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3-6-9-12+ : Apprivoiser les écrans et grandir
Serge Tisseron
- Eres
- 1001 Et +
- 18 Janvier 2024
- 9782749279145
Dans cette édition augmentée, Serge Tisseron poursuit son combat pour comprendre les impacts des écrans sur le développement de nos enfants, et le nôtre. Il met ici à jour ces propos aux vues des évolutions des recherches mais également de la généralisation de l'usage des réseaux sociaux même chez les très jeunes. Son objectif : construire ensemble une société connectée, responsable et créative grâce à une prévention raisonnée et une éducation avisée.
Les outils numériques bouleversent tous les domaines : le rapport aux savoirs et aux apprentissages, la construction de l'identité et les formes du lien social. Nous pouvons à tout moment choisir de les utiliser pour démultiplier nos possibilités d'agir sur le monde, ou au contraire pour les fuir et les ignorer, dans des pratiques qui deviennent rapidement pathologiques, des jeux video aux réseaux sociaux. Pour permettre à nos enfants de s'engager du bon côté, Serge Tisseron propose les balises 3-6-9-12 pour guider parents et éducateurs pour y parvenir en introduisant les écrans dans leur vie au bon moment et de la bonne façon. Elles s'appuient sur trois principes éducatifs : l'alternance des activités avec et sans écran, l'accompagnement et l'apprentissage de l'autonomie. Il en résulte quatre conseils valables pour tous les enfants, quel que soit leur âge : choisir avec eux des programmes de qualité, limiter les temps d'écrans, parler de ce qu'ils voient et font sur les écrans, et encourager les pratiques créatives, avec ou sans outils numériques. -
Plus que jamais, il faut préserver nos bébés de la télévision mais également de tous les écrans qui en quelques années ont colonisé notre quotidien. Rendant compte des recherches récentes qui corroborent le contenu de cet ouvrage, Serge Tisseron alerte les parents et les professionnels sur ce problème majeur de santé publique.
Non, la télévision pour les bébés n'est pas un divertissement sans danger ! Non, elle n'est pas un outil de découverte du monde ! Non, elle ne peut pas constituer un support d'échanges familiaux ! Et encore moins faire o?ice de nounou !
Chez les bébés, la télévision ne s'appuie pas sur des repères déjà élaborés, elle participe à la construction de leur cerveau, de leur psychisme, de leur rapport aux autres. Elle n'est qu'une pièce du gigantesque dispositif que les marchands de « temps de cerveau disponible » ont imaginé pour imposer leur vision du monde et leurs intérêts.
Cette nouvelle édition enfonce le clou en citant les travaux de recherche parus depuis 2013. Ceux-ci montrent sans ambiguïté que les troubles liés à la surconsommation d'écrans mesurés à 13 ans sont corrélés au temps passé devant un écran avant l'âge de trois ans. Les parents et ceux qui s'occupent des bébés doivent absolument comprendre l'importance de tenir l'enfant de moins de trois ans à l'abri des écrans.
Les programmes qui défilent sur un écran de télévision, et auxquels le jeune enfant ne comprend très vite plus rien, menacent plusieurs de ses capacités : l'acquisition du langage, de l'attention et de la concentration, la possibilité d'identifier les mimiques d'autrui, et même l'empathie. C'est ce qu'ont montré les résultats des recherches, notamment celle que mène depuis vingt ans par Linda Pagani, professeur à l'École de psychoéducation de Montréal.
Ainsi en 2010, elle a montré que les enfants qui avaient passé plus d'une heure par jour devant le petit écran lorsqu'ils étaient en âge de débuter la marche présentaient divers retards du développement par rapport à ceux qui y avaient passé moins d'une heure. Puis, en 2016, elle s'est intéressée aux compétences sociales de ces mêmes enfants âgés maintenant de 13 ans. Son étude montre que le fait d'avoir eu une consommation télévisuelle importante à l'âge de deux ans et demi accroît, à 13 ans, le risque de victimisation et d'isolement social, et favorise l'adoption d'un comportement violent et antisocial envers les autres élèves.
La petite enfance est en e?et un moment particulièrement important dans le développement des zones du cerveau impliquées dans l'autorégulation de l'intelligence émotionnelle. C'est à cet âge que l'enfant apprend à constituer le visage de l'autre comme support de construction émotionnelle partagée. Or chaque heure passée devant un écran est perdue pour un échange en face à face avec un adulte ou un autre enfant. Et cela est d'autant plus grave que dans la petite enfance, le nombre d'heures de veille dans une journée est limitée.
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3-6-9-12 - apprivoiser les ecrans et grandir (affiche)
Serge Tisseron
- Eres
- 16 Juin 1997
- 9782749240510
Les usages des écrans ne peuvent pas être les mêmes à chaque étape de la vie. La règle « 3-6-9-12 », qui s'appuie sur des âges clés dans l'évolution de l'enfant, constitue une feuille de route pour un usage raisonné des écrans, de la naissance à la majorité, et au-delà.
En effet, confrontés à la fois aux propositions des industriels et aux exigences grandissantes de leurs enfants, les parents ne savent plus sur quelles règles se baser pour répondre à leurs sollicitations.
La règle « 3-6-9-12 » répond à leurs questions les plus urgentes. Mais on se tromperait si on croyait que son but est seulement de fixer des limites à la consommation des écrans. Leur stigmatisation serait tout aussi absurde que leur idéalisation. Cet ouvrage a pour but d'aider les parents et les pédagogues à les utiliser pour le meilleur et à éviter leurs pièges. Afin que nos enfants apprennent non seulement à se protéger et se diriger dans les écrans, mais aussi à les utiliser pour renouveler le monde.
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L'école des parents : robots, de nouveaux partenaires de soins psychiques
Serge Tisseron, Frédéric Tordo
- Eres
- L'ecole Des Parents
- 24 Mai 2018
- 9782749258706
Cet ouvrage fait le point des recherches actuelles sur les robots au service des malades, et nous aide à nous poser dès aujourd'hui la question : quels robots voulons-nous pour demain ?
Les robots ne se contentent pas de capter et de traiter des informations : ils interagissent avec leurs utilisateurs, et certains sont même capables de parler. Ces capacités sont au coeur de leur utilisation en santé mentale, notamment dans les pathologies liées à l'autisme et au vieillissement. Mais, en interagissant avec nous, le robot peut aussi créer l'illusion qu'il se soucie de nous ! Et nous risquons d'oublier qu'il est une machine à simuler sans émotion ni douleur, qu'il est connecté en permanence à son fabricant à qui il transmet les données de nos vies personnelles. Le danger est de prendre peu à peu les robots comme des modèles pour l'humain. Le point sur les recherches scientifiques et leurs implications éthiques.