30 à 50 % des Occidentaux affirment avoir fait au moins une fois une expérience paranormale dans leur vie. Entre 50 et 70 % d'entre eux reconnaissent croire à au moins un phénomène paranormal. De plus en plus de Français se tournent vers des praticiens du paranormal. Mais les guérisseurs, voyants, médiums, magiciens et charlatans qui profitent de nos biais cognitifs sont légion. Alors comment faire la part de choses ?
Ce livre traite d'un sujet tabou, la science des phénomènes paranormaux : états modifiés de conscience, transmission de pensée, tables tournantes, expériences de mort imminente, tout ce qui dérange l'ordre normal des choses.
Pour la première fois, un livre écrit par un universitaire français propose un tour d'horizon complet et accessible de cette discipline méconnue. Son auteur, Renaud Evrard, travaille depuis quinze ans avec les scientifiques qui étudient la parapsychologie.
On découvre ainsi que certains de ces phénomènes rejoignent les recherches les plus en pointe, en physique quantique notamment. Tous ont un point commun : ils interpellent notre façon de voir le réel et repoussent les frontières de notre conscience.
Les expériences exceptionnelles, vécus hors-normes partagés par une large portion de la population, viennent bouleverser les modèles contemporains de la maladie mentale. Comment faire la part des choses entre « paranormal » et « folie » ? Pour un clinicien accueillant des personnes en difficulté face aux expériences exceptionnelles, ce qui peut paraître comme un déséquilibre deviendra, selon une autre lecture, une forme de rééquilibrage, une dynamique subjective.
Des ectoplasmes à la Sorbonne ? Deux voyantes impliquées dans l'affaire Dreyfus ? Pierre Curie prêt à enseigner la parapsychologie après son étude de la médium Eusapia Palladino à l'Institut général psychologique ? La France au sommet de la parapsychologie mondiale durant les Années folles ? Afin d'établir une science de l'esprit, ceux qui devinrent les psychologues n'exclurent d'abord aucune voie. Il y eut tant à apprendre des transes des somnambules magnétiques, de l'automatisme des médiums et des observations de fantômes, que la psychologie reste marquée à jamais par son cheminement à travers les méandres du psychisme. Ce n'est que tardivement qu'un prétendu divorce fut prononcé, la faute en étant attribuée à la pseudo-scientificité supposée de cette exploration du potentiel humain. Ainsi scindée, la psychologie du XXème siècle refoula progressivement sa légende pour mieux se faire reconnaître comme science, n'échappant pourtant guère aux retours insistants de ces questions hétérodoxes. En cheminant aux côtés de dix chercheurs remarquables, dont les Prix Nobel Pierre Curie et Charles Richet, vous découvrirez l'une des faces obscures de l'histoire des sciences françaises. S'appuyant sur des recherches académiques, la consultation d'archives spécialisées ainsi que sur des échanges avec des descendants de chercheurs, cette enquête retrace 150 ans d'une légende inspirée de faits réels. Ce livre ouvre à une meilleure compréhension du rapport entretenu par notre société avec ceux qui osent encore affirmer faire l'expérience du paranormal.
Le paranormal fait intégralement partie de nos sociétés, quand bien même il est souvent relégué aux marges des institutions. Que de paradoxes soulève cet objet dont l'importance est proportionnelle à l'apparente indifférence des universitaires ! Alors qu'un Occidental sur trois affirme avoir vécu au moins une "expérience exceptionnelle" (c'est-à-dire une expérience interprétée comme paranormale), qu'une majorité de la population adopte au moins une croyance paranormale, nombreux se sentent encore démunis face à l'inconnu.
De nos jours, l'étude des expériences exceptionnelles et des croyances paranormales est redevenue une discipline académique : la psychologie anomalistique ou psychologie des anomalies. Celle-ci fait l'objet de recherches et d'enseignements au sein d'une douzaine de départements universitaires rien qu'au Royaume-Uni. Pourrait-il également exister une sociologie anomalistique ? Serait-elle apte à dépasser tout réductionnisme psychologisant pour appréhender l'étendue des rapports entre le paranormal et les institutions, les politiques, les cultures, les médias, les religions, les imaginaires...
En somme, avec tous les aspects habituellement traités par les sciences sociales ? Cet ouvrage se veut un premier pas sur cette voie. Il réunit les contributions de spécialistes allemands, anglais, belges, canadiens, français et étasuniens, qui analysent cette question à mi-chemin entre la psychologie et la sociologie, sous la direction du psychologue Renaud Evrard et du sociologue Eric Ouellet.
Comment la compréhension de notre condition mortelle influe-t-elle en retour sur la manière dont nous menons nos vies, sur l'idée que nous nous faisons d'une vie digne d'être vécue ? C'est à ces questions que se consacrent les contributeurs de ce volume. Ils sont philosophes, psychologues, psychanalystes et observateurs des croyances. Ils envisagent d'un oeil critique la philosophie de Bergson la logothérapie de Viktor Frankl et la psychologie transpersonnelle ; ils s'interrogent sur les frontières du « moi », sur la pertinence d'une référence à l'« âme » ; enfin ils discutent des différentes voies par lesquelles ce faisceau d'expériences, de théories et d'hypothèses peuvent contribuer à préciser, pour chacun, l'échelle des valeurs éthiques et spirituelles qui constituent une vie pleinement humaine.
On pensait tout savoir de la mort. Et puis... Pour certains professionnels, la pandémie de COVID-19 et la légalisation de l'euthanasie sont venues transformer les pratiques. Pour d'autres, la mort s'est vêtue de surprises. La lucidité terminale a rendu les mourants plus vivants que jamais. D'autres se sont même faits les témoins d'expériences de mort imminente dont ils sont revenus profondément différents. N'est-il pas temps d'actualiser nos pratiques et nos réflexions en explorant ce qu'il se passe aux frontières de la mort ? De prendre connaissance des progrès scientifiques sur ces sujets ? Des chercheurs de langue française et allemande se sont réunis pendant trois ans pour partager leurs découvertes et confronter leurs points de vue. Il en résulte cet ouvrage collectif où se croisent historien des religions, biologiste, psychologues, philosophes, anthropologues, théologien, etc. Les frontières culturelles et disciplinaires ont été transgressées car la mort s'appréhende mieux à plusieurs.
Se soigner, c'est choisir (ce) qui peut nous faire du bien. Ce choix passe donc par notre propre regard sur l'origine du mal et les remèdes appropriés. En matière de santé mentale, ces maux qui peuvent prendre les noms de «dépression», «deuil», «hallucinations», etc., continuent à être connotés négativement. À quels soins se vouer sans passer pour un fou, un marginal, ou un arriéré? Transformer ces maux en histoires de guérison et d'évolution passe quelquefois par des praticiens non conventionnels, à travers un «pluralisme thérapeutique» encore mal compris. En France, ces guérisseurs, mais également ces voyants, désensorceleurs, passeurs d'âmes et autres chamanes viennent enrichir l'offre de soin actuelle. À la croisée des regards d'anthropologues et de «psys», cet ouvrage propose un éclairage scientifique sur un champ méconnu, aux marges de la clinique.
Avec les contributions de L. Demailly, C. Lemonnier, Th. Rabeyron et A. Abchiche, D. Lombardi, E.-E. Schmitt, D. Kessler-Bilthauer, R. Evrard, A. Bellio, M. Laurent et P.-L. Rabeyron.