Philippe Chamouard
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Gustav Malher tel qu'en lui même
Philippe Chamouard
- Connaissances Et Savoirs
- 16 Mai 2006
- 9782753900752
Disséminé parmi sa correspondance, ses écrits, les interviews et les témoignages de ses contemporains, l'essentiel de la pensée artistique de Gustav Mahler, dernier grand compositeur post-romantique, est enfin rassemblé dans un seul ouvrage, permettant ainsi de mieux comprendre à la fois l'homme et l'artiste.
Les principaux textes de Mahler lui-même, évoquant les temps forts de sa carrière, ont été regroupés ici. Nous suivons pas à pas le petit Juif de Bohème que son acharnement et son talent vont conduire à l'âge de trente-sept ans à la direction de l'Opéra de Vienne puis aux sommets de la gloire internationale. Ses exigences artistiques, novatrices pour la plupart, allaient être à l'origine des mises en scène lyriques du XXe siècle.
On découvre les visions personnelles du chef d'orchestre qui lui permirent de devenir le plus grand interprète de la mort de Wagner à l'avènement de Toscanini. Le compositeur révèle ses doutes, ses angoisses, ses joies, ses buts. En nous faisant pénétrer au coeur même de sa pensée, l'artiste semble nous rappeler que derrière l'homme public, autoritaire et au profil d'acier, existe un être sensible, généreux, tout simplement humain.
Ce livre est un précieux témoignage.
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Préface d'Isabelle Werck. Disséminé parmi sa correspondance, ses écrits, les interviews et les témoignages de ses contemporains, l'essentiel de la pensée artistique de Gustav Mahler, dernier grand compositeur post-romantique, est enfin rassemblé dans un seul ouvrage, permettant ainsi de mieux comprendre à la fois l'homme et l'artiste. Les principaux textes de Mahler lui-même, évoquant les temps forts de sa carrière, ont été regroupés ici. Nous suivons pas à pas le petit Juif de Bohème que son acharnement et son talent vont conduire à l'âge de trente-sept ans à la direction de l'Opéra de Vienne puis aux sommets de la gloire internationale. Ses exigences artistiques, novatrices pour la plupart, allaient être à l'origine des mises en scène lyriques du XXème siècle. On découvre les visions personnelles du chef d'orchestre qui lui permirent de devenir le plus grand interprète de la mort de Wagner à l'avènement de Toscanini. Le compositeur révèle ses doutes, ses angoisses, ses joies, ses buts. En nous faisant pénétrer au coeur même de sa pensée, l'artiste semble nous rappeler que derrière l'homme public, autoritaire et au profil d'acier, existe un être sensible, généreux, tout simplement humain.
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Le pavillon d or i - partition pour koto et quatuor a cordes
Philippe Chamouard
- Artchipel
- 1 Juin 2012
- 9790560250885
La musique traditionnelle japonaise, la poésie et la peinture, celles d'Hokusai et d'Hiroshige spécialement m'ont toujours attiré. En 2007, j'ai écrit un cycle de mélodies à partir de textes de Tankas, poèmes très courts proches des Haïkus, plus célèbres.La lecture du Pavillon d'or de Yukio Mishima m'incita à écrire pour le koto. Voulant établir un pont entre l'instrumentarium de l'Orient et celui de l'Occident, je l'associai aux instruments à cordes frottées. Par ailleurs, je voulais réunir le pentatonisme utilisé dans la musique japonaise ancienne et l'échelle des douze sons de la gamme occidentale. Cette relation, dans un premier temps, me posa difficulté. L'écriture du koto avec ses enchaînements mélodiques qui remonte à une période ancienne, VIe siècle, se suffit à elle-même. Curieusement, c'est au cours de la composition, en novembre 2010, que les deux échelles finirent par se fondre naturellement.Construit en 1397, le Pavillon d'or a été la résidence du shogun Ashikaga Yoshimitsu avant de devenir un temple zen après la mort du shogun en 1408. Le nom japonais est Kinkakuji du fait que les 1er et 2e étages sont entièrement recouverts de feuilles d'or.Dans le roman de Yukio Mishima, deux extraits, en raison des effets de lumière évoqués, retinrent mon attention :« Bien que Kyoto elle-même soit à l'opposé, c'est le Pavillon d'or que, dans l'échancrure des montagnes, je voyais surgir du soleil levant et s'élancer haut dans le ciel ».Le soir, « le temple éblouissant allait s'éteignant. Par degrés l'ombre mangeait les balustrades ; la forêt de colonnes perdait peu à peu sa clarté. La lumière déserta l'eau de l'étang dont les reflets, sous les auvents, s'éteignirent. Bientôt chaque détail se trouva replongé dans une ténèbre d'encre. Seule demeura la silhouette imprécise, uniformément noire, du Pavillon d'or... ».J'ai réalisé trois versions :1-pour koto et orchestre à cordes (version originelle)2-pour koto et quatuor à cordes3- pour koto et orchestrePhilippe Chamouard