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Langues
Philippe Meyer
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" Nommer ma dette ne suffit pas à la payer. Peut-être même cela l'aggrave-t-il. Après tout, comme le disait Victor Hugo : "Il y a, dans l'admiration, je ne sais quoi de fortifiant.' "
Philippe Meyer n'est jamais meilleur qu'en admirant ceux dont il brosse le portrait. La galaxie épatante de ses amis donne le tournis : deux académiciens, deux cinéastes, un ancien Premier ministre, mais aussi des inconnus, comme un médecin luttant pour la dignité des malades mentaux, un jeune haut fonctionnaire pétri d'idéaux...
Parmi ceux qu'il a aimés, on retrouve les figures de Bertrand Tavernier, Cyril Collard, Annie Kriegel, Pierre Desproges, Michel Rocard, Frédéric Rossif, René de Obaldia, Charles Aznavour, Jean-Marie Domenach, Jean-Franc?ois Revel, Claude Sautet, Jean d'Ormesson...
Parfois piquant, toujours tendre, avec son humour subtil et sa culture ébouriffante, Philippe Meyer rend grâce et c'est formidable. -
Du Haut Moyen Âge à aujourd'hui, Philippe Meyer tisse l'histoire de l'Alsace - coeur battant de l'Europe- comme une toile entre les différents pays limitrophes.
Successivement sous influence latine, germanique, franque, prussiennes, allemande, française, l'Alsace est, à sa manière, la somme des peuples qui ont fait l'Europe Continentale.
Retracer ses quinze siècles d'histoire, c'est montrer comment la volonté de vivre ensemble des hommes a surmonté, au prix de sacrifices renouvelés, les querelles frontalières, les haines religieuses, les rivalités successorales et les guerres fratricides.
Philippe Meyer est professeur émérite de médecine à l'hôpital Necker. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de physiologie et de philosophie des sciences et se consacre maintenant aux relations franco-allemandes.
Presse:
Unique et unificateur, dense et et optimiste, clair et pédago, cet ouvrage érudit, nourri de 1000 références, est tout bonnement appelé à faire date.
Gilles Pudlowski, Le Point, 19 Juin 08 -
«Heureux habitants de l'Essonne et des autres départements français, cette fin de siècle est technologique et pressée, pressée et technologique. Tous les commerçants de détail vous le diront et tous ceux qui vendent des services abonderont dans le même sens : le chaland ne veut plus attendre, le client ne veut plus faire la queue, le consommateur ne supporte plus les délais de livraison. Un seul mot d'ordre : tout de suite ! Qu'importe que la pizza soit en carton tiède légèrement tomaté : il nous la faut en moins d'une demi-heure. Qu'importe que le hamburger soit un mélange de sciure de bois et d'eczéma de boeuf, nous ne l'attendrons pas au comptoir plus de soixante secondes. Et, pendant que nos mâchoires précipitent cette infâmie vers nos estomacs bientôt cancéreux, il faut que le garagiste du coin soit assez véloce pour changer notre pot d'échappement.Dieu sait pourquoi nous sommes si pressés - peut-être pour pouvoir passer davantage d'heures devant la télévision - mais le marché de la vitesse est l'un de ceux où il a le plus d'argent à gagner.»
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«Les observateurs s'interrogent : y aura-t-il encore, dans trente ans, du temps pour la lecture dans nos vies dévorées par l'image et par l'écran ? Et même, y aura-t-il encore du temps pour l'écoute de la radio, ce moyen de communication qui fait appel à l'imagination et donc à l'initiative de son destinataire ?Pour la lecture, je ne sais pas quel pronostic hasarder. Mais, pour la radio, je crois qu'elle a une bonne chance de survie. D'abord il y a les embouteillages qui sont notre providence et dont je salue les heureux participants... Tant que les conditions de la circulation s'amélioreront moins vite que ne croît le parc automobile, on pourra gagner sa vie en radiotant, et particulièrement le matin...»
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«Non, vraiment, la question principale que se pose le chroniqueur n'est pas que dirais-je demain ? et la difficulté à laquelle il se heurte le plus souvent n'est pas le manque de sujets. C'est plutôt le caractère incroyable de certaines informations pourtant vraies. Car le vrai, pour être cru, doit être vraisemblable. Or, c'est un crève-coeur que de devoir renoncer à un fait avéré, patent, dégoulinant d'exactitude sous prétexte que l'auditeur le croira sorti de votre imagination. D'ailleurs, si depuis le commencement de cette chronique, je prends des chemins aussi évidemment buissonniers et j'accumule tant de précautions oratoires, vous avez deviné que c'est précisément parce que je tiens l'un de ces faits peu vraisemblables et pourtant si exacts qu'il est publié au Journal officiel de la République. Il constitue la demande de changement de nom numéro 38 565 : Mlle Natalelli dépose une requête auprès du garde des Sceaux à l'effet de substituer à son nom patronymique celui de Dieu».
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Un ancien marin de l'île de Groix, un bistrotier aveyronnais, un maire qui a sauvé de la désertification un petit village des Vosges... Philippe Meyer a rencontré des gens authentiques, incarnant tradition, souvenir mais aussi idées pour une vie plus simple et plus saine. En traversant l'hexagone, il a exploré les rives charmantes et secrètes de La Corrèze et les paysages de Carlat, a constaté le dynamisme des Vouivres, ou encore admiré le renouveau culturel de Lens.
Récit nostalgique de ce qui a fait la richesse culturelle et économique de nos régions, ce livre est aussi une ode aux initiatives locales et aux énergies positives qui font renaître la France rurale et provinciale.
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13 février 1945 : le centre de Dresde est réduit à une immense ruine par les bombardements alliés. En quelques heures, trente-cinq mille hommes périssent et des tas de pierres anonymes recouvrent des siècles d'une riche histoire culturelle.
Car cette ville des bords de l'Elbe n'a cessé d'attirer de nombreux artistes, qu'ils soient peintres, compositeurs, écrivains ou architectes. Les musées de Dresde renferment des toiles vénitiennes, florentines et allemandes, de Canaletto à Emil Nolde. Jean Sébastien Bach, Chopin, Weber, Liszt, y ont écrit des oeuvres admirables et Wagner y a découvert l'inspiration. La Madone Sixtine de Raphaël, acquise par Dresde, fut aussi un talisman pour des auteurs comme Friedrich Nietzsche.
Il fallait donc revenir sur l'histoire de cette ville étonnante qui devient, à la fin du XVe siècle, la capitale du duché de Saxe. Profitant des opulentes mines d'argent, les illustres princes saxons ont fait rayonner cette ville jusqu'à susciter l'intérêt des principales capitales européennes. Mais Dresde a succombé au péril du jeu politique. Elle s'est trompée d'allié en adhérant à la mégalomanie de Napoléon Ier, et a dû subir la revanche des souverains européens au XIXe siècle. C'est au XXe siècle que l'histoire de Dresde est la plus noire : du bombardement à l'occupation soviétique jusqu'au succès électoral du parti populiste droitier AfD, la trajectoire de cette ville unique n'a pas fini de nous surprendre.
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Quel devenir pour un enfant en difficulté scolaire en particulier s'il est désigné comme tel dès la maternelle ? Le spectre de l'échec scolaire nourrit l'angoisse des parents alors même que leur enfant n'est pas encore entré à l'école. On craint l'avenir. Des rêves se brisent. La réflexion proposée consiste à observer ces mécanismes qui induisent des difficultés scolaires dès le plus jeune âge et qui pourraient conduire nos chères têtes blondes à l'échec. Ainsi, Philippe Meyer examine-t-il l'organisation de la scolarité de nos enfants du premier jour de classe jusqu'à l'entrée au collège. Cela l'amène à aborder l'inaltérable et récurrent souci de la norme qui oriente l'enseignement. En toile de fond, l'auteur traite des conséquences de l'excès d'évaluations de toutes sortes. L'enfant n'est plus considéré pour ce qu'il sait, mais pour ce qu'il est supposé savoir. De cette analyse découlent deux questions : l'école démissionne-t-elle lorsqu'elle demande aux parents de parachever le travail de l'enseignant ou d'avoir recours à un spécialiste hors de ses murs ? Sous la pression d'une société qui ne tient plus ses promesses, l'école contribue-t-elle à fabriquer des individus marginaux et rebelles aux institutions ? Enfin, malgré le traitement et la prévention actuels de l'échec scolaire qui tendent à maintenir les enfants dans leurs difficultés vous saurez, grâce à cet ouvrage, comment mieux accompagner leur développement.
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De Otto von Bismarck à Fritz Lang, en passant par Charlemagne, Karl Marx, ou encore Marlène Dietrich, Phillipe Meyer retrace avec une écriture dynamique la vie des génies qui ont fait l'Allemagne.
Voici réunis les plus grands prodiges que l'Allemagne ait connus.
Issus de toutes les époques et de tous les milieux, ces beaux esprits sont ici décrits comme de véritables icônes nationales. Nombre de ces génies sont célèbres dans le monde entier, mais certains sont paradoxalement méconnus. Bien loin de se cantonner aux hommes politiques et aux dirigeants, Philippe Meyer fait la part belle aux auteurs, aux médecins, ou encore aux peintres. La proclamation de l'Empire allemand en 1871 grâce à Otto von Bismarck, les théories controversées d'Hannah Arendt sur le totalitarisme, l'invention d'une littérature traditionnelle allemande par les frères Grimm, le développement d'une architecture gothique par le Prussien Karl Friedrich Schinkel, ou bien les immenses avancées de la métaphysique opérées par Emmanuel Kant ne sont qu'un aperçu de toutes les réalisations accomplies par les virtuoses qui constituent la matière de ce livre.
Grâce à l'écriture assurée et passionnée de Philippe Meyer, cet ouvrage original est l'occasion pour chacun de mieux connaître son si proche voisin à travers ces hommes et ces femmes qui ont, chacun à leur échelle et à leur manière, transformé l'Allemagne. -
Pour des générations et des générations, paris aura été la ville où chacun, selon le mot de restif de la bretonne se trouve " agrandi à ses propres yeux ".
C'est qu'on peut s'y affranchir du regard des autres, se délester des pesanteurs et des routines, trouver le et les moyens d'être soi-même, faire son chemin. paris est une ville énergétique : " le malheureux y est distrait par la gaieté publique et le faible s'y sent fortifié des forces de la multitude ". c'est cette ville où s'inventèrent tant de libertés publiques et privées que j'ai voulu célébrer, prenant ma place dans la longue cohorte de ceux qui l'ont aimée, mêlant ma voix aux leurs, faisant écho à leurs mots comme à leurs chansons, espérant raviver chez ses habitants comme chez ses visiteurs une affection vivace, exigeante, jalouse, excessive : une affection à la mesure de paris.
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Onze portraits percutants qui aident à décrypter le paysage. Depuis la dernière campagne pour l'élection présidentielle de 2002, les cartes ont été redistribuées, la crise est arrivée, de nouvelles têtes ont surgi. Des candidats déclarés ou potentiels - Arnaud Montebourg, François Hollande, Marine Le Pen, Martine Aubry, Dominique Strauss Kahn jusqu'aux personnalités comme François Fillon, Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé, Eva Joly, Nicolas Hulot, Dominique de Villepin, Christine Lagarde, l'auteur scrute chacun d'entre eux.
Une grande acuité psychologique, un peu d'humour, un zeste de moralisme, les voilà dépouillés de leurs oripeaux médiatiques. Ils apparaissent tels qu'en eux-mêmes la rude politique les a façonnés. Hors écrans, hors micros, plus vrais que sur leurs photos retouchées, ils revivent sous la plume acérée d'un de nos plus brillants pamphlétaires. Pertinence de l'analyse, ironie du chroniqueur, efficacité du style, un grand Philippe Meyer.
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Dans mon pays lui-même
Philippe Meyer
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 9 Novembre 1994
- 9782253136095
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En brossant le portrait tantôt incisif, tantôt chaleureux, tantôt perplexe des hommes et des femmes qui occupent notre avant-scène politique, Eaux-fortes marie un sens de l'humour accompli a une observation clinique. «L'humoriste agace la chèvre et piétine le chou», écrivait Tristan Bernard. C'est à la tradition de ceux qui ne ménagent pas grand-chose (pas même leur propre intérêt) et qui ne respectent que leur langue maternelle que se rattache l'auteur de ces textes. Mais, au-delà d'une impertinence pertinente, au-delà d'un regard porté loin derrière les apparences, au-delà de portraits ciselés, Eaux-fortes exprime les questions que posent à tous la transformation de la vie politique française, l'usure de son personnel, l'absence de relève, la rareté des idées et des idéaux.
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Portraits acides et autres pensées édifiantes
Philippe Meyer
- Cherche Midi
- 12 Février 1999
- 9782862746296
Observateur iconoclaste de la société, Philippe Meyer nous offre dans ce florilège un portrait ironique et lucide de notre monde.
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Le ciel vous tienne en joie ; chroniques du toutologue
Philippe Meyer
- Fallois
- 16 Octobre 2013
- 9782877068437
Tous les matins à huit heures moins quatre sur France Culture, du lundi au vendredi et avec une interruption estivale, Philippe Meyer barytone la chronique du toutologue aux oreilles d'environ un demi-million d'auditeurs. Et cela depuis le mois de septembre 2010. Dans le club très fermé des chroniqueurs de radio, Philippe Meyer fait figure de ponte : il a longtemps tenu une chronique semblable sur France Inter, de 1989 à 2000, à peu près à la même heure, et qui a fait l'objet d'une publication exhaustive.
Depuis trente ans qu'il parle à la radio, Philippe Meyer est repéré pour son style et sa voix inimitables, et pour ses gimmicks fameux : longtemps " nous vivons une époque moderne " ou " le progrès fait rage ", toujours " Philippe Meyer, mammifère omnivore, bonjour " pour son émission La prochaine fois je vous le chanterai, aujourd'hui c'est " auditeur sachant auditer " qui ouvre la chronique, et " le ciel vous tienne en joie " qui la clôt. Ces indéboulonnables formules, gravées dans la mémoire des auditeurs, fixent leur attention avec la régularité d'une horloge.
Mais qu'est-ce qu'un chroniqueur ? Quand l'éditorialiste donne à penser, le chroniqueur donne à voir tel ou tel événement de l'actualité. Et qu'est-ce qu'un toutologue ? En italien, le tutologo parle de tout et parle de rien. Le chroniqueur toutologue de France Culture se fait fort de tirer de tous les événements qu'il éclaire, " la moelle substantifique ". Il parle de tout, et il en dit quelque chose, ou du moins il essaye, sans prétention. Conscient de la vanité du monde, il règle sa chronique sur cette constatation du fondateur de la modernité, Michel de Montaigne : " la plupart de nos vacations sont farcesques ".
Ce livre est une anthologie de trois années de chroniques, présentées dans l'ordre chronologique de leur diffusion à l'antenne. Comment les choisir ? On a écarté celles qui ne passent pas l'épreuve de la lecture, parce que Philippe Meyer y chantait, ou y imitait un accent, ou y jouait un personnage. Elles sont peu nombreuses. Il se trouve au contraire que les chroniques du toutologue, conçues pour être entendues, gagnent à être lues.
Pourquoi ? D'abord parce qu'elles sont écrites puis lues à l'antenne, et non improvisées.
Philippe Meyer suit en cela la voie tracée par son modèle, Alexandre Vialatte : la chronique est un genre littéraire. Il écrit avec un style savoureux, une syntaxe tarabiscotée mais impeccable, un vocabulaire rare, alternant les registres et citant régulièrement les plus grands - comme les plus petits, mais telle est la loi du chroniqueur, témoin de son temps.
Certes, on perd la voix, mais on gagne le recueil, qui prétend précisément rendre compte précisément de la diversité des tons et des faits. Le toutologue traite de politique, de littérature, de théâtre, de faits divers comme d'économie, parfois avec enthousiasme, parfois caustique, parfois indigné, parfois étonné. Truculent quand il parle des appétits de la table et de la chair, il se montre aussi digne lorsque vient le triste et grave moment d'honorer la mémoire des figures qui "ont quitté cette vallée de larmes".
À force d'être d'accord avec lui, nous sommes tentés de le laisser penser à notre place.
Mais vient une chronique qui nous déplaît, et cela d'autant plus qu'ayant été séduit à de nombreuses reprises, nous nous sentons trahis. Nous ne pouvons pas compter sur le toutologue, sinon pour nous prendre au dépourvu, nous mécontenter, nous irriter. Nous pensions l'avoir mis dans une case. Philippe Meyer ne rentre pas dans une case. Ou alors, dans la case Philippe Meyer. Et le recueil de ses chroniques nous rappelle une chose qui nous échappe trop souvent : La complexité du monde.
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Ils étaient allemands contre Hitler
Philippe Meyer
- L'Age D'Homme - Rue Ferou
- 23 Avril 2015
- 9782825144916
La résistance allemande au régime hitlérien demeure peu connue en France, sinon par les exactions de la Gestapo et le sacrifice du colonel Claus Schenk von Stauffenberg qui a attenté à la vie d'Hitler le 20 juillet 1944. Cet ouvrage décrit l'ensemble du mouvement hostile au national-socialisme avec ses motivations, ses innombrables sacrifices, son étendue à toute la société allemande et ses incroyables souffrances.
Les résistants allemands ont payé par leur sang la honte suscitée par la folie d'Hitler et celle de l'avoir amené au pouvoir. Ce livre rappelle aussi que la résistance a été à l'origine des réformes ayant permis d'instaurer la démocratie qui honore l'Allemagne contemporaine. En démontrant qu'il y eut bien «une autre Allemagne», Philippe Meyer justifie la place internationale de l'Allemagne démocratique.
La résistance en a été le moteur essentiel.
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Mémoires pour demain ; un médecin français sur le chemin de Genshagen
Philippe Meyer
- Odile Jacob
- 27 Janvier 2021
- 9782738153654
La haine a séparé pendant des siècles l'Allemagne et la France. Elle fut exacerbée par le régime nazi. Philippe Meyer en a personnellement souffert. Il a perdu ses grands-parents à Auschwitz.?Sa famille, d'origine juive et alsacienne, a en outre subi les affres de la Résistance.
Et pourtant !
Ce grand médecin et homme de science confie son admiration pour l'Allemagne et sa foi en l'Europe.
Une intense collaboration scientifique, médicale et culturelle avec l'Allemagne contemporaine lui a fait percevoir la nécessité d'un rapprochement encore plus étroit entre les deux pays.
Ayant oeuvré aux travaux de la Fondation Genshagen aux côtés des artisans de la réconciliation franco-allemande, Philippe Meyer a pris conscience de la richesse foisonnante d'une civilisation trop souvent réduite à des idées reçues. C'est de cet émerveillement que ce livre témoigne.
Au gré de ses promenades et de ses rencontres dans l'Allemagne tout à la fois balbutiante et audacieuse de la Wiedervereinigung, l'auteur nous invite aussi à découvrir la « grâce d'un peuple », à la suite de Mme de Staël, Heinrich Heine, Albert Schweitzer, Stefan Zweig ou Romain Rolland.
Cet itinéraire allemand au coeur de l'Europe est dédié à la mémoire de Simone Veil.
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Ceci est un livre " à sauts et à gambades ", un assemblage de tableaux et de croquis rapportés de ses promenades par un amoureux de Paris. Cet amour n'est pas aveugle : la tendresse, l'humour, la moquerie, la reconnaissance se retrouvent dans cette flânerie active d'un écrivain voyageur au coeur de sa ville préférée. On n'en a jamais fini avec Paris. Un lieu y répond à un autre, le présent le plus neuf y renvoie à quelque épisode du passé qui en élargit la compréhension. L'auteur poursuit ses escapades parisiennes avec une curiosité qui se nourrit constamment de ce qu'elle découvre. Il se poste à Saint-Eustache à la messe des charcutiers, il circule de nuit avec une équipe du Samu social, il visite un " espace de création ", il raconte Paris Plages, etc.
À pied, à vélo, à moto, il rit, s'énerve et s'émerveille. Le lecteur aussi.
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Une nouvelle histoire de Berlin qui fait voir physiquement la capitale de l'Allemagne à travers les grands événements qui l'ont constituée.
L'histoire de Berlin est une extraordinaire aventure humaine dont la connaissance éclaire celle de l'Europe contemporaine. Son histoire éclaire aussi celle d'un grand peuple qui a su se doter d'une culture remarquable ; le passé de presque toute l'Allemagne en a dépendu. Berlin a été successivement une bourgade slave puis un bourg allemand construit sur une terre aride et survivant par son commerce et la volonté inébranlable de la famille noble ayant reçu des empereurs germaniques la ville et ses terres avoisinantes, la province du Brandebourg. Cette famille, les Hohenzollern, a réussi à s'élever dans la hiérarchie nobiliaire, successivement, margraves, princes-Electeurs, grand Electeur, rois de Prusse et empereurs germaniques. En même temps, le bourg berlinois est devenu leur capitale et celle des immenses territoires qu'ils ont su rassembler autour d'elle, s'étendant des territoires baltes du Memel jusqu'aux anciens domaines romanisés du Rhin, et de la mer du Nord et de la Baltique aux sources du Danube.
En 1918, Guillaume II abdique et le IIe Reich s'écroule. Commence pour Berlin le dernier siècle tragique marqué successivement par le nazisme, la destruction de 1945 et la séparation de la ville entre un Est soviétique et un Ouest démocratique ; séparation incarnée par le fameux "mur". Sa chute rend à l'Allemagne son unité et à Berlin son aura internationale.
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Si nos perceptions visuelles dépendent de notre cerveau, est-ce bien la réalité que nous percevons ? Ou bien l'image projetée de notre organisation cérébrale ? Et si aucun de nous n'a le même cerveau qu'un autre, comment pouvons-nous voir le même monde ?
Ce livre de biologie pour philosophe est en même temps un livre de philosophie pour biologistes.
Philippe MEYER veut convaincre les uns qu'ils ne peuvent plus philosopher sans tenir compte de l'acquis des neurosciences ; et il veut formuler pour les autres les interrogations philosophiques soulevées par leurs résultats.