C'est du sucre !
C'est que pour les bobos !
C'est un placebo !
On entend un peu tout et surtout n'importe quoi sur l'homéopathie. Présente depuis plus de deux cents ans et utilisée par des millions de Français, l'homéopathie est pourtant régulièrement décriée. Accusée de tous les maux, elle se trouve au coeur d'un questionnement sociétal altéré par la pensée binaire, pour ou contre.
Le Dr Philippe Marchat, médecin généraliste homéopathe depuis plus de trente ans, dénonce un débat confus et vain car parasité par des idées reçues largement répandues. Ce livre indispensable mène l'enquête en étudiant et en analysant les vingt clichés les plus fréquents sur l'homéopathie.
Ardent défenseur d'une médecine intégrative, le Dr Philippe Marchat soutient l'idée d'une pratique raisonnée : moins toxique, moins dispendieuse de matières premières (pensons à l'usage inconsidéré des antibiotiques) et aux bienfaits beaucoup plus durables (pensons aux traitements sans fin par somnifères et anxiolytiques et leur cortège de dépendance et d'accoutumance). Balayant les approximations, cet ouvrage offre une réflexion essentielle sur l'univers médical moderne.
Tiré de la correspondance du grand-père maternel de l'auteur, Raphaël Réau, cet ouvrage est la suite de Jeune Diplomate au Siam (1894-1900). Alors que les pressions des Puissances accélèrent le déclin de la dynastie mandchoue, il décrit la vie professionnelle et familiale d'un jeune ménage et de ses deux filles au cours de ses trois affectations successives en Chine de 1900 à 1908. Il permet de prendre conscience de l'ampleur des changements intervenus dans les conditions de vie en à peine un siècle.
Cet ouvrage reprend les lettre hebdomadaires qu'un jeune diplomate, Raphaël Réau, écrit à ses parents depuis son premier poste au Siam. Avec la même plume alerte et un sens du détail que lui confère son don pour la peinture, il y décrit sa double découverte d'un Orient dont les beautés l'enchantent bien qu'il en subisse les rigueurs et d'un monde diplomatique aux multiples facettes. Ses descriptions précises au rythme enlevé laissent percer une forte personnalité expressive...
Tiré de la correspondance, régulière depuis son enfance, du grand-père maternel de l'auteur, ce livre est la suite d'une saga retraçant sa vie de pensionnaire, d'étudiant parisien, de conscrit, puis de diplomate au Siam, puis en Chine et au Yunnan. Ces lettres détaillent ce qu'étaient les conditions de vie, difficiles, et aussi parfois agréables, d'une époque à jamais révolue du fait de l'énorme et rapide évolution survenue depuis.
A partir des études effectuées par son père, diplomate en charge de la liaison quotidienne entre le Résident général et le Sultan Mohamed V, puis des archives du Quai d'Orsay, l'auteur consacre son ouvrage aux relations que l'Empire chérifien a entretenues, 13 siècles durant, avec "les Puissances" - terme cher aux chancelleries. Objet de nombreuses convoitises, le Maroc a été doté d'un double protectorat français et espagnol, jusqu'à ce que le débarquement américain lui ouvre une ère nouvelle.
Raphaël Réau se tiendra toute sa vie à une correspondance assidue avec ses parents ! L'ensemble de lettres méthodiquement rangées, retraçant ce que fut de 1881 à 1928 la vie, passionnante et fort active, en France, puis en Asie a été retrouvé dans une vieille malle.
1881, c'est l'entrée au lycée de La Rochelle et la mise en route de cette longue correspondance. Elle permet de suivre le développement d'un adolescent qui se plaît à décrire ce qu'il observe autour de lui et en lui-même, avec un don incontestable de l'observation, un désir d'introspection parfois poussé à l'extrême, et une plume acerbe qui ne manquent d'étonner.
Son baccalauréat en poche en 1891, il rejoint Paris comme étudiant en langues orientales et en droit. Sa correspondance abonde en descriptions, et jugements des plus divers et toujours prenants sur la vie active de Paris et de ses environs, les conditions de travail et leurs différenciations entre le droit et les langues, ses relations étroites avec nombre de professeurs et d'amis aussi bien français qu'étrangers, ou encore sa passion pour la peinture et les expositions. Comme précédemment à La Rochelle, ses lettres fourmillent de détails et de réflexions personnelles, souvent déconcertantes pour son âge.
En 1894, il effectue son service militaire à Rochefort, l'occasion de suivre encore un peu le jeune Raphaël avant son départ pour l'étranger et le début de sa longue carrière de diplomate en Asie.
La découverte de la correspondance de Raphaël Réau on la doit à Philippe Marchat qui propose dans cet ouvrage une présentation thématique des lettres de son grand-père durant ses années d'étudiant qui voient naître une personnalité et une vocation. Philippe Marchat a réuni la correspondance de 1894 à 1909 couvrant la carrière en Asie de Raphaël Réau dans deux tomes parus à L'Harmattan.