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Robert Souriaud d'albret
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Une autre sagesse au XIXe siècle ; Maeterlinck, Baudelaire, Fustel de Coulanges ; les temps d'art
Robert Souriaud d'albret
- Connaissances Et Savoirs
- 29 Septembre 2011
- 9782753901971
Quel lien pourrait-il unir Maurice Maeterlinck, Charles Baudelaire et Fustel de Coulanges ? La sagesse, qui transpire dans La Sagesse et la Destinée, se révèle in fi ne dans Les Paradis Artifi ciels, se dévoile à deux niveaux dans La Cité Antique. La sagesse, pilier central de trois oeuvres aux sujets à première vue si différents. Mais l'Art lui-même n'est-il pas un terreau fertile de la sagesse ?
Mêlant à la fois littérature et philosophie, Robert G. Souriaud d'Albret sonde l'oeuvre de trois auteurs, questionnant leur âme comme leurs fi gures de style. Riche et remarquablement mené, de l'humanisme à la spiritualité, du rapport au bonheur à l'éthique du beau, voici un opus vivement recommandé aux amoureux des lettres et aux étudiants.
Robert Georges Souriaud d'Albret est professeur honoraire en Lettres. Né à Paris en 1927, il a exercé à Lyon, à Casablanca, en Aveyron, à Toulouse et à Pointe-à-Pitre. Il a créé une troupe de théâtre à Lyon, et un Club- Théâtre au lycée international de Colomiers. Mentionné à l'Université de Toulouse pour un travail de Recherches sur l'humanisme de Maeterlinck en 1982, il est également le lauréat en 1990 de l'Académie des Jeux Floraux pour sa poésie " crétoise ".
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Où allez-vous Gaspard ? Tome 1 ; mémoires d'un autre
Robert Souriaud d'albret
- Societe Des Ecrivains
- 4 Mars 2016
- 9782342048643
« Et ainsi, chaque fois que Gaspard terminait une histoire, il lui trouvait un couronnement, ou bien elle se prolongeait dans un silence qui la suivait et qu'il rompait avec la jovialité affectée et la pudeur de ceux qui abrègent ce temps de recueillement quasi pontifical succédant à une période plus ou moins doctorale. Mais on rencontre peu cette inclination chez les narrateurs in vivo. Je pressentis cette fois qu'il allait croire devoir s'en expliquer, ou s'en excuser. Je prévins cette précaution inutile : - J'apprécie beaucoup l'art que vous avez de faire déboucher les cours divers de vos aventures dans des mers de réflexions où la pensée s'étale. Je vous suis très bien, parfois je crois même vous avoir précédé. » Il y a dans ce roman de formation composé sous la forme d'un dialogue - voire même de confidences par endroits - plus que le dit de l'enfance et de la jeunesse de Gaspard, avec ce que celles-ci peuvent avoir de beau et de tragique, de doux et de traumatique. En effet, il y a encore dans ce texte un sourd et sensible hommage à la littérature. Du personnage qui se raconte et n'est pas sans rappeler une figure de conteuse comme Shéhérazade aux références littéraires, des passages quasi rousseauistes à l'élégance de la plume, cette oeuvre, ample et majestueuse, ne cesse finalement de clamer l'amour des mots.