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Serge Tisseron
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L'empathie est partout. Dans les manuels de développement personnel, dans les recettes de marketing et même dans la bouche de certaines personnalités politiques en quête d'éléments de langage. À trop l'utiliser, ce terme s'en trouve galvaudé. S'agit-il vraiment de ressentir les émotions d'autrui, de « se mettre à sa place » ? Les animaux en sont-ils capables ? Comment l'empathie peut-elle tourner à la manipulation ?
Pour y répondre, les philosophes, les psychologues et les neuroscientifiques se sont longuement interrogés. Ils ont esquissé quelques réponses à travers la fameuse théorie de l'attachement ou encore le rôle crucial des neurones miroirs. Dans leur sillage, Serge Tisseron s'emploie à lever un certain nombre de quiproquos pour affronter toute la complexité de l'empathie. Il met l'accent sur ses deux facettes indissociables - l'empathie affective et l'empathie cognitive - et fait le point sur un phénomène que l'on pratique tous les jours sans le savoir. -
Tout enfant grandit au milieu des secrets, simplement parce qu'il est confronté à des mots, à des mimiques et à des attitudes d'adultes dont il ne comprend pas le sens. Bientôt, il questionne. Parfois on lui répond, ou on lui sourit en lui disant qu'il le saura quand il sera plus grand. D'autres fois, ses questions suscitent chez ses parents des réactions de colère, de tristesse ou de gêne incompréhensibles. Ces réactions, qui sont les « suintements » d'un secret de famille, incitent l'enfant à penser qu'on lui cache quelque chose de grave, et l'invitent à le deviner tout en lui interdisant tacitement d'y parvenir. De cette injonction contradictoire naissent des troubles dans sa construction psychique : le traumatisme vécu et tu par la première génération « ricoche » sur la deuxième, voire sur la troisième. Pour en guérir, il faut commencer par accepter que ces secrets s'opposent moins à l'idée d'une Vérité qu'il faudrait découvrir qu'à la communication entre les membres de la famille.
Et la première chose à dire à un enfant pour commencer à l'en libérer est : « Tu n'y es pour rien. »
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Le mystère de la chambre claire : photographie et inconscient
Serge Tisseron
- Flammarion
- Champs Art
- 8 Juin 2022
- 9782080285027
La photographie n'existe pas seulement sous la forme d'images rangées dans les albums familiaux ou présentées dans les expositions. Elle est d'abord une pratique qui se passe d'images. Partant de ce constat, l'auteur s'intéresse ici aux gestes du photographe, professionnel ou amateur:regarder à travers un viseur, appuyer sur le bouton, développer une image, la commenter sont autant de façons de nous approprier nos diverses expériences du monde.Sur ce chemin, Serge Tisseron est conduit à remettre en cause quelques lieux communs. Non, la photographie n'est pas seulement nostalgie du passé. Elle est toujours partagée entre deux désirs opposés et complémentaires:l'un vise à arrêter le défilement du temps et à figer la représentation, l'autre anticipe et accompagne le mouvement du monde. Le premier est mélancolie, le second est bonheur.
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« La honte doit changer de camp ». Ce mot d'ordre, qui peut paraître brusque, correspond à la violence subie par une victime, ainsi qu'à la violence de sa colère qui lui a permis de survivre aux traumatismes de honte. Car contrairement à ce qui a été initialement pensé, la honte n'élimine pas toutes les émotions qui accompagnent la situation traumatique. Il en existe au moins une qui non seulement n'est pas évincée par ce type d'événement, mais qui au contraire s'en nourrit : la rage.
Unanimement salué depuis sa première parution, ce livre propose une lumineuse et passionnante analyse d'un des sentiments humains les plus fréquemment éprouvés. -
Empathie et manipulations : les pièges de la compassion
Serge Tisseron
- Albin Michel
- Espaces Libres ; Psychologie
- 2 Septembre 2020
- 9782226451347
Empathie : évocateur d'altruisme, voire d'amour, ce mot a de quoi séduire en ces temps où nous cherchons des raisons d'espérer. Pourtant, l'empathie est menacée, notamment par des manipulations qui en brouillent les enjeux. Ainsi, l'empathie pour la souffrance d'autrui est exploitée à des fins malhonnêtes ; l'idéalisme généreux des adolescents est détourné par des extrémistes ; de nouveaux systèmes économiques exonèrent les acteurs de la maltraitance de leurs responsabilités ; des profiteurs voient dans l'empathie un moyen de s'enrichir...
D'où l'alerte lancée par Serge Tisseron : réfléchissons à nos bonnes intentions et aux pièges dans lesquels elles peuvent nous entraîner. L'empathie peut être un champ de manipulations et même un terrain de luttes idéologiques. Attention : danger ! Serge Tisseron, psychanalyste, psychiatre, est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages dont, publiés aux éditions Albin Michel : Comment Hitchcock m'a guéri, Vérités et mensonges de nos émotions, Virtuel mon amour, L'Empathie au coeur du jeu social, Fragments d'une psychanalyse empathique, Le jour où mon robot m'aimera, Mort de honte. -
Le mot "résilience" rencontre aujourd'hui un succès considérable. Pourtant, si elle constitue pour certains un véritable tournant dans la façon de considérer la psychopathologie, la résilience n'est pour d'autres qu'un habillage neuf pour désigner divers processus connus depuis longtemps : ceux qui permettent de résister à un traumatisme ou de se reconstruire après lui. Serge Tisseron analyse les raisons de l'attrait que la résilience suscite.
Il expose son histoire, d'abord américaine, et pointe les divergences autour de ses définitions et de ses usages. Tantôt processus et tantôt trait de personnalité, sorte d'immunologie psychique ou méthode de prévention, la résilience connaît en effet de multiples déclinaisons et recouvre des conceptions variées, voire opposées.
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Vérités et mensonges de nos émotions
Serge Tisseron
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche Psychologie Et Developpement Personnel
- 8 Juin 2011
- 9782253131830
Les émotions apparaissent souvent comme un ultime refuge. La culture de l'authenticité basée sur les émotions se développe de plus en plus. Il faut faire ce que l'on "ressent", il est toujours conseillé de "ressentir" ce que l'on fait. Et si les émotions nous trompaient ? Les émotions que nous éprouvons sont loin d'être toujours le reflet de nos expériences intimes du monde. Il y en a que nous nous cachons à nous-mêmes et d'autres que nous nous interdisons d'éprouver. Ce livre nous engage à identifier nos différentes émotions, car c'est en les cernant qu'on peut arriver à s'en dégager et à les maîtriser.
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Plus que jamais, il faut préserver nos bébés de la télévision mais également de tous les écrans qui en quelques années ont colonisé notre quotidien. Rendant compte des recherches récentes qui corroborent le contenu de cet ouvrage, Serge Tisseron alerte les parents et les professionnels sur ce problème majeur de santé publique.
Non, la télévision pour les bébés n'est pas un divertissement sans danger ! Non, elle n'est pas un outil de découverte du monde ! Non, elle ne peut pas constituer un support d'échanges familiaux ! Et encore moins faire o?ice de nounou !
Chez les bébés, la télévision ne s'appuie pas sur des repères déjà élaborés, elle participe à la construction de leur cerveau, de leur psychisme, de leur rapport aux autres. Elle n'est qu'une pièce du gigantesque dispositif que les marchands de « temps de cerveau disponible » ont imaginé pour imposer leur vision du monde et leurs intérêts.
Cette nouvelle édition enfonce le clou en citant les travaux de recherche parus depuis 2013. Ceux-ci montrent sans ambiguïté que les troubles liés à la surconsommation d'écrans mesurés à 13 ans sont corrélés au temps passé devant un écran avant l'âge de trois ans. Les parents et ceux qui s'occupent des bébés doivent absolument comprendre l'importance de tenir l'enfant de moins de trois ans à l'abri des écrans.
Les programmes qui défilent sur un écran de télévision, et auxquels le jeune enfant ne comprend très vite plus rien, menacent plusieurs de ses capacités : l'acquisition du langage, de l'attention et de la concentration, la possibilité d'identifier les mimiques d'autrui, et même l'empathie. C'est ce qu'ont montré les résultats des recherches, notamment celle que mène depuis vingt ans par Linda Pagani, professeur à l'École de psychoéducation de Montréal.
Ainsi en 2010, elle a montré que les enfants qui avaient passé plus d'une heure par jour devant le petit écran lorsqu'ils étaient en âge de débuter la marche présentaient divers retards du développement par rapport à ceux qui y avaient passé moins d'une heure. Puis, en 2016, elle s'est intéressée aux compétences sociales de ces mêmes enfants âgés maintenant de 13 ans. Son étude montre que le fait d'avoir eu une consommation télévisuelle importante à l'âge de deux ans et demi accroît, à 13 ans, le risque de victimisation et d'isolement social, et favorise l'adoption d'un comportement violent et antisocial envers les autres élèves.
La petite enfance est en e?et un moment particulièrement important dans le développement des zones du cerveau impliquées dans l'autorégulation de l'intelligence émotionnelle. C'est à cet âge que l'enfant apprend à constituer le visage de l'autre comme support de construction émotionnelle partagée. Or chaque heure passée devant un écran est perdue pour un échange en face à face avec un adulte ou un autre enfant. Et cela est d'autant plus grave que dans la petite enfance, le nombre d'heures de veille dans une journée est limitée.
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Le mot de " résilience " rencontre aujourd'hui un succès considérable. Pourtant, si elle constitue pour certains un véritable tournant dans la façon de considérer la psychopathologie, la résilience n'est pour d'autres qu'un habillage neuf pour désigner divers processus connus depuis longtemps : ceux qui permettent de résister à un traumatisme et/ou de se reconstruire après lui.
L'auteur analyse les raisons de l'attrait que la résilience suscite. Il expose son histoire, d'abord américaine, et pointe les divergences autour de ses définitions et de ses usages. Tantôt processus et tantôt trait de personnalité, sorte d'immunologie psychique ou méthode de prévention, la résilience connaît en effet de multiples déclinaisons et recouvre des conceptions variées, voire opposées.
Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste, directeur de recherches à l'Université Paris X Nanterre. Ses recherches personnelles portent sur trois thèmes : les secrets de famille, les relations que nous établissons avec les images et nos rapports aux nouvelles technologies. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont plusieurs best-sellers comme Tintin chez le psychanalyste (1985) et Secrets de famille, mode d'emploi (1996).
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« Le mot d'ordre La honte doit changer de camp peut paraître violent, mais il faut comprendre qu'il correspond à la violence que la victime a subie, et aussi à la violence de la colère qui lui a permis de survivre aux traumatismes de honte.
Car la honte ne tue pas toutes les émotions qui ont accompagné la situation traumatique inaugurale, comme je l'avais initialement pensé. Il existe au moins une émotion qui non seulement n'est pas tuée par elle, mais qui au contraire s'en nourrit, c'est la rage. » Serge Tisseron Unanimement salué depuis sa première parution, ce livre propose une lumineuse et passionnante analyse d'un des sentiments humains les plus fréquemment éprouvés. -
Comment Hitchcok m'a guéri ; que cherchons-nous dans les images ?
Serge Tisseron
- Pluriel
- Pluriel
- 6 Avril 2011
- 9782818501214
Serge Tisseron est psychanalyste. Il a notamment publié en Pluriel L'intimité surexposée ainsi que Psychanalyse de l'image.
Partant de son expérience personnelle, Serge Tisseron évoque ici une expérience que la fréquentation du cinéma d'Hitchcock devait lui permettre de comprendre : « j'ai en effet vécu dans mon enfance la même situation que celle des héros de ses films, cherchant sans y parvenir à m'accrocher à un regard - celui de ma mère - pour y trouver mon salut. » Au-delà de cette évocation, c'est à une lecture analytique des fonctions de l'image cinématographique que se livre l'auteur, ouvrant ainsi de nouveaux aperçus à la cinéphilie. -
Du livre et des écrans
Serge Tisseron
- Manucius
- Modelisations Des Imaginaires
- 18 Avril 2013
- 9782845781528
Depuis le développement de l'imprimerie, la civilisation occidentale vivait dans la culture du livre comme les poissons vivent dans l'eau, c'est-à-dire sans le savoir. Elle avait à ce point imprégné nos façons de sentir et de penser que nous avions fini par la confondre avec la nature humaine. Les technologies numériques nous ont brutalement confrontés au fait qu'il existe d'autres relations possibles à l'identité, au temps, aux autres, à l'espace et aux apprentissages. Et du coup, nous ne pouvons plus penser l'homme, la culture, l'enseignement et l'éducation de la même façon.
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Combien de parents dont l'enfant « va mal » seraient très étonnés d'apprendre que son comportement peut-être lié à un secret, caché deux générations auparavant pour ne pas « inquiéter inutilement » les descendants !
Qu'est-ce qu'un secret de famille ? Comment se découvre-t-il ? Quel trouble peut-il transmettre ?
Ce livre, clair et positif, raconte et explique comment les secrets de famille peuvent agir sur plusieurs générations.
Et l'auteur nous donne un mode d'emploi des secrets : comment aller à leur rencontre et éviter ainsi qu'ils ne pèsent sur le destin de nos enfants.Serge Tisseron est psychiatre et psychanalyste.
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Sur le divan du psychanalyste s'expriment aussi bien les joies et les espoirs de l'humanité que ses craintes et ses frustrations. Le lecteur retrouve ici les héros de "bulles de divan" aux prises avec un inconscient qui se révèle à eux dans les menus détails du quotidien. C'est là que l'humour de Tisseron le débusque avec bonheur. Ces séances imaginaires, qui s'approchent de la vérité de toute thérapie, contribuent ainsi à rendre la psychanalyse plus humaine et plus proche.
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Préface Introduction Chapitre I - Histoire d'une boîte à outils Un mot aux mille visages Une préhistoire américaine Les pionniers : une épidémiologie des facteurs de protection Le rôle de la personnalité et de l'environnement Résilience et qualité de l'attachement Théorie de l'attachement et mentalisation Les modèles de l'aptitude adaptative Neurobiologie de la résilience La confrontation avec la psychanalyse Chapitre II - Famille, école et communautés à l'épreuve de la résilience Les facteurs de résilience La famille L'école L'équipe soignante La communauté et la culture Chapitre III - Les recettes du succès Un carrefour de tendances Une stratégie d'images : les métaphores et les oxymores La petite boutique des idéaux Des vecteurs de mobilité institutionnelle Chapitre IV - Constatation, explication ou prédiction ?
Le risque de la morale Le risque de sous-estimer les ricochets des traumatismes entre les générations Méconnaître la complexité des interrelations entre un sujet et son environnement Le risque d'idéaliser la création et de méconnaître la banalité du clivage Le risque de prédire la résilience Les dangers de la prévention prédictive : les tests de résilience Conclusion Bibliographie
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L'enfant, les robots et les écrans
Frédéric Tordo
- Dunod
- Inconscient Et Culture
- 5 Avril 2017
- 9782100758616
Les technologies numériques sont porteuses à la fois de grandes inquiétudes et de grands espoirs. Et le domaine de la vie psychique n'échappe pas à cette ambivalence. Les réseaux sociaux sont accusés de rendre bête et les jeux vidéo d'inciter les jeunes à oublier l'ensemble de leur réalité quotidienne. Quant aux robots, ils sont aujourd'hui surtout perçus comme des menaces pour l'emploi, voire pour les libertés. Mais parallèlement à ces inquiétudes, des psychologues et des psychiatres de plus en plus nombreux voient dans ces nouveaux objets l'opportunité de créer des médiations nouvelles. Dans cet ouvrage, les meilleurs experts français en médiations numériques, et quelques pionniers des médiations robotiques, exposent, dans un langage clair et précis, leurs pratiques et leurs résultats. Avec Serge Tisseron, Frédéric Tordo, O. Duris. T. Chaltiel, R. Gaboriau, S. Sakka, L. Sarfaty, B.Virole, A. Barreau, M. Legrand, C. Liège, S. Navarro, G. Parchantour, J. Picard, E. Redois.
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Le mot de " résilience " rencontre aujourd'hui un succès considérable.
Pourtant, si elle constitue pour certains un véritable tournant dans la façon de considérer la psychopathologie, la résilience n'est pour d'autres qu'un habillage neuf pour désigner divers processus connus depuis longtemps : ceux qui permettent de résister à un traumatisme et / ou de se reconstruire après lui. L'auteur analyse les raisons de l'attrait que la résilience suscite. Il expose son histoire, d'abord américaine, et pointe les divergences autour de ses définitions et de ses usages.
Tantôt processus et tantôt trait de personnalité, sorte d'immunologie psychique ou méthode de prévention, la résilience connaît en effet de multiples déclinaisons et recouvre des conceptions variées, voire opposées.
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Célèbre pour ses recherches sur Tintin, les secrets de famille et les images, Serge Tisseron sait aussi faire preuve d'un humour dévastateur dont témoignet sa thèse de médecine en bande dessinée et ses albums. Il porte ici un regard décapant sur des instantanés de cures imaginaires, nous invitant à en rire et, pourquoi pas, à nous y reconnaître.
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Ce livre est une analyse nuancée du phénomène " Loft Story ". Spécialiste de la question de l'image, L'auteur montre à quels ressorts cachés renvoie le succès d'une telle émission, qu'on ne peut assimiler au seul voyeurisme : les jeunes qui se sont passionnés pour les aventures mises en scène dans le " Loft " sont aussi à la recherche de modèle de comportements. Mais ce succès révèle également une passion pour l'exposition de soi, ce que l'auteur appelle " l'extime ", qui n'est pas sans engendrer de nouvelles difficultés psychologiques. Le risque de manipulation est là aussi, loin des condamnations hâtives comme des engouements commerciaux, une réflexion de qualité sur un phénomène de société.
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A l'image des récits de voyage si souvent privilégiés par la BD, Serge Tisseron nous convie à une exploration dans l'espace et dans le temps où s'entrecroisent notre enfance lointaine, notre créativité timide, notre corps oublié, nos rêves...
Que se passe-t-il lorsque nous lisons une bande dessinée ? Pourquoi certains d'entre nous en sont-ils férus et d'autres non ? Quels sont les mécanismes et les effets sur la vie psychique de cette lecture qui entremêle textes et dessins ? Comment peuvent-ils se comparer à ceux que produisent le roman-photo ou le cinéma ?
D'une case à l'autre, ou d'une fenêtre à l'autre, nous cherchons dans la BD à la fois des représentations de nos états intérieurs et un cadre pour nos pensées. Que nous soyons captivés par le récit ou que nous nous abandonnions à la cueillette des images, nous en sortons parfois plus fragiles mais aussi parfois plus forts, à condition que nous sachions nous approprier les images pour les réinventer.
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Enfants sous influence : Les écrans rendent-ils les jeunes violents ?
Serge Tisseron
- 10/18
- Fait Et Cause
- 2 Octobre 2003
- 9782264037817
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Comment hitchcook m'a gueri ; que cherchons-nous dans les images ?
Serge Tisseron
- Pluriel
- Pluriel ; Psychanalyse
- 14 Septembre 2005
- 9782012792517
Quand une image nous fascine, c'est toujours parce qu'elle rencontre un écho au plus profond de nous. Prenant cette affirmation au sérieux, Serge Tisseron se lance à la rencontre des raisons qui ont rendu certaines images d'Hitchcock fascinantes pour lui. Au bout de son parcours, il découvre finalement un traumatisme d'enfance qui sommeillait dans sa mémoire, attendant que quelque image le réveille comme une belle endormie...
Au-delà de cette évocation, c'est à une lecture analytique des fonctions des images qu'il nous convie, et à tout ce que nous pouvons gagner à les suivre, ouvrant ainsi de nouveaux aperçus sur les désirs du spectateur de cinéma.
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Le mot de " résilience " rencontre aujourd'hui un succès considérable. Pourtant, si elle constitue pour certains un véritable tournant dans la façon de considérer la psychopathologie, la résilience n'est pour d'autres qu'un habillage neuf pour désigner divers processus connus depuis longtemps : ceux qui permettent de résister à un traumatisme et/ou de se reconstruire après lui. L'auteur analyse les raisons de l'attrait que la résilience suscite. Il expose son histoire, d'abord américaine, et pointe les divergences autour de ses définitions et de ses usages. Tantôt processus et tantôt trait de personnalité, sorte d'immunologie psychique ou méthode de prévention, la résilience connaît en effet de multiples déclinaisons et recouvre des conceptions variées, voire opposées.
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Le mot de " résilience " rencontre aujourd'hui un succès considérable. Pourtant, si elle constitue pour certains un véritable tournant dans la façon de considérer la psychopathologie, la résilience n'est pour d'autres qu'un habillage neuf pour désigner divers processus connus depuis longtemps : ceux qui permettent de résister à un traumatisme et/ou de se reconstruire après lui. L'auteur analyse les raisons de l'attrait que la résilience suscite. Il expose son histoire, d'abord américaine, et pointe les divergences autour de ses définitions et de ses usages. Tantôt processus et tantôt trait de personnalité, sorte d'immunologie psychique ou méthode de prévention, la résilience connaît en effet de multiples déclinaisons et recouvre des conceptions variées, voire opposées.