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Raymond Buren
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L'art de la braise en plein air
Raymond Buren
- Les Éditions de l'Épure
- Lectures Nourricieres
- 19 Mai 2017
- 9782352552765
Ce livre est une forme de témoignage, profession de foi d'un humaniste qui aime et goûte le monde dans toutes ses diversités et qui nous invite à en partager le sel et le feu... avec gourmandise.
Raymond Buren nous livre, son regarde sur l'usage du feu, des origines à nos jours, et singulièrement son interpré-tation des différents modes de cuisson par le feu. Observateur curieux, il conte l'histoire des braises, mêlant références bibliques, mythologiques, historiques, gérographiques et culinaires. De l'Éthiopie aux Steppes, de l'Asie centrale, du Texas aux Îles sous le vent, du Beaujolais aux Ardennes, il entretient un feu nourri de recettes inattendues et nous décrit des mises à feu truculentes. Tout est cuit (ours, agneau, perche, saumon, boeuf, banane, etc.), braisé à point et narré sous toutes les latitudes avec toujours une pointe d'humour qui lui permet toutes les audaces.
Plus de 200 recettes...
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Barbacot : néologisme ? retour aux sources plutôt, car " barbacot " est le mot français des boucaniers de l'île de la tortue d hispaniola (aujourd'hui: haiti et saint-domingue) pour définir la grillade et fumaison des viandes sur claie.
Il est authentique. en tous les cas, il est plus phonétique que " barbecue " (prononcer " quiou "). il sonne clair et fort. raymond buren nous livre aujourd'hui, son regard sur l'usage du feu, des origines à nos jours, et singulièrement son interprétation des différents modes de cuisson par le feu. observateur curieux, il nous conte l'histoire des braises, mêlant à la fois références bibliques, mythologiques, historiques, géographiques et culinaires.
De l'ethiopie aux steppes de l'asie centrale, du texas aux iles sous le vent, du beaujolais aux ardennes, il entretient un feu nourri de recettes inattendues et nous décrit des mises à feu truculentes. tout est cuit (ours, agneau, perche, saumon, boeuf, banane, etc. ), braisé à point, et narré sous toutes les latitudes avec toujours cette pointe d'humour qui lui permet toutes les audaces (sur le gril).
Le tableau est saisissant et la braise prend mille itinéraires. toujours de bonne humeur, secret d'une certaine longévité, ce globe-trotter de la gastronomie à la joie de vivre communicative nous rappelle non sans gravité cependant, que "nous sommes des invités sur terre " (georges steiner) " affirmation qui proscrit chicanes, barrières, xénophobies et replis emmurés ". ce livre est une forme de témoignage, profession de foi d'un humaniste qui aime et goûte le monde dans toutes ses diversités et qui nous invite à en partager le sel.
Et le feu. avec gourmandise.
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Journal de route du prince Albert en 1909 au Cngo
Raymond Buren
- PAROLE ET SILENCE
- 1 Avril 2010
- 9782874021084
Ce livre contient le journal de route écrit de la main du Prince Albert au retour de son voyage au Congo en 1909, sur la base de ses carnets de notes et des commentaires de l'auteur. Le Prince Albert est le premier membre de la famille royale belge à être allé au Congo. Voulu et organisé par le Prince lui-même, il constitue un véritable exploit sportif. Á vélo, à pied, en bateau et en chemin de fer, il parcourut pendant près de 3 mois ce pays immense venant du Cap et de Rhodésie, à partir du Katanga afin de rejoindre le fleuve et redescendre sur Léopoldville, Matadi et Boma. Le journal n'a jamais été édité. Le Prince Albert n'en avait pas l'intention.
L'auteur a concentré ses commentaires sur le Katanga. Cette région - que le Prince Albert a tenu personnellement à visiter - était, à l'époque, pratiquement inoccupée par l'administration du Congo belge.
Pour Charles-Ferdinand Nothomb, préfacier, l'intérêt du Prince héritier pour les situations réelles et la description sans fard qu'il en fait montrent à quel point le prince était soucieux du bien commun des populations mais aussi de l'organisation de la colonie qui se met place. C'est ainsi que le Prince Albert n'hésite pas à fustiger l'inertie du capitalisme belge, lorsqu'il aborde la question des réserves minières du Katanga convoitées par les Britanniques, ou encore l'absolutisme léopoldien lorsqu'il évoque la vraie muraille de Chine voulue par Léopold II entre les deux pays. Et de poursuivre : "Les Belges ont rarement l'enthousiasme et l'esprit d'aventure inné, ils n'ont pas demandé mieux que de se désintéresser de l'entreprise africaine du Roi. Il y a là tout un courant à remonter et cela ne sera pas facile..." Et bien que, plus loin encore, dans un mouvement de colère, il écrive "Le travail en Afrique, l'or à Bruxelles, voilà la devise de l'État Indépendant", le Prince héritier est généralement admiratif face aux exploits réalisés en quelques années seulement par les Belges au Congo.