohn).
Le point commun du néokantisme « logique » des premiers et du néokantisme « axiologique » des seconds consiste en une volonté d'asseoir le positivisme sur un fondement philosophique respectueux de l'attitude phénoménologique. Kant apparut donc à tous ces penseurs comme « science rigoureuse » à condition toutefois de ne considérer le sujet transcendantal que comme une fonction logique de la pensée qui élabore la forme et le contenu de la connaissance. A condition également de ne pas limiter l'entreprise critique à la physique, mais de l'étendre au fondement de toutes les sciences de l'esprit.