Sous le titre Le Souci du bien, sont réunis ici deux des plus fameux dialogues " socratiques " de Platon : Lysis et Charmide. Ces deux dialogues ne sont pas de simples traités " sur l'amitié " ou " sur la sagesse " (sous-titres respectifs des deux dialogues, que nous ont légués les exégètes antiques). Il s'agit de véritables débats philosophiques, enracinés dans un contexte historique, social, et symbolique. Plutôt que l'amitié à proprement parler (le terme de philia apparaît remarquablement peu dans le Lysis), l'auteur s'attaque aux notions que recouvrent les termes grecs de philos (ami) et philein (aimer). Platon, on le verra, subordonne d'ailleurs ces notions à l'amour du bien.
Dans le Gorgias (ou De la rhétorique), dont nous publions la belle traduction de Paul Chemla sous le titre Le Bonheur selon Socrate, Platon expose la pensée de Socrate qu'il développera dans le Phédon : pouvoir, richesses et plaisirs obtenus par des moyens douteux ne peuvent apporter le bonheur.
On trouvera sous ce titre, retraduits par myrto gondicas, deux des plus fameux dialogues de platon, lysis et charmide, qu'il est convenu de ranger dans la catégorie des " dialogues socratiques ".
L'un et l'autre s'emploient, dans une langue admirable, à définir le bien, à amener ce que platon considère comme une aspiration primordiale de l'homme en pleine clarté de la conscience.
" il y a plus à profiter pour un esprit supérieur dans une page de cet auteur que dans mille volumes de critiques. " denis diderot " la véritable philosophie des amants est celle de platon ; durant le charme, ils n'en n'ont jamais d'autre.
Un homme ému ne peut quitter ce philosophe. " jean-jacques rousseau.